samedi 31 janvier 2009

Son bébé : la Boîte Noire

C’est dans les alentours du grand village de Québec que François Poitras a traversé l’enfance et l’adolescence. Comme pour les vieux films sur les étagères de la Boîte Noire, il me rappelle, avec une fierté certaine, les entrepreneurs que furent ses ancêtres dans le voisinage de la Capitale.
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L’arrière-grand-père y dirigeait une scierie au début du vingtième siècle. Plus tard, le grand-père Poitras y tenait un atelier de réparation pour la machinerie agricole (1920), avant d’y démarrer une entreprise de machineries pour le bois meuble. Vite d’esprit (et d ‘affaires …), le père se consacra à la fabrication de meubles scolaires dans les années 60, une époque exponentielle dans l’ouverture des écoles.
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De son côté, François affichait une attitude … disons … plus … intello. Ce qui le fit émigrer à Montréal en 1980 pour entrer à l’UQAM en … littérature. Il faut bien dire que préalablement à cet exil, le jeune Poitras avait déjà une certaine piqûre pour le cinéma : le ciné-club du dimanche à Radio-Canada et sa manie d’encercler les films à voir dès la réception du télé-horaire, figurent parmi ses plus vieux péchés cinématographiques.



En 1986, âgé d’à peine 27 ans, l’entrepreneur qui dort en François Poitras se lance en affaires en ouvrant la Boîte Noire au coin de Rivard et Marie-Anne. À peine 700 pieds carrés mais déjà l’originalité en classant les films … par réalisateurs ! Il me lance aussi une belle pensée pour les importations des USA : le premier film de Jarmush (Permanent Vacation) autant que le dernier de Spielberg …
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Un but en tête : améliorer l’offre aux cinéphiles. Il faut bien dire qu’au début des années 80, l’offre vidéo était embryonnaire et n’avait rien à voir avec la multitude de commerces dédiés à la chose aujourd’hui. François se rappelle très bien un article du jeune Richard Martineau, dans le VOIR, une nouvelle revue branchée née elle aussi en 1986, où le scribe décrivait la Boîte Noire comme « l’Autre club vidéo ». De bons souvenirs.
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Suivront un déménagement sur la rue Saint-Denis en 1989 (2000 pi. Ca.), l’acquisition du deuxième étage en 1992 (6000 pi. Ca.) et l’arrivée sur Mont-Royal en novembre 2007. On peut noter ici une fidélité certaine au Plateau Mont-Royal, ce dont convient François Poitras. Mais la renommée de la Boîte Noire lui donne le territoire montréalais comme clientèle de base, avec des percées certaines dans le 450. On parle ici d’une institution. Je mentionne également les succursales coin Laurier et Parc (1997) et McGill près du Vieux-Port (2003) qu’on décrirait plus fidèlement comme étant des Clubs de quartier. Voilà !
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Vous le savez, la Boîte Noire n’a pas son pareil pour les films du répertoire, les anciennetés et les raretés. Vous trouverez ici El Topo et la Montagne Sacrée de Alexandro Jodorowsky qui ont fait la gloire du Cinéma Outremont et de l’Élysée. Mais également et probablement tout ce qui meuble votre nostalgie cinématographique. Avec une belle part au cinéma français, devenu une rareté ailleurs. Des films à vendre aussi, comme ce coffret contenant 7 films (oui 7 !) de Claude Lelouch. J’ai également noté une très grande variété de séries-télé américaines (même la récente et folle Weeds) et d’ici (Minuit le Soir).
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Dès l’ouverture matinale de ce lundi frisquet de janvier, j’ai remarqué une dizaine de fouineurs dans les allées de la Boîte Noire. J’ai aussi remarqué ce guide de l’utilisateur au comptoir d’information : une véritable bible écrite en petits caractères et contenant pas moins de 957 pages. Et ces jolies cartes postales originales, dont l’une avec cette citation de Guitry : « Allons, faisons la paix, veux-tu, séparons nous ! ».
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Pour la projection dans le futur, François Poitras travaille à consolider les acquis et planche à son rythme sur un (gros) projet touchant l’internet, de façon à ouvrir dans la Boîte Noire, une nouvelle fenêtre « pas comme les autres », question de garder le rythme de l’innovation.

vendredi 30 janvier 2009

Dédé Fortin : les mots du départ

Le film Dédé dans les brumes sortira en salle le 13 mars prochain. Le chanteur des Colocs sera interprété par Sébastien Ricard, un membre des Loco Locass, par ailleurs très bon comédien.
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Non, je n'étais pas un fanatique des Colocs. Tout au plus connaissais-je les lignes des refrains les plus populaires. J'avais remarqué aussi, sur l'écran de ma télé, cette aisance à semer généreusement le party dans les grosses foules des gros shows. Et j'aimais bien.
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La syncope provoquée par son départ radical m'avait donc étonné. Le Plateau où je travaille avait grisonné poliment et respectueusement. Pas d'esclandre et sans hystérie pour alimenter les médias.
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Soudain, dans les jours suivant son suicide, à la Une de La Presse : son dernier texte sué et accouché un mois plus tôt. Pas de party ni de rumba dans ces mots. J'ai ravalé ma gomme et ajusté ma focale. Un spleen lourd et triste exprimé par des images et des tableaux d'une beauté infinie ...
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Offrez-vous quelques instants pour lire, relire et vous imprégner de ce texte magnifique. N'y cherchez point les indices explicatifs ou les clés de l'énigme. Laissez-vous tremper quelques minutes dans le bain de poésie sublime que nous laisse un Québécois qui nous aimait énormément.

