vendredi 28 janvier 2011

Il y a 25 ans aujourd'hui ...

La navette Challenger explosait en plein vol.

Moi j'arrive à la Brasserie Québécoise. Je ne sais rien de cet événement. Je m'assois, commande un bock et j'observe le départ de la fameuse navette à la télé de la brasserie..

Soudain, PAF, ça explose.

Je capote ! Je me lève debout et je crie au monde : "Hey ! Regardez ça ! Hey ! La navette vient d'exploser !"

Le monde est plutôt calme. Personne ne semble touché par la chose.

Jusqu'à ce qu'un voisin charitable me dise : "Énerves-toi pas de même. C'est des reprises. Ça fait deux heures que c'est arrivé".

Un gars a l'air tata ...

mercredi 26 janvier 2011

Les Nordiques : dénouer l'imbroglio ...

On entend parler du dossier depuis plusieurs lunes. Vous savez ce cher Régis Labeaume qui veut un nouveau Colisée pour le retour des Nordiques et les gens de Québec qui font de grosses vagues bleues un peu partout dans le nord de l'Amérique pour ravoir leur club de hockey et les bonzes de la LNH qui ne bronchent pas et le fédéral qui se fait tirer l'oreille pour financer un édifice privé avec des fonds publics et Régis qui rechigne, qui devient invisible et qui réapparaît, etc etc. Ouf !

Vous voulez ma prédiction sur la façon avec laquelle ce dossier épineux sera réglé ? Alors voilà ce que le blogueur a bel et bien vu dans les astres :

Oui il y aura un nouveau Colisée qui sera érigé avec des fonds publics provinciaux, des fonds privés (peut-être PKP et quelques autres manitous) et aussi des fonds publics fédéraux mais dans une portion moindre que celle exigée par le beau Régis. Une fois la bâtisse érigée, les Remparts juniors vont s'y installer, la LNH et Gary Bettman refuseront à Québec une équipe dans la ligue majeure et Geof Molson, le propriétaire du Canadien, fera un coup de génie : il déménagera son club école (les Bulldogs) de Hamilton à Québec et changera leur nom pour celui des Nordiques et ces derniers deviendront le nouveau club-école des Canadiens de Montréal dans la ligue américaine, toujours dirigés par Patrick Roy. C'est pas beau ça, non ? Et vive la ville de Québec !!!!!!!

:-)

lundi 24 janvier 2011

Contraste

Je vous parlais de Martin Léon dans mon dernier billet. Hier, dans le même Studio 12 de Rébecca Makonen, l'heure était consacrée à ... Pierre Lapointe.

Dans le coeur d'une majorité de québécois (et surtout de québécoises), ce Pierre Lapointe se classe résolument bien en avant de Martin Léon. Ça n'est pas le cas dans ma liste. Ce type m'exaspère et me tombe littéralement sur les nerfs. Musique sirupeuse et poésie centrée sur le je-me-moi, un prononcé à la française (alors qu'il converse comme vous et moi dans la vie). Un grand égo qui survole dans la stratosphère. Vraiment, pas capable d'embarquer dans son art.

Et vous ?

mercredi 19 janvier 2011

Un grand artiste

En nous offrant son dernier album Les Atomes, Martin Léon vient officiellement d'entrer dans la catégorie des grands. Des grands artistes québécois de la chanson. Je n'ai pas le vocabulaire technique et les connaissances des critiques officiels qui envahissent nos ondes médiatiques, mais je connais fort bien les sentiers qui touchent mon coeur et mon âme et ceux-là, Martin Léon y déambule allègrement.

Et ma bande de chanceux, Martin Léon vient tout juste de passer une belle heure dans le Studio 12 de la SRC pour y converser avec Rebecca Makonen et surtout pour y livrer 7 magnifiques chansons avec ses formidables musiciens. Et, encore plus chanceux, vous pouvez visionner tout ça sur le site Tou.TV exactement ICI. Une heure d'atmosphères, de musiques explorantes, de sensibilités et de jardins aériens. Et ce beat qui nous fait croire qu'on est quelque part dans le salon de notre cerveau.

