lundi 27 février 2012

RIP Chantal Jolis

L'animatrice et journaliste Chantal Jolis est décédée dans la nuit de dimanche au lundi aux Îles-de-la-Madeleine, où elle a passé ses derniers mois, dans la même Villa Plaisance où résidait ma (moins) célèbre maman.

Je me souviens très bien de cette anecdote qu’il me faut vous raconter. Pendant plusieurs étés, elle a animé son émission quotidienne sur les ondes de Radio-Canada à partir du Café de la Grave dans le village de Havre-Aubert, à moins de 100 mètres de l’extrémité Sud de la route qui serpente les Îles.

Un été (lequel ?) où j’étais dans les Îles, me rappelle avoir entendu Chantal Jolis commettre cette incroyable blague pour faire ‘’suer’’ les montréalais alors en pleine canicule. Se levant de son siège avec son micro (alors qu’elle était en direct sur les ondes radio-canadienne), elle est sortie dehors pour traverser les quelques 10 mètres de plage qui la séparait du bord de la mer, puis elle a tendu son micro vers l’eau pour que les auditeurs puissent bien entendre les bruit des douces vagues venant se briser sur le sol. ‘’J’espère que ces bruits de vagues sauront vous rafraîchir à Montréal’’ avait-elle lancé, juste comme ça, au milieu de son émission. Du bonbon !

Un rayon de soleil

Pendant le pitonnage entre les Oscars (bravo The Artist) et les jérémiades des invités de Guy A., je suis tombé par hasard sur le show de Julie PKP et je l'ai aperçue : mon idole de jeunesse que je plaçais sur le même piédestal que les plus grands de l'époque folle du rock : j'ai nommé l'auteure-compositrice-interprète ... Véronique Samson !

Elle a 62 ans bien comptés la belle dame. La voix n'a plus la même clarté certes, mais le rythme y est toujours, bluesé et jazzy. Fallait voir la tête des jeunes concurrentes qui l'accompagnaient dans ses chansons : Amoureuse, Besoin de personne, Une nuit sur ton épaule ...

Et ce sourire toujours radieux de celle qui s'est acoquinée à une autre de mes idoles : Stephen Stills. Bref, de beaux moments de télé inattendus.

Puis est arrivé ce clown hurluberlu pour nous demander de le laisser ... manger sa banane : sympa ! Vraiment, hier soir, Julie m'a impressionné avec son gros show du dimanche soir.

jeudi 23 février 2012

13 ...

... jours sans poffe ...

lundi 20 février 2012

Et vlan dans les dents !

Sur son blogue, le journaliste Jean Barbe a écrit ce message au ministre des Finances Raymond Bachand :

C'est Raymond Bachand qui a dit que bloquer un centre-ville était inacceptable?

Bachand, tu te souviens quand tu as essayé de pogner les fesses de ma blonde, à Paris, quand tu étais soul? Tsé, pendant le party de la première de Notre-dame-de-Paris? C'était inacceptable. Je t'ai pas vargé dessus avec une matraque. Prends note, stp.


Ajout :

Douze heures plus tard, le bla bla est parti sur Twitter, FB et les médias trads. Ce que des fesses peuvent avoir comme effet !!!

Ajout final = Subissant la pression, Jean Barbe a fini par dire que ''pogner les fesses'' était une expression pour parler de collage et achaler, mais qu'il n'y avait pas eu vraiment de toucher sur les fesses. C'est ICI dans la Presse. Pas fort le scribe ...

dimanche 19 février 2012

L'amitié ... pour ce que ça vaut ...

Sur le fil de presse ce matin, ça s'est passé à Saint-Benjamin en Beauce sur le rang 6.

Une camionette, conduite par un jeune homme de 20 ans, tire un traîneau sur lequel est fixé un sofa avec ... un jeune de 22 ans comme cavalier.

Soudainement, le sofa se met à louvoyer derrière, gauche, droite, gauche, droite et ... paf ! Une auto arrivant en sens inverse frappe le sofa de plein fouet.

Qu'a  fait le chauffeur de la camionette avec son chum écrasé sur le chemin ? Il s'est sauvé pour être repris par les flics deux heures plus tard ...

