dimanche 31 mai 2009

Les kliss de cigarettes

Un clip d’information télé nous apprenait, il y a deux jours, qu’au Québec et en Ontario, quasiment une cigarette sur deux (dans les faits 4 sur dix) provenaient des usines reliées aux territoires autochtones, notamment celui d’Akwesasne qui se situe en partie aux USA, en partie au Québec, en partie en Ontario.

Dans le même clip, on voit le ministre Jean-Pierre Blackburn (un bleuet extrêmement drabe …) nous dire sur un ton grave que cette situation prive les gouvernements d’environ $2 milliards.

Et finalement, on écoute un policier autochtone nous informer que, chaque jour, il y a 59 bateaux qui transitent avec des cigarettes, de même que 110 véhicules pour transporter les mêmes cigarettes dans les différents points de ventes des provinces. Chaque jour !

Alors je me suis mis à parler à ma télé à voix haute (comme je le fais souvent). En fait, je m’adressais au policier : « Si tu connais assez cette contrebande pour en identifier 59 bateaux et 110 véhicules, pourquoi vous ne les arrêtez pas pour les traîner en justice, saisir les véhicules et bateaux et, ultimement, les kâlisser en prison ? ».

Paraîtrait, selon le flic toujours, que certains récidivistes arrêtés comparaissent pour la quatrième fois, tout en ayant pas payé leur … première amende.

Pourrait-on identifier celui ou celle qui … dort sur la switch au Parlement ? Le déficit appréhendé passerait de $50 milliards à $48 milliards. C't'un bon début, non ? Ma gang de ...

samedi 30 mai 2009

Mon général

Je viens d'écouter l'intégrale du discours du général de Gaulle sur le balcon de l'Hotel-de-Ville en 1967. Ça ne dure que 5 minutes. Laissez-vous imprégner par le scénario de ce discours, son évolution et son apothéose ... libre ! Quel grand monsieur que ce Charles. C'est ICI

Difficile de retenir ses sentiments de frustration quand on pense à l'élan extraordinaire que nous avions à cette époque. La vie et la folie devant soi. Essti que je me sens vieux des fois ...

Je sais, je sais .... je le suis ... bande de petits comiques !

vendredi 29 mai 2009

R.I.P. Marcel



Comme vous devez le savoir, Marcel Béliveau s'est éteint hier à l'âge de 69 ans.

Je connaissais un peu Marcel via nos meetings annuels de Planète Québec. Il s'était d'ailleurs penché sur mon élan de golfeur pour tenter de l'améliorer avec sa méthode perso : peine perdue, il n'a pas réussi. Il aimait bien se taper mes chroniques sur Planète. Me les commentait souvent. D'ailleurs, il m'avait invité l'année dernière pour des brainstorms sur une nouvelle émission de tours pendables. Sa maladie envahissante n'a pas permis cette collaboration.
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Un monsieur très digne et fort devant la mort. Sa dernière chronique sur Planète Québec en témoigne. C'est ICI
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Mais j'y pense soudainement. Est-il vraiment mort ...
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Deux belles prises de Marcel en France (merci au cousin Michel ...) :
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jeudi 28 mai 2009

Humour ... noir ?

Reçu cette blague dans un courriel en provenance d'Ontario.


A little boy says to his mother, "Mommy, how come I'm black and you're white ?"


His mother replied: " Don't even go there son. From what I can remember about that party, you're lucky you don't bark ! "

Prémonition

Tellement, tellement, tellement ... belle !
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Ce sont ces mots de Richard Desjardins que j'utilisais dans mon billet du 10 mars pour décrire la chanteuse Elisapie Isaac qui sortira son prochain CD le 22 septembre prochain.
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Celle que le blogueur considère comme la plus belle des québécoises chantera en inuk et en anglais. Mais, ô belle surprise, une chanson en français avec musique de Pierre Lapointe et paroles de ... si ! si ! ... Richard Desjardins ... qui a un lien durable et amical avec les autochtones.
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Et la chanson s'intitulera ... Moi, Elsie ...
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Ma chatte en ronronne déjà de plaisir ...

mercredi 27 mai 2009

Invasion barbare ?

