Coronarographie. Ça se déroule avec une anesthésie locale. Pour aller examiner votre cœur de près, on vous insère un tube (genre une paille) contenant une mini-caméra. Ça se fait à partir d’une artère. Par le poignet droit, on insère le tube et on se rend jusqu’au cœur pour « voir » sur les écrans télé comment les quatre gros canaux sanguins se comportent.
Parfois, le passage par le poignet n’est pas possible ou problématique. Alors, l’équipe des coronos change de stratégie et opte pour une artère plus grosse. À savoir l’artère fémoral qu’on aborde dans l’aine droite. Le tube introduit suivra donc ce gros canal pour se rendre à votre grosse pompe. Anesthésie locale toujours. Vous ne dormez pas.
Février 2007, la veille de l’intervention (Grande Frousse 1), on m’explique ce qui se passera (vidéo à l ’appui), m’expliquant aussi qu’on devra me raser le poignet droit, mais aussi la cuisse droite, le pubis et le scrotum, au cas ou l’option fémorale soit nécessaire.
Arrive une jeune demoiselle dans ma chambre aux Soins Intensifs. Elle me montre son rasoir et me dit :
- Monsieur Danis, c’est moi qui suis chargée de vous raser.
- C’est beau ! Pas de problème, que je lui dis.
- Parfait, je vais commencer par votre barbichette, qu’elle me dit …
Oups ! C’est quoi l’affaire ? Abasourdi, je le suis …
Voyant mon air contrarié, pour ne pas dire totalement éberlué, la demoiselle me dit :
- C ‘t’une joke !
Moment d’humour bienfaisant pour un patient qui s’en va vers un inconnu inquiétant. J’ai ri et apprécié la détente.
Dix neuf mois plus tard (la semaine dernière), j’ai également subi ce fameux rasage, la veille de la coronarographie. Pas d’humour cette année. Juste un feeling étrange. C’est un gars qui maniait le rasoir. Claude. Feeling étrange, disais-je, de parler nonchalamment avec un gars qui vous étend de la crème à barbe sur le scrotum et qui rase la région en faisant très attention pour ne pas vous la couper…
Parfois, le passage par le poignet n’est pas possible ou problématique. Alors, l’équipe des coronos change de stratégie et opte pour une artère plus grosse. À savoir l’artère fémoral qu’on aborde dans l’aine droite. Le tube introduit suivra donc ce gros canal pour se rendre à votre grosse pompe. Anesthésie locale toujours. Vous ne dormez pas.
Février 2007, la veille de l’intervention (Grande Frousse 1), on m’explique ce qui se passera (vidéo à l ’appui), m’expliquant aussi qu’on devra me raser le poignet droit, mais aussi la cuisse droite, le pubis et le scrotum, au cas ou l’option fémorale soit nécessaire.
Arrive une jeune demoiselle dans ma chambre aux Soins Intensifs. Elle me montre son rasoir et me dit :
- Monsieur Danis, c’est moi qui suis chargée de vous raser.
- C’est beau ! Pas de problème, que je lui dis.
- Parfait, je vais commencer par votre barbichette, qu’elle me dit …
Oups ! C’est quoi l’affaire ? Abasourdi, je le suis …
Voyant mon air contrarié, pour ne pas dire totalement éberlué, la demoiselle me dit :
- C ‘t’une joke !
Moment d’humour bienfaisant pour un patient qui s’en va vers un inconnu inquiétant. J’ai ri et apprécié la détente.
Dix neuf mois plus tard (la semaine dernière), j’ai également subi ce fameux rasage, la veille de la coronarographie. Pas d’humour cette année. Juste un feeling étrange. C’est un gars qui maniait le rasoir. Claude. Feeling étrange, disais-je, de parler nonchalamment avec un gars qui vous étend de la crème à barbe sur le scrotum et qui rase la région en faisant très attention pour ne pas vous la couper…
Première réaction en lisant la joke de l'infirmière sans savoir que c'était une joke: "Ben voyons calvaire kossé ça???"
RépondreSupprimerDeuxième réaction sur le tour de l'infirmier: "J'suis donc content de me raser!!!" ;-)
Tes réactions ressemblent fort aux miennes... Surtout la deuxième !
RépondreSupprimerJe l'avais bien prédit, Croco : tu nous racontes cette frousse avec tout l'humour qu'on te connaît et qui te va à ravir ! :-)
RépondreSupprimerla prochaine fois, prends pas de chance et fais le toi même avant le rendez vous, sauf que... tu risque de manquer Lolita, Natacha ou toute autre infirmière sexy qui te tripottent le sachet.
RépondreSupprimerMais que de vices ma chère. Dois-je ajouter que je n'en suis guère surpris ...
RépondreSupprimerMorale de cette histoire : Faites ce que vous voulez de toutes les parties de son anatomie, il s'y soumettra de bonne grâce, mais ne touchez pas à sa barbichette!
RépondreSupprimerJe vois pas d'ou tu tiens que je suis une vicelarde!
RépondreSupprimer@ Do
RépondreSupprimerExcuse-moi d'abord... C'est juste ton language qui m'a induit en erreur ...
@ Do (bis)
RépondreSupprimerQuel bô mot = vicelarde !