mardi 31 mars 2009

I just love it

Fin d'avant-midi, j'entre dans le bureau de Fabienne. J'aime toujours placoter avec Fabienne. Primo, elle est vraiment fine et sympa et, deuxio, elle me commande des textes. Et sa dernière commande (transmise hier ...) me fait cligner des yeux ... joyeux.

Je devrai rencontrer prochainement un monsieur qui se nomme Pierre Chastenay. Pour faire un portrait écrit de ce qu'il est, de ce qu"il fait et ... je ne sais plus. Je ferai ma recherche-web en préliminaire = accumuler les infos et renseignements sur monsieur Pierre et préparer la demi-heure (ou l'heure) que je passerai avec lui.

J'ai vu sa binette sur le site web. Binette jeune, dans la trentaine (oups, il a 45 le bougre), Mister Pierre (calmons-nous !) se veut le directeur du Planétarium de cette si belle ville nommée Montréal. Une quinzaine de jours pour me préparer et trouver mon "angle".

Je me connais : impressionable mais groundé. J'anticipe une belle heure, ne pas être nono ni tata, et glaner ce que ce cerveau supérieur voudra bien me donner. J'ai hâte ...

lundi 30 mars 2009

La madame et sa coiffure

(Signée Myriam, assise en arrière dans le char !)
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Deux taches rouges dans la grisaille ...
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Allez, un clic sur l'image ...

dimanche 29 mars 2009

Blogueur mystique !

Vous ne me croirez pas et pourtant, le tout est rigoureusement ... vrai !


Hier, pour passer cette journée flottante et merdique dans le ciel montréalais, je suis allé visiter l’église Notre-Dame (en pleine célébration du dimanche des Rameaux) et … l’Oratoire Saint-Joseph. Je vous le jure. Les deux monuments du catholicisme dans la même journée. Hommes et femmes de peu de foi, croyez-moi !

Visite rapide à Notre-Dame en raison de la célébration de la messe. Une officiante est quand même venue me voir pour me demander d’enlever mon chapeau (le fameux Tilley, si, si) ce que j’ai fait sur le champ.

Avec Yoland et sa Myriam, nous nous sommes par la suite dirigés vers la bâtisse du frère André sur Côte-des-Neiges et Queen-Mary. Ma dernière (et unique) visite remontait à ... 1967. Quel immeuble imposant ! Sans blague, j’ai été fort impressionné. À un point tel qu’en entrant directement dans la basilique tout en haut, mon premier mot (totalement admiratif) fut : tabarnak ! Vraiment grandiose cette enceinte.

Petite tournée additionnelle dans le musée du frère André en surveillant Yoland du coin de l’œil pour qu’il ne ramène pas le cœur de frère sous son manteau.

(Une image signée Myriam avec les centaines de lampions pour les voeux)

Et voilà, la tournée est complétée et je ne me sens pas davantage au diapason avec Ben the Pope.
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Commentaire découlant de mon observation des visiteurs : c'est bien la première fois depuis longtemps que ma présence dans une enceinte fait baisser la moyenne d'âge !!!
Et la blague pour la conclusion : voyez le nom du resto de l’Oratoire …

Vraiment, ils n'en manquent pas une ...

Un autre furoncle

C’est le hasard du zapping qui m’a fait tomber sur ce court segment de l’heure quotidienne que la très culturelle TQS accorde au non moins brillant André Arthur.

J’entendais le bonhomme déblatérer (ça vous surprend ?) sur … Radio-Canada et souhaiter les coupures appréhendées provenant du gouvernement fédéral. On ressentait pleinement la jouissance du bonhomme Arthur.

Puis, à un moment donné, sans avertissement, il nous lance : « Vous allez voir moins souvent Céline « face de plâtre » Galipeau !

Je n’en croyais pas mes oreilles. J’aurais compris une flèche à l’endroit de Guy A, mettons. Mais déféquer sur Céline Galipeau, un modèle de retenue et de professionnalisme ?

Vous me direz que c’est là le style personnel du bonhomme Arthur … Come on !

Cet abruti est député. Un élu (OK OK, c’est dans le même coin qu'un certain Jeff Fillion …).

Vous me direz aussi que j’applique à ce furoncle le même traitement qu’il applique à Céline Galipeau. D’accord, mais moi c’est … mérité !

samedi 28 mars 2009

Amir Khadir en privé ...