Meuh non ... Ce sont les canards de Barbarie qui se dandinent sur le terrain de ma soeur Line dans les Iles de miss Mado. Paraît que les volatiles nous attendent ...

mardi 26 mai 2009

Panne ... verte ?

Ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé. Une panne de courant. Ce matin. En ville. À Montréal, la surprotégée, la ceinturée double-tour par Hydro-Québec. Elle fut courte la panne : à peine trente minutes. Mais l'exception nous fait réaliser des choses ...
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Pendant ce trente courtes minutes, comme un air de campagne sur ma rue Bordeaux. Pourquoi ? L'absence presque totale de bruit ...
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La fan de mon vieil ordi s'est arrêtée. La télé (ouverte 18 heures par jour) silencieuse. Même le vieux frigo dans la cuisine n'émettait plus son ron-ron ! La vie s'arrête ? Mais non ...
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Le son ? Les cui-cui des oiseaux à l'extérieur, les voix en sourdine de deux voisines qui placotent, un char aux dix minutes, un chien dans la ruelle ... et c'est tout.
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Puis, au bout des trente minutes, tout repart en même temps : télé. ordi, frigo.
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Et ce soleil, toujours magnifique dans le vert des arbres ...
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Et ça m'a pris trente autres minutes pour remettre à l'heure tous les cadrans de la maison.
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Grrrr !

lundi 25 mai 2009

Et Vlan dans les dents !

La meilleure de ce gala des Oliviers revient à Jean-François Mercier, récemment lobotomisé, qui déclare avoir lu Richard Martineau et qu'il a trouvé ça très bon. Le pédantissime chroniqueur scab a dû l'apprécier celle-là !

dimanche 24 mai 2009

Air Canada : du caca mou

Prévoyant comme je le suis (hum !), pour mon séjour aux Iles-de-la-Madeleine du 20 au 27 juin, j’ai acheté mes billets en décembre. Coût à l’unité = $437 tout compris, aller-retour, vols directs. Une vraie belle aubaine. Merci Air Canada. Mais là, j’arrête les félicitations.

Pour les mêmes vols, dans le même avion, aujourd’hui : faut payer $1192, On voulait amener la petite Myriam avec nous, mais à ce prix-là, on y pense plus.

Mais, car il y a toujours un mais, la même journée, un autre vol décolle 30 minutes plus tôt de Montréal et arrive 30 minutes plus tard que le nôtre aux Iles because … les deux arrêts à Québec et Gaspé. Bon. Et ce vol, avec le même retour que le nôtre coûte $800. Économie de $392 très appréciée. Mais la petite a 11 ans …

J’appelle donc Air Canada pour leur proposer d’acheter ce nouveau billet à $800 mais … JE prendrai ce vol et la petite Myriam embarquera avec sa grand-mère : simplement échanger MA place avec celle de Myriam et le tour est joué. Un bô $800 de plus pour Air Canada (qui demeure une compagnie voulant éviter la faillite) et tout le monde il est content.

Mais NON ! Ça ne se fait pas, m’informe la préposée au téléphone. Le changement de nom sur les billets, ça ne se fait pas. J’ai beau lui faire remarquer qu’on vit en 2009 et que l’informatique a connu des progrès quasi-inimaginables et que cette petite correction (pour un vol intérieur de surcroît) ne devrait pas poser de problème. Rien à faire. La madame (et donc, Air Canada) sont inflexibles. Y a-t-il un psy dans la salle ? Quelqu’un peut m’expliquer ?

Devinez ma dernière parole à la préposée …

vendredi 22 mai 2009

D'un flô à l'autre ...

