mercredi 28 février 2007

Surprise !

Pour les intimes, c'est la Lady Di de Villeray...

Mais que regardait-elle ?

Trois stars du blogue se lancent...

Une belle invitation à venir rencontrer nos trois stars du blogue local (tous cliquables dans mon blogroll). Sont tellement bons et drôles qu’un éditeur a décidé de publier leurs meilleurs textes et photos dans trois vrais de vrais livres dont le le lancement se fera :

Vendredi le 16 mars à compter de 17 hres à la Brasserie RJ sise au 5585 rue de la Roche, juste à côté du parc Laurier.

Un Taxi la Nuit, La Mère Indigne et Lucie le chien y seront en personne pour dédicacer leur futur best-seller !!!

Venez y faire un tour. Paraît qu’ya des choses mystérieuses qui vont s’y passer…

dimanche 25 février 2007

Petit miracle (2)

Votre ballade vous amène dans l’île du Havre-aux-Maisons. Dans un tournant, un point d’observation. On frise la perfection : les petites fleurs à l’avant, la verdure qui ondule au milieu, le magnifique phare sur la droite, le roc rouge et la falaise sur la gauche, sans oublier le profil de l’île d’Entrée qui se dessine à l’horizon. Cadrage et ... juste avant de cliquer ... le bateau qui vient compléter l’image sur la gauche. Clic!

En cliquant sur l'image pour les détails, vous pourrez même observer les cormorans et leurs fientes blanches sur le rocher à l'extrême gauche. Moins poétique mais ... plus vrai quoi !

Sauf que, dans les Iles de la Madeleine, pas besoin d'être un expert pour trouver l'angle et l'éclairage. Ce sont les images qui vous mitraillent de partout...

Gouin Gouin Gouin

Je demeure dans le comté de Gouin. En 1970, à sa première élection, le Parti Québécois n’avait fait élire que 8 députés dont Guy Joron dans le comté de … Gouin. Depuis, aucun intrus politique n'a su y déloger la bande à René. Une séquence de pas moins de 36 années sans qu’un libéral ne vienne y laisser son empreinte rouge. Sur l’île de Montréal, faut le faire.

Mais cette fois-ci, j’ai pris ma décision et je ne voterai pas PQ. Libéral alors ? Plutôt mourir. Pour Mario Le Pen penserez-vous ? Vous faites donc dans l’ironie.

Non, cette fois-ci, je voterai pour la belle Françoise. Mais oui, madame David a choisi Gouin pour sa première incursion sur l’arène provinciale. Difficile d’être contre les revendications qu’elle porte à bout de bras depuis tant d’années. Et le réflexe d’ignorer Québec Solidaire parce qu’il ne gagnera jamais me fait penser à ce qu’on disait du PQ en … 1970.

Juste un pépin avec la belle Françoise. Faudrait qu’elle bâillonne Amir Khadir, le prétentieux candidat dans le Plateau (Mercier) qui a la fâcheuse habitude de claironner des conneries, particulièrement lorsqu’il parle d’économie. Un vrai furoncle.

vendredi 23 février 2007

Claude Péloquin revisited

Vous vous souvenez du poète bizarroide des années 70 ? Les baby boomers qui connaissent leurs classiques vous mentionneraient les paroles du méga-tube qui a mis Charlebois sur la mappe.

En 68-69, nous fredonnions tous : "Alors chui r’parti sur Québec Air, Northeast, Eastern, Western, pi Pan American". Lindbergh et ses images folles, Sophie et le pot de biscuit . . . Ces paroles étaient signées Claude Péloquin

Sur le même microsillon, Péloquin récidivait avec la splendide California, crachant des paroles étonnantes, appuyées par le Jazz Libre.

Plus tard, le scandale d’une citation gravée sur la murale de Jordi Bonnet au Grand Théâtre de Québec : « Vous êtes pas tannés de mourir, bandes de caves ? C’est assez ! ». Les médias en ont parlé des semaines durant.

