mardi 2 décembre 2008

Grrrrr !

Je l’ai vu et entendu dans le vieux Forum à la fin des années 70 et une deuxième fois à la fin des années 80. MON Neil Young dont j’ai acheté une quinzaine de vinyles 33 tours et cinq de ceux-ci repris en CD, MON Neil Young vous dis-je, était au Centre Bell lundi soir.

Je le savais depuis la mi-octobre et je n’ai pas acheté de billet, pensant que cette tournée ne visait qu’à promouvoir ses deux derniers CDs dont je ne suis pas particulièrement entiché (il en a fait plus de 40 dans sa carrière). Le vieux fan fini que je suis aime bien la nostalgie et ré-entendre les vieux succès de son époque cool. Les plus faciles folk (comme Heart of Gold) que je réussissais à grattouiller sur ma Norman B30 et les autres plus rock and roll, plus sauvage et forcément plus vibrante.

J’aurais dû, ben dû, donc dû … y aller.

« C’est ce même Neil Young, que nous n’avions pas vu à Montréal depuis le dernier millénaire, qui a mis le feu au Centre Bell hier soir », écrivait Alain de Repentigny dans la Presse.

« Fuck ! » a écrit Crocomickey sur son blogue.

« Le public, très conscient de sa chance, a accueilli Neil Young en héros. Et celui-ci lui a rendu la pareille en se donnant plus que d’ordinaire. Le guitariste et chanteur possédé jouait encore Rockin’ in the Free World après deux heures de musique intense. C’était avant le rappel, rien de moins que A Day in the Life des Beatles qui était é-coeu-ran-te », ajoute de Repentigny.

« Re-fuck ! » a blogué Crocomickey.

Que j’eusse aimé être de la partie et hurler Old Man avec la foule et Neil …

J’en pleure …

11 commentaires:

  1. J'ai été au quatre derniers show des Stones pour ma part et à toutes les fois j'ai jamais été déçu. T'aurais donc dû évidemment!

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  2. Il faut que tu sois vraiment déçu pour écrire le vilain mot de quatre lettres.

    J'aurais aimé voir Led Zeppelin, et l'ai toujours regretté...

    @Drew,

    voir les Stones quatre fois, quel courage ! La voix de Mick Jagger m'a toujours donné des frissons d'horreur.

    :)

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  3. C'est drôle les goûts. Moi j'adore la voix du Jag que j'imite d'ailleurs pas pire avec un accent brittish exagéré.

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  4. Depuis hier, sais-tu quelle chanson j'ai en tête? Écoute...

    Keep me searching for a heart of go-old... and I'm getting old... et là, j'imite (avec mes mains en entonnoir, en vibrato, sur ma bouche) l'harmonica. Ça dure combien de temps, ça, une chanson poison?

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  5. J'avais une belle expression pour ces chansons qui ne veulent pas sortir de notre cerveau et qu'on fredonne malgré nous mais je ne peux pas me rappeler ladite expression. Ça ressemblait à chanson-virus ... mais c'est pas ça. Grrr ! Maudite mémoire ...

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  6. @ Zoreilles

    Euréka ! Ça m'est revenu.

    C'est une toune ... parasite !

    Cute non ?

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  7. Ah oui, c'est cute!

    Chanson poison, toune parasite, ça dit bien ce que ça veut dire...

    Je pense que ça dure 24 heures, en général.

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  8. La semaine dernière j'ai eu une chanson de Françoise Hardy en tête toute une journée. Je me demande pourquoi il est impossible de se débarasser d'une toune parasite ( j'appelle ça une scie...).

    En ce qui concerne M.J. j'ignore exactement pourquoi sa voix me déplaît autant, phénomène inexplicable. Mais j'aime tout de même RUBY TUESDAY et PAINT IT BLACK, ce qui est mieux que rien du tout.

    J'aime bien Neil Young, surtout lorsqu'il se promène dans le désert on a horse with no name, et je comprends que tu sois déçu. Mais il reviendra bien un jour...