Je vous parlais hier d’une anecdote touchant ma belle Claude. Je récidive ce matin avec mon fils JF qui, à l’époque, devait avoir quelque chose comme huit ans.

Séparé depuis quelques années d’avec Denise, je m’ennuyais un peu (beaucoup) des Fêtes avec sa famille à Ste-Marguerite dans les Laurentides. Une grande famille (au moins 40 personnes) de joyeux drilles, des «fêteux» de très agréable compagnie qui ne manquaient jamais l’occasion de s’amuser à plein en exagérant dans la bouffe et la boisson. Le réveillon du jour de l’An s’avérait toujours mémorable pour chacun d’entre nous et, franchement, ça me manquait (et ça me manque toujours …). Ça me changeait des rencontres plus sérieuses et plus … guindées dans ma propre famille.

Particularité de ces grandes soirées familiales dans le Nord : les fameuses chansons à répondre que presque chacun devait commettre. Cette année-là, j’en ai appris une bonne à mon fils JF en privé. Une toune qu’il s’est fait un devoir de performer devant toute la gang du Nord au moment propice.

Du haut de ses huit ans, JF a d’abord insisté pour que tout le monde « réponde » en chœur à chaque phrase de sa chanson. Bon ! Enweille le jeune, vas-y !

Alors imaginez le ti-cul qui chante sa première strophe :

Ya pas d’chaloupe pour traverser le lac

La foule reprend : Ya pas d’chaloupe pour traverser le lac.

JF mets ses mains en porte-voix et leur crie :

Ben restez d’l’aut’ bord tabarnac !

Fin de la toune.

Chez les gars dans la place, il fut le héros de la soirée, m'a-t-on rapporté. Les matantes l’ont trouvé moins drôle mais, bon, elles en ont déduit : tel père tel fils !

jeudi 21 mai 2009

Paranoia

Lagacé vient de produire un texte amusant dans la Presse à propos de sa grande paranoia relative au bien-être de son fils. Il est devenu hyper-prudent et hyper-protecteur pour que rien de fâcheux n’arrive à son petit Zak.

J’ai déjà été papa de deux petits flôs moi aussi et j’étais également très préoccupé par leur sécurité. Allez que je vous raconte celle-là.

En ville, il faut quand même se préoccuper de ces malins qui capotent sur les enfants. L’enlèvement et le récent décès de la petite ontarienne Victoria nous le rappellent tristement.

Alors chaque soir où j’allais border ma belle Claude, je lui racontais cette terrible histoire dans laquelle elle avait le rôle principal. Un vieux monsieur l’abordait et lui offrait des bonbons qu’elle acceptait mais les bonbons étaient empoisonnés et le méchant monsieur en profitait pour la faire entrer dans un char pour se sauver avec elle. Tout le monde la cherchait dans la rue pendant que le kliss de monsieur l’amenait dans une maison pour l’attacher à une chaise. Mais à chaque soir, tous les soirs, son papa arrivait finalement et la délivrait en lui donnant de grosses bises, la ramenait à la maison et lui redonnait une grosse bise pour l’endormir. Morale de l’histoire : ne jamais accepter de bonbons des « vieux monsieurs » sur la rue.

Vous allez me dire que cette attitude risquait de la rendre elle-même parano et lui faisait faire des cauchemars ? Nenni. Elle n’a pas souffert de cette frayeur « calculée » qu’elle connaissait par cœur. Mais c’était diablement efficace. Jugez-en par vous-mêmes.

Un jour où elle avait acquis une certaine autonomie, Claude pouvait faire le tour du bloc en marchant avec son ami Pierre-Luc. Une journée, ils reviennent à la maison d’un pas rapide et Claude m’avise : « Papa, sur la rue Henri-Julien, ya un vieux monsieur qui nous a donné des bonbons. Mais moi et Pierre-Luc on les a pris et on est partis tout de suite. Rendus au coin de la rue, on a jeté les bonbons dans un puisard et on est revenus ici ».

