lundi 30 avril 2007

Attaque féline !

Ma kliss de chatte (prénommée Elsie) vient d'en commettre une belle. À peine trois mois d'existence et déjà, c'est le drame.



Il y a deux heures, dans une de ses courses folles, effrénées et inexplicables, elle est passée dans la face de ma blonde qui était confortablement assise sur le sofa. Même pas le temps de parer quoi que ce soit, Christiane s'est retrouvée avec une balafre saignante de trois centimètres entre l'extrémité de son sourcil et le milieu de sa joue.





Pas une attaque de la chatte. Non ! Elle passait par là et l'une de ses griffes a pris traction dans le visage de la belle. Tabar !





On fait quoi avec ça ? Comment on procède pour apprendre au félin que c'est pas bien de passer dans la figure des gens ? Vous avez un truc ou un thérapie à me proposer compte tenu que je ne suis pas très partisan du dégriffage. Vous aimeriez ça vous faire enlever les ongles vous autres ?


Vos suggestions sont les bienvenues dans la section des commentaires. Merci à l'avance.

Une octogénaire parfaite

Ce weekend, l'évènement majeur se voulait la célébration du 80ième anniversaire de Lorraine, dignement célébrée sur la rue Drolet. Du monde en masse, y compris Jean-Louis et Marlene fraîchement arrivés de Kelowna dans le BC. J'ai titré "parfaite" parce que, voyez-vous, la belle octogénaire a réussi un score parfait (soit 300) lors d'une partie de bowling disputée l'an dernier. Faut le faire ! Elle n'a d'ailleurs pas manqué d'exhiber le trophée soulignant son exploit.

Étaient aussi présentes les innombrables girls de Lorraine, y compris les célèbres Loulou et Macha que vous aurez reconnues aux extrémités de cette belle brochette.
Pas de félicitations à faire au bonhomme d'en haut pour la température qui nous a empêchés d'utiliser la magnifique cour arrière.
À quelle heure s'est terminé le party ? Faudrait demander à Lorraine...

mercredi 25 avril 2007

Contravention !

Malgré le fait que je ne chauffe plus de char depuis une dizaine d’années (même mon permis de conduire est échu depuis belle lurette), l’agent de la paix Migneault de la police de Montréal m’a délivré une contravention de $37 cet avant-midi. Il était 10h 45.

Je roulais sur Jean-Talon, direction Est en revenant du Marché du même nom. Arrivé au coin Chateaubriand, la lumière est rouge, toutes les autos et tous les camions sont arrêtés. Aucun piéton ne traverse la voie. Bref, tout le monde attend le feu vert.

Je jette un bref coup d’œil : aucune voiture visible sur Chateaubriand vers le sud. Alors, fièrement, la barbichette bien haute, j’ai clanché tout ce beau monde avec mon … vélo.

Un très sonore « Monsieur » est alors parvenu à mes oreilles. Je me retourne : quatre flics qui me font signe sur le coin de la rue Chateaubriand (le coin que je n’avais pas examiné, bien sûr). Arrêt immédiat. Migneault traverse et, très poliment, m’informe que j’ai transgressé le code de circulation.

J’essaie tant bien que mal d’obtenir un « avertissement ». Rien à faire, c’est la journée du piéton à Montréal et il doit procéder. Bon joueur, je tends la pièce d’identité et encaisse sans ronchonner le constat en papier.

Enragé ? Pas vraiment. C’était une infraction évidente et la route est à tout le monde, non ? Peut-être aurais-je chigné avec une facture de $150. À tout le moins, le pépère à vélo va y penser trois fois avant de clancher une autre rouge. Ou, à tout le moins, vérifier exhaustivement le trafic, mais aussi la présence éventuelle d’agents de la paix dans les alentours avant de procéder…

dimanche 22 avril 2007

La Bombardier

Dans les déclarations hebdomadaires « notables » que l’équipe rédactionnelle de La Presse nous liste chaque samedi, il en est une qui tranchait sur les autres cette semaine. Elle origine de l’inénarrable Denise Bombardier répondant à la question de Christiane Charrette : « Denise Bombardier, on dit que vous êtes snob ».

Et la Denise de répondre : « Je suis trop intelligente pour être snob ». Et vlan !

