jeudi 26 février 2009

Record en commun

Je veux dire ... dans le transport en commun. Aujourd'hui j'ai passé pas moins de trois heures dans le métro ou l'autobus de Mourial !

Ce matin, de chez moi (Villeray) jusqu'à l'extrémité de Sherbrooke dans l'Est : une heure !

Retour à la maison = une deuxième heure !

En après-midi, m'a fallu me rendre à Laval (station Montmorency) = 30 minutes !

Retour à la maison = 30 minutes !

Pensez-y : trois heures en autobus ou métro dans la même journée ...

Le gars est brûlé !

Belle dans sa tête

La maman des chérubins assassinés par leur papa à Piedmont demande aux gens d'éviter l'envoi de fleurs. Je la cite :

«Prenez l'argent et offrez-vous du temps avec vos proches, soutenez une cause dans notre monde, offrez un café à un itinérant, faites un geste tendre envers un vieillard, etc.»

mardi 24 février 2009

Être un rejet

Depuis une dizaine de jours, les médias traitent beaucoup du sujet suite à la disparition, en région, d’une jeune ado qu’on disait harcelé, honni et même violenté par les jeunes écoliers de son village. Le phénomène du rejet, ses causes et ses conséquences ont donc fait l’objet de nombreux reportages. Même la ministre de l’Éducation est intervenue pour dire que son Ministère avait les informations et qu’il s’apprêtait à réagir et bla bla bla,, voire la politique dans toute sa splendeur d’inefficacité.

Au primaire, j’avais plusieurs variables qui aurait pu me rendre « rejet » dans mon petit bled à Thurso dans l’Outaouais. Premier de classe (quasi perpétuel), très bon (sinon le meilleur) dans plusieurs sports et soliste numéro Un de la chorale de 80 chanteurs. Talents variés, pourriez-vous dire. Quasiment nerd. Pourtant, jamais n’ai-je été le rejet.

Je ressentais certaines jalousies, bien sûr, mais j’avais ma gang, mes amis, mes voisins et donc, je n’étais pas isolé. En y repensant, je pense à ce correctif qui a peut-être arrangé les choses. Le talentueux-dans-toutt était très très ordinaire dans quelque chose de très important = le hockey. Mettons que ça compensait pour les honneurs ailleurs. Il y avait un gars nommé Guy Lafleur et plusieurs autres boys qui m’étaient vraiment supérieurs et je ne pouvais que l’accepter. Bref, j’étais dans la gang et, un vrai coéquipier dans la vie.

Pour la huitième année (le secondaire un de l’époque), mes parents m’envoient (contre mon gré) pensionnaire au Séminaire Montfort, à une trentaine de milles de chez nous. Cours classique et orientation souhaitée mais non obligatoire vers la prêtrise. On revient à la maison 5 jours début novembre (pour la Toussaint), deux semaines pour les Fêtes, 5 jours à Pâques et … 10 semaines pour les vacances d’été. Vraiment pas drôle pour un kid de 13-14 ans.

Cette huitième année (Élément Latin) s’est quand même bien déroulée. Nouvelles habitudes, nouveaux chums, vie communautaire : faut s’y faire. Oubliez les dangers homosexuels avec les Pères, je n’en ai jamais été témoin.

1966. Deuxième année au Séminaire (Neuvième année ou Syntaxe du cours classique ) : l’arrivée d’un nouveau pensionnaire qui arrive de Louiseville. Un gars flamboyant, costaud, les cheveux plus longs que la moyenne, grande gueule et drôle avec, en surplus, une réputation de dur qui arrive d’un collège qui l’a expulsé. Bref, tous les éléments pour devenir une star dans la place. Ce qu’il est rapidement devenu.

Pour dire franchement, j’ai fait partie de ses admirateurs. J’aimais son côté rebelle et les paroles des chansons des Beatles, qu’il connaissait par cœur et nous en refilait en cachette les copies sur papier. Un leader quoi !