Comme le temps est pesant en mon âme escogriffe
Un grand ciel menaçant, un éclair qui me crie
Ton coeur est malicieux, ton esprit dans ses griffes
Ne peut rien faire pour lui et tu es tout petit
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Les nuages voyageurs font des dessins abstraits
Ils me parlent de bonheur que jamais je n'entends
Je pourrais faire comme eux et partir sans délai
Léger comme une poussière transporté par le vent
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Et dans la solitude de ma danse aérienne
Le courage revenu, je trouverais les mots
Je réciterais sans cesse des prières pour que vienne
La douceur du silence d'un éternel repos ... mais
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Épuisé que je suis je remets à plus tard
Le jour de mon départ pour une autre planète
Si seulement je pouvais étouffer mon cafard
Une voix chaude me dirait : tu brilles comme une comète
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Comme la lune est moqueuse quand elle s'empare du ciel
Elle me regarde aller comme une lampe de poursuite
Je voudrais la détruire ou me poser sur elle
Étourdi par son charme qui jamais ne me quitte
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Et dans la solitude de ce nouveau départ
J'aurais tout à construire pour accueillir la paix
Et tout mon temps aussi pour prévenir l'univers
Que la joie est revenue et qu'elle reste à jamais mais
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Condamné par le doute, immobile et craintif,
Je suis comme mon peuple, indécis et rêveur
Je parle à qui le veut de mon pays fictif
Le coeur plein de vertige et rongé par la peur
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André Fortin
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NDLR : Ouf !

jeudi 29 janvier 2009

L'univers de la pub ...

Je vous parlais tantôt de cette possibilité de faire une entrevue avec Antoine Bertrand la semaine prochaine. L'idée cadrait avec cette pièce intitulée Pillowman (à l'affiche de La Licorne jusqu'au 20 février) dans laquelle il joue un rôle déterminant.
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Je communique donc avec la responsable des relations de presse pour solliciter quelques minutes dans la semaine de l'acteur.
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Fin de non-recevoir. La dame, par ailleurs fort gentille, m'explique qu'elle ne veut plus de pub pour la pièce, les billets étant tous vendus. En parlant de la pièce, les téléphones affluent davantage et les gens se font dire qu'il n'y a plus de billets et, donc, la frustration du public augmente. Elle refuse même les entrevues télévisées ... c'est tout dire.
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Alors vous pensez que le petit reporter pigiste totalement inconnu se verrait privilégier ? Poser la question c'est y répondre. On se reprendra sur autre chose ...

Du boulot !

Entente contractuelle ce matin avec Odace Événement de l'Avenue du Mont-Royal. Quelque chose comme 25 textes à fournir pour l'année 2009. Rien de très payant mais surtout des rencontres avec des hommes et femmes d'affaires débrouillard(e)s et, à l'occasion, avec des artistes inspirants comme Antoine Bertrand (Junior Bougon) la semaine prochaine et Pierre Lebeau (l'hystérique des Boys) en avril. Bref, de quoi occuper le blogueur qui commençait à trouver le temps très long.

mercredi 28 janvier 2009

L'intervieweur interviewé

À ne pas manquer ce soir 20h sur les ondes de Télé-Québec : Les Francs Tireurs.

On y verra Patrick Lagacé interviewer Stéphane Bureau !

Deux gros egos : l'un baveux et l'autre tête enflée mais combien brillante. Paraîtrait même que Bureau admet avoir un ego surdimensionné ...

Un avant-goût signé Richard Therrien ICI

Et tout de suite après, sur ARTV, le film Les Affranchis ...

mardi 27 janvier 2009

Un fou furieux

Fabien Cloutier nous avait présenté son conte urbain Ousqu’yé Chabot en décembre 2005 à La Licorne. J’en avais eu mal aux côtes tellement j’avais ri.

Il est de retour en ville et j’assistais hier soir, à la nouvelle mouture de ce conte qui est devenu un spectacle complet intitulé Scotstown, le village d’où proviennent les deux lascars venus célébrer les Fêtes à Montréal.

Le spectacle a une durée de 90 minutes désormais, comparativement au conte initial qui en comptait environ 25 minutes. La foule d’hier soir (environ 50 personnes remplissant littéralement l’espace de la Petite Licorne) s’est esclaffée près de 200 fois. Et je n’exagère pas !

Voilà toute une performance pour le comédien : 90 minutes non-stop où il nous raconte les péripéties qui ont suivi cette escapade en ville. Retour « à la campagne » pour nous entretenir sur les différentes histoires habitées par ses chums rockers et les personnages ahurissants du bedeau, du gros éleveur de cochons et de poulets, de son cousin abuseur, des russes en visite et de ce pauvre Chabot si populaire avec les grosses femmes.

Fabien Cloutier n’a pas de collègue à qui donner la réplique et à qui laisser la parole pour respirer et récupérer un peu. Il est seul sur l’estrade et fonce à 100 milles à l’heure dans ses histoires avec une gestuelle trrrèèèes énergique. Je l’imagine complètement brûlé après chaque représentation.

À éviter pour les prudes du langage ! Les jurons et blasphèmes sont évidemment omniprésents dans le vocabulaire de ce rocker campagnard qui arrive même à se perdre dans la ville de … Québec. Expressions sexuelles osées et passages scabreux occasionnels en scato. Mais toutes ces dérapes rapides lui sont pardonnées parce que le personnage est sympathique et, forcément innocent dans tous les sens de ce mot..

J’y retourne dans dix jours avec 7 compères qui vont tous et toutes … se pogner le ventre.

