dimanche 10 août 2008

Pagliaro : paf dans la face !

C’est aujourd’hui que se termine l’édition 2008 du Festiblues de Montréal, un beau jam de quelques jours qui se déroule, pour faire changement, dans le nord de la ville, plus précisément au parc Ahuntsic. J’y étais hier soir avec des ami(e)s pour la soirée dite « relevée » du festival avec monsieur Vic Vogel et son band tellement sonore. Avec des artistes invités pour se produire avec l’appui de ces jeunes musiciens (percussions, contrebasse et une douzaine de cuivres : saxophones, trombonnes et trompettes). Quelle belle magie …

À commencer par ce monsieur Vic, tellement sympathique, tellement contrôlant mais aussi libérateur avec ses jeunes ouailles. Le son mes amis, le son de ces cuivres ! Mmmmm !
Ma première rencontre avec ce Rick L. Blues. Bô bonhomme dans ses rondeurs et sa voix généreuse. Et des pointes d’harmonica juteuses et résolument blues. Un apéro trois étoiles.

Ma seule moue de la soirée : John McGale. Allez savoir pourquoi, ce virtuose de la guitare blues s’est concentré à chanter des tounes classiques tranquilles (même du Tony Bennett) sans utiliser son instrument de prédilection. Surprenant. Quand t’es « le » lead guitar pour jouer du blues, me semble que … mais bon, c’est lui que ça regarde et la réaction mitigée de la foule a confirmé ma baboune.

Et puis monsieur Vogel nous a fait un cadeau-surprise. Presque rien à voir avec le Blues. « Juste pour faire un bref salut à un bon ami dont on souligne le départ il y a une vingtaine d’années, je voudrais vous jouer une de ses magnifiques chansons à ma façon ». Sur le piano, avec la seule contrebasse pour appui, Vic Vogel nous a joué Bozo de Félix. Sans les mots, juste la musique transformée en jazz énergique puis soudainement adouci. Bijou diamanté dans cette soirée.
Est arrivée France D’Amour qui m’a fort agréablement surpris. Confortable et heureuse d’avoir été invitée par Vic Vogel, elle a choisi des tounes pour profiter à plein de cet appui cuivré si rare. Bel amalgame bien apprécié. Juste avant la cerise sur la gâteau.
Pagliaro est donc arrivé. Pas de niaisage. Deux tounes de réchauffement (dont Faire le trottoir) puis, paf dans la face :

L’émeute dans la prison
J’entends frapper
Nous on fabrique des bombes

Bye Bye. Le show est fini. Et personne pour s’en plaindre. Assommés ! Pas de bizounages ou d’essais flyés. Livraison intégrale de … ce que le monde veut.

Avec un retour facile à la maison. Pas de pluie (autre rareté cet été). Même qu’on a vu quelques étoiles et la lune.

Montréal, des fois, t’es tellement, tellement, tellement belle …


6 commentaires:

  1. Et c'est que t'avais l'air franchement bien placé m'sieur!

    Noté pour l'an prochain ce spectacle :-)

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  2. J'aurais bien voulu entendre ce Bozo...

    Accent Grave

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  3. Moi aussi, j'aurais bien aimé l'entendre, accent grave ! Un Bozo authentique, quoi !

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  4. Ah merci, c'est un peu comme si j'y étais... aux premières loges!

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  5. Hey!

    tu est presque venu jouer dans ma cour pis tu m'a rien dit...

    Franchement Mickey...!

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