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  9. Ha Ha ! Ma belle Lise, je viens de te pogner !

    C'est vrai que ça lui ressemblait beaucoup comme style, mais la toune A Horse with no name n'est pas de Neil Young mais d'un groupe qui se nommait America et qui n'a fait que ce tube-là.

    La la la la la la !

    Gnan gnan !

    :-)

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  10. C'est vrai ??? Misère que je suis cruche ! J'ai TOUJOURS crû que c'était Neil Young qui chantait ça! Bon, au moins j'aurai fait rire quelqu'un...

    :)

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  11. Cher Crocomikey

    Je suis tombé sur votre blog tout à fait par hasard en faisant des recherches sur Jean Guy MOREAU dans le but de retrouver un vieil ami que je n'ai plus revu depuis 33ans... et à qui je pense régulièrement au cours de mon existence qui commence à bouteiller, bien qu'âgé mentalement tout au plus de 14 ans !
    Il s'agit de Bernard DENIGER dont (à mon grand étonnement mêlé d'une béate espérance teintée d'incrédulité) "Rosette ou Rosie" fait allusion.
    Je me suis permis de lui passer un message à ce sujet.

    Bernard était un type génial (fidèle, humble, vrai, s'intéressant à tout, doué, générant partout où il se trouvait une ambiance que lui seul savait créer par sa personnalité), je l'ai rencontré en France en 1976 (plus précisément en Alsace) et il m'envoyait régulièrement par la suite des "longs jeux" (comme il disait) de Jean Guy.
    J'ai cessé de lui écrire et m'en suis toujours voulu... mais la vie parfois....
    Je serais bien évidemment trop heureux que vous puissiez m'aider à le retrouver.
    Mes coordonnées sont les suivantes :

    Michel ANTOINE
    4 rue du Général de Gaulle
    FRANCE 54400 COSNES ET ROMAIN
    Tél : 03 82 25 66 59
    Mail : saelito@hotmail.fr

    Voilà pour ce qui en est de ma requête au sujet de Bernard.

    Mais, Cher Mr Crocomickey, la raison qui m'a davantage incité à vous présenter cette requête est aussi la suivante :

    Votre attachement à Neil Young...

    En 1974, je me trouve dans un troquet (bar) où un pote (chum) de lycée déboule l'air ravi, un vinyle précieusement maintenu sous le bras, chose qu'il venait d'acquérir au prix de douloureuses et patientes économies, c'est à dire à un prix n'ayant aucune signification économique, aucun caractère de vénalité; le prix du coeur et de la passion.
    (je me souviens qu'un 33 tours coûtait alors 37,50 FF, ce qui représentait une somme importante quand on avait pas le sous !)

    Le vinyle, la chose en question, était :
    "Harvest" de Neil Young…

    Je me suis littéralement foutu de sa tronche, arguant de je ne sais plus quelle imbécillité mal à propos, déblatérant un artiste que je connaissais tellement peu et au sujet duquel mon avis gratuit était tout simplement obscène.
    J'écoutais alors beaucoup de rock and roll, doors, floyd, stones, musique classique, cohen, et autres gallagher, creedence…; toutes sortes d'artistes et de styles que je continue à aimer.
    Avec une énorme faiblesse pour Moustaki, mon préféré, mon Maître à penser à cause de ses idées et de sa philosophie sur la vie, l'amour, l'amitié, le partage, le bonheur, le refus de l'autorité et de l'oppression, sa façon de les exprimer simplement, au moyen d'une musique bien à lui, et de mots que ne savent agencer que les poètes.
    Je regrette beaucoup qu'en dehors de quelques chansons éternellement divulguées, d'autres de sa création (nombreuses et admirables) ne soient pas plus connues.

    Par amitié pour mon pote, j'ai écouté "Harvest" qu'il m'a par la suite prêté.