Je vous ai déjà parlé de ma vive admiration ( !!!) pour l’Élu de Québec Solidaire, notamment de ses grandes connaissances (re- !!!) en Économie. Ce cher Amir qui affirmait pouvoir régler la dette nationale du Québec en levant des impôts sur le travail au noir …

Pendant mon éclipse informatique, je suis tombé sur un papier écrit par Claude Picher, un vétéran journaliste de La Presse, spécialisé dans les nouvelles économiques. J’ai tellement joui que j’ai conservé le papier pour vous le transmettre dès mon retour en ligne.

Claude Picher, métier oblige, se veut un monsieur sérieux. Il traite d’économie alors, les blagues et les grandes envolées lyriques … très peu pour lui ! Mais cette fois, il n’a pu se retenir, comme vous le verrez.

Il y a une dizaine de jours, le gouvernement Charest divulguait son budget pour affronter la Crise. Comme cela se fait toujours, on y applique un huis clos de quelques heures où les députés, journalistes et autres invités sont littéralement enfermés dans une salle pour y recevoir les infos sur le budget en même temps, pour n’être libérés que plus tard, tous ensemble. Alors Claude Picher et l’ami Amir Khadir y étaient donc. Écoutons Picher nous en parler …

Il faut que je vous parle de l’entretien que j’ai eu, dans le huis clos budgétaire, avec Amir Khadir. En fait « entretien » ça ne colle pas. Le député de Québec Solidaire parle, parle, parle, parle tout le temps, parle très fort, hurle presque (il a même importuné des collègues pourtant habitués depuis longtemps au brouhaha des huis clos budgétaires). J’ai dû l’interrompre :

« Ça vous dérangerait de me laisser parler ? »

Au bout de 30 secondes, il me coupe à nouveau la parole pour reprendre sa logorrhée. Tout ce déluge de mots et de confusion pour m’annoncer qu’il est en maudit contre l’Institution Économique de Montréal et pour essayer d’expliquer ses théories sur les « trois vies du capitalisme ». Voyez le genre.

Mon collègue Pierre Foglia, qui connaît bien Amir Khadir, a écrit lors de son élection dans Mercier : « Ils vont en avoir plein les bras à Québec ».

Pas certain. Il m’a suffi de quelques minutes pour comprendre que le bonhomme est surtout un casse-pieds de première. Comme tous les casse-pieds, il va réussir à emmerder bien du monde. Pendant un certain temps. Jusqu’à ce que le monde se tanne, comme cela finit toujours par arriver avec tous les casse-pieds.

Venant d’un journaliste qui garde toujours son calme, cette sortie de Claude Picher n’en est que plus révélatrice sur le furoncle de Québec Solidaire…

vendredi 27 mars 2009

Une semaine c'est long en ta ...

Je viens tout juste de reploguer mon ordinateur après une semaine dans un hôpital privé pour les ordis. Kliss que ça m'a paru long. Une preuve éloquente de la place que prend cette maudite machine dans nos vies. Exemple très simple = les numéros de téléphone. La liste était sur l'ordi...
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Bizarre aussi (mais consolant en même temps) de constater un record de 32 commentaires sur mon dernier billet.
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Rien qu'à reploguer la machine, j'ai gaspillé l'équivalent de trois jours d'énergies vitales. Chu brûlé !
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Bien hâte de reprendre le beat. Mais là le blogueur, il s'en va faire dodo !

mercredi 18 mars 2009

La cadreuse

Quand tu roules en char sur l'autoroute Métropolitaine, c'est vraiment pas l'endroit idéal pour prendre des photos. Regardez ce qu'a réussi a cadrer et fixer la belle Myriam (11 ans) assise sur le banc arrière.

mardi 17 mars 2009

Délivrance !

R ... Reconnu
I ... Internationalement
C ...Comme
D ...Docteur
A ... Anti
M ... Marde

Le blogueur respire tellement mieux. Des trojans détruits, des cochonneries évacuées et le retour à la normale. Tarif ? Deux bonnes bouteilles de rouge ... bues ... à deux. Que demander de mieux ?

Trois bouteilles ?

Ce le fut ...

:-)

Essti de virus !