Ce matin, je vous en livre une spéciale, totalement inconnue, que je n’ai lue qu’une seule fois il y a près de trente ans. Indélébile dans ma mémoire. Un flash extrait d’un recueil intitulé "Le repas est servi". D’une drôlerie énorme.

Ça se lisait comme suit :" L’Homme est tellement con que, s’il voyait une vache grimpée dans un arbre, il lui regarderait le cul au lieu de penser au grandiose qui se produit ".

Le matin, avec un bol de Corn Flakes, ça commence bien la journée.

mercredi 21 février 2007

mardi 20 février 2007

Un petit miracle

Vous vous promenez au hasard de la route dans les Îles de la Madeleine. Soudain, un petit chemin secondaire vous attire vers une plage de Bassin dans l’ile du Havre-Aubert. Vous atteignez le littoral et admirez cette mer interminable. Vous regardez sur la gauche et … vous figez.

Là-bas, sur le gros rocher rouge, cinq cormorans dressent leurs silhouettes lugubres. Vous vous rapprochez pour mieux cadrer l’image et, juste au moment où vous aller cliquer, un petit miracle se produit. Le cormoran du milieu dresse ses ailes pour vous indiquer que c’est lui le plus beau, pendant que les autres, à gauche comme à droite, détournent leur regards, indifférents aux ébats du bellâtre. C’est le moment de faire clic !

SAS - KAT - CHEWAN

Printemps 2005. Je suis debout, accroché au poteau dans l’autobus 45 Papineau, direction nord. Autobus bondé de l’heure de pointe. Les yeux fermés, concentré sur la chanson que mon baladeur transmet : la sublime Saskatchewan du groupe Les Trois Accords.

J’adore cette chanson. Sa simplicité, son innocence et l’humour qui s’en dégage lorsque le cowboy cocufié déclare que ses vaches ne lui parlent plus et que son cheval lui dit TU. C’est du bonbon pour mes oreilles.

Le long premier couplet (le seul d’ailleurs) qui se prolonge jusqu’à ce coup de baguette sec et l’amorce du refrain : TAC ! SAS-KAT-CHEWAN ! Vous me voyez venir?

J’étais dans ma bulle et soudain je me mets à hurler ce SAS - KAT T- CHEWAAAAN à plein poumons en me dandinant tout croche comme l’adolescent que j’aime bien réincarner à l’occasion dans l’intimité de mon salon. Mais je ne suis pas seul dans mon salon. Je suis dans la 45 Papineau à l’heure de pointe !

Une fraction de seconde pour réaliser ma gaffe et un bref coup d’œil aux alentours pour réaliser que tous les passagers me regardent, les uns avec le sourire moqueur, les autres avec un air craintif, l’air de dire: c’est qui ce grand mongol-là ?

Dans la fraction de seconde suivante, je sens une chaleur monter le long de ma nuque et l’afflux sanguin qui vient me rendre la face écarlate. Avoir l’air fou, vous dites? Pas juste un ti-peu...

lundi 19 février 2007

La bière du diable

Parlons bière. En fait, je vous parlerai d’UNE bière. Celle qui a retenu mon attention et frappé mes papilles gustatives, il y a près de cinq ans.

Une bière noire comme le diable, surmontée d’un riche collet brunâtre : j’ai nommée la Guinness, cette glorieuse irlandaise brassée outre-mer depuis plus de deux décennies.

Comme la plupart d’entre vous, je tiquais à la vue de ce sombre sirop, imaginant les grimaces qui allaient résulter de ma première gorgée. Les Irlandais (dans les fims) avaient beau se rincer la dalle à n’en plus finir avec leur élixir national, je ne me sentais guère aventurier pour les imiter.

Et puis, un beau jour de printemps, après m’être laissé convaincre par l’argumentation de mon épicurien de copain Roger, j'ai pris mon courage . . . et mon verre à deux mains.