    Et ce fut LA REVELATION, la beauté de l'âme à l'état pur, s'exprimant en voix et en musique ; la conversion de St Paul (sur le chemin de Damas... ?) c’est du pipi de chat en comparaison de ce que j'ai pu ressentir... mais St Paul n’a pas connu Neil Young.
    Voilà, c'est tout.
    Je comprends très mal l'anglais quand il n'est pas prononcé « style » comme on apprend à l'école.
    Alors l'anglais chanté et comme c'est souvent le cas, trop rapidement et (ou) avec un quelconque accent spécifique à certains anglophones..., c'est pire.
    Neil Young, ça va encore, mais étant à des lustres de tout comprendre, je me suis fondu, dissous, liquéfié dans ce que j'écoutais, traduisant quelques mots au gré des phrases chantées et les adaptant à mes émotions, à mon ressenti, à mon univers.
    Tout m'allait si bien ; je suis devenu un admirateur inconditionnel de ce mec là.
    J'ai par la suite, et toujours, adopté tous les albums parus et paraissant, et peut être autant que vous, Cher Mr Crocomikey !!!

    A partir de ce moment, dans ma communication avec certains(es), j'ai souvent amené discrètement, sur la pointe des pieds, au moment qui me semblait opportun, le sujet de mon admiration pour Neil Young, sans partage en retour la plupart du temps, ce qui m'a souvent navré.

    Par contre, la rencontre de fans me ravit toujours, et bizarrement me flatte énormément comme si Neil Young était une partie de mon être.
    Bien évidemment, il en est une, mais il ne s'agit là que d'un fantasme et du transfert qui s'est opéré au fil du temps entre moi même et ma perception de sa création.
    Combien de fois me suis-je pris à rêver de le rencontrer seulement quelques instants pour lesquels j’aurai fait ou donné n’importe quoi ? Mais n’est il pas mieux justement de demeurer en état de rêves, la réalité souvent désenchante.

    Dans un esprit de partage, j'ai beaucoup gonflé de gens en leur faisant écouter ce que je percevais comme quelque chose d’admirable. Pour me faire plaisir, on m’a dit quelques fois que ça l’était.
    Claudine, l'amour de ma vie, connue en 1977, je l’ai abreuvée, saoulée plus que de raison de Neil Young; elle est devenue (et est toujours) mon épouse en février 1979, nous fêterons donc nos 30 ans de vie commune en février prochain !
    Saoulé également nos deux enfants, Marion (28 ans) et Simon (22 ans), qui ne m’en ont jamais voulu, ont apprécié, et sont des amateurs très éclairés de musique, très éclectiques en la matière.
    Une de mes nièces, la petite trentaine, m’a confié tout récemment qu’elle venait de découvrir « Harvest » qu’elle se passe en boucle, complètement émerveillée de cette découverte.

    Enormément de monde a déconseillé à Neil Young de chanter, et même un blaireau d’ingénieur du son lui prédisant, lors d’un enregistrement en studio, qu’il ne réussirait jamais en tant que chanteur.
    Moi j’adore la voix de cet artiste, sa couleur émouvante, touchante et rebelle aussi ; elle est son empreinte, sans parler de l’incroyable diversité de ses musiques, dont celles semblant les plus simples sont en réalité extrêmement pointues ; il suffit de s’y colleter…
    On sait à quel point il s’est battu, dès son plus jeune âge, dans quelles circonstances il s’en est (presque) toujours somptueusement sorti, préservant l’essentiel de son âme et de son être, à travers toutes les embûches et aléas, bien ou mal associé, devant aussi faire face à ses obligations contractuelles, cause de certaines créations réactives de qualité discutable.

