Eh non, vous n’aurez pas de photos originales de la belle inuk (ce mot qui signifie simplement : être humain). J’en ai pris quelques unes mais elle étaient moches et hors foyer. Vraiment ratées. Qui plus est, une dame est venue me signifier que je devais mettre ma caméra de côté. Alors, on oublie ça.
Grâce et fluidité décrivent bien ce spectacle d’Elisapie Isaac qui semblait un peu étonnée de cette salle archi pleine et fort enthousiaste à l’accueil. Un peu comme gênée d’être autant appréciée. Accompagnée de deux jeunes musiciens multi-instrumentistes (jouer de la guitare, du piano, du drum et de l’harmonica dans la même chanson et presque en même temps, faut le faire !), la superbe Elisapie nous a fait le tour de son récent CD titré Among the stars.
Étrange, je me suis surtout laisser charmer par les tounes en inuk. Cette langue dégage une musicalité et la voix vraiment suave de la chanteuse nous entraîne sur des nuages. C’est VRAiIMENT réconfortant pour l’oreille. Mon ami Sly vous le confirmerait.
Quelques chansons en anglais aussi. Des chansons qui pourraient facilement faire le bonheur de certaines stations radio qui carburent à la musique pop baladeuse. Vous savez, ces petits refrains accrocheurs …
Mais mon moment dans cette soirée, c’est cette chanson dont elle a « quêté » les paroles pendant trois longues années à … Richard Desjardins. Notre grand poète lui a pondu les paroles et Pierre Lapointe a décoré ces mots avec ses notes de piano. Avec la voix sensible d’Elisapie, ça donne cette complainte (Moi, Elsie ...) ou une femme du nord demande a son amant blanc qui repart en avion (son contrat achevé) de l’emmener avec lui dans le sud … pour aller à Oka manger des pommes. D’une beauté trrrèèès émouvante. L’ovation prolongée a également émue la belle chanteuse. (Ma chère Zoreilles, faut que t’écoutes ça …).
Si cette tournée passe dans votre coin, n’hésitez surtout pas : 75 minutes de ravissement. Pour les amateurs de gros rock, ya aussi U2 à l’hippodrome en juillet …
Grâce et fluidité décrivent bien ce spectacle d’Elisapie Isaac qui semblait un peu étonnée de cette salle archi pleine et fort enthousiaste à l’accueil. Un peu comme gênée d’être autant appréciée. Accompagnée de deux jeunes musiciens multi-instrumentistes (jouer de la guitare, du piano, du drum et de l’harmonica dans la même chanson et presque en même temps, faut le faire !), la superbe Elisapie nous a fait le tour de son récent CD titré Among the stars.
Étrange, je me suis surtout laisser charmer par les tounes en inuk. Cette langue dégage une musicalité et la voix vraiment suave de la chanteuse nous entraîne sur des nuages. C’est VRAiIMENT réconfortant pour l’oreille. Mon ami Sly vous le confirmerait.
Quelques chansons en anglais aussi. Des chansons qui pourraient facilement faire le bonheur de certaines stations radio qui carburent à la musique pop baladeuse. Vous savez, ces petits refrains accrocheurs …
Mais mon moment dans cette soirée, c’est cette chanson dont elle a « quêté » les paroles pendant trois longues années à … Richard Desjardins. Notre grand poète lui a pondu les paroles et Pierre Lapointe a décoré ces mots avec ses notes de piano. Avec la voix sensible d’Elisapie, ça donne cette complainte (Moi, Elsie ...) ou une femme du nord demande a son amant blanc qui repart en avion (son contrat achevé) de l’emmener avec lui dans le sud … pour aller à Oka manger des pommes. D’une beauté trrrèèès émouvante. L’ovation prolongée a également émue la belle chanteuse. (Ma chère Zoreilles, faut que t’écoutes ça …).
Si cette tournée passe dans votre coin, n’hésitez surtout pas : 75 minutes de ravissement. Pour les amateurs de gros rock, ya aussi U2 à l’hippodrome en juillet …
C'est pas pour t'écoeurer, mon vieux Croco, mais je l'ai déjà entendue, cette chanson-là et sais-tu par qui? Richard Desjardins lui-même!
RépondreSupprimerRichard passe l'été à son chalet, au lac Vaudray. Ici, on le connaît bien, il fait partie de la famille, particulièrement dans le Bronx, le quartier du Vieux-Noranda où l'on a grandi. Il a donné un show très intime au P'tit Théâtre du Vieux Noranda en août dernier, un show bénéfice pour être plus exacte. Il a été encore d'une générosité exceptionnelle ce soir-là, nous rappelant souvent qu'il avait l'impression de chanter pour ses cousins et cousines, qu'il était plus nerveux sur cette scène que sur n'importe quelle autre, parce que c'était chez lui. Entre ses chansons, plein d'anecdotes vécues par lui autant que par nous qui étions dans cette petite salle, on était vraiment en famille...
Il nous a chanté et joué ses chansons qu'il préfère et qu'on aime aussi. Il en glissait une de ses nouvelles de temps en temps, juste pour l'essayer devant le monde qu'il disait. C'est comme ça qu'il nous a chanté celle qu'il avait écrite pour Elisapie Isaac qu'on aime beaucoup nous autres aussi.
Et il sait de quoi il parle, Desjardins, quand il se met dans la peau d'une femme ou d'un « blanc à contrat » qui vit dans le Nord. Avant de faire carrière, il a enseigné chez les Inuits et vécu avec eux. Une autre de ses chansons rend bien compte de cette époque, elle s'appelle Nataq.
Je connais Nataq (qui ne date pas d'hier). Mais faudrait que t'entendes Moi Elsie chantée par Elisapie. C'est une fille du Nord qui chante ces paroles. Ça fait encore plus vrai ...
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