Mais après quelques mois, le leader n’est quand même pas parfait. Des idées et des positions pas évidentes. Des gestes discourtois et baveux vis-à-vis des plus faibles. Bon. Prendre ses distances de la bibitte.

Et ce jour J ou le mec n’accepte pas mon opposition, m’engueule devant les autres et, devant ma résistance, saute sur moi … Mal lui en pris, deux ou trois coups de poings sur la gueule et voilà la vedette étendue KO. Ses disciples le relèvent et s’amorce alors … le boycottage total du mouton noir que j’étais devenu à ses yeux.

Les périodes hors-classe (récré-réfectoire-sports et autres activités) j’étais seul, ou presque. Deux amis (Lamarche et Galipeau) venaient quand même me parler, malgré les invectives du groupe. Et j’entendais toutes ces insultes et quolibets émanant de la grosse gang autour du grand leader dans la cour arrière. Pas question d’aller brailler au directeur, ça serait pire ! Le soir, tu retournes pas chez vous avec tes parents et tes frères ou sœurs = t’es au Séminaire et tu t’en vas au dortoir. Tous ceux de ton niveau te regarde avec un air haineux. Tu essaies de les ignorer mais c’est pas facile. Essaye de dormir avec ces idées-là qui roulent dans ton cerveau …

Dix jours de ce régime et je me suis enfui. Dans la noirceur de février, après le souper, j’ai marché quelques kilomètres dans la forêt, me suis retrouvé sur la route et j’ai fait du pouce jusqu’à mon village. Parents catastrophés, bien sûr. Qui me retournent le lendemain au Séminaire.

Le lendemain : Répétition ! Je me cache et retourne en forêt. Le pouce levé jusqu’à mon village 25 milles plus loin. Quand j’y pense aujourd’hui, fallait que le Ti-Cul de 14 ans ait son kliss de voyage pour retrouver en lui le courage d’affronter la nuit et les éléments de la sorte.

Je suis retourné au Séminaire et cette crise s’est résorbée. Mais, quelques semaines plus tard, mon père est venue me chercher pour mon plus grand bonheur et ma réintégration au Secondaire « normal » dans mon village. J'ai d’ailleurs glissé un mot sur cette merveilleuse journée ICI.

Rejet pour deux semaines. Deux semaines de trop. Et tout ça pour l’orgueil blessé d’un conard charismatique frustré. Vous imaginez mon angoisse d’alors ? Et tout ça n’est vraiment rien comparé à ce que vit ce jeune David Fortin d’Alma, même âge (14 ans). Mais lui n’est pas retourné à la maison … et souhaitons fort qu'il soit en vie.

dimanche 22 février 2009

Conseil d'érablière

Ce monsieur barbe blanche est le fondateur de la Sucrerie de la Montagne à Rigaud, une entreprise qui monopolise pendant quelques semaines hivernales le rez-de-chaussée du restaurant Hélène-de-Champlain sur l'Ile sainte-Hélène à Montréal, question d'y présenter la "Cabane à sucre avant les autres". J'y étais ce matin pour un copieux déjeûner très sucré et j'en ai profité pour prendre cette photo de la photo du monsieur.
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Miantenant, mon conseil aux enfants qui iront se sucrer le bec à la Sucrerie de la Montagne de Rigaud le printemps prochain (dans quelques semaines) :
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Vous prenez un bâtonnet et vous le roulez dans la bonne tire d'érable puis ... vous le lancez dans la barbe du monsieur !

vendredi 20 février 2009

Cré Blanche-Neige !

Cette semaine (jeudi pour être précis), j’ai arpenté l’Avenue dans le Plateau. En fait, j’ai rencontré six commerçants qui ont pour point commun de diriger un commerce qui fait dans la vente de musique « usagée ». On s’entend pour dire que c’est plutôt le support qui est usagé = le CD ou le disque vinyle. Un article à écrire sur le pourquoi de la concentration de ce genre de business dans le Plateau.