Reste des places. Jusqu’au 10 février à la Petite Licorne 514-523-2246.

lundi 26 janvier 2009

La tête enflée

Martineau qu'il se nomme. Il écrit des ti-papiers pour le Journal de Montréal et pour Canoe, le gros blogue géant de Pierre-Karl Péladeau.
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Monsieur vient de nous faire savoir qu'il va continuer à écrire malgré le lock-out parce qu'il est "pigiste" et non employé de Québécor. Ayoye ! Un pigiste qui écrit quelque chose comme 250 articles par année pour le groupe PKP, me semble que ça fait pas mal contractuel. Avec l'émission-télé sur TVA, ça crée des beaux liens avec l'employeur, non ?
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Allô Solidarité !
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Quelle chiure ce type !

dimanche 25 janvier 2009

Allez, tout le monde !

C'est dimanche, on prend ça cool et on relaxe avec une bonne bouteille de Tino Rossi en écoutant le Bord de l'eau de Gravel !

vendredi 23 janvier 2009

À la Maison Blanche

Cette blague vient tout juste de commencer sa grande tournée sur le web. Je l'aime bien alors je vous la refile.
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Un jour frisquet de janvier 2009, un vieux monsieur est assis dans un parc face à la Maison Blanche. Après quelques minutes, il se lève et va voir le soldat qui est de garde et lui dit:
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" J'aimerais visiter la Maison Blanche et rencontrer le président Georges W. Bush."
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Le soldat lui dit: "Monsieur Bush n'est plus président et il n'habite plus ici." Le vieux monsieur s'en va sans dire un mot.
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Le lendemain, le vieux monsieur est encore assis sur le banc de parc. Il se lève, va voir le même soldat et lui dit: "Je veux visiter la Maison Blanche et rencontrer le président Georges W. Bush."
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Le soldat lui répond à nouveau :" Monsieur Bush n'est plus président et il n'habite plus ici."
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Le vieux monsieur s'en va, toujours sans dire un seul mot.

Pour une troisième journée consécutive, le vieux monsieur est assis sur le même banc de parc et regarde toujours la Maison Blanche. Il se lève enfin et va voir toujours le même soldat et lui dit:
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" J'aimerais visiter la Maison Blanche et rencontrer le président Georges W. Bush."
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Le pauvre soldat ne sait plus trop quoi dire... Il lui dit :
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" Monsieur, ça fait 3 jours que vous me demandez de rencontrer monsieur Bush et ça fait 3 jours que je vous dis que monsieur Bush n'est plus président et qu'il n'habite plus ici ! Est-ce qu'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas???"
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"Non ... non ... dit le vieux monsieur, je comprends très bien. C'est juste que ça me fait tellement plaisir de vous l'entendre dire ..."
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Alors le soldat s'est mis au garde-à-vous, l'a salué et lui a dit :
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" À demain, Monsieur ! "

(Merci Ricdam)

mercredi 21 janvier 2009

Dégénération !

Le grand-père (le blogueur) entrait à Sainte-Justine en 1957 pour l'ablation de l'appendice.

Le père Jean-François (le pompier) y séjournait en 1981 pour des pétachies de type purpura de Hoenock-Scheunlein.

Le ti-cul James y séjourne présentement en 2009 pour une infection des ganglions.

Abonnement familial quoi !

En mode comparatif

J'avais l'habitude de décrire une platitude comme ceci : c'est ennuyant comme une chanson d'Isabelle Boulay.

Depuis cet après-midi, j'ai trouvé plus judicieux comme comparaison : c'est ennuyant comme un film de Léa Pool.

mardi 20 janvier 2009

Photographes-Poètes

(Photo Michel Proulx)
L'école de photographie Marsan existe depuis belle lurette. Mais à chaque année, durant le solstice d'été, le prof Michel Proulx amène avec lui une bande d'étudiant(e)s en safari-photo aux ... Iles-de-la-Madeleine.
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Hé oui ! Je le sais parce que chaque année, le groupe utilise le plus grand des chalets de ma soeur sur la plage de la Martinique à Havre-Aubert, pour les réunions du matin et de la fin de journée.
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Ce sont des artistes de la lentille. Alors placez une quinzaine de ce type d'artistes pendant une semaine dans les Iles et vous obtenez une magie exceptionnelle que vous retrouverez en bonne partie sur ce site :
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Quand même étrange qu'un si petit territoire puisse engendrer d'aussi belles images en aussi grand nombre, avec une variété aussi large.
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Allez vous rincer les yeux sur les portfolios du prof par thématique (paysages, bateaux, noir et blanc, personnages, etc) mais aussi les meilleures des étudiants pour chacun des safaris depuis 2005.
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Et dites vous bien que ça n'a rien à voir avec les photos de voyage de matante ou ... celles du blogueur. Des artistes je vous dis !

lundi 19 janvier 2009

CLAUDE


C'est Ma Claude, Ma fierté et MA fille.

Elle commence aujourd'hui sa dernière année avant la ... trentaine.
Elle s'en va donc se chauffer la couenne à Cuba avec ses proches.

Joyeux Anniversaire ma belle folle ...

dimanche 18 janvier 2009

Plus ça change ...

Cet après-midi avait lieu à Washington, devant le Monument Mémorial de Lincoln, le spectacle YES WE CAN, en hommage au président Barack Obama qui prendra les rennes du pouvoir mardi matin. Ici au Québec, nous pouvions voir ce spectacle en direct avec, entre autres, U2 et Bono, Springsteen, Garth Brooks. Beyoncé et de nombreuses autres vedettes.
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Mais aux USA, si vous n'étiez pas en personne à Washington, il vous fallait regarder le show à la télé ... PAYANTE de HBO. Aucun des grands réseaux nationaux n'a présenté le spectacle sauf des exttraits aux bulletins de nouvelles avec la mention "Courtesy of HBO".
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The land of the free ... or the land of the $ ?