En attente de la visite du docteur Ricdam ...

dimanche 15 mars 2009

Bashung ... À Ostende

C'est le titre d'une chanson d'Alain Bashung, décédé hier d'une saloperie dans les poumons. Je sais bien qu'il a écrit et composé plusieurs succès mais cette chanson, moins connue que les grands tubes (Gaby, Vertige de l'Amour, Ma petite entreprise, Osez Joséphine...), c'était la nôtre, vous dirait la blonde-rousse. Dans nos soirées olé-olé toutes empreintes de musique, c'est vraiment cette chanson qui nous les sciait à ras les hanches. Pour les paroles si tripantes à chanter malgré leur sens quasi inexistant et aussi cette musique vraiment swingnante, notamment la portion qui se transforme en ... fado avec un accordéon en folie. Un géant nous a quitté hier. Voici les mots magiques ...


A Ostende j'aime Gibraltar
Ces rochers qui s'ingénient
A me faire du plat

A Ostende
Je tire au stand
Je gagne des otaries


La mer se retire
Cache ses rouleaux
A l'ombre des digues
Elle et moi on s'ennuie

Nos souvenirs
Font des îles flottantes
A Ostende
J'ai la hantise de l'écharpe
Qui s'effiloche à ton cou

A Ostende j'aime Epinal
Ses ondées lacrymales
A l'arrivée du ferry


Un soupçon de fadeur
Un rien de tragédie
Et je pleure
Mon collyre
Ma colère

Flottez hippocampes
Droits comme des i
Laissez-vous porter
Par l'extrême obligeance

Faites fi
De la géographie
Des petits ensembles
Des grands amphis

A Ostende
J'aime Gibraltar
A Ostende j'appréhende
Les forces en présence

Je paye en yens
Des offrandes carabinées
A mes païennes indifférentes
Armes et palabres

A Ostende
Tout me navre

A Oslo j'aime Agadir
Son brouhaha
A Java j'aime la Villette
A l'Alma je soupire
En Ukraine j'aime le fado
A Ostende

Flottez hippocampes
Droits comme des i
Laissez-vous porter
Par l'extrême obligeance

Faites fi
De la géographie
Des petits ensembles
Des grands amphis

A Ostende j'aime Gibraltar
Ces rochers qui s'ingénient
A me faire du plat

A Ostende
Je tire au stand
Je gagne des otaries

La mer se retire
Cache ses rouleaux
A l'ombre des digues
Elle et moi on s'ennuie

Nos souvenirs
Font des îles flottantes
A Ostende
J'ai la hantise de l'écharpe
Qui s'effiloche à ton cou


Que j'eusse aimé trouver le lien qui vous permettrait d'écouter cette magnifique création si étrange ...

Mais Rosie (merci !) a trouvé sur Youtube ICI

Ei lisez-moi ce paragraphe extrait d'un texte de Marie-Christine Blais, ce matin dans la Presse. Une VRAIE fana.

"Avec Jean Leloup, Alain Bashung est le seul artiste que je n'ai jamais, jamais voulu interviewer. Je ne voulais pas savoir s'il sentait bon ou pas, s'il était brillant ou non, s'il était aussi timide qu'on le disait. Je ne voulais pas savoir s'il était un être humain. Je ne voulais rien que l'aimer. Rien qu'adorer sa musique. Rien que sentir monter en moi une joie sans nom, sauvage, quand je le voyais sur scène. Chante seulement une parole, et je serai guérie ..."

samedi 14 mars 2009

C'est pas pour me vanter, mais ...

Hier soir, un peu après 23 heures, la Brasserie Jarry est pleine et le monde hurle : Lucian Bute (résident de Villeray) se dirige vers l'arène au Centre Bell au son de la chanson Where the Streets have no name de U2. Atmosphère électrisante au possible.

Je me penche alors vers mon pote Yvan, passionné de boxe et connaisseur, et je lui glisse à l'oreille : "Ça va se terminer par un KO au 4ième round".

Et voilà !

vendredi 13 mars 2009

KO !

Une petite pensée positive pour Lucian ce soir !

jeudi 12 mars 2009

Les mots pour le dire

Parlant du dossier de la violence dans le hockey junior, le président de la LHJMQ a déclaré aujourd'hui :

"Cette année dans notre ligue, il y a très peu de cas isolés"

Méchante tautologie !

Le gars est président de la ligue et principal porte-parole depuis 1986 comme le dit si bien Anonyme ...

Ado Rouge

L’année scolaire 1969-70. Ma dernière au secondaire avec l’effervescence de ces années folles au Québec dans le milieu étudiant entre autres. Je passe cette année du Sec V à la polyvalente A.N.-Morin de Mont-Rolland dans les Laurentides (tout près de Sainte-Adèle).