Bon. Dans mon va-et-vient, mon regard est attiré par l’espèce de marquise au-dessus de la vitrine d’un magasin de variétés, le Mini-Maxi. Qu’est-ce que cette excroissance qui avance au-dessus du trottoir ? Comme un portail pour l’annonce d’une pièce de théâtre ou un film …

Bang ! Ça me revient ! C’est l’ancienne adresse du Cinéma Montréal, ce qui explique la marquise. Et ce qui me rappelle aussi cette anecdote aussi vraie que … je me prénomme Michel. Mettons !

Je dirais approximativement en 1985 (plus ou moins une année). Je suis … séparé … mais je vois trrrèèès régulièrement mes enfants JF (8 ans) et ma fille Claude (5 ans).

On est en hiver, fin d’aprem et j’irai chercher mes flôs vers 18 heures pour les amener au Cinéma … Montréal voir le film Blanche-Neige et les Sept Nains. Et après, on va aller se coucher chez papa.

Une heure avant d’aller chez maman Denise chercher les chérubins, je fais un court arrêt à la brasserie du coin. Une bière ou deux … Et je raconte fièrement que la soirée sera belle avec Claude et JF au Cinéma Montréal pour visionner le film Blanche-Neige et les Sept Nains …

Un chum (me rappelle plus lequel) m’interrompt et me dit :

- T’es malade bonhomme ?

- Comment ça ? que je lui demande.

Et le chum en question de m’expliquer que le cinéma en question est dédié à la pornographie et que le film en question, c’est un film de cul super populaire.

Je suis bouche bée …

Mon chum en rajoute :

« Je l’ai pas vu le film, mais, tsé veut dire, les nains y sont greyés entre les deux jambes pas à peu près. Tsé le Nain qui se nomme Grognon, c’est parce qu’elle est trop grosse et que les femmes le refusent …»

Je n’ose croire cette énormité. Mon pote insiste et devant mon incrédulité me dit simplement que je vais me faire virer de bord au cinéma, les enfants n’étant évidemment pas … acceptés.

J’ai tenté d’appeler au Cinéma Montréal. En vain. Pas de réponse. Qu’est-ce que je fais ? Nouvel interrogatoire … rien à faire, mon informateur tient son boutt …

Je suis allé chercher mes enfants et sur le chemin vers le Cinéma Montréal (Villeray-Plateau = mettons 15 minutes), j’avais la tête ailleurs quand mes flôs me parlaient.

Stationner. OK ! Marcher vers le cinéma, les mains dans les mains. Regarder la kliss de marquise qui n’indique vraiment pas le côté « malsain » du film. Entrer et arriver au comptoir, regarder la caissière derrière la vitre, observer sa réaction face au monsieur et ses enfants …

Fiou ! C’était … une BD pour enfants, genre monsieur Disney.

Et, je vous le jure, je me suis forcé pour ne rien exagérer de mes sentiments dans cette anecdote. Ce qui m’étonne, c’est de ne pas me souvenir du salopard qui m’avait embarqué dans cette galère …

Le comble ...

... de l'insipidité : pour son émission quotidienne sur les ondes de TVA, l'archi-drabe François Paradis recevra ... la fille qui a vendu un biscuit à Barack Obama hier à Ottawa !

Mais non. Ce n'est pas une blague.

jeudi 19 février 2009

En marchant dans la gadoue

Ce midi, je marche sur l'avenue du Mont-Royal full slush (le pire arrondissement de la ville pour le déneigement, particulièrement les trottoirs et les coins de rues).

Soudain, une vingtaine de mètres devant moi, j'aperçois un type qui essaie de mettre des sous dans la machine collectrice des parcomètres. Oups ! Ça va mal parce que les sous retombent et le type recommence. Je me rapproche ... mais ... oui ... c'est bien lui : Christian Bégin. Je reconnais son collier barbeux.

Je me connais : faut que je dise kekchose. Alors juste au moment ou je passe derrière lui, je lance d'une voix bien ordinaire :

- Essti qu't'es curieux !

Je poursuis mon chemin sans regarder et j'entends :

- Ben oui !

Je réplique sans me retourner :

- Bonne journée !

J'entends :

- Merci. Toué aussi !