La durée d’un instant, le sang ne m’a fait qu’un tour rapide dans les neurones. Quoi ? Un vieux monsieur t’a donné des bonbons ? Où il est ? Comment il était habillé ? Viens me le montrer ! J’étais dans tous mes états.

Et alors, dans toute sa candeur, ma fille m’a dit : « C’est mononk Ti-Gars ! ». Le vieil oncle Aldéric qui demeurait sur Henri-Julien … N’empêche qu’elle avait retenu la leçon du vieux monsieur avec des bonbons. Mais peut-être aussi, était-ce la vengeance de la belle Claude pour toutes ces années de paranoia …

mardi 19 mai 2009

Myriam sur l'autoroute du Nord

Assise à l'arrière du véhicule et toujours armée de mon Canon, la petite vlimeuse (toujours onze ans) a encore réussi à me surprendre : la coccinelle qui va entrer dans le poteau avec l'oiseau qui observe au milieu du ciel. À part ce léger flou, réussir ce cliché à 110 km/h sur la 15, c'est pas pire hein ?

dimanche 17 mai 2009

Bruno Blanchet : le nirvana

Vous connaissez Bruno Blanchet, ce sympathique fou furieux ? Ses dernières apparitions télé le furent avec Labrèche dans le cadre de 3,600 secondes d’extase. J’aimais bien aussi son « ti-bonhomme pas de cou » qu’il avait développé avec une autre gang de déjantés comme lui.

Depuis trois années (peut-être quatre), Bruno Blanchet arpente … le monde. Il est parti quasiment tout-nu avec, en poche, un petit contrat pour transmettre ses commentaires hebdomadaires dans la section Voyage de La Presse.

Toujours intéressant et un tantinet drôle le mec. Et original. Parce que, voyez-vous, Bruno Blanchet n’est pas parti faire le tour des Clubs Med de la planète. Ô que non ! Ses destinations n’ont rien de la facilité et du confort et le Burkina Faso n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ses points d’ancrage temporaires sur le globe.

Une plume alerte et des propos souvent « à la Bruno Blanchet », donc drôles, intelligemment drôles. Des situations cocasses avec ses nouveaux potes étrangers, des moments périlleux avec tigres dans la jungle et des moments vraiment émotifs comme ce doux instant, il y a deux ans, quand il prévoyait terminer son périple et revenir au Québec : alors qu’il contemplait l’immense beauté de la nature au Népal (ou au Tibet), un sage vieillard du coin lui a soudainement demandé « Are you happy, young man ? ». J’en ai encore la gorge nouée.

Tout cela pour en venir à ce qui suit : depuis maintenant plus de six mois, le fils de Bruno Blanchet (la vingtaine, genre ...) est venu rejoindre son paternel pour poursuivre le voyage. Boris qu’il se nomme. Et déjà, il s’est fracturé une jambe … pour que son père puisse nous narrer l’épique aventure de la recherche d’un toubib dans le coin perdu où ils se trouvaient alors. Et le jeune qui pogne plus que le vieux auprès des femmes … et lalalèreu.

Je suis trrrrrèèèès jaloux et envieux de Bruno Blanchet et de son osmose mondiale avec son fils Boris. Quelle plus belle expérience que ce happening quotidien d’un homme et son fils dans ces environnements pleins de beautés, de surprises, de tristesses et de pauvretés aussi. Toutes ces leçons de vie et surtout, surtout, cette immense complicité entre père et fils pour réussir cette Aventure.
Tenez ! Cette semaine, ils étaient dans le … désert du Sahara. Tabar ! Vous en avez des connaissances qui ont voyagé dans le Sahara ? Les diamants dans la nuit …

Bruno Blanchet a atteint ce que j’appelle un nirvana. Étrange, mais aussi magnifique, pour un type qu’on croyait (admirativement) fêlé du cerveau.

samedi 16 mai 2009

La leçon d'économie

C'est Foglia qui la rapporte en finissant son article ce matin. L'ai bien aimée. Alors en voici le copie-collé !