    Avec Bernard, on a écouté « du » Neil Young, et notamment avec d’autres, on passait en boucle « Fontainebleau ». Il adorait la chanson « Ginette » de Beau Dommage. Je le revois encore, écoutant Lama casque sur les oreilles (pour ne pas déranger) beuglant, car il ne s’entendait pas : « Je suis malade, parfaitement malade… ».
    Toute une époque…

    J’ai eu le bonheur d’assister à un concert de Neil Young & Crazy Horse le jeudi 14 mai 1987 à LUXEMBOURG, dont j’ai gardé le ticket d’entrée qui porte le n° 0001 !
    C’était fabuleux : concert intimiste comme je les aime, possibilité de se déplacer et de se trouver sans problème au pied de la scène avec Neil à moins d’un mètre… le rêve.
    On a eu droit à la totale avec :
    - une partie acoustique, Neil seul au piano ou à la guitare, avec ou sans harmonica, interprétant tous les morceaux cultes, demandant au public ce qu’il voulait entendre ; je me demande encore aujourd’hui pourquoi je me suis trouvé incapable de prononcer un seul titre de chanson…
    - une partie électrique délirante avec le Crazy en pleine forme et notamment une version époustouflante de « like a hurricane ».
    Les gens flashaient de toute part, j’étais écoeuré de ne pas avoir prix mon appareil photo, normalement interdit…

    Quelques années plus tard, un concert, dont j’avais déjà pris le billet, a été annulé à mon grand regret. La cause : Neil s’était méchamment coupé un doigt un découpant du saucisson !!!

    Voilà en gros, Cher Mr Crocomickey ce que je voulais raconter, sans vouloir vous importuner.

    Au fait pourquoi ce sobriquet « Crocomickey » ? Moi, on (les filles) m’a autrefois souvent appelé « Mickey » à cause de mon prénom, mais je m’égare…

    En tout cas, vous l’aurez compris, Neil Young est également MON Neil Young à MOI, je vous accorde tout de même le partage !

    Merci de ce que vous pourrez faire au sujet de ma requête.

    Je vous adresse mes meilleures salutations














    Cher Crocomikey

    Je suis tombé sur votre blog tout à fait par hasard en faisant des recherches sur Jean Guy MOREAU dans le but de retrouver un vieil ami que je n'ai plus revu depuis 33ans... et à qui je pense régulièrement au cours de mon existence qui commence à bouteiller, bien qu'âgé mentalement tout au plus de 14 ans !
    Il s'agit de Bernard DENIGER dont (à mon grand étonnement mêlé d'une béate espérance teintée d'incrédulité) "Rosette ou Rosie" fait allusion.
    Je me suis permis de lui passer un message à ce sujet.

    Bernard était un type génial (fidèle, humble, vrai, s'intéressant à tout, doué, générant partout où il se trouvait une ambiance que lui seul savait créer par sa personnalité), je l'ai rencontré en France en 1976 (plus précisément en Alsace) et il m'envoyait régulièrement par la suite des "longs jeux" (comme il disait) de Jean Guy.
    J'ai cessé de lui écrire et m'en suis toujours voulu... mais la vie parfois....
    Je serais bien évidemment trop heureux que vous puissiez m'aider à le retrouver.
    Mes coordonnées sont les suivantes :

    Michel ANTOINE
    4 rue du Général de Gaulle
    FRANCE 54400 COSNES ET ROMAIN
    Tél : 03 82 25 66 59
    Mail : saelito@hotmail.fr

    Voilà pour ce qui en est de ma requête au sujet de Bernard.

    Mais, Cher Mr Crocomickey, la raison qui m'a davantage incité à vous présenter cette requête est aussi la suivante :

    Votre attachement à Neil Young...

    En 1974, je me trouve dans un troquet (bar) où un pote (chum) de lycée déboule l'air ravi, un vinyle précieusement maintenu sous le bras, chose qu'il venait d'acquérir au prix de douloureuses et patientes économies, c'est à dire à un prix n'ayant aucune signification économique, aucun caractère de vénalité; le prix du coeur et de la passion.
    (je me souviens qu'un 33 tours coûtait alors 37,50 FF, ce qui représentait une somme importante quand on avait pas le sous !)