Délice des Îles

La blonde-rousse vient de réaliser cette recette qu'elle a piquée à une certaine Guylaine Richard au beau milieu du golfe Saint-Laurent. C'est une mousse de homard. Avec une mise en garde toutefois : cette mousse badigeonnée sur une biscotte pourrait vous faire perdre connaissance ...


Mousse de homard

500 g de chair de homard
284 ml de soupe de tomates
250 g de fromage à la crème léger
2 enveloppes de gélatine sans saveur
125 ml de poivrons verts et rouges
60 ml de céleri
60 ml d’oignons verts hachés
60 ml de jus de homard
250 ml de mayonnaise légère
Sel
Poivre concassé
Persil frais

Dans une casserole, faire fondre le fromage à feu doux.
Ajouter la soupe de tomates et la mayonnaise et retirer du feu.
Diluer la gélatine au mélange de fromage, de mayonnaise et de soupe de tomates.
Ajouter le homard et les légumes finement hachés.
Assaisonner et verser dans un moule à aspic préalablement huilé.
Mettre au réfrigérateur environ 6 heures.
Démouler et décorer de persil frais.

Bon appétit !

FÉLIXE ...

C'est le magnifique prénom d'une toute nouvelle petite abitibienne née le 14 janvier.

Et vous trouverez
ICI la magnifique lettre d'amour de sa toute nouvelle grand-mère ... Zoreilles ...

samedi 17 janvier 2009

Le blogueur acteur

Ce fut ma seule prestation comme acteur. Un rôle secondaire et très bref. Je n’avais qu’une seule réplique à jouer : prononcer avec ferveur l'expression KÂLISS DE TABARNAK !

Et j’ai raté mon coup. Manque de conviction dans le ton, semble-t-il.

Mais je passe par dessus mon orgueil et je vous livre l’extrait sans aucune censure. Soyez magnanime et ne m’affligez pas. Ne pensez qu’à la malice du salopard de Mascouche derrière la caméra ...

vendredi 16 janvier 2009

Du grand reportage

Chef d'antenne à TVA (en remplacement de Pierre Bruneau qui grimpe le Kilimandjaro), le journaliste Paul Laroque a une très haute opinion de ... lui-même. On le sent dans sa prestation, dans sa dégaine et dans l'aura, la suffisance et la superbe qui l'enveloppent. Ce gars-là se trouve super bon.
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Hier soir, dans le bulletin qui traitait de l'écrasement du Boeing dans la rivière Hudson à New-York, Paul Laroque en a lâché une bonne en jasant avec son correspondant sur place :
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"Il semblerait que l'appareil a frappé un nid d'oiseaux ..."
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Pour ceux et celles d'entre vous qui ne seraient pas au courant, ils existent désormais : les nids d'oiseaux ... aériens.
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Vous pourrez vous coucher plus intelligent(e)s ce soir grâce à Paul Laroque.
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Merci Paul !

jeudi 15 janvier 2009

Un français qui sacre ?

