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Sa carrière s'est déroulée dans les années 60 où il a gagné la fameuse coupe Stanley 5 fois en 8 années. Une époque bénie où le Canadien était un vrai club de hockey.
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On disait alors que ce Ferguson était le "policier" de l'équipe, son principal rôle étant de sacrer des volées aux joueurs adverses. Belle mentalité policière !
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Je me souviens très bien qu'il avait littéralement pété la gueule de Bobby Hull qui était alors LA grande star de la ligue avec ce slapshot qu'il avait inventé. Mais Ferguson n'en avait cure et lui avait dékrissé la mâchoire à un point tel que la vedette des Blackhawks était revenu au jeu quelques semaines plus tard en portant un casque de ... football pour se protéger.
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Moi j'aimais plutôt Ferguson pour sa fougue et son intensité. Un regard qui ne laissait pas les adversaires indifférents. Jouant à l'aile gauche, fallait le voir piquer direct au filet aussitôt qu'il franchissait la ligne bleue adverse. En voyant ce bolide foncer vers eux, les gardiens de buts en étaient forcément déconcentrés et le grand Jean Béliveau avait plus d'espace pour exécuter ses arabesques gracieuses et la "câlisser dans l'net".
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Une bien belle époque pour les montréalais qui avaient pris l'habitude de parader sur la Catherine au mois de mai. Et John Ferguson y a pointé le nez (et quel nez !) pour la dernière fois en 1971, le printemps précédant l'arrivée d'un certain Guy Lafleur.
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Ça fait bizarre à dire dans son cas mais ... qu'il repose en paix.
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