    Le vinyle, la chose en question, était :
    "Harvest" de Neil Young…

    Je me suis littéralement foutu de sa tronche, arguant de je ne sais plus quelle imbécillité mal à propos, déblatérant un artiste que je connaissais tellement peu et au sujet duquel mon avis gratuit était tout simplement obscène.
    J'écoutais alors beaucoup de rock and roll, doors, floyd, stones, musique classique, cohen, et autres gallagher, creedence…; toutes sortes d'artistes et de styles que je continue à aimer.
    Avec une énorme faiblesse pour Moustaki, mon préféré, mon Maître à penser à cause de ses idées et de sa philosophie sur la vie, l'amour, l'amitié, le partage, le bonheur, le refus de l'autorité et de l'oppression, sa façon de les exprimer simplement, au moyen d'une musique bien à lui, et de mots que ne savent agencer que les poètes.
    Je regrette beaucoup qu'en dehors de quelques chansons éternellement divulguées, d'autres de sa création (nombreuses et admirables) ne soient pas plus connues.

    Par amitié pour mon pote, j'ai écouté "Harvest" qu'il m'a par la suite prêté.

    Et ce fut LA REVELATION, la beauté de l'âme à l'état pur, s'exprimant en voix et en musique ; la conversion de St Paul (sur le chemin de Damas... ?) c’est du pipi de chat en comparaison de ce que j'ai pu ressentir... mais St Paul n’a pas connu Neil Young.
    Voilà, c'est tout.
    Je comprends très mal l'anglais quand il n'est pas prononcé « style » comme on apprend à l'école.
    Alors l'anglais chanté et comme c'est souvent le cas, trop rapidement et (ou) avec un quelconque accent spécifique à certains anglophones..., c'est pire.
    Neil Young, ça va encore, mais étant à des lustres de tout comprendre, je me suis fondu, dissous, liquéfié dans ce que j'écoutais, traduisant quelques mots au gré des phrases chantées et les adaptant à mes émotions, à mon ressenti, à mon univers.
    Tout m'allait si bien ; je suis devenu un admirateur inconditionnel de ce mec là.
    J'ai par la suite, et toujours, adopté tous les albums parus et paraissant, et peut être autant que vous, Cher Mr Crocomikey !!!

    A partir de ce moment, dans ma communication avec certains(es), j'ai souvent amené discrètement, sur la pointe des pieds, au moment qui me semblait opportun, le sujet de mon admiration pour Neil Young, sans partage en retour la plupart du temps, ce qui m'a souvent navré.

    Par contre, la rencontre de fans me ravit toujours, et bizarrement me flatte énormément comme si Neil Young était une partie de mon être.
    Bien évidemment, il en est une, mais il ne s'agit là que d'un fantasme et du transfert qui s'est opéré au fil du temps entre moi même et ma perception de sa création.
    Combien de fois me suis-je pris à rêver de le rencontrer seulement quelques instants pour lesquels j’aurai fait ou donné n’importe quoi ? Mais n’est il pas mieux justement de demeurer en état de rêves, la réalité souvent désenchante.

    Dans un esprit de partage, j'ai beaucoup gonflé de gens en leur faisant écouter ce que je percevais comme quelque chose d’admirable. Pour me faire plaisir, on m’a dit quelques fois que ça l’était.
    Claudine, l'amour de ma vie, connue en 1977, je l’ai abreuvée, saoulée plus que de raison de Neil Young; elle est devenue (et est toujours) mon épouse en février 1979, nous fêterons donc nos 30 ans de vie commune en février prochain !
    Saoulé également nos deux enfants, Marion (28 ans) et Simon (22 ans), qui ne m’en ont jamais voulu, ont apprécié, et sont des amateurs très éclairés de musique, très éclectiques en la matière.
    Une de mes nièces, la petite trentaine, m’a confié tout récemment qu’elle venait de découvrir « Harvest » qu’elle se passe en boucle, complètement émerveillée de cette découverte.