Ma copine Blackbird m'avait expédié ce texte en 2001. Je l'ai relu ce matin et j'ai encore bien rigolé. Vitamine précieuse en ces termps frisquets. J'ose donc vous la refiler en espérant que la rate vous dilatera. Imaginez un couple de français fraîchement installé au Québec et qui envoie des petits messages à leurs amis en France.
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Le 1er AOÛT
Nous venons d'emménager dans notre nouvelle maison au Québec. C'est très beau ici. Tout est si immense, si sauvage, les montagnes si majestueuses. J'ai bien hâte de les voir recouvertes de neige et de voir le fleuve pris dans la glace.
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Le 1er OCTOBRE
Québec est le plus bel endroit du monde. Les feuilles des arbres ont pris toutes les teintes possibles de rouge et d'orange. Nous sommes allés nous promener en montagne et nous avons vu des chevreuils. Quelles gracieuses créatures ! Ce sont certainement les plus beaux animaux de la création. Cet endroit est le paradis sur terre ! J'adore.
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Le 1er NOVEMBRE
La saison de chasse au chevreuil est commencée. Je ne peux pas croire qu'on puisse tuer un si bel animal. J'espère qu'il neigera bientôt. J'aime vraiment le Québec (sauf en ce qui concerne ses lois sur la chasse, bien sûr, mais, il est vrai que nature et sauvagerie vont un peu de pair...).
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Le 1er DÉCEMBRE
Il a neigé cette nuit. Nous nous sommes réveillés ce matin pour découvrir que tout était devenu blanc. Une vraie carte postale ! Nous sommes tous sortis et avons fait un combat de balles de neige. C'était vraiment le pied ! Quel bel endroit ! L'air est pur, tout est propre et blanc. C'est magnifique!
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Le 10 DÉCEMBRE
Encore de la neige hier soir. C'est merveilleux ! La charrue nous a encore fait une petite blague dans l'entrée. (les Québécois disent "charrue" pour identifier le camion-déblayeur qui pousse la neige hors des chemins. Une autre de leurs expressions cocasses si typiques...). LesQuébécois sont sympas... De bons vivants qui aiment s'amuser malgré la neige et le froid, quoi !
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Le 15 DÉCEMBRE
Encore de la neige hier soir. J'ai été un peu embêté hier parce que je n'ai pas pu sortir la voiture de la cour pour aller travailler. La neige, c'est très beau, mais j'avoue que je suis un peu épuisé de pelleter. "Crisse de charrue", comme disent si typiquement les Québécois ! "Crisse" est un juron utilisé par les habitants de ce pays à la tradition catholique très imprégnée. Les habitants semblent l'utiliser assez fréquemment, à cause de l'hiver peut-être ... À éviter quand même, car il s'agit d'uneexpression vulgaire, me disent même les gens d'ici. Je crois que leur manque de vocabulaire amène les Québécois à utiliser ce juron plutôt que des expressions plus recherchées.
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Le 21 DÉCEMBRE
Il est encore tombé de la merde blanche hier soir. Tu ne le croiras pas, mais j'ai des ampoules plein les mains à force de pelleter. Je crois que le gars de la "charrue" se cache dans un coin de la rue et attend que je finisse de pelleter pour remplir la cour à nouveau. J'ai d'abord cru qu'il nous faisait ça parce que nous étions nouveaux au pays, mais je crois maintenant que c'est parce qu'il est fondamentalement un câlisse de chien sale. ("Câlisse de chien sale" est une expression parfois employée par lesgens d'ici pour désigner ceux avec qui ils ont des conflits ou qu'ils n'aiment carrément pas.)
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Le 25 DÉCEMBRE
Joyeux Noël ! "Hostie de crisse de temps des fêtes à marde",comme ils disent parfois ici. Il est encore tombé de la tabarnac de neige ("Tabarnac"est un autre juron catholique qui vient du mot "tabernacle"). Un Noël blanc, c'est bien beau, mais n'empêche que si jamais je mets la main sur le câlisse de chien sale qui conduit la charrue, j'm'en vas y faire faire un hostie de boutte sur les coudes. (Autre expression typique, mais j'imagine que tu commences à t'en foutre des expressions typiques...) Je ne comprends pas pourquoi ils n'épandent pas plus de sel (ils disent "calcium", ces cons...) sur les routes pour faire fondre la glace.
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Le 27 DÉCEMBRE
C'est pas croyable mais il est encore tombé de la crisse deneige hier soir ! Et ce matin, on se les gèle à se les fendre. Ça fait trois jours qu'on n'est pas sortis de la maison, sauf pour pelleter la tabarnac d'entrée à chaquefois que le câlisse de sale passe avec son hostie de charrue ! On peut pas aller nulle part. Le char (ils disent "char" au lieu de voiture parce qu'ils ont tous la bouche gelée) était pris dans une véritable montagne de neige. Quand j'ai eu enfin fini de tout gratter, le crisse de bazou voulait pu partir à cause du frette. Y faisait moins vingt-sept à matin, câlice ! Ça se peut presque pas ! Avec le facteur vent à marde, ça faisait moins 44 ! Incroyable ! Tu vas pas pisser dehors avec un temps pareil, j'te jure ! Sauf que nous, il faut qu'on aille pomper l'eau à bras dans le hangar à côté... Si on avait su, on aurait acheté une maison avec pompe électrique et puits intégrés, comme eux ! Ce midi, la gonzesse de la météo a annoncé qu'il ferait un peu plus chaud mais qu'il allait tomber 10 pouces de plus de neige "à soir"... Dix pouces, ça fait dans les 25 centimètres...
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Le 28 DÉCEMBRE
Dans le trognon, la connasse ! On en a eu pour 24 pouces de c'te câlisse de marde-là ! 24 pouces, crisse de câlisse de tabarnac ! Soixante centimètres ! Non, mais tu te rends compte ? Ça sera pas fondu avant l'mois d'août, ça,calvaire ! Pis tu le croiras pas, mais la charrue est restée prise dans le banc de neige en face, pis l'hostie d'écoeurant qui la conduit est venu cogner chez nous pour demander s'il pouvait emprunter ma pelle ! Après lui avoir dit que j'avais passé au travers de six pelles pour pelleter toute la marde qu'il m'avait poussée dans l'entrée, j'y ai cassé la septième sur sa crisse de tête de fif !
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Le 30 JANVIER
On a fini par sortir de la maison aujourd'hui. On a enfin pu se rendre à l'épicerie pour acheter de quoi manger, mais en revenant un calisse de chevreuil s'est crissé devant le char pis je l'ai fessé. J'ai pour $3000 de dommages ! L'hostie d'imbécile m'a vu arriver. Comment ça se fait que les hosties de chasseurs les ont pas tous tués au mois de novembre, ces pourritures-là ? J'ai jamais pensé qu'un animal puisse être si stupide !
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Le 1er MAI
J'ai emmené le char au garage. Y'est plein d'hosties de trous ! Plein, d'un boutte à l'autre, calvaire ! Y a pas six pouces carrés qu'y a pas de rouille, câlisse, à cause de l'hostie de calcium qu'ils mettent partout dans les chemins, c'te gang de tabarnac d'épais-là ! Ça peut ben leur coûter cher de vivre icitte, hostie de câlice! Y scrappent un char par année, c'est sûr, à marcher d'même, gang de niaiseux !
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Le 30 MAI
Ma blonde pis moé, on a décidé de crisser notre camp en France. La neige a même pas fini de fondre dans le bois que les hosties de maringouins pis les tabarnac de mouches noires commencent à sortir. On peut même pas prendre unebière dehors sans en n'avoir plein à face, câlisse, moi quivoulais profiter de mon beau lac ! J'en ai plein le cul du Québec ! J'peux pas comprendre qu'y aille du monde assez innocent pour rester dans un crisse de trou pareil !

