J’ai fait un rêve étrange la nuit dernière. J’ai soudainement ressenti des pulsions féminines et je n’ai pu m’empêcher d’aller faire du magasinage et la tournée des centres d’achats.
Pour me mettre dans l’ambiance, j’ai amorcé le tout avec une visite chez WAL-MART. Par la suite, j’ai fait l’acquisition de quelques DVDs chez BESTBUY et j’ai fouiné pour un sofa chez BRICK avant d’aller acheter un iPod chez FUTURE SHOP.
Une soudaine envie d’un bon espresso m’a fait entrer chez SECOND CUP, juste avant d’aller acheter un tournevis chez CANADIAN TIRE. Il n’avait pas celui que je cherchais, alors je l’ai trouvé plus tard chez HOME HARDWARE
Un cadeau pour mon petit-fils chez TOY'S R US, des draps en soie chez LINEN CHEST et j’étais prêt pour une super crème glacée chez DAIRY QUEEN, juste avant d’aller examiner les chaises berçantes chez HOME DEPOT
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Une nouvelle fringale m’a fait arrêter chez DUNKIN DONUTS, juste avant d’aller faire l’épicerie chez COSTCO.
En retournant à l’auto, j’ai consulté la liste des commerces que je venais de visiter et je me suis senti comme un touriste à Toronto, ou Vancouver, ou Chicago, ou New-York. Me suis éveillé en sursaut. Mais non, j’étais bel et bien à Montréal.
Vive le Québec français. Vive la loi 101 !
Pulsions féminines = magasinage? Faudrait, en ce qui me concerne, réviser l'équation, je déteste magasiner, alors ton rêve, pour moi, c'est un cauchemar!
RépondreSupprimerMagasiner en anglais au Québec? Là, je suis traumatisée... Mais blague à part, je comprends le principe, je sais où tu veux nous amener et c'est vrai, la loi 101 n'aura pas réussi à donner un visage francophone à l'affichage à la ville.
À Montréal, on s'adresse toujours à moi en anglais, j'entends parler anglais tout le tour de moi, finalement, j'en conclus que Montréal est cosmopolite et internationale.
La loi 101 ni aucune loi n'y pourront rien...
RépondreSupprimerC'est bizarre mais dans les bonnes années du PQ (lire Lévesque ou Parizeau à la barre), les gens se faisaient servir en français (croche peut-être mais en français) dans l'Ouest de l'Ile. Pour l'est, pas de problème = français omniprésent. Mais dans l'ouest, hummm ! Des têtes de cochons !
RépondreSupprimerPulsions féminines, chez canadianne taire, walle marde, baise baille,pas sur.
RépondreSupprimerChez south bay lumber de Gaspé il y a un certain temps déjà, je demande un livret d'instruction en FRANÇAIS pour un outils que j'avais reçu en cadeau, on me répond qu'il n'y en as pas.Je répond que j'ai vérifier dans une boite et il y en a.
Je l'ai exiger et on m'en a fait une photocopie en critiquant la loi 101.
Depuis le visage de Gaspé a beaucoup changé, dupuis auto glass = dupuis auto glace,canandianne taire est arrivé,la banque toronto est devenue TD canada trust.
Ouin,il reste beaucoup de travail a faire.
Certains osent dire que le français n'est plus menacé au Québec...
Come on Mickey... Think big esti!!!
RépondreSupprimer:o)
p.-s. : L'ouest de l'île? L'enfer...Ici à Vaudreuil-Dorion,chez Wall-Whatever, une employée n'a pu me donner les indications demandées en français... 0 comme dans Ouellette... L'enfer...
Je ne sais pas comment on pourrait sans être trop petit dans notre mentalité, susciter le respect pour notre si belle langue au Québec...
RépondreSupprimerDes idées...intelligentes quelqu'un?
Chez canadianne taire de Paspébiac en gaspésie, j'arrive au comptoir pour payer,horreur, la caissière me répond en anglais ah ah, elle est unilingue anglophone,je change de caisse,l'autre caissière me dit qu'elle n'est pas mauvaise,et se met à argumenter.
RépondreSupprimerSans faire ni un ni deux, je suis sorti leur laissant le plaisir de remettre le contenu de mon chariot sur leurs merveilleuses tablettes.
Et vlan, une vente de moin.
Bravo BB ! Ils vont finir par comprendre tabouaire !