    Enormément de monde a déconseillé à Neil Young de chanter, et même un blaireau d’ingénieur du son lui prédisant, lors d’un enregistrement en studio, qu’il ne réussirait jamais en tant que chanteur.
    Moi j’adore la voix de cet artiste, sa couleur émouvante, touchante et rebelle aussi ; elle est son empreinte, sans parler de l’incroyable diversité de ses musiques, dont celles semblant les plus simples sont en réalité extrêmement pointues ; il suffit de s’y colleter…
    On sait à quel point il s’est battu, dès son plus jeune âge, dans quelles circonstances il s’en est (presque) toujours somptueusement sorti, préservant l’essentiel de son âme et de son être, à travers toutes les embûches et aléas, bien ou mal associé, devant aussi faire face à ses obligations contractuelles, cause de certaines créations réactives de qualité discutable.

    Avec Bernard, on a écouté « du » Neil Young, et notamment avec d’autres, on passait en boucle « Fontainebleau ». Il adorait la chanson « Ginette » de Beau Dommage. Je le revois encore, écoutant Lama casque sur les oreilles (pour ne pas déranger) beuglant, car il ne s’entendait pas : « Je suis malade, parfaitement malade… ».
    Toute une époque…

    J’ai eu le bonheur d’assister à un concert de Neil Young & Crazy Horse le jeudi 14 mai 1987 à LUXEMBOURG, dont j’ai gardé le ticket d’entrée qui porte le n° 0001 !
    C’était fabuleux : concert intimiste comme je les aime, possibilité de se déplacer et de se trouver sans problème au pied de la scène avec Neil à moins d’un mètre… le rêve.
    On a eu droit à la totale avec :
    - une partie acoustique, Neil seul au piano ou à la guitare, avec ou sans harmonica, interprétant tous les morceaux cultes, demandant au public ce qu’il voulait entendre ; je me demande encore aujourd’hui pourquoi je me suis trouvé incapable de prononcer un seul titre de chanson…
    - une partie électrique délirante avec le Crazy en pleine forme et notamment une version époustouflante de « like a hurricane ».
    Les gens flashaient de toute part, j’étais écoeuré de ne pas avoir prix mon appareil photo, normalement interdit…

    Quelques années plus tard, un concert, dont j’avais déjà pris le billet, a été annulé à mon grand regret. La cause : Neil s’était méchamment coupé un doigt un découpant du saucisson !!!

    Voilà en gros, Cher Mr Crocomickey ce que je voulais raconter, sans vouloir vous importuner.

    Au fait pourquoi ce sobriquet « Crocomickey » ? Moi, on (les filles) m’a autrefois souvent appelé « Mickey » à cause de mon prénom, mais je m’égare…

    En tout cas, vous l’aurez compris, Neil Young est également MON Neil Young à MOI, je vous accorde tout de même le partage !

    Merci de ce que vous pourrez faire au sujet de ma requête.

    Je vous adresse mes meilleures salutations




    Cher Crocomikey

    Je suis tombé sur votre blog tout à fait par hasard en faisant des recherches sur Jean Guy MOREAU dans le but de retrouver un vieil ami que je n'ai plus revu depuis 33ans... et à qui je pense régulièrement au cours de mon existence qui commence à bouteiller, bien qu'âgé mentalement tout au plus de 14 ans !
    Il s'agit de Bernard DENIGER dont (à mon grand étonnement mêlé d'une béate espérance teintée d'incrédulité) "Rosette ou Rosie" fait allusion.
    Je me suis permis de lui passer un message à ce sujet.

    Bernard était un type génial (fidèle, humble, vrai, s'intéressant à tout, doué, générant partout où il se trouvait une ambiance que lui seul savait créer par sa personnalité), je l'ai rencontré en France en 1976 (plus précisément en Alsace) et il m'envoyait régulièrement par la suite des "longs jeux" (comme il disait) de Jean Guy.
    J'ai cessé de lui écrire et m'en suis toujours voulu... mais la vie parfois....
    Je serais bien évidemment trop heureux que vous puissiez m'aider à le retrouver.
    Mes coordonnées sont les suivantes :

    Michel ANTOINE
    4 rue du Général de Gaulle
    FRANCE 54400 COSNES ET ROMAIN
    Tél : 03 82 25 66 59
    Mail : saelito@hotmail.fr

    Voilà pour ce qui en est de ma requête au sujet de Bernard.