Des frais indésirables

À compter de ce mois-ci, tous les numéros de cellulaires seront ouverts aux compagnies de télémarketing et vous allez commencer à recevoir des appels de vendeurs.

N'OUBLIEZ PAS QUE VOUS SEREZ "FACTURÉS" POUR CES APPELS

Pour prévenir cela, appelez le numéro suivant à partir de votre cellulaire:

1 866-580-3625 ou 888-382-1222

Il s'agit de la Liste Nationale des Numéros de Télécommunications Exclus.

Prenez une minute pour vous inscrire. Votre numéro sera bloqué pour cinq (5) ans.

Vous devez appeler à partir du cellulaire que vous voulez bloquer. Vous ne pouvez pas utiliser un autre téléphone.

Vous pouvez le faire par Internet ICI

AIDEZ VOS AMIS EN LEUR TRANSMETTANT CE MESSAGE...

Ça prend seulement 20 petites secondes !

mercredi 14 janvier 2009

Un disciple de Marcel

Marcel, c’est le frérot jovialiste du maire Tremblay. Celui à qui on a confié la direction du déneigement et de l’entretien des trottoirs de la ville de Montréal. Celui-là même qui s’étonne des bordées de neige en décembre et qui, pour compenser l’inefficacité de ses troupes à déglacer les trottoirs, nous propose, sans sourire, d’acheter des crampons pour mieux marcher sur lesdits trottoirs.

Hé bien hier matin, j’ai rencontré un disciple de Marcel Tremblay en faisant mes emplettes au Marché Métro. Le conard circulait dans les allées de l’épicier avec ses espadrilles recouvertes d’un attelage en caoutchouc noir avec les fameux crampons sous les semelles.

Sauf que sur le plancher lisse de l’épicerie, les crampons ne «pognent» pas et le comique, après quelques glissades rescapées de justesse, s’est ramassé les quatre fers en l’air pour se retrouver sur le cul, déclenchant la rigolade générale dans l’extrémité de l’allée.

Je n’ai pu m’empêcher d’aller lui demander de saluer Marcel de ma part …

mardi 13 janvier 2009

Jimmy au Père Lachaise

Avant-hier, je recevais d’outre-mer cette photo de la tombe de Jim Morrisson, le chanteur des Doors que je vénère presque autant que Neil Young. Une photo prise au cimetière du Père Lachaise à Paris, par mon français favori, Michel Antoine. Ce qui m’a rappelé l’anecdote suivante tirée de mon unique et bref voyage en Europe en 1995.

Parmi les incontournables à visiter durant ces 6 journées à Paris, figurait en tête de liste le tombeau de Jim Morrisson au Père Lachaise. Et du même coup, arpenter ce fameux cimetière connu aux quatre coins du globe.

Bien sûr, le Père Lachaise comporte des tombes prestigieuses telles Chopin, Molière, LaFontaine, la Piaf, Montand et Signoret. Mais Jackie, Denis et moi n’en avions que pour ce cher Jimmy, notre Rider on the Storm. Et pour commémorer cette visite, j’avais même apporter une bouteille de vin dans le but de me faire photographier, appuyé sur la tombe de Jimmy, avec le goulot dans la bouche pour simuler une cuite avec mon idole.

Spécial le Père Lachaise. Un très grand espace dans Paris qu’on ne voit presque pas de la rue parce qu’entouré d’un mur de pierres d’au moins cinq mètres. Mais une fois à l’intérieur : quel contraste. Du vert mes amis, mais du vert comme on en voit très peu ailleurs sauf, peut-être, dans la jungle. Le sol, bien sûr avec cette pelouse parsemée de tombes. Mais aussi cette voûte au dessus de nos têtes : c’est à peine si on entrevoit une parcelle de bleu du ciel. Tout est couvert par la verdure des branches et feuilles de ces arbres gigantesques et plusieurs fois centenaires. Beauté magnifique qui vous imprime un silence dans l’âme.

Tout en poursuivant notre quête de la tombe de Jimmy, on note ces innombrables flèches grafitées sur les tombes, nous indiquant le chemin à suivre pour se rendre chez Jimmy. Un irrespect des autres mais, bon, on en profite puisque ça n’est pas évident de s’y retrouver.

Nous arrivons chez Jim Morrisson. Première surprise : il y a plusieurs personnes, je dirais une vingtaine. Deux ou trois policiers ( !!!) pour empêcher … quoi ? Beaucoup de fleurs et d’encens qui brûle aussi, avec des chandelles et cierges allumés. Je suis surpris par l’âge de ces jeunes dont plusieurs n’étaient même pas nés quand Jim est partie en 1971.

Tout ceci pour vous dire que ma fameuse photo alcoolisée avec Jim : il n’en était même pas question. C’eut été totalement con, voire sacrilège. Rendu sur place, mon projet s’est éteint bien rapidement, l’émotion et les frissons l’emportant sur ma niaiserie de type adolescent. Me suis approché de la tombe, l’ai touchée d’une main en soufflant à voix basse : « Salut Jim ». That’s it and that’s all.

Et pour vous dire franchement, sur le chemin de la sortie, j’étais fier de n’avoir pas succombé à ma connerie. Même âgé de 42 ans, j’avais comme … vieilli, me souviens-je. Ado, sors de ce corps !

lundi 12 janvier 2009

Ornithologues au football

Une belle observation de Richard Labbé ce matin dans la Presse.

Parmi les 32 équipes de la NFL aux USA, il n'en reste que quatre qui ont encore espoir de remporter le SuperBowl, édition 2009.