J'ai particulièrement accroché sur J'aime pas ça quand tu pleures, en duo avec la belle violoncelliste. Et aussi, une magnifique version, par des artistes vietnamiens, de la si belle Kiki-BBQ de ses débuts. Vous aimerez aussi Le shack à Chuck (quelle sonorité franco-anglo dans le refrain !). En plus, une belle virée poétique avec Pascal Bussières avec le son viet approprié.

C'est la grâce que je vous souhaite.

Ajout : les mots de Rebecca Makonen pour cette belle rencontre avec photos etc : ICI

Re-ajout : les paroles du refrain ...

Hey le chicken
Tu chockes ? Ça t'choque ?
Fa'qu'check
C'est pas chic chic
Mais chaque chèque
Paye le Shack à Chuck
et cette très belle poésie que voici ...


Merci au duc de la Turgerie

lundi 17 janvier 2011

Savoir conjuguer les verbes ...

Vous pourriez me dire à quel temps sont conjugués les verbes de la phrase suivante :

" Ils ne voulurent pas d'enfant, mais ils en eurent six "
.
.
.
.


C'est au préservatif imparfait !

Merci Marc

samedi 15 janvier 2011

L'accouchement

C’est un grand moment dans ma vie. Début mai 1977. J’arrive à l’hôpital Saint-Michel avec ma Denise qui va accoucher de notre premier enfant. Les « eaux » ont crevé et commencé à couler. Nous sommes fortement sur les nerfs, notamment parce que le bébé sera prématuré (environ 4 semaines).

Bon ! On installe Denise dans une chambre près de la grande salle des accouchements. Et commence l’attente. Et ces crampes abdominales qui reviennent à intervalles plus rapprochés et qui font souffrir Denise. Je suis à côté d’elle pour lui frotter doucement la bedaine et surtout l’encourager : c’est le plus grand jour de notre vie. Lorsqu’elle réussi à se calmer et que les douleurs s’amenuisent, je sors de la chambre pour la laisser se reposer et aller me changer les idées dans le corridor. Quand elle recommence à geindre ou gémir, je vais aussitôt la rejoindre et ainsi de suite.

Bizarrement, je me souviens très bien qu’il y avait un monsieur italien qui vivait la même chose que moi sur l’étage ce jour-là. Mais lui, contrairement à moi, il sortait de la chambre de sa femme … quand les douleurs commençaient et retournait la voir quand les cris de souffrance arrêtaient. « Pas capable de voir ma femme souffrir » m’avait-il dit.

Je fais un peu de fast forward pour arriver au moment où j’ai l’air fou … parce que ceux qui me connaissent un peu savent très bien que dans ces grands moments de ma vie, j’ai cette curieuse manie de me ridiculiser bien involontairement.

Nous sommes donc dans la salle des accouchements. Denise est bien installée sur la table, les jambes en l’air avec le docteur qui l’encourage et lui donne les conseils et quand « forcer ». Moi je suis à l’autre extrémité de la table, près de la tête de Denise que je tiens entre mes deux mains et que je bécote en l’encourageant.

Le petit Jean-François s’en vient. Il va sortir. Mais je ne vois pas bien dans le miroir au dessus de la table. Je me lève donc debout et me penche pour mieux voir la « sortie » du tunnel de Denise. L’infirmière me demande de m’asseoir et de regarder dans le miroir. Ce que je fais contre mon gré puisque je n’y vois pas grand chose dans le kriss de miroir.

Le travail progresse. Je suis énervé et, je me relève encore pour mieux voir la grande sortie de mon fils. L’infirmière me remet la main sur l’épaule et m’ordonne de m’asseoir et de regarder dans le miroir.

