Mardi soir, dans le cadre de l’émission Tout le monde en parlait, l’équipe de la SRC revient sur l’épopée de la Loi 101 au Québec au milieu des années 70. Vous y verrez donc plusieurs assemblées populaires où le docteur Camille Laurin, ministre d'État au Développement Culturel, s’adressait aux québécois pour les convaincre du bien fondé de cette législation qui rendrait le français obligatoire dans les écoles de notre pays, forçant ainsi les immigrants à apprendre notre langue dès le primaire. Beaucoup d’émotions fortes à l’époque pour ceux et celles qui s’en souviennent.
Quand je pense au courage, je pense à ma sœur Line des îles qui, à cette époque, était l’attachée de presse du docteur Laurin, l’accompagnant et l’appuyant dans les soirées houleuses tenues dans l’ouest de Montréal avec des auditoires anglophones fortement hostiles et réfractaires à cette Loi 101 qu’ils percevaient menaçante.
Et je voulais, par ce simple billet, lui rendre hommage pour cette portion « combattante » de son existence et la réussite de cet important moment de notre histoire nationale.
Merci Line.
je suis sur le c..
RépondreSupprimerJe n'avais aucune idée que Line avait été attachée de presse.. et encore moins de Camille Laurin à cette époque...
Tu es sûr de ça Croco?
Mais oui. Elle m'a déjà parlé de ces soirées avec les anglos. Ça brassait pas mal.Remarque, Elle était spécialement affectée dans ce dossier pour l'ouest de Montréal. Elle ne couvrait pas le Québec en entier.
RépondreSupprimerTiens donc, des secrets de famille sont dévoilés ici? Bravo à Line, ex-attachée de presse de Camille Laurin!
RépondreSupprimerÀ la même époque, ma belle-soeur était l'attachée politique de Denis Lazure. J'adore quand elle me parle de cette période et des coulisses de la politique.
C'était dans le temps que le PQ savait rallier son monde (soupir).
Le bon vieux temps ça... Dans le temps qu'on sentait que quelque chose avançait...
RépondreSupprimerTout ça se faisait à partir du travail de ces artisans, comme Line.
Tu pourrais lui dire merci de ma part aussi!
C'est pas la grosseur de la pierre qu'on met, c'est le fait d'en mettre une qui fait la différence.
C'est de temps où on avait un projet de société , où on avait le fierté d'être, avant d'avoir peur de respirer, d'avoir peur d'être raciste et avant toutes les bassesses faitent pour plaire à ses parents et leurs amis et aux voisins et aux martiens.
RépondreSupprimerDu temps ou le Québec existait.
Merci Line l'attachée de Camille le Québecois.
Le temps où on avait de vrais leader qui se tenaient debout, aui avaient une colonne vertébrale.
RépondreSupprimerLe temps où j'étais fière d'avoir ma carte du parti et de faire du porte à porte.
On y croyait au projet de société.