Ahhhh l'amitié !

mercredi 15 février 2012

1, 2, 3, 4, 5 ... ouf !

Le grand conard que je suis est en train de s'affranchir. C'est ma cinquième journée sans une poffe de cette maudite cigarette. Je sais, je sais = j'ai déjà arrêté et j'ai recommencé. Voilà pourquoi je me suis traité de grand conard dans mon préambule. Il FAUT que cette fois-ci soit la bonne : ce sont mes poumons qui m'implorent. Par expérience, je sais que le 5 premières journées sont les plus difficiles. Je sens déjà moins cette maudite envie permanente de respirer de la klisse de boucane. Alors, voilà ! On se croise les doigts ...

dimanche 12 février 2012

Les Îles dans le verglas ...

Je vais laisser ma soeur vous exposer la situation.

C'est  ICI

samedi 11 février 2012

C'est ma Claude



Fallait que je vous la montre ...
 
 
Merci Sophie de SoFly Photos Studio

mercredi 8 février 2012

Naguère ...

Nous étions quatre, attablés au Petit Resto, un secret bien gardé du Plateau où on apporte son vin et où le rapport qualité-prix de la bouffe est au summum. Belle soirée avec Yvan, Bim et Élyse. Ça placote en grand. Quatre verbo-moteurs qui discutent de tout et de rien.

Me rappelle pas vraiment de quoi nous jasions, mais soudainement, j’interviens dans la discussion en amorçant ma phrase à peu près comme suit : Oui, mais NAGUÈRE, ç’était pas pareil et bla bla bla …
Oups ! Pendant une fraction de seconde, après ma courte phrase, j’ai eu comme un arrêt-du-temps. Quelque chose ne fonctionnait pas …
Et mes trois interlocuteurs ont confirmé mon malaise (genre) en me fixant instantanément des yeux avec une sorte d’interrogation dans le regard.
Hey ! Naguère … Je n’utilise jamais ce mot dans mes conversations. Jamais. Dans mon quotidien, mettons que ch’parle comme tout l’monde qui m’entoure. Avec un ti-peu plus de vocabulaire que la moyenne, mais bon, rien pour écrire à sa mère. Quand j’écris, c’est forcément plus recherché et planifié et c’est normal. Mais dans la parlure de tous les jours, je ne me démarque pas de mes semblables et je l’assume fort bien.
Mais ce bizarre NAGUÈRE, lancé fortuitement (ouf !) dans la discussion, nous a tous laissés pantois (re-ouf !). De kessé qui s’est passé dans mes neurones ? Après la surprise du moment,  mes amis souriants ont affiché une certaine moquerie amicale et j’ai tenté, sans succès, d’expliquer l’usage étrange de cet adverbe quasiment périmé. S’en est suivi une discussion sur la qualité du langage au sens large, interrompue par … l’arrivée de nos desserts sublimes.
L’anecdote date de deux ans (minimum) et les trois salopards me glissent encore à l’occasion, devant les autres, avec un léger sourire narquois, un petit naguère bien calculé …

Essayez de placer un NAGUÈRE dans une de vos conversations. Vous m'en donnerez des nouvelles ...


lundi 6 février 2012

Un malade !

Mon ami Sly (Sylvain sur son baptistère) est devenu Rimouskois depuis septembre. Retraité prématuré du monde de l’enseignement collégial, il est allé rejoindre sa belle Shirley sur le bord du fleuve.

Depuis son exil à la fin de l’été, il est revenu en ville à quelques reprises pour la famille, les chums et les fêtes.
Mais là … Faut le faire !
Sauté dans son char samedi matin, il est arrivé à Mourial en fin d’aprem.  Kess tu fais en ville ? lui ai-je demandé. Réponse : le SuperBowl demain avec les chums à la Brasserie Québécoise !
Et le lundi matin, le bougre est reparti pour Rimouski. Seize heures de route pour en passer à peine 36 en ville avec les boys … Un phénomène, désormais ancré dans … le Bas-du-Fleuve !

Ajout : Je viens de recevoir un appel de Rimouski. C'était Sly. Dimanche matin, il a reçu un coup de fil de la belle Shirley ... en larmes ! Elle venait de faire une mauvaise chute dans la cuisine. Bras cassé ! Alors, ni un ni deux, Sly re-saute dans le char et descend à Rimouski.

