dimanche 19 août 2007

Le grand Nono

Vers la même date l’an dernier, m’en revenant des Hautes-Laurentides avec ma fille comme chauffeur, je lui propose de faire un détour par Saint-Jérôme pour aller au cimetière et saluer mon père (ou son grand-père) décédé en 1990. Ça fait bien une bonne dizaine d’année que je n’y suis pas allé, mais je me souviens approximativement de l’endroit où se trouve la tombe du paternel.
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Nous y sommes, mais après plusieurs essais, je ne trouve pas le monument. J’invoque même papa en regardant le ciel pour qu’il m’oriente. Cherche, cherche et cherche encore. Rien à faire, nous rentrons donc bredouilles en ville.
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J’adresse un courriel à ma sœur des Iles-de-la-Madeleine qui, lors d’un récent séjour sur le continent, était allée déposer une gerbe sur cette fameuse tombe. Réponse de ma sœur :
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« Maudit grand nono, ton père est enterré à Sainte-Thérèse, pas à Saint-Jérôme ».
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Vous connaissez maintenant le grand Nono !
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P.S. Toutes mes sympathies à ceux et celles qui attendent DEPUIS DES MOIS pour aller enterrer leurs proches, gracieuseté de la direction et des employés du cimetière de Montréal laissé à l'abandon durant cette grève/lock out insensée.

6 commentaires:

  1. Espèce de Grand nono.!!

    Au moins il ne t'es pas arrivé la même chose que la mère d,un de mes amis.

    Elle avait négligé de payer l'entretien du lot de son père croyant que c'était fait pour la vie pis le jour ou elle s'est présentée pour aller peleriner sur la tombe de son père, il avait disparu, déménagé, relégué à une fausse commune.

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  2. Je l'avais déjà écrit moi-même. T'étais pas obligée de surenchérir dans le commentaire.

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  3. Moi ma mère est chez-moi dans une urne et mon père est dignement au cimetière des anciens combatants. La devise du Québec étant (je me souvient), je compatie avec tous ceux qui ont des proches disparus.
    Réal.

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  4. Lorsque je suis allée sur le Mont-Royal mardi dernier, j'ai vu le cimetière. D'habitude si beau et si fier, ça faisait vraiment dur. Le gazon était tellement long que certaines tombes n'étaient plus visibles.

    Et que dire des dépouilles casées dans un reposoir réfrigéré. Quelle belle expression en passant ! Mais qui n'enlève rien au dramatique de la situation.

    Le respect des morts, ça dit quelque chose à quelqu'un ?

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  5. Moi en tout cas, ça me fait halluciner de voir qu'on négliges ainsi la mémoire des morts pour une question de conflits de travail... Me semble qu'un cimetière c'est mal choisi pour faire valoir ses droits de travailleurs.

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  6. Mais quand les patrons sont intransigeants et se moquent des travailleurs et imposent le lock out, on fait quoi ?

    On nomme un arbitre et son rapport est applicable sans rouspétage !

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