C'était ma confession pipole de la semaine ...

mercredi 18 février 2009

Revoir Léolo

Ça passait cet aprem sur ARTV. Je pense que j’étais à la première (pas l’officielle, mais celle du public) représentation au cinéma du film Léolo, tellement j’avais été impressionné par le Zoo la Nuit, le précédent film de Jean-Claude Lauzon.

Mettons que cette journée-là, j’étais resté un peu sur mon appétit, gardant quand même une réserve pour l’aspect artistique et la dimension personnelle que le cinéaste avait inculqué à son œuvre. Mais le côté weird et quasi triso de certains personnages m’avait laissé perplexe, c’est le moins qu’on puisse dire.

Un peu comme tout le monde, j’avais écarquillé les yeux en voyant la performance pour le moins osée de Ginette Reno dans son rôle de mère affective mais aussi très « ouverte » si vous me permettez l’expression.

La belle Lorraine (qui doit frôler les 80 ans ces jours-ci) en avait été fortement ébranlée. Elle qui vénérait Ginette au plus haut point (allant même jusqu’à décrier la jeune Céline qui lui portait ombrage) n’en est jamais revenue, allant même jusqu’à détester la chanteuse « enrobée » et boycotter complètement sa production musicale.

Je me souviens également que le cinéaste avait littéralement harcelé dame Reno pendant près de deux ans pour finalement la convaincre de jouer le rôle de mère du jeune Léo Lozone. En revoyant ces scènes aujourd’hui, étrangement, je les trouve beaucoup moins inconfortables qu’à l’époque. Et je constate aussi que l’incursion de Lauzon dans le monde de la folie mentale est beaucoup plus profond que ce que j’en avais perçu en 1992. Une chose est certaine, Lauzon était un grand cinéaste. Peut-être le meilleur à ce jour au pays du Québec.

mardi 17 février 2009

Belle grive d'hiver

Ya deux minutes, dans ma fenêtre de fin d'aprem
Clique pour détails

Voir un ami ... partir

Ne manquez surtout pas ce salut de Foglia à son ami Gobeil.

dimanche 15 février 2009

Un peu d'histoire ... la vraie

Dans tout le brouhaha causé par l'intention d'un organisme fédéral de reconstituer la bataille des Plaines d'Abraham l'été prochain dans le gros village, je vous propose un court texte concis, précis et révélateur sur ce qui s'est passé entre la gang de Wolfe et celle de Montcalm en 1759.

Je ne suis pas un fan de Jean-Claude Dupras en raison de ses antécédents très fédéralistes et très conservateurs, mais sa dernière intervention sur le webzine Planète Quécec a le double avantage d'être courte et lumineuse.

Allez vous replanter au milieu de ces armées quelques minutes et votre éclairage de la chose ne s'en trouvera qu'amélioré. C'est
ICI

samedi 14 février 2009

Rêve fucké

Faut que je vous raconte parce que ... incompréhensible.

La nuit dernière, je rêve que j'écoute ... Boum Desjardins (que j'exècre) en spectacle. Soudain, au milieu d'une chanson d'amour sirupeuse (évidemment !), il veut quasiment manger son micro et ... la barbichette s'enflamme. Le feu est pogné dans sa barbichette. Boum capote, se pogne le menton, se roule à terre et des techniciens se précipitent vers lui pour le secourir.

Pendant ce temps, la foule l'ovationne ...

Me suis réveillé tout mêlé.

jeudi 12 février 2009

Sosie

Ma belle Elsie est née il y a un peu plus de deux ans. Hier, je décide de lui faire une surprise ou, si vous préférez, un apprentissage. Sachant qu'elle ne s'est jamais vue dans un miroir (peut-être dans le reflet d'une vitre, bon, mais c'est pas pareil), j'ai donc décidé de lui faire rencontrer ... Elsie.
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Je prends donc un miroir (deux pieds par trois pieds) et le place au niveau du sol. Je prends Elsie dans mes bras et je la dépose devant le miroir. Réaction : Pfffttt ! Elle s'est immédiatement sauvée dans sa cachette favorite derrière le bol de la toilette.
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Quinze minutes plus tard, elle est revenue voir cette intruse, l'a observée quelques instants, est allé vérifier "derrière" le miroir, puis ... fini. Plus d'intérêt pour la "chose".
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Étranges ces félins.

mercredi 11 février 2009

Désinstitutionnalisation

Ce matin dans l’autobus 45, de retour du Plateau. Je suis assis le premier en avant, tout près de la porte. Devant moi, une belle dame âgée avec sa cane, assise dans le banc unique avec, debout, son fils accompagnateur, un type vers la fin de trentaine.

