Ce matin, le blogueur avait mal calculé son long périple en autobus et s’est retrouvé dans la salle d’attente un gros 45 minutes avant l’heure prévue pour son rendez-vous avec le médecin. Pas grave, j’avais apporté un trrrès bon petit recueil de nouvelles (La héronnière de Lise Tremblay aux Éditions Babel – un livre que je recommande à Da Bitch pour la vie reculée dans un petit village).
Mais voilà que la radio meublant le silence de l’attente nous force à écouter la chanson « Tu m’aimes-tu ? » de Richard Desjardins, une toune que j’adore, tout simplement. Mais, GROS MAIS, c’est un dénommé Marc-André de Star Académie qui la chante (ou la beugle, devrais-je dire). Incapable de lire avec ce massacre dans les oreilles, je vais faire une courte ballade dans le corridor extérieur.
De retour, je reprends ma lecture au même moment où une belle jeune maman vient s’asseoir à mes côtés avec, dans le carrosse, on bô poupon qui doit bien avoir quelque chose comme douze mois.
Bien sûr, la maman parle au poupon. Elle parle tout le temps au poupon avec ce langage particulier, plein d’amour et de tendresse, un langage qui, vous l’aurez deviné, interdit toute concentration pour quelque lecture que ce soit.
Et, c’est évident, la maman prend son pied à être le centre d’intérêt de la salle avec son bébé. Les gens des alentours qui la regardent avec un air attendri en écoutant le dialogue enfantin si charmant.
Y fait quoi le chat ? Miaow Miaow
Y fait quoi le chien ? Wouf Wouf
Y fait quoi le mouton ? Bêê Bêê
Mais non ! Je ne poignerai pas les nerfs. Même que j’y mets du mien en regardant le poupon avec sourire. Erreur ! Il se met à tripper sur ma longue tresse de barbichette et la maman qui enchaîne : « In longue la barbichette du monsieur hein mon bébé ? »
Kess tu veux qu’un gars fèze ?
Après une demi-heure de ces turpitudes, le doc Phaneuf a finalement lancé mon nom et j’ai pu m’esquiver dans son bureau.
Pour y apprendre que les tests nucléaires sur mon ti-cœur indiquent qu’il n’y a pas lieu de s’en faire et de simplement poursuivre ma médication. Voilà !
Mais voilà que la radio meublant le silence de l’attente nous force à écouter la chanson « Tu m’aimes-tu ? » de Richard Desjardins, une toune que j’adore, tout simplement. Mais, GROS MAIS, c’est un dénommé Marc-André de Star Académie qui la chante (ou la beugle, devrais-je dire). Incapable de lire avec ce massacre dans les oreilles, je vais faire une courte ballade dans le corridor extérieur.
De retour, je reprends ma lecture au même moment où une belle jeune maman vient s’asseoir à mes côtés avec, dans le carrosse, on bô poupon qui doit bien avoir quelque chose comme douze mois.
Bien sûr, la maman parle au poupon. Elle parle tout le temps au poupon avec ce langage particulier, plein d’amour et de tendresse, un langage qui, vous l’aurez deviné, interdit toute concentration pour quelque lecture que ce soit.
Et, c’est évident, la maman prend son pied à être le centre d’intérêt de la salle avec son bébé. Les gens des alentours qui la regardent avec un air attendri en écoutant le dialogue enfantin si charmant.
Y fait quoi le chat ? Miaow Miaow
Y fait quoi le chien ? Wouf Wouf
Y fait quoi le mouton ? Bêê Bêê
Mais non ! Je ne poignerai pas les nerfs. Même que j’y mets du mien en regardant le poupon avec sourire. Erreur ! Il se met à tripper sur ma longue tresse de barbichette et la maman qui enchaîne : « In longue la barbichette du monsieur hein mon bébé ? »
Kess tu veux qu’un gars fèze ?
Après une demi-heure de ces turpitudes, le doc Phaneuf a finalement lancé mon nom et j’ai pu m’esquiver dans son bureau.
Pour y apprendre que les tests nucléaires sur mon ti-cœur indiquent qu’il n’y a pas lieu de s’en faire et de simplement poursuivre ma médication. Voilà !
YEAH!
RépondreSupprimerBravo pour ton ti-coeur! C'est ça le plus important.
RépondreSupprimerMais je sais pas comment t'as fait pour survivre à la madame qui se donnait en spectacle avec son bébé. Un one woman show pour lequel t'avais jamais acheté de billet. J'ai vu ça souvent dans les salles d'attente. C'est pas mêlant, ils prennent le monde en otage. Pis là, tu peux pas t'en aller, au cas où on t'appelle...
Je vous le dis, cette maman-là était tout simplement incroyable. Oui on fait zizigue avec le petit mais non, pas en public pendant trente minutes ...
RépondreSupprimera fait quoi la girafe?
RépondreSupprimerMpfmmhsss !
RépondreSupprimerQuelle bonne nouvelles, mon Croco ! Vive le coeur de notre vieille branche !
RépondreSupprimerEn passant, la maman a-t-elle demandé qu'elle était la femelle du castor ? Serait-ce une casse-torche ????