Nous sommes à la cafétéria pendant l’heure du dîner. Un secteur où nous sommes une dizaine attablés pour la bouffe. Des gars et des filles, copains et copines, avec de la belle visite : le prof Roger Geaniton qui est venu dîner avec nous. Un professeur de français d’origine haitienne, une rareté à l’époque dans les Laurentides. La peau très très noire, ce prof est vraiment aimé des élèves du secondaire V. C’est un poète national de Port-au-Prince qui a fui le régime de Papa Doc Duvalier. Il est admirable, très à l’aise avec ses étudiants et possède un sens de l’humour fortement adapté aux jeunes adultes en devenir que nous sommes et … nous apprécions vraiment sa présence.

J’ouvre une parenthèse pour vous dire qu’à cette époque, je bouffais très rapidement. Un vrai glouton ! Je traversais mes assiettes dans le temps de le dire. Entrée, plat principal et dessert : clac ! À la cafétéria, liqueur, sandwich et fruit : tadam ! J’avais terminé le tout alors que les autres attablés n’avaient qu’à peine entamé leurs premières bouchées. J’ai corrigé convenablement cette manie désagréable avec les années mais à l’époque, j’étais comme une sorte d’athlète de la goinfrerie.

Je me rappelle très bien ce midi avec le prof Geaniton. Au milieu des échanges énergiques de nos conversations, j’avais encore avalé avidement et abruptement toute ma nourriture, alors que les autres en étaient aux bouchées initiales. Je pense que c’est la belle Nicole Cadieux qui m’a poussé la remarque : « Tabarnouche Michel ! Ça n’a pas d’allure comment tu manges vite … ».

Et le prof Geaniton d’ajouter suavement : « Chez nous en Haiti, ya un proverbe qui dit qu’on bouffe de la même manière qu’on fait l’amour ».

Je n’ai jamais rougi autant de toute ma vie. Hilarité générale à notre table, vous vous en doutez bien. À cet âge ou la pression sexuelle interne est à son maximum, avec les zones inconnues de l’inexpérience, les attentes inassouvies et l’orgueil du jeune coq à son paroxysme … j’ai difficilement encaissé ces secondes inconfortables que le génial prof Geaniton a … réconfortées en plaçant sa main sur la mienne avec un clin d’œil sympathique, genre grand frère.

Pas la moindre diminution dans mon admiration totale pour ce prof si spécial. Mais je me souviens de cette citation quarante années plus tard. Je crois même qu’elle a probablement eu pour effet d’amorcer une certaine discipline pour réduire ma vitesse … pour la bouffe !

mercredi 11 mars 2009

J'ai souvenance

Un vendredi plaiiiisant comme ils disent au Lac St-Jean, avec Chantal que l’aĩeule Lorraine baptisait Malvina Laporte il y a une vingtaine d’années. Nous sommes d’abord entrés aux Trois Brasseurs (coin Sant-Denis / Emery) pour y clancher une pinte de bière de Mars ( !?!) quasi-imbuvable (plus d’amertume et plus de…sucré, nous avait dit la serveuse) et y déguster un succulent flam au saumon fumé.

Puis, n’écoutant que notre courage, nous sommes entrés au Cinéma du Quartier Latin et monté à la salle numéro cinq pour y visionner … le dernier film d'André Forcier, l’ours mal léché que vous avez vu à l’émission de Guy A. dimanche dernier. L’œuvre s’intitule Je me souviens.

Et nous nous en souviendrons parce que ces deux heures se sont avérées fort agréables. Une histoire simple (une rareté avec Forcier) où des mineurs d’or abitibiens tentent d’élire un syndicat communiste dans les années 1950.

Je ne suis pas critique de cinéma et ne vous entretiendrai donc pas sur une série de variables cinématographiques qui font qu’un film est génial ou pas. Simplement vous dire que le tout est efficacement ficelé pour vous faire voyager dans le temps.

Contrairement à plusieurs films précédents d’André Forcier, vous ne serez pas distraits par la poésie de personnages trop bizarres genre femme à barbe ou baronne suivie par sa cour ou un homme-sandwich tripant avec un albinos égaré dans un bowling. Non. L’histoire ici est plausible et on embarque dans la vie intime des habitants de ce petit village d’autrefois.