C'est une de ces histoires qu'on lit sur le Net, celle-ci sur un site (anglais je crois) qui s'appelle The monkey cage. Well done, comme y disent...
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Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, sauf qu'à cause de la crise il n'y a plus de touristes. Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre. Plusieurs mois passent, misérables. Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de 100$. Le touriste n'est pas plutôt monté à sa chambre que l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement cent dollars. Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l'approvisionne en viande. Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à la pute à laquelle il doit quelques passes. La pute boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qu'elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l'heure. Comme elle dépose le billet de 100$ sur le comptoir, le touriste, qui venait dire à l'hôtelier qu'il n'aimait pas sa chambre et n'en voulait plus, ramasse son billet et disparaît.
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Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes. N'est-ce pas ainsi qu'on est en train de résoudre - no sweat - la crise mondiale?

vendredi 15 mai 2009

Honda ou Toyota ?

Je vous pose la question : laquelle de ces deux compagnies (japonaises bien sûr) est la plus puissante ?

Il y a 15 mois, j’ai répondu comme vous : Honda.

Je me suis trompé royalement. Un matin, j’ai appris.

Dans les faits, Toyota vaut plus de dix fois la petite Honda. Cette vérité m’a secoué. La pub ici, c’est beaucoup plus Honda, non ? Mais dans les faits, Toyota s’avère monstrueuse comparée à Honda.

Même que depuis quelques mois, cette Toyota est devenue LE plus grand constructeur d’automobiles sur la planète, devant les dépassées GM, Ford et Chrysler.

Est-ce que je vous en ai bouché un coin ce matin ?

jeudi 14 mai 2009

Réalisateur ?

Je viens de regarder la période supplémentaire où les Bruins de Boston ont malheureusement perdu ce septième match à 18:46 de la première période supp du septième match. Au gros canal de sport RDS. Les Hurricanes leur ont cloué le bec.

Le match est fini, les gars se sont donnés la poignée de main, les commentateurs ont péroré puis, ils sont allés en pause commerciale. Mais, TAB, je n'ai pas encore vu la kriss de reprise du but gagnant. Ya un conard qui dort en kekpart.

Finalement, j'ai vu la reprise, genre 6 ou 7 minutes après ... le but. Et juste une fois. Pas de reprise au ralenti, rien. Vite la consommation. Vite vite ! On va passer à autre chose.

C'est qui qui dort au gaz ? Le réalisateur ... qui avait hâte d'aller se gaver avec quelques côtes levées (su'l bras commandité) à la Cage aux Sports la plus proche ?

Pas de farce : minimum six minutes avant de revoir le but gagnant.

RDS = Réseau Des Slomos ?

Mistral

Au hasard complètement hasardeux, j’ai abouti ce soir sur le blogue de Christian Mistral. Je l’ai immédiatement placé dans mes liens favoris avec le titre Mistral (le malade).

Bon. Certains d’entre vous connaissent la bête. Écrivain, romancier brillant, succès en librairie, parolier pour tubes pseudo-marginaux. Puis une déchéance alco-psycho-etc, nappée avec procès violence-femmes et ses conséquences. J’ai même travaillé avec une de ses victimes supposées.

Mais le talent ne meurt pas. Ce passage l’an dernier à TLMEP dont on a retenu qu’il ne pouvait même pas se payer un dentier digne de ce nom. Mais les oreilles subtiles et raffinées ont remarqué la sève dans les mots du poète.

Un blogue, finalement, ce n’est qu’un blogue. Et Mistral alimente le sien très agressivement. Et moi j’aime bien. En prendre et en laisser comme le dit le … proverbe (???). Un gars en tabar, c’est un gars en tabar. Mais quand le gars en tabar est un artiste des mots, son défoulement … me dilate la rate et me soulage.