    Mais, Cher Mr Crocomickey, la raison qui m'a davantage incité à vous présenter cette requête est aussi la suivante :

    Votre attachement à Neil Young...

    En 1974, je me trouve dans un troquet (bar) où un pote (chum) de lycée déboule l'air ravi, un vinyle précieusement maintenu sous le bras, chose qu'il venait d'acquérir au prix de douloureuses et patientes économies, c'est à dire à un prix n'ayant aucune signification économique, aucun caractère de vénalité; le prix du coeur et de la passion.
    (je me souviens qu'un 33 tours coûtait alors 37,50 FF, ce qui représentait une somme importante quand on avait pas le sous !)

    Le vinyle, la chose en question, était :
    "Harvest" de Neil Young…

    Je me suis littéralement foutu de sa tronche, arguant de je ne sais plus quelle imbécillité mal à propos, déblatérant un artiste que je connaissais tellement peu et au sujet duquel mon avis gratuit était tout simplement obscène.
    J'écoutais alors beaucoup de rock and roll, doors, floyd, stones, musique classique, cohen, et autres gallagher, creedence…; toutes sortes d'artistes et de styles que je continue à aimer.
    Avec une énorme faiblesse pour Moustaki, mon préféré, mon Maître à penser à cause de ses idées et de sa philosophie sur la vie, l'amour, l'amitié, le partage, le bonheur, le refus de l'autorité et de l'oppression, sa façon de les exprimer simplement, au moyen d'une musique bien à lui, et de mots que ne savent agencer que les poètes.
    Je regrette beaucoup qu'en dehors de quelques chansons éternellement divulguées, d'autres de sa création (nombreuses et admirables) ne soient pas plus connues.

    Par amitié pour mon pote, j'ai écouté "Harvest" qu'il m'a par la suite prêté.

    Et ce fut LA REVELATION, la beauté de l'âme à l'état pur, s'exprimant en voix et en musique ; la conversion de St Paul (sur le chemin de Damas... ?) c’est du pipi de chat en comparaison de ce que j'ai pu ressentir... mais St Paul n’a pas connu Neil Young.
    Voilà, c'est tout.
    Je comprends très mal l'anglais quand il n'est pas prononcé « style » comme on apprend à l'école.
    Alors l'anglais chanté et comme c'est souvent le cas, trop rapidement et (ou) avec un quelconque accent spécifique à certains anglophones..., c'est pire.
    Neil Young, ça va encore, mais étant à des lustres de tout comprendre, je me suis fondu, dissous, liquéfié dans ce que j'écoutais, traduisant quelques mots au gré des phrases chantées et les adaptant à mes émotions, à mon ressenti, à mon univers.
    Tout m'allait si bien ; je suis devenu un admirateur inconditionnel de ce mec là.
    J'ai par la suite, et toujours, adopté tous les albums parus et paraissant, et peut être autant que vous, Cher Mr Crocomikey !!!

    A partir de ce moment, dans ma communication avec certains(es), j'ai souvent amené discrètement, sur la pointe des pieds, au moment qui me semblait opportun, le sujet de mon admiration pour Neil Young, sans partage en retour la plupart du temps, ce qui m'a souvent navré.

    Par contre, la rencontre de fans me ravit toujours, et bizarrement me flatte énormément comme si Neil Young était une partie de mon être.
    Bien évidemment, il en est une, mais il ne s'agit là que d'un fantasme et du transfert qui s'est opéré au fil du temps entre moi même et ma perception de sa création.
    Combien de fois me suis-je pris à rêver de le rencontrer seulement quelques instants pour lesquels j’aurai fait ou donné n’importe quoi ? Mais n’est il pas mieux justement de demeurer en état de rêves, la réalité souvent désenchante.