Cette déclaration empreinte de modestie m’a rappelé cette entrevue d'une heure que Gilles Proulx accordait à Denise Bombardier sur les ondes de la SRC il y a une dizaine d’années, à une époque où le belliqueux bellâtre pourfendait vigoureusement les BS, les autochtones et autres cibles faciles, du haut de sa chaire radiophonique.

Elle va le manger tout cru croyais-je, prévoyant que la Bombardier (qui est tellement cultivée que ses pets font Proust - D. Lemire) allait déculotter le tribun populaire. Eh ben non ! Pas du tout. Tel un maître de l'esquive, le radioman roi de l'insulte avait paré tous les coups de la diva de Radio-Canada.

Il avait même poussé l'injure en lui rétorquant : "...mais oui, mais oui, j'exagère des fois. Mais j'ai des cotes d'écoute à fournir madame, ce que, de toute évidence, vous n'avez pas ". Et vlan dans les dents, comme dirait l'autre. L’intelligence de madame B noyée dans le populisme. Diantre !

samedi 21 avril 2007

Parité parlementaire

Pour illustrer la parité chien et chat à l'Assemblée Nationale de monsieur Patapouf...

Accomodement raisonnable ?

Isabelle se prépare pour le Tae-Kwon-Doe ...

jeudi 19 avril 2007

À l'Abri de la Tempête


Un titre approprié pour ce "retour" du printemps. En fait, il s'agit du nom de la brasserie des Iles-de-la-Madeleine (ben oui, encore les Iles...). Un maître-brasseur qui offre ces trois concoctions alcoolisées locales. On peut même en faire l'essai avec cette panachée de trois mini-bocks, question de se faire une idée. Je vous les présente :

La Vieux-Couvent souligne le célèbre édifice de Havre-aux-Maisons qui abrite aujourd’hui un resto fort populaire. Une bière blonde qui saura vous rincer la dalle après votre prochain coup de soleil.

Aux Pas Perdus se veut la rousse dédiée au bistro le plus branché des Iles (dans tous les sens du terme). J’y ai trouvé un goût de «revenez-y».

L’Écume c'est la blanche au goût fruité qui reçoit le blé, les herbes et les épices secrètes du maître-brasseur. Définitivement ma préférée.

En passant, si l'envie vous prend, on pourrait peut-être s'y croiser entre le 23 et le 30 juin. Mes réservations sont faites. Leur feu de la Saint-Jean à Fatima sur le bord de la mer .... ouf !

mardi 17 avril 2007

LA comédie ?

Cette semaine, Miss Bazzo a réuni cinq panelistes pour débattre et choisir ce qui serait la plus grande comédie de tous les temps au cinéma. Méchant contrat !

Geneviève Brouillette (la grande…ouais) a choisi Le Père Noël est une ordure.

Martin Bilodeau (un intello du cinéma) a choisi The Philadelphia Story (avec Katherin Hepburn).

Stéphane Roy (un plouc qui sévit surtout à TVA) a choisi Arizona Junior.

Louis Morissette (monsieur Véro) a choisi le Dîner de Cons.

Louise Richer (l’ex de Guy-A et présidente de bla bla bla) a choisi The Meaning of Life des très brittish Monthy Python.

Déjà lundi, le panel a éliminé The Philadelphia Story (sans grande surprise, dois-je avouer). Aujourd'hui, c'est Arizona Junior qui a quitté la liste. Mon choix parmi les trois films toujours en lice serait The Meaning of Life.

Me semble-t-il (voilà mon grain de sel) qu’un certain Louis de Funès aurait dû figurer dans cette sélection, notamment pour Le Grand Restaurant, un film qui m’a vraiment fait hurler de rire il y a plus de trente années. Mais madame Bazzo n’a pas daigné m’inviter. Tant pis pour elle…

En ce mercredi, le Dîner de Cons a sauté. On connaîtra donc le gagnant demain.

Et le gagnant est ........ The Meaning of Life. J'ai donc visé juste. Lalalèreu ... Grand bébé !

lundi 16 avril 2007

Après la gadoue et la sloche...

Pour vous faire oublier la sloche et la gadoue, une image de ma soeur devant chez elle à Gros-Cap vers la fin du printemps dernier ... Allez-y d'un beau clic pour voir les détails de ces si belles fleurs. Ça vous redressera le moral !