Vous vous souvenez de Dalida ? Et de son grand tube « Paroles Paroles » avec Alain Delon et sa voix séductrice en arrière-plan ? En poète-conard qu’il est parfois, Mistral nous livrait aujourd’hui un clip où notre Céliiiiine nationale refait le même hit avec le même (vieux) Delon qui lui tourne autour. Tristement con et pathétique. Et de lire ce que l’absinthe a fait écrire à Mistral sur cette honteuse parade, ça me réconforte. Clip et texte ICI

Et comme dirait l’autre, oreilles sensibles … s’abstenir. Il vient juste de me traiter de ... "sweet confused old monkey". Tiens toué !

Et, à l’occasion, pourquoi ne pas aller lire les délires, divagations et les perles de Christian Mistral ?

Comme par magie


Je vous la recommande. Une petite émission québécoise fort sympathique sur les ondes de ARTV le vendredi soir 22hr 00 (avec une reprise le samedi soir à 23h 30).

Luc Langevin, un jeune scientifique (magicien) québécois qui entre un peu n’importe où et qui demande au public présent de l’aider à compléter un tour de magie. Avec des cartes, des objets ou des … pensées. Rien de trop pété et gigantesque à l’américaine. Mais pas ordinaire non plus, voire parfois sidérant. Ce jeune homme est … bizarre. Et la réaction des gens de la rue est aussi sympathique et dénuée des exagérations amerloques.

Dans une salle de billard (un mix boules et cartes médusant …), avec des enfants chez MacDo (mais les adultes n’en reviennent pas), dans un jardin communautaire avec une jardinière (où la carte se retrouve à l’intérieur d’un poivron rouge non-altéré !!!), bref, partout dans les environs urbains montréalais. Ce côté "sur la rue" ajoute au charme, un charme plus éloigné quand l'artiste est sur les planches devant la foule.

Un petit extrait vidéo sur le site : Comme par magie

Demain soir, c’est VOTRE première, sinon, programmez la vidéo …

mercredi 13 mai 2009

C'est lui !!!

(École de photographie Marsan)
Le grand responsable de la grippe porcine

Il joue de la guitar ...

... mais ce n'est pas Jean Leloup.

Le type se nomme Stanley Jordan et il vous interprète ICI la chanson "Les feuilles mortes" à la Gershwin avec deux guitares. Sidérés vous serez. Ici le mot prodige prend toute sa valeur. C'est comme atteindre l'impossible. Vraiment ...

Merci Denis

mardi 12 mai 2009

Réservoir Dogs

Vous connaissez ce film de Quentin Tarantino, le cinéaste que Pulp Fiction a vraiment mis sur la mappemonde du cinéma ? Un film assez heavy, merci ! C'était quelques années avant et ça se nomme bizarrement Réservoir Dogs. Dans le temps de l'Outremont, mettons. Au moins pour le style.
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Suite à un vol de banque semi-raté, les cinq (ou six) truands se retrouvent dans un espèce d'entrepôt avec ... un flic comme otage. Devant s'absenter quelques heures, ils laissent le pauvre flic sur place avec le plus disjoncté de la gang. Et là arrive la fameuse scène de ... l'oreille.
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Regardez-moi ce kliss de malade se promener en dansant sur l'air de "Stuck in the middle with you".
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Tout ça ICI

dimanche 10 mai 2009

Testing


(la photo n'est pas terrible, je sais ...)

C'est aujourd'hui la Fête des Mères (une belle et bonne à toutes celles qui lisent ce blogue). Comme je ne peux aller caresser et embrasser ma belle Cécile dans les Iles, je vais simplement souligner la chose en faisant bouillir mes premiers homards des Iles à sa santé !

Profitez-en, les prix sont incroyables ($5.99/lb chez Métro). Du jamais vu depuis 1990.

Avant de les placer dans la marmite, je les ai fait tester par Elsie : c'est ok, ils n'ont pas la grippe homardine !