Avec des figures connues et sympathiques de NOTRE monde : Michel Barette en Duplessis, Rémy Girard en évêque abitibien, Céline Bonnier en poupoune frivole facile et alcoolique à l’os, David Boutin en workaholic, Hélène Bourgeois-Leclerc en belle amoureuse et téléphoniste-brancheuse attitrée, Pierre-Luc Brillant en travailleur communiste puis légionnaire involontaire, Michel Daigle (le Nounou de Lance et Compte) en ostie d'écoeurant, la muse France Castel en vieille bitch bloke aveugle, Roy Dupuis plus bavard que de coutume en loto-man irlandais et finalement Gaston Lepage en … Gaston Lepage devrais-je dire.

Le film est en noir et blanc, ce qui semble authentifier cette histoire d’autrefois totalement inventée. Mais le noir et blanc permet aussi des images superbes, pures, sans toutefois être trop léchées. Avec un soupçon d’humour et quelques poussières de fantastique pour permettre le rêve.

Vous saurez me le dire : deux belles heures qui passent rapidement.

mardi 10 mars 2009

Tellement, tellement, tellement ....

BELLE cette Elisapie Isaac (de Taĩma) qui chante avec Martin Léon à Studio 12 (SRC et ARTV) et qui, dans l'intro, nous fait entendre ce chant de gorge rythmé et subtil.

On peut voir tout ça quelques jours encore sur

radio-canada.ca/musique

Ode pour fumeurs !

Le cousin Michel d'outre-mer m'expédie les paroles d'une chanson de Moustaki endisquée en 1975. Ça s'intitule Ballade en Fumée et c'est joliment tourné. Je crois que peu de québécois(e)s connaissent cette chansonnette. Alors, je vous la livre comme suit :

Te voilà tombée en disgrâce
Tu peux toujours te parfumer
Te voilà presque mal aimée
Portant tu gardes ton panache
Même s'il n'est que de fumée

Je t'ai connue dans ma jeunesse
Tu as brûlé tous mes pianos
Quand je jouais plus ou moins faux
Dans les bordels du vieil Anvers
Et ça faisait pleurer Margot

Je m'adresse à ma cigarette
Ma jolie blonde au goût anglais
Ma brune amère à mon palais
Le mégot des jours de disette
Celle qu'autrefois je roulais

Tu m'as séduit comme jadis
Tu séduisais peuples et rois
L'ingratitude faisait loi
On t'a mise au rayon des vices
Des drogues de deuxième choix

Je rêve à mes chansons futures
En te tenant entre mes doigts
Je cherche la rime avec toi
Et tout au long de l'aventure
On se consume toi et moi

Tout à l'heure en sortant de scène
C'est toi que je respirerai
Comme je te respire après
Chaque émotion et chaque peine
Dans un geste presque sacré

Tu es parfois ma récompense
Et parfois ma consolation
Dans mes moments de réflexion
Tu viens calmer mon impatience
Et je remets tout en question

Tu sais me rendre fraternel
Quand tu passes de main en main
Jusqu'au moment où tu t'éteins
Après la dernière étincelle
Comme une étoile du matin

Certains vont battre la campagne
Te dénoncer comme un poison
Moi je t'accueille en ma maison
Et je fais de toi ma compagne
Même s'ils ont un peu raison


Quand on pense que Moustaki vient d'annuler quelques spectacles pour cause ... d'insuffisance pulmonaire, on voit bien l'aspect prophétique de cette chanson, comme le soulignait le cousin ...

lundi 9 mars 2009

Un trip de tripes

Journée magnifique en ce dimanche "des femmes". Une dizaine de beaux degrés au-dessus du zéro. Ballade dans les Laurentides avec un arrêt de deux heures sur les pentes du Mont-Avila où Myriam et son père ont exécuté une vingtaine de descentes sous un soleil éclatant. Belle fin de relâche pour des centaines de flôs !
Avec le photographe juste au-dessus du nez ...
Gonflée à bloc ...

Vertiges ...


Et voilà !


Et maintenant, en ce lundi grisonnant ...
Enweye à l'École, Vite, ça presse !




samedi 7 mars 2009

La Manouche

Manon, de son vrai prénom. Un beau brin de femme qui venait de St-Jean-de-Matha. Une dizaine d’années plus jeune que moi. En fait, ce fut ma première maîtresse (d’une courte liste, dois-je ajouter) après ma séparation d’avec la mère de mes enfants.

