mercredi 23 mai 2007

Voir Bombardier pleurer

J’ai pensé à cette grande chanson Voir un ami pleurer (paroles et musique : F.Rauber/Jacques Brel/1977) quand j’ai vu notre madame Bec-Sec essuyer ses larmes devant l’interprétation que Céline Dion a faite de la chanson qu’ELLE avait écrite.

Et la Denise d’en remettre en se voyant pleurer. « Vous savez, c’est très rare que je pleure » lançait-elle le lendemain, en réponse aux journalistes qui l’interrogeaient sur ces émotions.

Faut-il en rire ? (ou en pleurer, comme le dit une autre chanson). De voir Denise Bombardier, la Miss Rectitude auto-proclamée du journalisme québécois (sinon canadien ou même international) se plier à la grosse mise en scène concoctée pour le lancement promotionnel télévisé du dernier disque de notre (vraie) diva, ça me les a sciées.

Non mais elle a pleuré pour vrai la Denise. Et elle a essuyé l’excès d’humidité débordant de ses yeux et ce, avec une telle grâce. Cette dame tellement cultivée que ses pets font Proust (dixit Daniel Lemire) qui placote et entre dans le jeu de l’organisatrice Julie Snyder pour vendre le nouveau CD de Céline (en a-t-elle vraiment besoin de cette promo ?).

Je vous laisse donc sur le dernier couplet de cette si belle chanson de Brel


Bien sûr ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans
Notre impuissance à les aider
Et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr le temps qui va trop vite
Ces métro remplis de noyés
La vérité qui nous évite
Mais voir Bombardier pleurer …

3 commentaires:

  1. Je voulais écrire un billet sur le si peu de profondeur de la Denise Bombardier mais tu l'as fait. Elle, comme démaguogue on ne fais pas mieux et elle raisonne comme ma belle-mère qui a 91 ans et qui (avec respect quand même) ne répond pas toujours à la question parce qu'elle ne l'entend pas :)

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  2. Ça me rappelle justement la fameuse madame Bec-Sec dans la Boîte à Surprises de mon enfance.

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