« On voit rien dans votre kriss de miroir » que je réplique en montrant du doigt le fameux miroir.

Et là l’infirmière de me répliquer :

« Ça monsieur, c’est pas le miroir. C’est la lampe d’éclairage avec son dessous bombé en chrome. Le miroir, le vrai miroir, il est sur la gauche, juste là ».

J’ai regardé sur la gauche et aperçu un magnifique et formidable miroir de 1 mètre par 3 mètres qui m’a montré absolument tout de l’arrivée sur terre de mon futur pompier. Absolument tout !

Moi qui regardais dans ce rond de chrome (comme on voit déformé dans une bouilloire chromée), j’ai donc été la risée du personnel de l’obstétrique pendant quelques instants. Pas grave, notre bébé pesait 5 livres et deux onces, donc juste assez lourd pour éviter un séjour en incubateur.

jeudi 13 janvier 2011

La NASA observe Montréal

Tiré du site de la NASA, cette image de Montréal prise de l'espace. Ce qui m'impressionne, ce sont les villes de banlieues qu'on peut aussi apercevoir. Par exemple, sur la gauche de l'image, mettons à 9 heures sur un cadran, l'amas de lumière c'est ... Saint-Jérôme. Je ne la pensais pas aussi proche ... Et Joliette à 10 heures ...

Allez y voir : c'est ICI

mercredi 12 janvier 2011

Le hasard et l'imbécile

Depuis quelques temps, les policiers de la SQ suivent une formation pour traquer et prendre sur le fait les conducteurs avec les facultés affaiblies par la drogue. Leur premier cas : lundi soir, dans le coin de Mirabel, ils ont intercepté une voiture dont le chauffeur avait une conduite erratique.

Hé bien, croyez-le ou non, pour cette première prise, les gars de la SQ ont également découvert dans le char ... pas moins de 20 kilos de ... cannabis ! De quoi appuyer leur preuve !!!

L'imbécile qui faisait la livraison était gelé !

Pas fort ! Pas fort !

mardi 11 janvier 2011

Luncher avec un bâtisseur


Demain midi, m'en vais dîner avec monsieur Claude Dupras, un presque octogénaire qui en a fait pas mal dans la vie comme vous pourrez le constater dans ce résumé. C'est le troisième monsieur avec René Lévesque et Fidel Castro sur cette photo prise en 1959.

Non ça n'est pas une entrevue commandée. Le monsieur est tombé sur mon texte des Brisebois durant le temps des fêtes et, comme il en a connu quelques-uns au cours de son séjour d'une quarantaine d'années à l'Estérel, il m'a suggéré l'idée d'un lunch comme ça en passant.

À part notre divergence majeure fédéraliste-souverainiste, je pense que ça sera une rencontre agréable. Vous en donne des nouvelles

lundi 10 janvier 2011

Les étranges adresses de ... Paris

Quelqu'un peut-il m'expliquer cet étrange phénomène ?

Dans les films ou les télé-séries françaises se déroulant dans la Ville-Lumière, on y voit des adresses du genre :

12 rue de la Gare
8 rue de la Commune
7 Chemin des Pins
22 rue Carcassone
11 rue Montparnasse
etc etc etc

Toujours des chiffres dans la dizaine ou presque. Comme si ces rues ne comportaient que quelques maisons ou édifices.

De telles adresses sont très rares à Montréal par exemple. On y lira plus souvent qu'autrement des adresses genre 4644 boulevard Rosemont, 6876 rue de Bordeaux, 8474 rue Henri-Julien ou 2217 due Jarry. Comme quoi nos rues ont quelques kilomètres du nord au sud ou d'est en ouest et comportent des milliers de bâtiments.

Je suis allé faire une petite visite à Paris en 1995 et n'ai point remarqué cette anomalie. Mais dans les films et séries, ces adresses à petits chiffres sont monnaie courante.