Il a quand même pu voir les deux derniers quarts chez lui  ...

Re-ajout : Bonne convalescence et prompt rétablissement, la belle Shirley ! :-)

samedi 4 février 2012

Le hockey ... bof !


Ma quasi-totale indifférence au hockey n’est pas attribuable à la présente misérable année du CH. Elle remonte à une vingtaine d’années. Moi,  le freak maniaque des Habs et des statistiques, j’ai abdiqué progressivement après le départ de Guy Lafleur. Bien sûr que j’ai trippé sur la Coupe surprise de 1993 et les miracles de Patrick Roy (ça fera 19 ans cette année que les Canadiens n’ont pas gagné le précieux trophée), mais je ne regarde plus vraiment les matchs. OK, lorsqu’ils paradent dans les séries, avec les boys à la Brasserie, il me reste une petite base d’excitation mais si peu. Et ça n’est pas le fric outrageux qui me lasse mais plutôt le sport lui-même. Autrement dit, je trouve ça platttte. Des longueurs interminables sauf dans de rares rencontres excitantes. Me rappelle plus d’avoir visionné au complet un match du calendrier régulier. Il m’arrive de regarder la télé et, pendant une pub, d’aller voir le score sur RDS. Mais je reviens vite à l’émission que je regardais. Même que certains soirs, j’oublie les Habs et j’apprends le lendemain … qu’ils ont perdu !
Présentement, le Canadien joue contre les Capitals de Washington. C’est 1 à 0 pour les Capitals après deux périodes. Et une statistique incroyable vient de passer sous mes yeux : le Canadien n’a pas compté de but contre les Caps au cours des … 196 dernières minutes de jeu .  Hey ! Ça veut dire quasiment 10 périodes complètes … Trois matchs plus une période sans compter et ce, contre un club reconnu pour son offensive !  Môman !
D’ailleurs, ya pas que le hockey qui est disparu de mon intérêt sportif. Naguère (quel  beau mot !) j’aimais à peu près tout. Mais le baseball est disparu de mes méninges, La Formule 1 aussi, le football quasiment (mais j’apprécie encore hautement les séries et le SuperBowl), le Tennis aussi (sauf les finales du grand chelem). Bref, l’excitation de mon adolescence et du jeune adulte que j’étais a comme fondu avec les années. Serait-ce un signal de sénilité ? Diantre ! Je n’ai même pas soixante années …
En passant, aujourd’hui, ça fait un an exactement que Scott Gomez a compté son dernier but avec les Habs. Cinquante-deux matchs ! Avec un salaire annuel de 7 millions, c’est flippant, non ?

Ajout : Score final de 3 à 0 pour les Caps. On est rendu à 216 minutes sans but pour les gars de Molson !

jeudi 2 février 2012

Titre abrégé ?

La nuit dernière, pendant une brève période d'insomnie, j'ai allumé la télé. C'était le Téléjournal régional sur les ondes de RDI. La journaliste nous entretenait sur la grève-lock out d'une grande aluminerie (Rio tinto pour ne pas la nommer). Après avoir terminé son reportage, la journaliste a conclu en nous disant :

Ici Priscilla Plamondon-Lalancette, Radio-Canada, Saguenay.

Hey ! Priscilla Plamondon-Lalancette. Sans blague ! 10 syllabes pour s'identifier.

On est loin de ... Guy Guay !

Me semble-t-il que lorsqu'on s'adresse quotidiennement à des auditoires de plusieurs dizaine de milliers de personne, la demoiselle pourrait choisir de radier le nom de son poupa ou de sa mouman. Cependant, je n'ai rien contre le fait de le laisser au complet sur sa carte d'assurance-maladie ... s'il y a de la place !

mercredi 1 février 2012

Bon départ pour la CAQ !

On apprend que 46 avocats du même bureau (BCF) ont contribué pas moins de $20,000 pour la CAQ. Mister Legault doit jubiler. Un tel succès avec un groupe de la société au-dessus de tout soupçon, c'est de bon augure. Suivront les constructeurs, les syndicats et ... la mafia. Succès assuré !