Braillage printannier

Combien de blogueurs vont vous entretenir sur la marde blanche qui nous tombe encore dessus ce 16 avril ? Ben oui, moi aussi ! Juste pour vous dire que si nous n'avions pas ces accrochages dégueulasses, nous ne pourrions pas apprécier autant la VRAIE arrivée du printemps. Quand on a souffert, me semble que la délivrance est plus sucrée. Et avez-vous pensé à l'enfer que vivent mes chers roselins dehors au grand vent frette dans leur nid de fortune ? Vraiment, on braille pour pas grand chose...

vendredi 13 avril 2007

Mémoire cinématographique ?

Il y a quelques mois, le Mouvement National des Québécois (MNQ) sondait pas moins de 20,000 Québécois pour connaître ce qu’ils considèrent comme le meilleur film québécois de tous les temps. Voici les résultats :


1.C.R.A.Z.Y. (27,9%)
2.La grande séduction (15,5%)
3.Les invasions barbares (8,7%)
4.Séraphin-Un homme et son péché (5,2%)
5.Cruising Bar (4,1%)
6.Le déclin de l'empire américain (3,9%)
7.Les Boys (3,7%)
8.Elvis Gratton (3%)
9.Mon oncle Antoine (2,8%)
10.Aurore (1,9%)


Votre choix y figure-t-il ? Personnellement, je suis estomaqué que le film UN ZOO LA NUIT de Jean-Claude Lauzon ne figure pas dans les hauteurs de cette liste. Avons-nous la mémoire si courte ?


Un film décoré d’innombrables prix, et cette performance extraordinaire de Roger Lebel dans ce qui fut son dernier film, et cette relation père-fils absolument délicieuse, osée et originale.


N’oublions pas que 20,000 personnes ont émis leur choix. C’est énorme comme échantillonnage. Que le film de Lauzon soit supplanté par Cruising Bar, Elvis Gratton, Les Boys et Aurore, c’est franchement déroutant. Comment expliquer cet oubli ? Vous avez une idée ?

mercredi 11 avril 2007

Shhuuuutttttt !

Faut pas réveiller mon chum Denis. Il se réveillera dans trois semaines. C’est que, voyez-vous, Denis est fonctionnaire dans une grande société gouvernementale québécoise et le 4 mai prochain, il prend officiellement … sa retraite !

Poésie de l'étrange

Dans un endroit plutôt insolite : le cabinet des toilettes pour hommes de l’illustre Brasserie Québécoise de la rue Jarry à Montréal. Bien assis sur la selle, mes yeux fixent la porte et j’y aperçois le seul et unique graffiti.

Un seul mot : FASCINANT, suivi de trois points de suspension.

Après l’effet surprise, l’interrogation s’installe, la réflexion se poursuit et on est médusé.


Fascinant...

lundi 9 avril 2007

Découvrir Monique Proulx

J’ai complété la lecture de son recueil de nouvelles délicieusement intitulé « Les Aurores montréales ». Publiée en format poche chez Boréal Compact, cette dame me séduit complètement avec un style qui me rend jaloux. J’aimerais tellement posséder cet art des mots et du phrasé concis sans fioriture. Une écriture souveraine aux portes de la barbarie, comme la décrit son présentateur.

Et cette imagination! Ces histoires déposées dans le décor montréalais, avec des personnages comme vous et moi …et d’autres, qui ont tous, à un moment de leur vie, quelque chose d’unique et d’intense à traverser. Vingt-sept courtes nouvelles qui ne vous donneront guère le temps de vous ennuyer. Pour à peine 12 piastres, offrez-vous ce bijou et régalez-vous. Notre si belle langue magnifiée avec simplicitée par cette grande écrivaine. Vous saurez me le dire.

Visite d'une Rock Star

Cette journée pascale m'a permis de revoir Sir James dans toute sa splendeur. Déjà une grande baie du grand nord québécois porte son prénom...

dimanche 8 avril 2007

Cordonnier bien chaussé...



C'est la cabane à moineaux originale de mon chum Ti-Two dans les Laurentides. Faut dire que le gars est facteur de son métier...

vendredi 6 avril 2007

Trois gros lards

La chasse à l'oie blanche approche à grands pas. Ce qui me rappelle ces images visionnées à la mi-avril l'an dernier sur les ondes de RDS. Une émission « sportive » : la chasse à l’oie blanche dans le coin de Berthier (je crois).