Le type en question, en voulant ouvrir un peu la fenêtre, ouvre également celle d’une autre dame assise plus vers l’arrière. Celle-ci somnole. Alors le type se déplace pour aller refermer la fenêtre de la dame assoupie, ce qui la fait sursauter en s’éveillant.

- Kess tu fais-là mon tabarnak d’effronté, qu’elle lui lance

Le gars s’excuse et tente de lui expliquer comment la chose s’est produite. La mécréante continue à hurler et le type, commençant à perdre patience, ouvre à nouveau la fenêtre de la chiâleuse pour lui montrer comment ça s’est produit. Rien à faire : elle hurle de plus belle et l’autobus entier commence à s’intéresser à la chicane.

Le type n’est plus poli et commence à parler assez sèchement à notre vieille mémé à l’humeur sec.

Une autre fille, fin de vingtaine, debout et surveillant son ti-gars assis derrière la mémé folle, s’adresse au type en lui disant :

- Surveille ton langage. On ne parle pas comme ça à une personne âgée !

La mémé se rebiffe :

- Comment ça une personne âgée ? T’es qui toué pour me traiter de personne âgée. Ch't’ai tu traité de danseuse topless moi, ma grande kriss de maigre ? Mange d’la marde !

La supposée danseuse réplique :

-Arrêtez de parler fort de même, mon petit gars a peur !

- M’en crisse de ton gars. Yé pareil comme toué.

Alors là, le blogueur n’en peu plus. Heille ! De l’atmosphère dans l’autobus ! J’y vais de ma petite portion :

- Yahou (hurlé pour couvrir les autres voix) ! De l’atmosphère dans le bus. Allez tout le monde, on les encourage ! Let’s go ! Enweille ! Enweille ! Donne-z-y d’la marde ! Let’s go !

La mémé crie au chauffeur et lui demande de faire sortir la pseudo-danseuse qui est trop impolie.

Et le véhicule arrive à l’intersection Bélanger. La vieille dame digne du début descend avec son fils, suivi du blogueur qui, avant de sortir, souhaite bonne chance au chauffeur qui … sourit.

Fin de l’épisode.

mardi 10 février 2009

Le jeune punk

J''ai vraiment ri, alors je vous la refile pour vous accrocher un sourire. Ça va comme suit :
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Un jeune punk, dans la vingtaine, marche sur la Catherine, arborant fièrement une crête iroquoise rouge sur son crâne. Mais, depuis quelques jours, il a l’étrange impression d’être suivi par un monsieur dans la quarantaine. Le type l’épie sans trop s’approcher, mais il est toujours là.
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N’en pouvant plus, et croyant avoir affaire à un flic, le jeune punk se décide donc d’affronter directement la situation. S’adressant à l’espion, il lui demande :
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- Cou donc! Qu’est-ce que t’as à me suivre de même?
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- Ben, vois-tu, moi je viens de la campagne parce que mes parents étaient fermiers. Un jour, durant mon adolescence, j’ai vécu ma première expérience sexuelle avec une poule et, sincèrement, je pense que... tu es mon fils !