    Dans un esprit de partage, j'ai beaucoup gonflé de gens en leur faisant écouter ce que je percevais comme quelque chose d’admirable. Pour me faire plaisir, on m’a dit quelques fois que ça l’était.
    Claudine, l'amour de ma vie, connue en 1977, je l’ai abreuvée, saoulée plus que de raison de Neil Young; elle est devenue (et est toujours) mon épouse en février 1979, nous fêterons donc nos 30 ans de vie commune en février prochain !
    Saoulé également nos deux enfants, Marion (28 ans) et Simon (22 ans), qui ne m’en ont jamais voulu, ont apprécié, et sont des amateurs très éclairés de musique, très éclectiques en la matière.
    Une de mes nièces, la petite trentaine, m’a confié tout récemment qu’elle venait de découvrir « Harvest » qu’elle se passe en boucle, complètement émerveillée de cette découverte.

    Enormément de monde a déconseillé à Neil Young de chanter, et même un blaireau d’ingénieur du son lui prédisant, lors d’un enregistrement en studio, qu’il ne réussirait jamais en tant que chanteur.
    Moi j’adore la voix de cet artiste, sa couleur émouvante, touchante et rebelle aussi ; elle est son empreinte, sans parler de l’incroyable diversité de ses musiques, dont celles semblant les plus simples sont en réalité extrêmement pointues ; il suffit de s’y colleter…
    On sait à quel point il s’est battu, dès son plus jeune âge, dans quelles circonstances il s’en est (presque) toujours somptueusement sorti, préservant l’essentiel de son âme et de son être, à travers toutes les embûches et aléas, bien ou mal associé, devant aussi faire face à ses obligations contractuelles, cause de certaines créations réactives de qualité discutable.

    Avec Bernard, on a écouté « du » Neil Young, et notamment avec d’autres, on passait en boucle « Fontainebleau ». Il adorait la chanson « Ginette » de Beau Dommage. Je le revois encore, écoutant Lama casque sur les oreilles (pour ne pas déranger) beuglant, car il ne s’entendait pas : « Je suis malade, parfaitement malade… ».
    Toute une époque…

    J’ai eu le bonheur d’assister à un concert de Neil Young & Crazy Horse le jeudi 14 mai 1987 à LUXEMBOURG, dont j’ai gardé le ticket d’entrée qui porte le n° 0001 !
    C’était fabuleux : concert intimiste comme je les aime, possibilité de se déplacer et de se trouver sans problème au pied de la scène avec Neil à moins d’un mètre… le rêve.
    On a eu droit à la totale avec :
    - une partie acoustique, Neil seul au piano ou à la guitare, avec ou sans harmonica, interprétant tous les morceaux cultes, demandant au public ce qu’il voulait entendre ; je me demande encore aujourd’hui pourquoi je me suis trouvé incapable de prononcer un seul titre de chanson…
    - une partie électrique délirante avec le Crazy en pleine forme et notamment une version époustouflante de « like a hurricane ».
    Les gens flashaient de toute part, j’étais écoeuré de ne pas avoir prix mon appareil photo, normalement interdit…

    Quelques années plus tard, un concert, dont j’avais déjà pris le billet, a été annulé à mon grand regret. La cause : Neil s’était méchamment coupé un doigt un découpant du saucisson !!!

    Voilà en gros, Cher Mr Crocomickey ce que je voulais raconter, sans vouloir vous importuner.

    Au fait pourquoi ce sobriquet « Crocomickey » ? Moi, on (les filles) m’a autrefois souvent appelé « Mickey » à cause de mon prénom, mais je m’égare…

    En tout cas, vous l’aurez compris, Neil Young est également MON Neil Young à MOI, je vous accorde tout de même le partage !

    Merci de ce que vous pourrez faire au sujet de ma requête.

    Je vous adresse mes meilleures salutations

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