Pour être honnête, cette première lampée ne m’a guère impressionné et j’ai amorcé un quelconque rictus, trahissant l’âcreté de ce premier contact. Devant l’insistance de l’instructeur, j’ai récidivé et, à mon grand étonnement, cette deuxième gorgée m’a complètement séduit (comme les nombreuses suivantes d’ailleurs).

Depuis cette première, les descendants de monsieur Arthur Guinness ont beaucoup progressé sur le marché québécois. Cependant, leur bière en bouteille s’avère franchement imbuvable. Pour l’apprécier à sa juste valeur, il faut se la procurer en cannette because le procédé de pressurisation et la mini-balle de ping-pong qui flotte à l’intérieur, rendant ainsi au collet la même richesse que la pompe de votre bistro favori.

Petite magie additionnelle, une fois votre Guinness versée, observez les bulles. Plutôt que de remonter, elles plongent directement vers le fond du verre. Si vous en trouvez l’explication, n’hésitez pas à me la transmettre sur ce blogue : je dormirai plus intelligent ce soir-là.

On dit même que cette bière est moins néfaste que les houblons standards côté cholestérol et autres malheurs alimentaires. Alors, vous faites un petit essai ?

dimanche 18 février 2007

Popeye de Montréal

Un petit clic sur la photo pour les détails.......

Matou fru...


Péladeau et Desmarais : des pimps ?

Pimp : n.m. Homme qui tire profit du travail des prostituées. C’est approximativement la définition que nous donnerait le Petit Robert si le mot existait dans la langue de Molière. Alors je vous repose la question : Pierre-Karl Péladeau et Paul Desmarais, ci-devant propriétaires du Journal de Montréal et de La Presse, sont-ils des pimps ?

Ces nobles demoiselles qui travaillent à la sueur de leur . . . entre-jambes ne font pas qu’engraisser le compte bancaire des motards ou celui des malfrats qui contrôlent les gangs de rue.

Bien avant d’ouvrir la bouche pour une fellation, nos travailleuses du sexe paient leur contribution à Paul et Pierre-Karl : $50 par jour pour les trois lignes dans la section escorte des Petites Annonces.

Faites le calcul : une centaine d’annonces par jour, c’est un petit $5,000 vite fait, non ? Multiplié par 300 (accordons-leur une journée de congé par semaine), la calculatrice indique maintenant $1,500,000 . . . par année non-bissextile. Bon petit side-line quoi !

Bizarrement, les autres rubriques des Petites Annonces coûtent moins cher la ligne. Pourrait-on qualifier cette surcharge de la section escorte comme étant une prime sexuelle ?

Il est question que nos brillants stratèges policiers s’attaquent au problème et rencontrent prochainement la direction des journaux concernés (n’oublions pas le VOIR qui lui aussi s’alimente à la même source). J’imagine déjà les avocats aiguiser le crayon . . . de la facturation.

Si le législateur ou le tribunal interdisent cette publicité à saveur sexuelle, ces dames (et damoiseaux) retourneront en grand nombre s’annoncer sur les trottoirs en y exhibant cuisses légères ou . . . bourrelets débordants. Retour à la case de départ messieurs de la police.

Le plus vieux métier du monde, nous disent les poètes de salon . . .

jeudi 15 février 2007

Air cabot(in)

C'est le gros pitou blond de ma chum June. Diriez-vous qu'il s'agit là d'un air de chien ? Allez-y voir ce regard de plus près en cliquant sur l'image. Moi, ce que j'aime, ce sont les éclairs d'espadrilles...

Indigne peut-être, mais hilarante assurément

Dans la colonne de mes blogues favoris sur la droite, il en est un que je porte à votre attention. Il s’agit de la Mère Indigne, une merveilleuse folle que je vous recommande d’aller voir, notamment pour sa sortie du 9 février, magistralement mais aussi subtilement titrée « Haleine(s) ».

