Ça fait presque 20 ans que je n’ai plus de permis pour conduire un gros char. Ça n’est point dû à mon âme environnementaliste ( ouf !!!) mais à une vieille négligence de ne pas l’avoir renouvelé à une époque où j’étais à pied et aussi à une certaine impatience qui grandissait face aux innombrables lunatiques circulant sur les routes.
D’ailleurs, à cette époque où, chauffeur, je vociférais contre les tortues et les imbéciles du volant, je disais souvent à qui voulait l’entendre : « C’est pas lui (ou elle) qui est à blâmer. C’est le criminel d’examinateur qui lui a accordé son permis … ». Vous voyez le genre …
Je vous ramène donc au début des années 90, dans les premières années où j’ai commencé à vivre correctement sans permis de conduire (et sans char, dois-je ajouter). Je vivais alors en co-location avec ma grande chum Chantal dans le logement où je réside toujours sur la rue de Bordeaux.
Il arrivait souvent que nous nous retrouvions en fin de soirée dans le même bar de la rue Saint-Laurent. Aux alentours du last-call, on peut facilement mesurer que les deux moineaux étaient passablement éméchés. Chantal avait son char et nous revenions à la maison gorlots.
Sauf que la tolérance sur les chauffeurs ivres s’est amoindrie et que la perte du permis pour ivresse au volant fit son entrée en scène.
Un soir, pour éviter le malheur, j’ai simplement dit à Chantal :
« Écoute ma belle. Si on se fait arrêter, tu perds automatiquement ton permis. Alors si tu me laisses chauffer, tu ne perdras pas ton permis et … moi non plus parce que je n’en ai pas … ».
C’est pas très intelligent, j’en conviens, mais nous avons fonctionné de cette façon pendant plusieurs mois … Je ne referais pas la même idiotie aujourd’hui.
D’ailleurs, à cette époque où, chauffeur, je vociférais contre les tortues et les imbéciles du volant, je disais souvent à qui voulait l’entendre : « C’est pas lui (ou elle) qui est à blâmer. C’est le criminel d’examinateur qui lui a accordé son permis … ». Vous voyez le genre …
Je vous ramène donc au début des années 90, dans les premières années où j’ai commencé à vivre correctement sans permis de conduire (et sans char, dois-je ajouter). Je vivais alors en co-location avec ma grande chum Chantal dans le logement où je réside toujours sur la rue de Bordeaux.
Il arrivait souvent que nous nous retrouvions en fin de soirée dans le même bar de la rue Saint-Laurent. Aux alentours du last-call, on peut facilement mesurer que les deux moineaux étaient passablement éméchés. Chantal avait son char et nous revenions à la maison gorlots.
Sauf que la tolérance sur les chauffeurs ivres s’est amoindrie et que la perte du permis pour ivresse au volant fit son entrée en scène.
Un soir, pour éviter le malheur, j’ai simplement dit à Chantal :
« Écoute ma belle. Si on se fait arrêter, tu perds automatiquement ton permis. Alors si tu me laisses chauffer, tu ne perdras pas ton permis et … moi non plus parce que je n’en ai pas … ».
C’est pas très intelligent, j’en conviens, mais nous avons fonctionné de cette façon pendant plusieurs mois … Je ne referais pas la même idiotie aujourd’hui.
Voilà pourquoi la sagesse vient nous rendre visite quand on vieillit un peu... Thank heavens for little mercies ! ;)
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