RépondreSupprimerQuand tu les touches avec le $, d'habitude, ils réagissent. Mais collectivement, c'est pas évident d'avoir de l'impact.
So So So lidarité !
Le geste de Barbe blanche chez Canadian Tire à Paspébiac reste, à mon avis, la seule action qui ait du poids, de l'impact, des conséquences, du sens.
RépondreSupprimerAgir, ça parle plus fort que n'importe quelle parole et l'argent est un langage universel.
Je n'ai pas trop de misère à boycotter Wall-Mart et ce, pour plusieurs autres raisons que la langue parce que chez nous, ils sont tous bilingues avec une prévalence pour le français. Le géant américain a tué plusieurs autres commerces alentour mais j'ai encore le choix de trouver ailleurs ce que je pourrais acheter là. Même chose pour Tim Hortons et quelques autres que tu as nommés. Acheter, c'est voter!
Je crois que le problème de la langue du service à la clientèle se pose plus cruellement à Montréal qu'en région. Loin de moi l'idée de partir un débat Montréal vs régions, je trouve tellement que ça nous diviserait et qu'on n'a surtout pas besoin de ça... N'empêche que c'est quand même ça, la réalité.
Zoreilles, je ne comprends pas pourquoi ça devrait nous diviser quand il s'agit en fait d'une réalité bien simple. La grande concentration des immigrants, la grande concentration des canadiens anglais est à Montréal. C'est 1+1 = 2... plus de problèmes au niveau de la langue.
RépondreSupprimerJ'ai des copines, croyez-le ou non, qui ne veulent pas aller travailler au public parce qu'elles ne pourraient servir els clients en français... Elles n'ont pas la langue dans le sang... ou trop trop fatiguées et occupées avec leur famille pour apprendre le français suffisamment pour pouvoir travailler au public? Ça leur appartient. Mais elles travaillent comme peintres, comme petites entreprises préparant des paniers de Noël pour des entreprises qu'elles connaissent. Elles se débrouillent comme lles peuvent.
La réalité montrélaise en est une qui a ses avantages et ses difficultés.
Moi, il me semble que du temps de Camille Laurin, sans être fermés sur nous-mêmes, on faisait bien respecter notre langue.
Je trouve que les seuls qui ont été punis par cette loi ce sont nos enfants qui n'ont pas eu accès assez facilement pour la plupart à l'enseignement en anglais. Alors que pour les anglophones, ils ont bénéficiés de l'Avantage de pouvoir choisir à leur gré la langue d'enseignement de leurs enfants. Ce qui fait qu'aujourd'hui beaucop plus de jeunes anglophones sont bilingues...
Ça ne vous fait pas réfléchir tout ça?
"Je crois que le problème de la langue du service à la clientèle se pose plus cruellement à Montréal qu'en région."
RépondreSupprimerParfaitement d'accord ma chère Zoreille.
Lorsque je suis arrivé à Gaspé en 1968,à la banque, au restaurant et plusieurs commerces il était difficile de se faire servir en français.
Maintenant c'est chose du passé.
Un peu d'histoire, avant les années 70,Gaspé était sous dominance anglaise,les loyalistes avaient pris toute la place.Il faut dire que depuis, ils ont perdus beaucoups de terrain au point de vue linguistique,ceux qui sont encore en affaire ont compris qu'ils etaient mieux de le faire en français.
RépondreSupprimerEt voilà pourquoi je me pense rentrée à Montréal, quand je me promène chez moi, dans les rues de Toronto, pour faire mes achats...
RépondreSupprimerQuant à la loi 101, je ne crois pas que les têtes dirigeantes soient assez fortes pour la faire respecter... Enfin, ce n'est qu'une opinion, mais Madame Marois, à mon humble avis, n'a pas le "chien" qu'il faut...
Le temps des leaders en politique, c'est fini. Des carriéristes, point. Et dans tous les partis. Belle carrière, belle pension, et voilà ! Le tour est joué. Vivement un autre René Lévesque, le dernier des vrais !
RépondreSupprimerEn effet, Croco, je suis parfaitement d'accord avec toi ! Il aurait fallu clôner René pour faire valoir nos droits en tant que québécois !
RépondreSupprimerOh ! Voilà que j'écris comme si je demeurais toujours au Québec... Mais enfin, mon coeur et mon âme y sont toujours et voilà tout ce qui compte, pas vrai ?