Nous n’étions plus amants. Elle avait un nouveau mec mais, j’étais quand même demeuré un bon ami qu’elle venait visiter à l’occasion. Et ce téléphone quelques années plus tard oũ elle m’annonce ce cancer qu’elle doit combattre et me demande de penser très fort à sa guérison et à son combat : chimio, nausées, perte de cheveux etc.

D’autres semaines s’écoulent et elle m’invite à lui rendre visite à Joliette où elle demeure désormais. Les traitements vont bien et ça serait le fun de se voir, etc. J’accepte et prend l’autobus deux jours plus tard. Elle m’accueille au terminus et m’amène chez elle, me présente son mec Luc qui travaille sur la terrasse. Et on entre dans la maison.

Une fois bien assis à la table dans la cuisine, j’enlève mon éternelle casquette de Forty-Niners. Voyant briller le dessus de mon crâne, Manon s’exclame :

« Ben moi aussi d’abord ! »

Joignant le geste à la parole, elle enlève sa … perruque et me dévoile son crâne aussi dégarni que le mien.

Un court instant MAGNIFIQUE dans ma vie. Cette vision et ce regard plein de la force d’une combattante …

Le lendemain, nous sommes allés près de Matha à la balustrade tout au bord de la falaise de la Montagne Coupée. Deux amis qui regardent Montréal tout au loin là-bas, leurs crânes chauves flagellés doucement par le vent et … un aigle à tête blanche qui passe en planant sans nous apercevoir …
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Une belle fin ? Mais oui, rémission totale. La Manouche est encore toute là, plus forte que jamais.

mercredi 4 mars 2009

Big Brother is Watching

Une photo prise lors du couronnement de Barack Obama le 20 janvier dernier. Des dizaines de milliers de personnes autour du Capitole.

Mais cette lentille !

Pointez quelque part dans la foule et double-cliquez à quelques reprises.

Et le miracle se produit : le grossissement vous fera voir la figure de cette personne dans la foule.

Tout simplement incroyable !

Ça se trouve ICI

mardi 3 mars 2009

Un reportage de Myriam

Hier, première journée de la semaine de relâche. J'en profite pour amener Myriam (11 ans) au Cinéma Beaubien y voir un film dans le cadre de la Semaine internationale du cinéma pour enfants. Elle en rafolle ! Après avoir acheté nos billets d'avance, elle aperçoit soudain un bizarre de type de l'autre côté de la rue. Genre robineux ou Sans Abri. Elle me demande alors mon appareil-photo et traverse la rue pour suivre le monsieur dans le parc Molson (nom prédestiné !). Voici un condensé des images qu'elle a prises :
Oups ! Le monsieur n'a pas la démarche facile ...
Besoin d'une petite sieste ...

Avec une pose plus confortable peut-être ...


Et au réveil, une soif incontrôlable ...

lundi 2 mars 2009

Discours d'adieu

Entendu hier mon neveu Simon Danis-Pépin livrer son discours d’adieu au centre de la patinoire, à titre de Capitaine des Blackbears de l’Université du Maine. Plein d’allure dans son discours de cinq minutes, en se déplaçant légèrement sur ses patins, tout en remerciant les uns, les unes et les autres pour ces quatre formidables années.

Et qui se permet de dire, vers la fin, en anglais bien sûr, que je traduis : « Un merci à ma mère qui pleure sûrement quelque part dans les estrades comme elle le fait toujours et ma sœur magnifique qui se retient probablement de pleurer et à qui je dis de s’éloigner de maman ! ». Beaucoup d’émotions et de fierté pour le mononk !

Simon va maintenant quitter très prochainement son Université pour aller se joindre à la franchise professionnelle des Black Hawks de Chicago et signer son premier contrat avec les Ice Hogs de Rocktown dans la Ligue Américaine, pour encaisser ses premiers $$$, le tout avec son diplôme universitaire en poche.

Que dire de mieux qu’un sincère BRAVO !

dimanche 1 mars 2009

Pensée sombre

Réflexion ridicule alors que j'attendais mon lift à l'extérieur de la station de métro Montmorency à Laval, coin Lucien-Paiement et Jacques-Tétreault, entouré de grands champs enneigés voisinés par le cegep et au loin, des grands magasins tels Réno-Dépot et autres temples de la consommation :
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Et si soudain je mourais drette icitte d'un infarctus ?
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Mourir dans un champ à Laval ! Quelle triste fin pour un terrien !
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J'ai cru déceler une augmentation de mon rythme cardiaque et ... ma soeur Lou est arrivée. Fiou !