Y a-t-il parmi vous des voyageurs avertis, des cousins de France ou simplement des connaisseurs qui pourraient m'expliquer ce qui demeure toujours un mystère dans mon petit cerveau ?

Merci d'avance.

jeudi 6 janvier 2011

Faut le faire !

Ya 5 minutes, en finale du jeu télévisé Atomes Crochus, l'humoriste Stéphane Fallu doit aider une concurrente du public à associer deux mots et gagner $2,000.

Le mot de base est POT.

La concurrente se risque avec pot ... de confiture.

Fallu réplique avec pot ... d'ours !

Mettons que la concurrente était pas de bonne humeur ...

Et l'ancien prof de français de Fallu non plus !

Le transport en commun

Ce matin, 9h 15, j'entre dans l'autobus 95 Bélanger vers l'ouest. Mon billet ($2.10 sur carte OPUS) est accepté. J'entre au métro Jean-Talon, correspondance acceptée. Je débarque au métro Mont-Royal et me dirige vers le centre du Monastère où j'effectue quelques imprimés et quelques photocopies. Je salue Diane et repars vers l'avenue Mont-Royal où je prends l'autobus 97 vers l'Est avec correspondance acceptée. Je débarque coin Papineau où j'en profite pour quérir quelques bouteilles à la SAQ. J'en ressors, traverse la rue en embarque dans l'autobus 45 Papineau direction Nord avec correspondance acceptée. Débarqué coin Bélanger et je marche jusque chez moi. Arrivé à 10 heures 30. Coût total du transport pour ce trajet aller-retour : $2.10

Impressioné je le suis !

mercredi 5 janvier 2011

Jean-Talon Express !

Encore une fois, MON hôpital m'a impressionné ce matin. J'y suis allé pour rencontrer quelqu'un en médecine nucléaire et prendre un rendez-vous pour les tests requis par mon doc.

Une fois entré, j'en ressortais DIX minutes plus tard avec la convocation pour les deux jours requis pour ces tests qui se feront les 17 et 18 janvier prochain. C'est du service ça mes amis !

La manchette en Santé aujourd'hui, c'est que les Urgences de Montréal sont pleines à 150%. Je me croise les doigts pour cette chance qui me colle au Q dans cet hôpital tout près de chez nous.

Vive l'Hôpital Jean-Talon !

mardi 4 janvier 2011

Bye Bye ...

... aux interminables critiques du Bye Bye.
On passe à autres choses ?
Merci !

dimanche 2 janvier 2011

Les Brisebois

Ils étaient tous là ou presque, à commencer par la reine Rita qui flottait au-dessus de toute cette descendance. Ses filles et son gars étaient là avec leurs conjoints (et même l'ex-conjoint que je suis) avec leurs enfants de cette deuxième génération qui, eux-mêmes, avaient bien sûr amené leurs ados et leurs enfants.

Pour commencer l'année 2011 avec Rita la reine, ils s'étaient tous rassemblés chez Nicole et Jean aux limites de ce petit village planté dans les montagnes du nord. Une bonne trentaine de "fêteux" que j'ai senti vraiment heureux d'être ainsi réunis. Et qui le prouvaient en chantant (pour ne pas dire hurlant) ces chansons grivoises d'autrefois, livret de paroles à l'appui. Et vous auriez dû voir cette bande d'ados et enfants se livrer une guerre de boules de neige à l'extérieur jusqu'à ce que James, triomphant, revienne nous voir en criant "On a gagné !". Et cette défilade d'assiettes contenant cette succulente soupe aux pois, la cipâte de Nicole, le rag-boul de Roger ou la tourtière et sa dinde.

Comme un retour dans le temps quand ces réunions étaient sacrées et plus importantes que tout le reste. La très grande joie d'être ensemble et de se le prouver : c'est un peu beaucoup ça les Brisebois. Une bien belle gang d'humains. Et j'imagine l'Adrien de Rita regarder tout ça avec un grand sourire, là-haut, quelque part entre les nuages ...