Trois de ces quatre équipes sont ... des ... oiseaux !

Les Eagles (aigles) de Philadelphie, les Cardinals (cardinaux) d'Arizona, les Ravens (corbeaux) de Baltimore.

Pauvres bestioles, elles ne pourront empêcher les Steelers de Pittsburgh de gagner le précieux trophée ...

dimanche 11 janvier 2009

Le grand malade de retour !

Il était temps. Le comédien Fabien Cloutier revient en ville nous livrer sa prestation de Scotstown, un spectacle bâti à partir du personnage qui nous livrait le conte Ousqu’yé Chabot lors des Contes Urbains, édition 2005.

Je vous ai déjà parlé de ces deux bougres venant de la campagne et qui, pour leur premier périple à Montréal sous l’effet du haschich et autres substances, se retrouvent par mégarde dans … le Village Gay. Pissant !

Quelques mots sur le comédien ici et un extrait-vidéo du personnage ici.

Dans la Petite Licorne, menue salle sympa de 60 personnes (4559 Papineau). À peine $20 pour l'entrée. Du 25 janvier au 10 février (à 15h les dimanches et en soirée les lundis et mardis). Pour réserver : 514-523-2246. J’y serai le dimanche 8 février avec une dizaine d’amis.

Un petit extrait du début du conte :

« Faque là
On est décembre l’année passé
Pis l’temps des fêtes approche
Pis moé pis Chabot
On s’dit
Tabarnac
Pas question qu’on passe un Noël platte cette année
T’sais quand t’as pas d’blonde pas d’flo
Pis qu’en plus ta belle-soeur est dans une passe humus
Pis trempettes au compost
Noël c’est downant en câlisse »


- Fabien Cloutier, Scotstown

jeudi 8 janvier 2009

Guy Guy Guy : les premiers exploits

Thurso en Québec, sur la rive sud de l’Outaouais en 1961. Des Ti-culs au primaire de l’École Ste-Famille des Frères de l’Instruction Chrétienne. Février frette et blanc. Sur la rive nord, en Ontario, la municipalité de Rockland expédie son équipe de hockey Pee-Wee (les 11 et 12 ans) au populaire Tournoi du Carnaval de Québec. Un tour de passe-passe lui permet de faire un «emprunt» : un petit bonhomme de Thurso de catégorie Moustique (les 9 et 10 ans) qui répond au nom de Guy Lafleur.
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Cette année-là, Rockland a remporté le championnat de la catégorie C (villages de moins de 10,000 âmes) avant de s’incliner en demi-finale devant une équipe de Toronto classée AA. Mais le meilleur compteur du Tournoi n’avait que 10 ans, il venait de Thurso et sa photo ornait les pages sportives du Montréal-Matin.
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Pour les deux années subséquentes, le village de Thurso ne prêta point son hockeyeur-prodige et s’inscrivit au célèbre Tournoi.
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Deux championnats de classe C en résultèrent et par deux fois, le numéro 4 (avec un C sur son chandail) est revenu avec le trophée du meilleur compteur. Je me souviens encore du train qui entre en gare au village et de cette bande de jeunes héros abasourdis par l’accueil de ce millier de villageois (je ne pense pas exagérer) complètement gagas.
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Je n’ai pu faire ce grand voyage à Québec avec mes chums et Ti-Guy, un manque de talent m’ayant fait rater de peu la sélection du groupe. Mais quelle ivresse tout de même de les accueillir et de les entendre raconter leurs faits d’armes jusqu’au début de l’été.
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Les Gilles Giroux, Jacques Massie, Luc Potvin, Luc Potvin (un autre), Luc Lafleur (le cousin), Gilles et Raymond Duguay, Luc Boivin, Jacques Chalut et autres potes de ces années magiques.
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La stratégie était simple : en zone adverse, tu refiles le puck à Ti-Guy qui jouait à la pointe (oui, oui, il était défenseur) et tu te places devant le filet pour tenter de faire dévier, du bout du bâton, son slap-shot incroyable.
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Et le samedi soir, en noir et blanc, c’était le tour des Béliveau, Dickie Moore, Henri Richard, Claude Provost, Ralph Backstrom et Phil Goyette. Nous étions des Ti-culs choyés par le hockey.

mercredi 7 janvier 2009

De quoi aviez-vous l'air ?

Je vous transmets cette découverte peu commune sur le Web. Un travail de compilation titanesque.
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Imaginez ! Une compilation de millions de photographies d'étudiant(e)s de divers niveaux (secondaire, high school, collège, université), et ce, de partout dans le monde. J'ai même trouvé deux photos de mon illustre personnage: l'une de l'école Ste-Famille à Thurso en 1965 et la seconde de l'école St-Michel de Buckingham dans l'Outaouais. Éberlué que j'étais en me voyant la binette d'adolescent sur le Web. J'ai également retracé la photo de la belle Josée Chénier qui faisait battre mon coeur à l'époque. Ahhh ! Nostalgie quand tu nous tiens !
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Alors, je vous dévoile cette petite merveille : un petit clic !
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Semble-t-il que 78% des requêtes donnent des résultats. Simple comme bonjour à utiliser : vous choisissez le Canada, puis la province. Par la suite, entrez votre nom, le nom de votre école ou collège, la ville et l'année de promotion (allez ! un petit effort de mémoire, ça vaut la peine). Tout simplement génial ! Vous m'en donnerez des nouvelles . . .

mardi 6 janvier 2009

Appelez-moi Tilde


Ya pas que les lettres et les chiffres sur le clavier. Ya aussi des signes. Et depuis l’avènement d’Internet, nous avons pris de l’importance. Alors faudrait peut-être commencer à nous appeler par notre vrai nom.