Lire une telle fable familiale en sirotant son café matinal, c’est risquer de s’étouffer … de rire. C’est la grâce que je vous souhaite en ce lendemain de tempête beaucoup plus médiatique que neigeuse (un petit 10 cm…). Je me demande tout de même si la Mère Indigne a délégué la job de pelletage au Père Indigne…

mercredi 14 février 2007

Jeune boxeur prometteur

Observez le regard hyper concentré du jeune boxeur James Henri Danis, quelques minutes avant de monter sur le ring pour y livrer combat. Le jeune pugiliste a conservé une fiche parfaite, terrassant son adversaire à chaque … allaitement.

Une érection poutt poutt poutt

Vous le savez, j’aime les Iles-de-la-Madeleine. À ma dernière visite en septembre, j’ai sursauté. Ça n’a pas fait la manchette dans les gros médias, mais les madelinots n’en sont pas moins tiraillés par l’affaire.

C’est que, voyez-vous, le président d’une grande rôtisserie montréalaise aime beaucoup les Iles-de-la-Madeleine. Il les aime tellement qu’il a décidé de s’y faire construire une maison-chalet digne de son rang social. Et pour bien situer la chose, monsieur le Président a fait l’acquisition d’un superbe terrain sur les bords d’une falaise baptisée le Rocher de la Vache Marine qui rappelle qu’autrefois, on venait y chasser le morse. Ce promontoire était fort prisé des touristes et des madelinots pour la vue magnifique qu’il offre sur le Golfe.

Vous connaissez ces images des Iles exhibant de coquettes maisons de toutes les couleurs (le mauve, le rouge vif et le bleu ont ma prédilection) disséminées ça et là sur le territoire dans une asymétrie savamment désordonnée. Monsieur le Président ne pouvant se fondre dans un tel anonymat (sa condition sociale le lui interdisant peut-être), il fait donc ériger un véritable palace sur les bords de la falaise. J’y suis passé en pleine érection (!!!) du château et j’ai rapporté cette image de la magnificence qu’aura ce condo de millionnaire. Cliquez l'image pour les détails.

Mais oui, il y aura cette petite toiture caractéristique en accent circonflexe. Sauf qu’il y en aura trois, incluant un garage pour deux ou trois voitures, avec des passages surélevés pour passer d’une « aile » à l’autre. Méchant chalet, me direz-vous.

Mais oui, monsieur le Président est dans ses droits. Aucune réglementation n’interdit une telle construction, aussi spectaculaire soit-elle, et il a obtenu le permis requis par la municipalité. Était-ce nécessaire d’étaler ainsi son aisance financière dans un endroit aussi visible? Était-ce nécessaire de s’approprier ce coup d’œil si vaste et splendide qu’on pouvait admirer en circulant sur la route sinueuse de Bassin ?

L’érection de monsieur le Président a sonné des cloches dans les Iles. Avant que d’autres millionnaires ne l’imitent et y monopolisent les bords de falaises pour y développer une sorte de Key West dans le Golfe, quelques madelinots ont amorcé une réflexion et façonné une esquisse de réglementation.

Les insulaires ne sont pas tous opposés à la venue du Président. Après tout, il fréquente les Iles depuis une vingtaine d’années, l’ai-je entendu dire à la radio locale. La construction donne du travail aux ouvriers locaux et certains commerces profitent de la manne. On parle également d’une importante donation que se partageront quelques organismes communautaires. Comme une nouvelle façon de faire Poutt Poutt Poutt...

Je vous rapporte l'image de l'érection finale du Président à la fin du printemps prochain.

Le fan est triste !

C'est le désarroi total et la grande peine de Guy Richard, un partisan inconditionnel des Habs , devant la débandade annoncée pour le dernier droit de la saison. Que de larmes versées par ce septuagénaire toujours vert...

mardi 13 février 2007

La rançon des moineaux

Ça y est ! Vers la fin de la nuit, la tempête annoncée sur Montréal va commencer. Vingt centimètres appréhendés. Les champions internationaux du placotage sur la température seront bien servis. Sortez vos capots de poils.

