mercredi 30 janvier 2008

Paroles de Beatles (2)

Tel que promis, voici les secrets entourant d'autres tubes de l’album Abbey Road.
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MEAN MISTER MUSTARD. Le vieil avare qui couchait dans les parcs et criait des obscénités ! Voilà un des personnages fous créés par John lors de son séjour en Inde. En fait, deux éléments l’ont inspiré : un article de journal qui mentionnait qu’un avare cachait son fric pour que les gens ne le forcent pas à le dépenser et une vieille dame authentique qui traînait toujours dans Hyde Park, y dormait et gardait tout son avoir dans des sacs de plastique.
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L’image de l’homme qui cache un billet de dix livres dans son nez (keeps a ten box note up is nose) est une divagation et John a toujours nié l’allusion avec la consommation de cocaïne. Vous noterez qu’à l’origine sa sœur s’appelait Shirley mais que Paul la rebaptisa Pam pour faire le lien avec la chanson suivante.
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POLYTHENE PAM. En voilà une méchante malaaaade ! Il s’agit d’une fan de l’époque du pub The Cavern à Liverpool. À vrai dire, son véritable surnom était Polythene Pat. Vous savez pourquoi ? Elle mangeait du polythène ! "C’est vraiment gênant à expliquer. Je mangeais du polythene tout le temps. J’en faisais des nœuds, puis je les mangeais. Des fois, je le brûlais, puis je le mangeais quand il était froid", explique Pat Hodgett.
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Mais Polythene Pat ne s’est jamais habillée avec des sacs de polythène (dressed in her polythene bags). Il s’agit cette fois d’une certaine Stephanie, vêtue de plastique, avec qui John et un copain se seraient livrés à certaines fantaisies sexuelles. Oh les vilains !
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SHE CAME INTO THE BATHROOM WINDOW. Elle, c’est Diane Ashley, une Apple Scruff (autre chanson de George dédiée à ceux et celles qui épiaient inlassablement les Beatles) qui est entrée chez Paul après avoir brisé la fenêtre de la salle de bain. Avec ses copines, elles ont fouillé partout, n’emportant que certaines photos et négatifs. L’une des "voleuses", Margo Bird, promenait même le chien de Paul à l’occasion. À la demande de celui-ci, Margo récupéra une vieille photo à laquelle il tenait particulièrement et obtint même un job plus tard chez Apple.
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Diane Ashley fut bouleversée puis enchantée d’être le sujet d’une chanson des Beatles. Elle mentionne que de nombreux voisins ont appelé Paul pour lui rapporter l’entrée par effraction et que ça explique les dernières paroles de la chanson : "Sunday’s on the phone to Monday ! Tuesday’s on the phone to me ! Oh Yeah !".
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THE END. Dernière véritable chanson du dernier album enregistré par les Beatles, The End mettait le point final à leur carrière en studio. Petite anecdote pour vous montrer l'atmosphère existant alors entre John et Paul. Ce dernier avait écrit cette superbe phrase: "And in the end, the love you take is equal to the love you make". John fut véritablement impressionné par ces mots, les qualifiant même de cosmiques. Il ne put toutefois s'empêcher d'ajouter que c'était la preuve que "quand Paul le veut, il est capable de penser".
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Je vous reviens avec l’album du Sergent Poivre et son Orchestre du Club des Cœurs Esseulés . . .

3 commentaires:

  1. J'ai bien hâte de lire ta chronique sur Sergent Poivre...
    Peux-tu également nous dévoiler les secrets qui entourent certains tubes du White Album ? Je songe surtout au fameux "Number 9"
    Quand à "THE END", j'avais déjà lu somewhere le commentaire que John avait passé sur les paroles de Paul...
    On peut dire tout ce qu'on voudra sur Lennon et les auteurs n'y vont pas de main morte quand il s'agit de le dénigrer, mais il n'avait vraiment pas la langue dans sa poche et son génie a laissé de grandes traces dans le monde de la musique. Probablement inutile d'ajouter qu'il était mon Beatle préféré...

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  2. En passant, merci mille fois de partager ces secrets avec tes lecteurs, Mickey ! :-)
    Happiness is a warm gun...
    Ouf...

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