En attendant d'aller en déguster d'autres sur place et à peine sortis des cages sur le bateau vers la fin-juin ...

vendredi 8 mai 2009

Une carrière éphémère


Ya deux ans, au tout début de ce blogue, je vous contais cette belle histoire. Puisqu"à cette époque, à peine dix personnes lisaient mes écrits (incluant mes deux soeurs, mes deux chums, Doparano et Rosie) je vous la remet donc sous les yeux. Ça va comme suit :
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Permettez-moi de vous raconter cette courte anecdote concernant deux amis solides qui m’endurent depuis une trentaine d’années. La photo remonte au début des années 70 où les deux gratouillaient la guitare en arrivant (péniblement …) à vocaliser quelques tounes des chansonniers de l’époque.
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On se transporte au Bowling Métropolitain situé juste en face d’un célèbre abreuvoir de l’époque nommé Le Gobelet, rue Saint-Laurent. Gros tournoi de quilles au cours du weekend et nos deux lascars ont réussi à décrocher un contrat pour y faire un peu de musique, genre ENTERTAINMENT comme ils disent . . .
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Fébriles, les artistes s’installent le samedi en fin d’après-midi, branchent le mini-ampli, accordent les guitares et commencent leur prestation avec un tube des Karricks, un duo populaire formé de Claude l’Ours Lafrance et Michel Mc Lean. Ça s’intitule Au chant de l’Alouette, une ballade folklorique que vous avez sûrement fredonné au cours de votre existence.
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Frénésie et enthousiasme qualifient cette performance de nos deux espoirs de la chanson. Les deux dernières strophes arrivent :
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Au chant de l’Alouette, je veille et je dors
J’écoute l’Alouette et puis je m’endors.
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Le dernier accord s’évapore dans la salle : aucun sourire dans la foule, aucun applaudissement. Une indifférence presque parfaite n’eut été de l’exclamation bien sentie d’un quilleur frustré : «Vos gueules!».
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Le proprio s’approche illico des bardes en herbe, leur tend un billet de 20 dollars et les exhorte à quitter les lieux sur-le-champ. Penauds, Denis et Richard (alias Ricdam qu'on voit en avant-plan sur la photo) ont obtempéré sans demander leur reste.Vous l’aurez deviné, leur carrière de musiciens a pris fin à cet instant précis. L’informatique et l’automobile les ont mieux servis au fil des ans.
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Beaux joueurs, je les ai maintes fois entendus réciter cette déconfiture avec l’aplomb de ceux qui savent rire d’eux-mêmes. Et invariablement, l’histoire se termine de la même façon :«On s’est vite consolés en utilisant ce formidable cachet pour aller nous procurer un cube de libanais rouge...».

jeudi 7 mai 2009

Rêve désolant

J’ai fait un rêve étrange la nuit dernière. J’ai soudainement ressenti des pulsions féminines et je n’ai pu m’empêcher d’aller faire du magasinage et la tournée des centres d’achats.

Pour me mettre dans l’ambiance, j’ai amorcé le tout avec une visite chez WAL-MART. Par la suite, j’ai fait l’acquisition de quelques DVDs chez BESTBUY et j’ai fouiné pour un sofa chez BRICK avant d’aller acheter un iPod chez FUTURE SHOP.

Une soudaine envie d’un bon espresso m’a fait entrer chez SECOND CUP, juste avant d’aller acheter un tournevis chez CANADIAN TIRE. Il n’avait pas celui que je cherchais, alors je l’ai trouvé plus tard chez HOME HARDWARE

Un cadeau pour mon petit-fils chez TOY'S R US, des draps en soie chez LINEN CHEST et j’étais prêt pour une super crème glacée chez DAIRY QUEEN, juste avant d’aller examiner les chaises berçantes chez HOME DEPOT
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Une nouvelle fringale m’a fait arrêter chez DUNKIN DONUTS, juste avant d’aller faire l’épicerie chez COSTCO.