Les autobus qui se déguisent en courant d’air, les amis du col(onel) bleu Jean Lapierre qui sortent doucement de leur torpeur, les milliers de pelles qui s’activent en cherchant les candidats à l’infarctus, les Goodyear-Pirelli-Firestone qui s’esquintent à plein régime pour trouver le centimètre de bitume qui les projettera par en avant, l’indice de courtoisie des chauffeurs de chars qui plonge allègrement avec les majeurs pointant vers les cieux . . . et la neige qui poursuit son ballet.

Mais les Montréalais en ont vu d’autres. À ces inconvénients, à ces irritants de la vie courante, ils n’opposent pas de véritable colère. Tout au plus laissent-ils percevoir un léger tapement de pied exprimant un début d’impatience. Bien appuyés sur leur manche de pelle, ils observent stoïquement tout ce brouhaha causé par la circulation.

J’ai même détecté la naissance d’un véritable sourire dans ces visages rougis par l’effort et le gel. Mais pourquoi ce sourire, me suis-je demandé. Pourquoi les Montréalais affichent-ils ce petit air baveux sur les bords ? À la dernière tempête, j’ai posé la question à la ronde et après avoir récolté quelques haussements d’épaules, un vaillant pelleteur du quartier de la Petite-Patrie m’a donné un début de réponse :

" C’est la rançon des moineaux, mon cher monsieur. Mon beau-frère demeure en banlieue. À chaque rencontre, il se fait un malin plaisir de me vanter les vertus du grand air et du gazouillis des oiseaux qui le réveillent le matin dans le 4-5-0. Cette semaine, il passe au cash : six heures dans son char pour venir travailler à Montréal et retourner chez lui ! Aujourd’hui, ses moineaux, il peut toujours les écouter sur un CD ... en suivant ses milliers de voisins à la queue-leu-leu ".

Et puis, le Montréalais s’est remis à pelleter joyeusement.

Submersion

Avec la complicité de mon pote Roger pour manipuler les images, le blogueur s'enfonce dans le Golfe Saint-Laurent derrière les arbres bonsaĩs de Gros Cap aux Iles de la Madeleine. En cliquant sur l'image pour la magnifier, vous pourrez voir les quatre volatiles sur la droite qui se préparent pour ... l'attaque !

lundi 12 février 2007

Frette et Bleu

Dans les environs de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson dans les Laurentides. Pas un temps pour sortir en sandales...

Compétition ontarienne...

Ma chum Rosie, qui se définit comme une nounoune ontarienne, m'a expédié cette image d'un coucher de soleil à l'ouest du Québec, en réaction à la mienne pour un lever de l'astre aux Iles. Faut dire que ces deux grandes traces qui plongent vers le sol comme des obus sont spectaculaires, non ? Merci Rosie...

As-tu du feu ?

C'est l'air menaçant que m'a fait Jacques Guérin (dit Jack-the-Hammer) quand j'ai voulu allumer une clope sur son shift à la Brasserie Québécoise, quelques jours avant qu'il ne prenne sa retraite. Mettons qu'un gars éteint assez vite, merci !

dimanche 11 février 2007

Le plus beau des bums


Il se nomme Steve Faulkner et j’aime infiniment cet artiste. Au-delà de sa toune la plus connue (Si j’avais un char …) il en a créé plusieurs autres belles, bienfaisantes, poétiques ou sarcastiques, amoureuses ou enragées, mais toujours authentiques et révélatrices de sa si belle bohème.

Et j’ai revu et surtout « entendu » ce magnifique troubadour l'été dernier au sous-sol du centre Immaculée-Conception. Il était l ‘artiste invité pour célébrer le 30ième anniversaire de fondation du Comité du logement du Plateau Mont-Royal, un organisme où j’ai bossé de 1997 à 2004.

Une fête tristounette qui n’a attiré qu’une centaine de personnes, incluant des politiciens locaux qui y sont passés en coup de vent pour y livrer leur petit laïus de circonstance. Je résume en vous avouant qu’il restait beaucoup de bouffe et beaucoup de bière quand j’ai quitté passé minuit. Vraiment pas de quoi se péter les bretelles …

Malgré ce presque flop, je suis sorti dans la nuit du Plateau avec la tête remplie à ras-bord de flashes réjouissants et réconfortants. Because monsieur Steve Faulkner et son incroyable générosité.

