Mercredi matin le 11 août. Je me rends au Centre Local d'Emploi de mon quartier. Je veux poser ma candidature pour un contrat d'agent de communications. Durée : 6 mois. Ça ferait bien l'affaire du pigiste que je suis. Je remplis toutes les conditions et exigences du poste sauf une dont je ne suis pas certain : le candidat doit être éligible à la subvention salariale d'Emploi Québec. Je vais donc rencontrer un agent d'Emploi Québec et voir si je suis éligible à cette subvention.
J'arrive 15 minutes avant l'ouverture des portes à 10 heures. Une dizaine de personnes en attente. Les portes ouvrent et, après une vingtaine de minutes d'attente, j'accède à un des comptoirs et expose le but de ma visite à la dame. Elle me remet un questionnaire à remplir (nom, adresse, antécédents, etc) que je trouve inutile mais bon ...
Quinze minutes plus tard, le questionnaire rempli, je vais le remettre à la dame et retourne m'asseoir dans la salle pour attendre qu'on me convoque afin de rencontrer un agent. La dame du comptoir m'interpelle : "Monsieur, revenez !".
Je retourne au comptoir et la dame m'informe que je pourrai voir l'agent en question ... le lundi 16 août à 14 heures 30 !
Je suis abasourdi ! J'informe la dame que les applications se terminent vendredi le 13 et que lundi le 16, il sera trop tard. Je veux juste que quelqu'un me dise si je suis éligible : ça ne prendra que 5 minutes du précieux temps de l'agent.
Rien à faire. La dame n'y peut rien, c'est comme ça que ça marche me dit-elle, l'air dépité.
Rien ne m'aurait servi de faire l'esclandre et de gueuler : la pauvre dame n'est pas responsable de cette procédure à la con. Mais ça illustre encore une fois l'immobilisme de l'appareil gouvernemental. Cinq minutes dans la journée de travail d'un agent d'Emploi Québec auraient suffi pour évaluer ma situation et statuer. C'est oui ou c'est non. Et c'est tout. Et on passe au suivant ...
Pour utiliser une lapalissade : ya des coups de pieds au cul qui se perdent. Et je ne suis pas prêt à blâmer ceux et celles qui ont les contacts directs avec la clientèle. Les autres par contre, plus haut dans l'échelle, ceux qui "administrent" la chose, avec une rémunération évidemment supérieure, faudrait peut-être qu'ils rendent des comptes ... un moment donné.
En conclusion, hé bien, je vais continuer la pige ...
Si tu savais combien ce genre de comportement m'écoeure... Pis moi même j'suis fonctionnaire tsé! Pis au risque de me faire crisser un grief dans le cul, plus souvent qu'autrement je vais faire en sorte de pouvoir répondre à quelqu'un même si ça ne fait pas partie de mes fonctions.
RépondreSupprimerMais bon... Que j'en vois juste un me grieffer le cul ;-)
Pourquoi tu n'appliques pas quand même? tu verra après si jamais t'es pas admissible...
RépondreSupprimerMe semble... ou bien il me manque un morceau du casse-tête...
C'est déjà fait. Ils attendent ma confirmation sur l'éligibilité.
RépondreSupprimerTalou a raison, pose ta candidature, on verra bien.
RépondreSupprimerDans une vie antérieure, j'étais fonctionnaire justement à ce ministère-là. Si ma mémoire est fidèle et que rien n'a changé, pour être éligible à cette subvention d'Emploi Québec, il faudrait que tu sois chômeur (impossible dans le cas d'un pigiste) ou encore bénéficiaire de l'aide sociale. C'est ce qui m'a empêché d'obtenir bien des contrats.
Mais ça peut avoir changé, alors, suis le conseil de ta petite soeur.
Hum... pour l'éligibilité ça dépend d'une personne à l'autre. Normalement, ce sont pour des gens dits "éloignés du marché du travail". Il ne faut pas avoir travaillé dans les 6 derniers mois, ne plus avoir de chomage, avoir une difficulté à intégrer le marché du travail, ce genre de trucs. Je ne sais pas par contre ce qui en est pour les pigistes...
RépondreSupprimerC'est bizarre le traitement qu'on t'a fait. D'habitude (en tout cas, c'est comme ça ici) si c'est uregent, ils répondent tout de suite. Quand ils te connaissent déjà, ils ne donnent pas de rendez-vous et te répondent immédiatement mais à ce que j'ai compris, c'tait la première fois que tu y allais (donc pas de dossier).
Je crois que tu as fait la bonne chose en applicant quand même. Je te souhaite un gros merde. Si tu as besoin d'infos, t'as qu'à m'écrire par courriel :)
« La dame n'y peut rien, c'est comme ça que ça marche me dit-elle, l'air dépité.
RépondreSupprimerQuest-ce qu'un « appareil gouvernemental»?
À mon sens, c'est un ensemble d'individus payés pour servir la population. À force de se cogner à des esprits obtus incapables d'initiatives nous croyons que le « pauvre » employé que nous avons devant nous n'y peut rien. C'est faux, ces gens se soumettent volontairement à un système qui ne vaut pas mieux que les fonctionnaires qui l'ont installé. Un système n'est pas un individu, c'est un outil, ce n'est pas sacré.
Il y a des exceptions et ces exceptions, curieusement. réussissent à faire des « miracles ». Faire un miracle, c'est agir normalement, humainement, en n'acceptant pas les bêtises répétées par un grand nombres de semblables.
Le citoyen a donc pleinement raison, c'est même son devoir, d'insister auprès de la personne qui est devant lui et de reprocher ouvertement au représentant de ce lourd système de ne pas servir le citoyen comme il se doit.
Accent Grave
@ Accent
RépondreSupprimerCompte sur moi pour en glisser un mot à l'agent que je rencontrerai lundi pm. Peut-être que ça pourrait lui donner l'idée d'implanter un petit "miracle" comme tu dis...
Et le pire est que ces fonctionnaires sont surpayés, en plus d'avoir une attitude méprisante envers ceux qu'ils jugent indignes, inintelligents, et quoi d'autre, bien assis sur leur nuage gouvernemental (bon Ok j'essaie de faire de l'humour), très au-dessus de gems qui les valent cent fois, très souvent.
RépondreSupprimerEt je ne suis pas sûre que ces fonctionnaires, confortablement assis, n'en profitent pas pour surfer sur le net et rigoler à nos dépens, chaque fois qu'ils en ont l'occasion...
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RépondreSupprimer...geNs, faute de frappe. Misère!
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