samedi 28 mars 2009

Amir Khadir en privé ...

Je vous ai déjà parlé de ma vive admiration ( !!!) pour l’Élu de Québec Solidaire, notamment de ses grandes connaissances (re- !!!) en Économie. Ce cher Amir qui affirmait pouvoir régler la dette nationale du Québec en levant des impôts sur le travail au noir …

Pendant mon éclipse informatique, je suis tombé sur un papier écrit par Claude Picher, un vétéran journaliste de La Presse, spécialisé dans les nouvelles économiques. J’ai tellement joui que j’ai conservé le papier pour vous le transmettre dès mon retour en ligne.

Claude Picher, métier oblige, se veut un monsieur sérieux. Il traite d’économie alors, les blagues et les grandes envolées lyriques … très peu pour lui ! Mais cette fois, il n’a pu se retenir, comme vous le verrez.

Il y a une dizaine de jours, le gouvernement Charest divulguait son budget pour affronter la Crise. Comme cela se fait toujours, on y applique un huis clos de quelques heures où les députés, journalistes et autres invités sont littéralement enfermés dans une salle pour y recevoir les infos sur le budget en même temps, pour n’être libérés que plus tard, tous ensemble. Alors Claude Picher et l’ami Amir Khadir y étaient donc. Écoutons Picher nous en parler …

Il faut que je vous parle de l’entretien que j’ai eu, dans le huis clos budgétaire, avec Amir Khadir. En fait « entretien » ça ne colle pas. Le député de Québec Solidaire parle, parle, parle, parle tout le temps, parle très fort, hurle presque (il a même importuné des collègues pourtant habitués depuis longtemps au brouhaha des huis clos budgétaires). J’ai dû l’interrompre :

« Ça vous dérangerait de me laisser parler ? »

Au bout de 30 secondes, il me coupe à nouveau la parole pour reprendre sa logorrhée. Tout ce déluge de mots et de confusion pour m’annoncer qu’il est en maudit contre l’Institution Économique de Montréal et pour essayer d’expliquer ses théories sur les « trois vies du capitalisme ». Voyez le genre.

Mon collègue Pierre Foglia, qui connaît bien Amir Khadir, a écrit lors de son élection dans Mercier : « Ils vont en avoir plein les bras à Québec ».

Pas certain. Il m’a suffi de quelques minutes pour comprendre que le bonhomme est surtout un casse-pieds de première. Comme tous les casse-pieds, il va réussir à emmerder bien du monde. Pendant un certain temps. Jusqu’à ce que le monde se tanne, comme cela finit toujours par arriver avec tous les casse-pieds.

Venant d’un journaliste qui garde toujours son calme, cette sortie de Claude Picher n’en est que plus révélatrice sur le furoncle de Québec Solidaire…

11 commentaires:

  1. "Pendant mon éclipse informatique" : j'aime bien cette métaphore.

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  2. Amir Khadir ne serait donc pas le sauveur qu'on attendait?

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  3. Quel sens de la dérision ce Voyou !

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  4. s'tin bon gars dans le fond,
    seulement, le fond est trop loin,impossible à atteindre.

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  5. lire Foglia ce matin ( samedi ) peut éclairé...

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  6. Pour que Claude Picher en parle, fallait que que ce soit « digne de mention »!

    ;o)

    Pendant la dernière campagne électorale, Amir Khadir est venu dans notre région et puisque le beau-père de ma fille était candidat QS, Amir Khadir a fait dodo chez ma fille et mon gendre. Fatigué du rythme de la campagne (on peut comprendre) il s'est endormi comme un ti poulet en écoutant les nouvelles TVA... dans la position du foetus! Ma fille m'a dit : « T'aurais dû le voir, M'man, il avait l'air complètement inoffensif, quasiment attendrissant! »

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  7. Tendre histoire aussi. Même les têtes enflées peuvent être attendrissantes !

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