En retournant à l’auto, j’ai consulté la liste des commerces que je venais de visiter et je me suis senti comme un touriste à Toronto, ou Vancouver, ou Chicago, ou New-York. Me suis éveillé en sursaut. Mais non, j’étais bel et bien à Montréal.

Vive le Québec français. Vive la loi 101 !

mercredi 6 mai 2009

Brault et Martineau

Ëtes-vous allés en courant chez Brault et Martineau pour vous acheter des électroménagers ET courir la chance de gagner un voyage en Rép. Dom. avec, oui oui, avec l’unique Sylvain Cossette, ce grand chanteur qui ne vend pas de disques sauf quand il chante des succès des années 70 ou 80 ?

Savez-vous la meilleure ? Les annonces de B & M en anglais ne parlent que du voyage à gagner. Pas un mot sur le concert de Sylvain Cossette. J’ai comme l’impression que je vais manquer un grand moment du Québec International …

dimanche 3 mai 2009

Baseball étrange

L’été 1970. C’est mon dernier été « à la campagne » dans le petit mais charmant village de Labelle dans les Laurentides. Je quitterai en septembre pour aller étudier en ville et j’ai bien hâte.

Un week-end du mois d’août où on reçoit la visite de Montréal : deux oncles, deux tantes et deux cousins. Beaucoup de monde dans la maison.

Le samedi soir, je suis avec mes chums et nous revenons de la petite montagne où nous avons fumé quelques splifs de libanais rouge. En arrivant au parc municipal, je réalise que c’est MON club qui est en train de jouer la partie de baseball en cours. J’avais oublié…

Le coach m’intime l’ordre de venir jouer et m’installe comme frappeur suppléant. Arrivé au marbre, les balles rentrent vite. C’est un club d’adultes. Mais, chanceux comme je suis, j’hérite d’un but sur balles. Fiou !

Je trottine jusqu’au premier. Je m’avance donc de quelques pieds, je me penche avec les deux mains appuyées sur les genoux et j’observe le lanceur, prêt à retraiter en vitesse au premier s’il tente de me prendre à contre-pied. Le jeu du chat et de la souris.

Soudain, la malédiction : je pogne le FIX. Complètement dans la lune et la tête partie je ne sais où.

Ce qui m’a réveillé, c’est le son de la balle qui arrive dans le gant du joueur de premier but qui, vous le comprendrez bien, n’a eu aucune difficulté à me toucher pour ainsi me retirer. L’air penaud, je suis retourné sur le banc des joueurs avec le regard abasourdi du coach qui ne croyait tout simplement pas ce qu’il venait de voir.

Cette mésaventure aurait pu se terminer là, tout simplement. Mais elle m’a hanté plusieurs années parce que … l’oncle John assistait au match. Pendant des années, il n’a cessé de me rappeler ce jeu dans les réunions de famille.

« Michel ! Comment t’as fait ? Je n’ai jamais vu ça de toute ma vie (et j’en ai vu du baseball, crois-moi). T’as même pas cligné de l’œil ! Aucun mouvement, aucun ! À quoi tu pensais ? C'est quasiment impossible !»

L’oncle John est décédé ya deux ans. Je suis sûr qu’il la raconte encore dans l’au-delà à qui veut bien l’entendre. Salut John !

samedi 2 mai 2009

Le fantasme d'Elsie

Hé misère que ma chatte aimerait se taper ce p'tit kliss de fanfaron qui vient la narguer tous les jours en sautillant de branche en branche, l'air insouciant et polisson. Un petit clic = ya de beaux détails ...

vendredi 1 mai 2009

Cinquante (50) !!!

Hé oui ! Dans exactement 50 jours, je vais atterrir
aux Iles-de-la-Madeleine avec la blonde-rousse.

Mais, car il y a toujours un mais...


Les Iles sans Zoreilles
c'est pas pareil !

:-)

(nouveau slogan de Tourisme Iles-de-la-Madeleine)