Seul avec sa guitare, il nous a garroché une douzaine de tounes entre 21h et 22h. Full contact et sans retenue. Intense, sincère et nullement offusqué malgré un auditoire rétréci à cinq dizaines d’auditeurs, incluant l’équipe des organisateurs. Fallait entendre « Le rap du pape » mes amis. Délirant !

Un « break » de trente minutes et il revenait nous en livrer dix autres sans baisse d’intensité, même s’il ne restait qu’une trentaine de paires d’oreilles pour l’apprécier. En clôture, avant le rappel (mais oui !), il nous a hurlé son « Chui un bum » qu’il a ponctué de deux solos ad lib sur sa guitare, mixant le tout avec des notes furtives de Beatles ou d’Elvis pour nous laisser savourer le cancre qui gigote toujours dans son esprit.

Épuisé après le rappel (il m’a avoué n’avoir pas chanté depuis trois mois), il a remis la guitare dans sa boîte, accepté quelques compliments puis, il est parti avec sa blonde un peu avant minuit.

Abasourdi j’étais, devant cette générosité sans fard et sans calcul. Il m’a confié qu’une tournée de quelques semaines en Allemagne est prévue pour l’été suivant. « Au pays de la bière ! » lui ai-je souligné. Effectivement, mais il n’aime pas la bière. Il lui préfère nettement . . . le fort, notamment le bourbon.

J’aime beaucoup Steve Faulkner. Un bum généreux avec des « Poussières d’étoiles » entre les oreilles. Je sais, je sais, il n’est pas le seul. Mais y en a pas beaucoup …
Et la photo ... pas pire hein ?

Le fatiguant des Iles


Certains d’entre vous vont probablement me trouver un tantinet fatiguant avec mes fréquentes allusions et photos des Iles-de-la-Madeleine, mais que voulez-vous (copyright Jean Chrétien), les Iles j’les ai dans mon moi intérieur (copyright Sonia Benazra).

J’ai environ une vingtaine de séjours aux Iles-de-la-Madeleine au fil des années. Des p’tites vite d’une semaine pour la plupart. Ma sœur y réside avec son doc de mari, ses centaines de poules, canards, oies et autres volatiles mystérieux, ses chiens et ses chats. Et Mom qui y complète son séjour terrestre en combattant cette terrible maladie de la mémoire. Alors j’y vais souvent et j’aime plus à chaque fois.

Mais pour ceux et celles que ces parenthèses insulaires importunent, il y a une petite roulette sur votre souris pour vous permettre d’aller voir mes autres sornettes et passer à autre chose.

Tiens, je vous laisse avec cette image de circonstance et de saison !


Motorisés des Iles !

Juste avant d'entrer à Havre-Aubert aux Iles-de-la-Madeleine. Difficile à démarrer par temps de grands vents ! Cliquer la photo pour aller voir le bazou de plus près...

La grande frousse


Mais oui, il a entamé la cinquantaine il y a quelques années, le chroniqueur. Il ne s’est pas trop privé des plaisirs abordables de la vie. Il a fêté, vibré, brossé, bamboché, abusé de beaucoup de bonnes choses et substances, légales ou pas, il a bien ri, énormément ri avec ses entourages, ses amis et ses connaissances.

Mais depuis une décade, il avait « un peu » mis la pédale douce en amoindrissant les excès et surtout en allongeant les intervalles entre les « dérapages contrôlés ». La machine humaine a quand même ses limites.

