Dans tous ces articles récents pour commémorer le 40ième de ce spectacle qui devait « changer le monde », j’ai remarqué ce commentaire de Marc Robitaille (scénariste et auteur de « Un été sans point ni coup sûr »). Parlant de cette fameuse année 1969, il nous dit :
« C’est drôle, ce qu’on retient d’une époque, par la suite, ce sont les icônes. On dit que 1969, c’est Jimi Hendrix, c’est Woodstock, ce sont les Doors, les cheveux longs, Robert Charlebois. Mais ce n’est pas ça 69. Je vais vous dire ce que c’était. C’était Love is Blue de Paul Mauriat. C’était Sugar Sugar des Archies. C’était Éloise de Donald Lautrec. Le mainstream ce n’était pas Woodstock, ce n’était pas Jimi Hendrix; ça ne faisait pas partie du paysage tant que ça. On ouvrait la télé et c’était Dean Martin qu’on voyait, qui faisait des jokes de mononcle avec un cocktail à la main. De temps en temps, il invitait un chevelu comme Tiny Tim. C’était presque un freak; il avait les cheveux très longs, un nez immense et il chantait une chanson ridicule qui s’appelait Tiptoe through the Tulips. Mais les Beatles ne passaient pas à Dean Martin. Robert Charlebois ? C’est complètement marginal si on compare à Pierre Lalonde ou Donald Lautrec. L’impact est immense, mais il viendra après ».
J’appelle ça remettre les pendules à l’heure. C'est après que ça s'est passé. Et le blogueur arrivait en ville pour savourer tout ça ... Vous vous rappelez mon texte intitulé "Jimi Hendrix et ma mère" ? J'y écoutais justement le disque de Woodstock ...
« C’est drôle, ce qu’on retient d’une époque, par la suite, ce sont les icônes. On dit que 1969, c’est Jimi Hendrix, c’est Woodstock, ce sont les Doors, les cheveux longs, Robert Charlebois. Mais ce n’est pas ça 69. Je vais vous dire ce que c’était. C’était Love is Blue de Paul Mauriat. C’était Sugar Sugar des Archies. C’était Éloise de Donald Lautrec. Le mainstream ce n’était pas Woodstock, ce n’était pas Jimi Hendrix; ça ne faisait pas partie du paysage tant que ça. On ouvrait la télé et c’était Dean Martin qu’on voyait, qui faisait des jokes de mononcle avec un cocktail à la main. De temps en temps, il invitait un chevelu comme Tiny Tim. C’était presque un freak; il avait les cheveux très longs, un nez immense et il chantait une chanson ridicule qui s’appelait Tiptoe through the Tulips. Mais les Beatles ne passaient pas à Dean Martin. Robert Charlebois ? C’est complètement marginal si on compare à Pierre Lalonde ou Donald Lautrec. L’impact est immense, mais il viendra après ».
J’appelle ça remettre les pendules à l’heure. C'est après que ça s'est passé. Et le blogueur arrivait en ville pour savourer tout ça ... Vous vous rappelez mon texte intitulé "Jimi Hendrix et ma mère" ? J'y écoutais justement le disque de Woodstock ...
pis on étaient jeunes, pis on étaient fous , pleins de vie et l'avenir était devant nous,
RépondreSupprimerouain il y a de celà quarante ans mais maudit que c'était bon...
Aujourd'hui,c'est la retraite qui se pointe le bout du nez,
pis on se fait accroire qu'on est toujours jeunes,
presque aussi fou
pis y a la vie qui fuit.
J'ai tellement aimé lire ton billet de mars 2007. Du bonbon!
RépondreSupprimerJe pense que j'ai dû découvrir ton blogue un peu plus tard que ça parce que cette perle m'avait échappée complètement.
Quant à l'été Woodstock, 1969, j'avais 12 ans, ma famille déménageait de Matagami à Rouyn-Noranda. Méchant choc culturel! Je ne savais même pas que le pot existait mais je l'ai découvert assez vite, fallait que je me refasse des amis... On m'en donnait parce que j'étais une fille drôle, et je disais jamais non parce que j'avais besoin qu'on me trouve cool.
Zoreilles, t'es un livre ouvert. Et je m'en régale ...
RépondreSupprimerQuels talents Croco !.... Succulente annecdote.
RépondreSupprimerFinalement, t'as jamais changé, à part de quartier,j'croyais que t'étais "Montréalais pure laine".
Et Zoreilles, "méchant choc culturel", le pot... mdr