Pas le droit de vous parler élections ... OK ! Je me défoule ailleurs.
Denys Arcand en avait même fait le titre de son film-culte il y a une bonne vingtaine d’années. Les intellectuels personnifiés dans le film péroraient sur cette thématique sans vraiment nous effrayer, tellement cette éventualité nous semblait relever de la science-fiction.
Fiction ? Bon, le rappel s’avère facile avec les récents déboires financiers de ces voisins d’en bas qui nous font … suer depuis tellement longtemps avec leur superbe et leur certitude. Et un empire, dans l’Histoire de l’humanité, ça ne se décompose pas comme ça, durant un mauvais weekend à la Bourse.
Et je ne suis surtout pas équipé intellectuellement pour vous entretenir de façon détaillée sur le sujet, avec un argumentaire solide et difficilement contestable. Autrement dit, mon propos ressemblera à … une prédiction sur le prochain gagnant de la coupe Stanley.
Ça sera une question de consommation mes amis. De consommation. Population des USA = un peu moins de 300 millions. Population de la Chine, du Pakistan et des Indes : presque 3 milliards (quasiment 10 fois plus). Et dans ce coin du monde qui commence à peine à sortir de sa torpeur, ya bokou de chars, de frigidaires, de poêles, de meubles et de tout le reste à vendre (donc à fournir…). Tellement de gens qui vont arriver prochainement à pouvoir se payer (à des prix tellement plus bas qu’ici) ces choses que nous trouvons indispensables.
Mais toutes ces belles choses à vendre ne seront pas « made in USA ». Même dans les domaines si modernes du genre informatique … Ils sont devenus compétitifs pas à peu près en créant des millions d’emplois qui génèrent autant de nouveaux consommateurs désormais solvables et friands de ces objets qu’ils imaginaient à peine il y a 30 ans
Ne voyons pas si noirs. Ne nous imaginons pas faisant la queue pour entrer au marché Métro et acheter les rares victuailles disponibles comme c’était le cas à Moscou il n’y a pas si longtemps.
Juste espérer que les dirigeants chinois et leurs voisins si populeux, dans deux décades, ne seront pas aussi salauds et sauvages économiquement et surtout « militairement » parlant, que l’ont été (et le sont toujours) les cowboys capitalistes qui nous voisinent et qui se contresaintciboirisent de nous autres, les colonisés qui vivent juste un peu au nord de leur paradis terrestre.
Le déclin de l’empire américain, c’est pas pour demain. Il est déjà bien amorcé. Faut juste se demander dans combien d’années le successeur commencera vraiment à dicter et imposer ses priorités à l’ensemble de la planète.
Les amerloques sont tellement ancrés collectivement dans leurs dettes, dans leurs « assurances » (à quand les faillites collectives) pour la santé (réservées aux salariés confortables) et dans leurs dépenses militaires pour protéger le kliss de pétrole.
Le système craque. On éternue partout sur la planète. Mais les gros débiteurs, ceux qui doivent du gros fric, ils vont élire un Obama cool dans un mois. Ce jeune chanteur va faire de belles vocalises dans les années qui viennent, mais le cancer est incurable. Les patrons de l’argent vont finir par se désister et voguer sur leurs parachutes dorés, bien à l’abri des intempéries.
Je pense à la pub de Loto-Québec : faut toujours être gentil avec un joueur de 6/49. À la blague, je vous dirais : soyez toujours gentil avec votre dépanneur chinois …
Je l'savais que ça vous tomberait sur les nerfs ce billet-là.
RépondreSupprimer:-p
T'as jamais si bien dit !!!
RépondreSupprimerPour un gars qui ne parle pas des élections, en tout cas, tu abordes pas mal le sujet de la politique internationale!
RépondreSupprimer;o)
Je ne sais pas si c'est parce que j'aimais le ton (le tien) mais tu m'as fait voir la chose sous un autre éclairage.
Je dormirai pu pantoute... Ce sera de ta faute!
Petit commentaire pas rapport : C'est drôle qu'au moment où, à l'autre bout de la planète, on commence à consommer en grand, autour de moi, ici, c'est plein de monde qui découvrent avec bonheur les joies de la simplicité volontaire, l'éloge de la lenteur et de la liberté, les vertus de l'autosuffisance...
Ah et puis, oublie ce que je viens de dire, je pense que rien ne m'empêchera plus de dormir...
On appelle ça le repos (bien mérité) de la guerrière !!!
RépondreSupprimerSi tu regardes ça d'un oeil complice (merci) ça s'appelle le repos de la guerrière mais d'une façon plus réaliste, je pense que j'ai tout simplement baissé les bras...
RépondreSupprimerÇa m'arrive souvent, tu sais, de ne plus comprendre le monde dans lequel je vis et de trouver qu'on n'évolue pas tant que ça. Dans mes meilleurs jours, je hausse les épaules en souriant, me disant que je vieillis, j'cré ben!