Le col (onel) bleu

J’ai déjà écrit ICI tout le bien que je pense de Jean Lapierre. Pas le politicien, mais l’autre, le fachiste qui dirige toujours le syndicat des cols bleus de la ville de Montréal, via une marionnette vivante qui se nomme Michel Parent.
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Voilà qu’on nous informe aujourd’hui d’une autre facette de cet homme indigne et franchement dégueulasse. Pour évincer un syndiqué qui contestait sa façon de voir les choses, le salopard a fait enregistré (en cachette) son opposant dans une discussion privée et l’a reproduite devant une assemblée de 200 cols bleus.
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Qui plus est, il a dévoilé à son auditoire que son ennemi avait eu une aventure extra-conjugale quelques années auparavant. Cheap shot.
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Un tribunal de travail quelconque vient de le déclarer coupable de ce crachat indigne d’un chef de troupe. Quelle sera sa pénitence ? Une grosse réprimande verbale ou quelque chose du genre ?
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Je suggère bien humblement de tout simplement faire exploser sa petite statue symbolique devant le local du syndicat, sous les applaudissements des dignitaires et de tous ceux et celles qui réprouvent les manoeuvres de ce furoncle syndical.
(Photo Pierre McCann La Presse)

Encore un anniversaire

Hé oui ! Le 10 février 2007, je mettais en ligne le premier billet de ce blogue, un court texte intitulé : Ben cou donc, c’est parti ! Ça me fait donc deux années d’élucubrations sur ce site.

Vous le savez, on blogue parce qu’on aime écrire. Mais on écrit aussi pour être lu, hein ?

Alors je vous remercie touts et toutes de me consacrer quelques minutes ça et là pour prendre le pouls de mes divagations, de mes coups de cœur, de mes histoires ou drames (!!!) perso et de mes blagues ou attrapes inoffensives.

Merci simplement et sincèrement.

lundi 9 février 2009

Lundi matin ...

Voilà belle lurette que je n'ai pas aborder un début de semaine ... travaillée. Moi qui me plaignais de ce tournage de pouces, hé bien ça repart cette semaine. Une dizaine d'entrevues avec des commerçants de l'avenue, les notes à prendre et cette nouvelle enregistreuse digitale qu'on m'a confiée pour garder en archives les mots de ces pionniers de l'avenue du Mont-Royal. J'ai un sourire étampé dans la face : ça va grouiller !

dimanche 8 février 2009

La chance

Yéééééééééé ! J'ai gagné à la Super 7 !

J'ai le dernier chiffre de l'extra !

Gain total : $2

samedi 7 février 2009

Chaboooooooottttt !


Je l'entends déjà nous crier ça du fond de la petite salle de La Licorne demain après-midi. Soixante places dont 10 pour ma gang ! Dilatations de rates garanties.

Pour employer son langage : kâliss que j'ai hâte !

vendredi 6 février 2009

Signe des temps ?

La chaîne de restaurants Quiznos, spécialisée dans les sandwichs et sous-marins, a décidé de commencer à faire de la livraison à domicile.

La publicité à la télé mentionne "Nous livrons désormais". Mais pour commander, vous n'avez que l'adresse internet de la compagnie "quiznos.ca". Pas de téléphone ! Niet !

Payer $5000 le 30 secondes pour une pub-télé et axer la demande de livraison uniquement sur le web, sans le téléphone. Faut le faire !

On est loin du pout pout pout St-Hubert Bar-B-Q qui fut le premier resto à livrer la bouffe et le premier à l'annoncer à la télé.

Boeuf de mer ...

Photo École Marsan
Il supervise celles qui font le frofro Pied-de-Vent des Iles
Quelle photo !

jeudi 5 février 2009

L'école est finie ???

Sabi, c'est la fille de Denis et Jackie. Belle comme un coeur du haut de ses 12 ans. Et pas mal débrouillarde et vive entre les oreilles.
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Lundi, c'était une journée spéciale pour Sabi : la fin d'année pédagogique. Rien de moins. Finis les devoirs, les leçons et même les examens du Ministère. Tout est complété !
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À partir d'aujourd'hui, elle tombe en mode English. Que de la parlure anglaise avec les gars et les filles de sa classe. Jeux, découvertes et conversations uniquement dans la langue de Shakespeare. Vous admettrez avec moi que ça AIDE à devenir bilingue, non ?
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Pensez-y ! Cinq mois pour clancher la matière et les quatre mois restants pour triper en classe en anglais. Shocking my dear !
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Évidemment, cette session scolaire accélérée n'est pas donnée à tous et à toutes. Faut être - comment dirais-je - plus "bollé" que la moyenne. Je vous entend réfléchir à voix haute en disant que ça prend aussi des parents "en moyens".
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Détrompez-vous ! La belle Sabrina fréquente une école PUBLIQUE. Si, si !