Le décor : un champ de culture pas encore en friche au printemps avec quelques spots de neige ici et là et...des centaines de fausses oies blanches qui semblent picosser dans le sol : ce sont les leurres !


Les acteurs : trois bonhommes dans la soixantaine (dont l'expert Jean Pagé), tous habillés de blanc (y compris la tite-tuque) qui s’allongent avec leurs grosses bédaines sur leur chaise de parterre et qui placotent en attendant...


Les oies (par groupe de deux, trois ou quatre) qui s’approchent pour venir prendre un lunch tranquillement avec la gang de «fausses» congénères. Boum! Deux, trois ou quatre coups de feu, et les volatiles tournoient dans le ciel avant de tomber lourdement au sol, à une cinquantaine de mètres de nos grands «sportifs» toujours allongés sur leurs chaises. Les boys sont crampés ben dur! C'est vraiment la grosse rigolade.


« Non, mais sont tu niaiseuses, hein Chose ? ».


Et l’exercice se répète à quatre ou cinq reprises sous l’œil de la caméra. On se croirait au Festival de l’Humour tellement les bonhommes se marrent. « Bon, ben là, on en a une quarantaine. On va s’arrêter. Moué j’veux pas brûler mon champ. J’aime ça m’amuser de même tous les jours. On r’viendra demain ».


Édifiant!

Diète mon oeil !

Hier j’entre à l’hôpital Jean-Talon pour ce rendez-vous avec une diététicienne, question de réduire ce bide de la quinzaine de kilos qu’il supporte en trop. Les suites de La Grande Frousse (post du 7 février) m’imposent ces rendez-vous avec les fonctionnaires de la Santé (cardio, inhalo et diéto).

Je tombe sur cette madame, la soixantaine entamée, qui, de toute évidence, n’en a rien à cirer de ce foutu job en se traînant misérablement jusqu’à cette retraite sûrement prochaine.

Face de carême (reste encore deux jours), pesée officielle, petit questionnaire nutritif, calculette (5 longues minutes…) pour évaluer le surplus de gras, le trop de sucre et les besoins limités en protéine, féculents et autres composants de la « bouffe de qualité ».

En entendant la composition de mon petit-déj habituel (trois petites toasts belges avec jambon, fromage et grand verre de lait écrémé), la dame fonctionnaire fatiguée s’exclame :

« Mais c’est un repas de bûcheron, ça, monsieur ! »

C’est précisément là que j’ai bouché mes oreilles, ramassé les petits dépliants informatifs et krissé mon camp, laissant mon interlocutrice voguer vers son congé pascal tout en se rapprochant de la retraite tant espérée.

mardi 3 avril 2007

Sur Yvon Pedneault...

Le temps des séries approche et cette connerie m’est revenue en écoutant l’analyste l’autre soir. Alors, ça va comme suit :

Faites-moi une phrase avec Yvon Pedneault …

Je l’ai déjà demandée au principal intéressé que j’avais croisé par hasard au resto Les Bridés près du journal de Montréal. Il ne la connaissait pas et, sans blague, il l’a bien rigolé.

Réponse : Y vont pèd nos Canadiens à soir

S’cusez-la !

lundi 2 avril 2007

Un site sur Foglia

On sait tous que le terrible chroniqueur de La Presse n’aime pas donner d’entrevues. Malgré tout, on dit également qu’il entretient le mythe tournant autour de sa personne. Rares sont les écrits qui le concernent et bien malin qui réussit à s’introduire dans son repaire de Saint-Armand.

Je suis tombé sur le site www.geocities.com/pierrefoglia.

Vous y trouverez un portrait du bonhomme et plusieurs textes inspirés par sa carrière ici comme ailleurs. Des textes signés notamment par Danny Laferrière, Jean Barbe, Nathalie Petrowsky. On m’a même fait l’honneur d’y inclure une courte chronique que j’ai commise sur Planète Québec en avril 2000. Les fans de Foglia pourront s’y régaler et connaître davantage le journaliste/chroniqueur le plus influent du Québec via de nombreuses anecdotes puisées dans sa longue carrière. Bonne lecture.