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Certains m’appellent paresseusement la gugusse ou la gogosse et d’autres me décrivent simplement comme la ligne ondulée. D'autres, plus poétiques, m’ont baptisé la vague ou encore le chapeau espagnol ou le sombrero. J’ai aussi entendu des petits comiques m’appeler le S croche. Je dois vous avouer que ça me tombe un peu sur les nerfs.

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J'ai mes lettres de noblesse puisque j'existe depuis 1829 ! Malgré cette ancienneté, je suis victime d'un manque flagrant d'exposition. Sur le clavier iMac, on me cache sur la façade latérale de la touche du ç , tandis que sur les claviers PC, il vous faut appuyer sur Alt et sur la touche ; pour me voir apparaître dans toute ma splendeur. J'ai de belles courbes, non ?

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J’ai un voisin sur le clavier qui a pour nom Arrobas ou A commercial. Depuis qu’il s’est rendu indispensable pour les adresses de courriel, il joue à la vedette. Maintenant qu’on l’appelle par son nom, il ne porte plus à terre et ne nous parle plus.

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Avec la poussée exponentielle d’Internet, viendra le jour ou les internautes m’utiliseront aussi souvent que ce prétentieux @ et enfin, on ne m’affublera plus de tous ces vocables qui m’injurent.

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Pour vous, je me présente : TILDE ! J’arrive directement d’Espagne et monsieur Petit Robert me décrit comme suit : Nom masculin. Signe en forme de S couché qui se met au-dessus du N espagnol lorsque celui-ci se prononce GN.

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Désormais, faites-moi plaisir et nommez-moi par mon vrai nom. Qui plus est, ça vous donnera un petit air . . . branché !

lundi 5 janvier 2009

Un cadeau incroyable

Un bistro dans le Plateau. Le type s’accoude au bar à mes côtés. De toute évidence, c’est la première fois qu’il vient ici : les yeux qui scrutent les alentours, les doigts qui tambourinent nerveusement sur le zinc, l’hésitation à interpeller Marie la serveuse.
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Il commande enfin un scotch. Straight. Soudain, sans avertissement, il ouvre son sac-à-dos et en sort un minuscule piano - genre instrument pour une poupée – et le dépose délicatement sur le comptoir. L’instrument me frappe par la remarquable ressemblance avec un véritable piano. La réplique parfaite d’un Steinway avec le petit banc délicat et le lettrage doré.
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Je ne suis pas au bout de mes surprises. Fouillant la pochette intérieure de son veston, le type en sort un petit bonhomme d’à peine une dizaine de pouces de hauteur et le dépose sur le banc du piano. Pure merveille de robotisation miniature, le petit bout d’homme se met à jouer un air de blues. Hallucinant ! Comme un véritable pianiste ! La synchronisation des doigts sur les notes blanches est tellement parfaite que je crois rêver.
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- Ça doit valoir une fortune ce jouet-là !
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Tout en secouant lentement la tête, le gars me répond :
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- Tu me croiras si tu le veux, mais il y a trente minutes, n’écoutant que mon grand cœur, j’ai aidé une vieille dame à traverser la rue St-Laurent. Une fois ma BA accomplie, la vieille m’a demandé d’émettre un souhait... Elle doit être dure d’oreille, car elle a compris que je voulais un pianiste de dix pouces !

dimanche 4 janvier 2009

Écoeurantite

Vivement le retour au travail, tanné que je suis de faire la patate de sofa devant ma télé à revoir, en rappel, à la chaîne et en rafales, toutes ces séries policières du canal 24 : CSI Miami, les Experts, Véronica Mars, Dossiers Classés, Compte à Rebours, Sans laisser de trace, Victimes du passé et patati et ... Trop c'est trop.
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Get a life Croco ...

vendredi 2 janvier 2009

Frites sué deux bords !

Une nouvelle recette de la blonde-rousse. Ça s’est passé le 29 décembre vers le midi. Elle a placé la friteuse sur la surface céramique du poêle et introduit la plogue dans la prise sur le dessus du poêle en question. Comme elle l’a déjà fait maintes fois. Et hop, on insère les morceaux de patates délicatement coupées dans la friteuse.

Mais, par je ne sais quel geste involontaire et malencontreux, le rond arrière du poêle s’est allumé sur le High et a commencé à frire les frites par en dessous de la friteuse … Comme des frites qui seraient … cuites aussi !

Le plastic de la friteuse a bien sûr cédé et s’est lentement liquéfié en s’étendant joliment sur la surface en céramique telle une lave de volcan blanche, quand j’ai entendu : « Michel, viens donc icitte une minute ! ».

Bon ! La friteuse est finie paraît-il. La surface-céramique a été grattée par madame à la lame d’acier mince et, ma foi, le résultat n’est pas si catastrophique. Une outremontoise en serait ulcérée et exigerait le remplacement. Mais par chez nous, mettons qu’on va simplement renoncer aux frites sué deux bords …

On ne rit plus ...

Le 21 décembre, j'ai acheté deux billets d'avion chez Air Canada.

Montréal - Iles de la Madeleine

Départ le samedi 20 juin et retour le samedi 27 juin

Coût de chaque billet : $437

Le 23 décembre, j'ai vérifié le coût de mes billets

Pour les mêmes vols aller et retour dans les mêmes avions

Coût de chaque billet : $800

Allez y comprendre quelque chose !