C’est ma fille et je l’aime. Pas mieux ni moins que le commun des pères. Mais je l’aime. Avec ce prénom que nous avions choisi et qui l’a souvent indisposée dans sa jeunesse scolaire, mais qui sonne toujours musical et sublime dans mes oreilles et … dans les siennes depuis qu’elle est entrée dans sa vie à elle …
Ma belle Claude a tourné la trentaine en janvier dernier. Autonome et très bien dans sa peau, elle n’a toutefois pas (encore) trouvé LE mec qui va transcender vraiment son existence. Quelques ébauches oui, sérieuses oui, mais non concluantes et finalement, brisées avec cicatrices. Pas de malheur persistant mais déceptions ou peines à … faire avec.
Dans ce brouhaha d’émotions, le paternel que je suis n’est jamais intervenu de quelque façon que ce soit. Ma seule inquiétude se résumait à l’envie inassouvie de ma belle Claude d’être … mère un jour. Quelque chose dans ses gênes, comme une évidence tellement … évidente. Ce « naturel » pour envelopper les mômes des autres et cette aisance pour entrer dans leur univers. Comme une aura débordante …
Vendredi soir. Bonne bouffe avec Claude dans un resto vietnamien. Placotage tellement réjouissant et bienfaisant pour le paternel. Je flotte littéralement. Et, au détour de je ne sais plus quelle follerie, ma merveilleuse fille devient soudainement sérieuse et m’apprend qu’à la mi-septembre, elle amorce un processus qui la conduira à devenir maman … par insémination …
Plus de temps à perdre. Plus de mec à séduire, à endurer et à convaincre. Simplement ce besoin et cette nécessité d’être une maman et donner un sens essentiel à son séjour sur terre. J’ai remarqué ce souffle de bonheur qui enveloppait ma fille en me dévoilant son projet de vie.
Vendredi soir, me suis endormi avec un sourire béat…ifiant.
Claude … je t’aime tellement …
C'est tellement bien écrit...
RépondreSupprimerMerveilleux partage.
Quand je lisais enfant le "Club des cinq" de la bibliothèque rose, c'était Claude ma préférée, un vrai garçon manqué qui se prénommait en réalité Claudine et ne répondait jamais quand on l'interpellait ainsi... le prénom de ma Belle.
Que d'amour dans cette famille!
RépondreSupprimerEt elle a bien raison ta belle Claude. J'espère de tout mon coeur pour elle...
Claude, c'est aussi Coucou pour nous, le reste de la famille. (Devrais-je écrire ROF?... :) ).
RépondreSupprimerCoucou, parce que lorsqu'elle était petite, Claude n'avait pas de fin pour ce petit jeu qui consiste à se cacher les yeux et puis les découvrir pour faire Coucou! Une obsession! On pouvait jouer des heures à ce jeu sans jamais qu'elle s'en lasse.
Ma belle Coucou, ma belle Claude, je peux te dire que ton projet est fabuleux! Que je t'appuie inconditionnellement. Que je sais que tu feras la plus merveilleuse/extraordinaire des mamans.
Je suis littéralement transportée par cette nouvelle!
Histoire touchante, d'une femme déterminée qui n'a pas peur de prendre les moyens à sa disposition pour atteindre ses objectifs, et quel objectif; elle sera surement une maman à l'image de ses ancètres...
RépondreSupprimerQuand l'émotion m'empêche de parler, je chante... Je t'offre ce petit extrait d'une chanson écrite pour ma mère un jour :
RépondreSupprimer« S'il me fallait donner/C'est que j'ai tant reçu/Sur tes pas j'ai marché/T'en es-tu aperçue?
Maman, Maman, je n'ai plus de mots
Maman, Maman, qui seraient assez beaux
Maman, Maman »
***
Elle se chante aussi à un papa, c'est ce que je viens de faire!
Claude, Claude, Claude... J'aimais aussi comme Lechim les livres du "Club des cinq" de Enid Blyton que j'ai lu et relu avec beaucoup de fougue. Claude était aussi ma favorite.
RépondreSupprimerMais ce que tu nous livre-là Croco, c'est bien plus. C'est une grosse tonne d'amour, un gros "bucket" de loader d'amour d'un papa à sa fille.
Quand j'ai lu, j'ai pas braillé, pas sourcillé, pas bronché... Quand j'ai eu fini, je me suis dit en dedans "Onnnnn". Quand j'ai eu fini, j'ai eu un grand sourire.
Pis là, je te le dis.
Bon, je ne voulais plus écrire nulle part, mais je comprends tellement le désir de ta fille d'être mère! Je n'ai pas eu d'enfants, les adore, et même si je sais que dans mon cas, c'était préférable; aujourd'hui à presque 55 ans, j'ai peur de me retrouver seule lorsque l'âge d'or (mon oeil!) et + me ratrappera. Je préfère ne pas y penser.
RépondreSupprimerJe crois qu'elle fera une excellente mère ta fille. J'ai connu aussi autrefois une Claude qui n'aimait pas ce prénom androgyne, alors que je le préfère pour une femme, Je trouve que ça fait "distingué", tu peux rire!
Et en plus voyant son frère et sa belle-soeur avec bientôt deux enfants, c'est sûr que son instinct maternel et l'horloge biologique...
Tu es un bon père en l'écoutant et la supportant. Bon, c'est tout!
Moi aussi je taime enormément mon papou d amour merci pour ces beau mots je suis contente que sa te rendre heureu mes projet en esperant que le chemain soit pas trop rocailleux suite dans les prochain mois xxxxxxxxxx
RépondreSupprimerclaude
@Claude,
RépondreSupprimermême si tu écris sous Anonyme, tu es loin de l'être pour ton père et ses lecteurs. Il y a tellement d'amour dans votre famille...
Tout ira bien!
:-)
Anonyme Lise.
t'as réussi à faire perler mes yeux!
RépondreSupprimerC'est un fichu beau texte d'amour ça mon ami. T'as une belle famille qui t'aime et que tu adores.
RépondreSupprimerbisous xx
Un beau merci pour vos commentaires. Ça touche exactement là où il faut.
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