C’est arrivé comme ça. Tout d’un coup et sans avertissement. Un banal dimanche soir, le dernier du mois de janvier. Un petite douleur là, juste dans le haut du poitrail. Comme une misère à faire passer une bouchée dans l’œsophage. Et ça fait un peu plus mal. Ben voyons ! Qu’est-ce qui se passe ? Puis, une autre « petite » douleur naissante sur le bicep du bras gauche …

Le début de la grande frousse ! Vite, appelle le taxi. Direction = l’urgence de Jean-Talon. Les quatre-cent pas sur le trottoir en attendant « l’essti d’taxi » qui n’arrive pas. On embarque, on arrive, on entre à l’urgence et … en moins de deux minutes, le chroniqueur se retrouve dans une pièce isolée, allongé sur une civière, plogué sur le soluté avec l’aiguille dans le bras droit, l’autre aiguille dans le bras gauche pour les prises de sang, la machine qui prend la pression, le pouls et le battement cardiaque avec ses satanés bips bips et, pour finir, le tube à oxygène dans les deux narines. Et le fils du chroniqueur qui arrive sur place, les yeux grands ouverts et inquiets en apercevant son paternel ainsi accoutré… Vous voyez le portrait ?

Deux journées d’observation vont suivre, d’un étage et d’un service à l’autre avec des dizaines de tests, de piqûres, de haute et de basse pression avec ce serre-bras qui « serre » automatiquement aux 15 minutes, avec ces pilules multicolores qu’il faut ingurgiter, avec les conseils de ne pas s’énerver, de ne pas bouger, de chier sur une chaise, de remettre l’oxy dans les narines, de voir brièvement vos meilleurs potes venir vous encourager, d’entendre le voisin râler à droite ou tousser à gauche, tiens une autre piqûre dans le bedaine (deux par jour) et ce cardiologue si calme, si calme, si calme (merci docteur Benisty).

Mercredi aux aurores : le départ. Accompagné de son infirmière attitrée (merci Hélène pour cette presque maternité…), le chroniqueur est saucissonné sur la civière, amené dans l’ambulance et conduit jusqu’à Saint-Luc dans le bas de la ville. Il apprécie les quelques secondes d’air frais que lui vaut ce déplacement.

Salle d’op. Quatre ou cinq masqués. Le chroniqueur étendu sur la table, on le recouvre d’un tapis quelconque et les masqués s’enfouissent sous une grande cape en plastique transparent. Au plafond, des machines énormes qui bougent, quelques écrans de télé.

Ayoye ! On vient de m’introduire un cathéter dans l’artère du bras droit. À frette ! Cette petite sonde va suivre son chemin et se rendre jusqu’au gros muscle qui pompe et qu’on retrouvera sur les cartes de la Saint-Valentin dans 10 jours.

Un masqué sort de la cape et me dit : « Hey ! On va pouvoir te débloquer une artère ! ». En tout et partout, quarante minutes dans la salle d’op. Retour à Jean-Talon en ambulance. Suivront deux autres interminables journées d’observation avant d’obtenir le fameux congé et retrouver ce clavier pour vous raconter cette grande frousse.

Le chroniqueur devient blogueur

Certains d'entre vous me connaissent puisque j'opère une chronique sur le webzine Planète Québec (planete.qc.ca/micheldanis) depuis plus de cinq années. Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, s'y trouvent des archives contenant environ 500 textes pondus au fil de ces années. D'ailleurs, en y fouillant de temps à autres, j'en ramènerai quelques unes sur ce blogue après les avoir débarassées de leurs toiles d'araignées.

Funambule

Celui-là, il était en observation à l'arrière, sur le fil de Bell dans la ruelle.

Traces de nuage


Juste un petit testing (encore une fois) pour y voir clair dans la façon de vous garocher une photo saisie tôt le matin aux Iles-de-la-Madeleine l'été dernier à partir de la plage Martinique. Au loin, c'est l'Ile d'Entrée. Cliquer l'image pour les détails...

samedi 10 février 2007

Ben cou' donc, c'est parti !

Depuis le temps que j'me retenais. Dire que ces petits premiers mots vont figurer dans mes archives, ça me fait quasiment brailler ... Mais c'est surtout pour tester si l'ordinosaure que je suis réussira à mettre tout ça en ligne, sans l'aide de personne. Pour les anecdotes et autres turpitudes, faudra repasser ... allez hop ohé !