mercredi 4 février 2009

Visite spéciale

Juste avant d'aller faire changer ce pansement plutôt spécial
Sir James a pris le temps de venir féliciter celui qu'il nomme
Grand-Papa Bi
pour ce premier anniversaire d'abstinence en tabagisme
Puis il a pris son courage à deux mains
et s'est dirigé vers Sainte-Justine
Go James Go !


Deux anniversaires

Tout d'abord la blonde-rousse qui célèbre aujourd'hui son 5?ième anniversaire (l'erreur est volontaire ...).

Mais aussi le blogueur qui fête son premier anniversaire sans tabac et nicotine. Une année complète sans aucune poffe.

La soirée sera arrosée ...

mardi 3 février 2009

Comment réagir ?

Une dépêche vient tout juste de sortir sur Cyberpresse : deux piétons heurtés à mort par un camion de déneigement. Le chauffeur a subi un violent choc nerveux, de même que plusieurs personnes ayant assisté à la scène.
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Ça me fait remonter en 1973. Je marche sur Saint-Hubert avec mon chum Dag. C'est une très belle journée, agrémentée par le fait que je m'en vais acheter mon premier appareil photo 35mm, un magnifique Pentax, chez L.L. Lozeau.
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Nous sommes à une intersection et attendons le feu vert. Le voilà. Mais un hasard m'a fait regarder en diagonale et sur l'autre coin de la même intersection, j'ai vu les dernières secondes d'un monsieur qui est passé sous les roues d'un immense camion (un 16 roues ???) et en ressortir comme un tas de linge fripé.
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Ma réaction ? J'ai pointé l'incident avec l'index de la main gauche, je me suis mis à crier et ... je suis parti à courir pleine vitesse pour m'arrêter 100 mètres plus loin, à l'autre intersection de la rue Saint-Hubert.
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Tout essoufflé et le coeur battant la chamade, me suis retourné lentement pour voir derrière moi ... mon chum Dag qui arrivait lui aussi à pleine épouvante.
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Façon de vous dire que je ne serais pas d'un grand secours dans des cas similaires. Pourtant mon fils, pompier, a cette fibre du sauveteur et a déjà opéré à quelques reprises dans des situations d'urgence. Chose certaine, son calme et sa bravoure, ça n'est pas héréditaire, je vous l'assure.
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Et vous, vous vous en tireriez comment ?
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Hey, trois "vous" collés. Meilleur en français qu'en sauvetage ...

dimanche 1 février 2009

Poser la vraie question

Rendons à César ... C'est Le gros BS qui posait la fameuse question hier et je vous la repose tellement je la trouve pertinente :

Est-ce qu’il y a un moment dans l’année où il n’y a pas des soldes extraordinaires ou des liquidations d’inventaire chez les détaillants de meubles Brault & Martineau et Léon ?

Parlant pub, c'est aujourd'hui LA journée annuelle de la pub en folie. Pendant le SuperBowl ce soir sur les ondes de NBC, les commanditaires paieront pas moins de $3Millions pour chaque trente secondes de parution à votre écran. Ne les décevez pas, ils font tellement un bel effort ...
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Pour ceux et celles que la chose intéresse, vous trouverez ICI sur le site du New York Times, TOUTES les pubs de SuperBowl de 1984 à aujourd'hui. Vous n'avez qu'à glisser le curseur sur l'année de votre choix et cliquer sur l'une ou l'autre des pubs et ... c'est parti. Ces flashs de 30 secondes sont pour la plupart très éclatés, spectaculaires ou ... carrément débiles (pour le fric dépensé, autant y mettre toute la gomme !).