Richard Desjardins, c'est mon adolescence, c'est le frère de Luc et Louise, un gars du boutte qu'on allait voir et entendre, dans les shows en plein air chez nous, il faisait partie du groupe Abbittibbi pour les chansons mais il faisait surtout des films qui dérangent! Il était tellement marginal dans ce temps-là, complètement hors norme, si peu connu mais tout aussi talentueux, ça, on le ressentait très fort. Quand il a été reconnu pour ce qu'il était, on l'a pris personnel!
La plus belle chanson d'amour jamais écrite, à mon avis, ce n'est pas « Tu m'aimes tu? » mais « Jenny ».
Tout tout tout, dans l'oeuvre de Desjardins, parle de chez nous. T'as pas idée...
Bien sûr, il y avait La Plaza, la Capri, la fonderie qui rushe, pour ceux qui l'savent pas, on y brûle de la roche pis des tonnes de bons gars, sa valeur est tombée comme le prix de la cop, y va tu toujours y avoir un feu de forêt dans le temps des beluas, et j'en passe et des meilleures.
Mais quand t'écoutes Les Yankees, sa chanson préférée à lui, celle qu'il chante toujours avec émotion, c'est des mines qu'il parle, les multinationales qui prennent le « big control ». Ses chansons, ce sont des films, il les écrit la plupart du temps sur la petite terrasse de son chalet au lac Vaudray, il les casse au Cabaret de la dernière chance.
Il a les mêmes images que moi dans sa tête, on habitait à quelques maisons de différence mais je suis de l'âge de son p'tit frère Luc.
Faudra que je te compte un jour la première fois où je l'ai aperçu dans un party privé sur la rue de Lorimier. J'ai pas pu faire autrement que de lui lancer : "Kess tu fais icitte toué ?". Ce à quoi il m'a répondu du tac au tac : "Pi toué ? ""
C'est ben lui, ça. Facile d'approche, hein? Pas trop hermétique, le cinéaste/poète/chanteur, tu trouves pas? Comme toi pis moi, finalement, mais avec ben du talent!!!
Il a sa maison à Laval maintenant. L'été, il passe beaucoup de temps à son chalet... C'est comme Louise qui habite à Montréal mais qui revient passer ses étés ici, leurs chalets sont voisins.
Mais non vous n'êtes pas un club de deux personnes. J'ai lu, ainsi que bien d'autres visiteurs, votre si bel échange!
Gênée d'intervenir, en ayant l'impression d'être une intruse, la cinquième roue de la charette...
Zoreilles, une chance que tu n'es pas sur Facebook, ni MSN, car tu écrirais moins sur les blogues, le tien et celui des autres, et ce serait tellement dommage pour nous tous!
@ Lise et Barbe blanche : Je suis pas chez nous ici mais je me permets de vous dire merci quand même en passant...
Facebook, Twitter, MSN et compagnie? S'il fallait... Moi qui m'éparpille déjà trop dans mon réseau de blogues-amis! Que voulez-vous, trop de gens et trop de sujets me passionnent et/ou m'interpellent.
Richard Desjardins, c'est mon adolescence, c'est le frère de Luc et Louise, un gars du boutte qu'on allait voir et entendre, dans les shows en plein air chez nous, il faisait partie du groupe Abbittibbi pour les chansons mais il faisait surtout des films qui dérangent! Il était tellement marginal dans ce temps-là, complètement hors norme, si peu connu mais tout aussi talentueux, ça, on le ressentait très fort. Quand il a été reconnu pour ce qu'il était, on l'a pris personnel!
RépondreSupprimerLa plus belle chanson d'amour jamais écrite, à mon avis, ce n'est pas « Tu m'aimes tu? » mais « Jenny ».
J'ai couché dans mon char est pas pire aussi. Pi ça parle directement de ton boutt ...
RépondreSupprimerTout tout tout, dans l'oeuvre de Desjardins, parle de chez nous. T'as pas idée...
RépondreSupprimerBien sûr, il y avait La Plaza, la Capri, la fonderie qui rushe, pour ceux qui l'savent pas, on y brûle de la roche pis des tonnes de bons gars, sa valeur est tombée comme le prix de la cop, y va tu toujours y avoir un feu de forêt dans le temps des beluas, et j'en passe et des meilleures.
Mais quand t'écoutes Les Yankees, sa chanson préférée à lui, celle qu'il chante toujours avec émotion, c'est des mines qu'il parle, les multinationales qui prennent le « big control ». Ses chansons, ce sont des films, il les écrit la plupart du temps sur la petite terrasse de son chalet au lac Vaudray, il les casse au Cabaret de la dernière chance.
Il a les mêmes images que moi dans sa tête, on habitait à quelques maisons de différence mais je suis de l'âge de son p'tit frère Luc.
Faudra que je te compte un jour la première fois où je l'ai aperçu dans un party privé sur la rue de Lorimier. J'ai pas pu faire autrement que de lui lancer : "Kess tu fais icitte toué ?". Ce à quoi il m'a répondu du tac au tac : "Pi toué ? ""
RépondreSupprimerC'est ben lui, ça. Facile d'approche, hein? Pas trop hermétique, le cinéaste/poète/chanteur, tu trouves pas? Comme toi pis moi, finalement, mais avec ben du talent!!!
RépondreSupprimerIl a sa maison à Laval maintenant. L'été, il passe beaucoup de temps à son chalet... C'est comme Louise qui habite à Montréal mais qui revient passer ses étés ici, leurs chalets sont voisins.
On est rendus pas pire dans le potin et le "pipole".
RépondreSupprimer:-)
On est un club de deux personnes!
RépondreSupprimer;o)
Échos Vedettes a plus de lecteurs que ça...
Mais non vous n'êtes pas un club de deux personnes. J'ai lu, ainsi que bien d'autres visiteurs, votre si bel échange!
RépondreSupprimerGênée d'intervenir, en ayant l'impression d'être une intruse, la cinquième roue de la charette...
Zoreilles, une chance que tu n'es pas sur Facebook, ni MSN, car tu écrirais moins sur les blogues, le tien et celui des autres, et ce serait tellement dommage pour nous tous!
Écho vedette n'est jamais aussi bien renseigné que vous deux, tout un plaisir de vous lire, sans intervenir...
RépondreSupprimer@ Lise et Barbe blanche : Je suis pas chez nous ici mais je me permets de vous dire merci quand même en passant...
RépondreSupprimerFacebook, Twitter, MSN et compagnie? S'il fallait... Moi qui m'éparpille déjà trop dans mon réseau de blogues-amis! Que voulez-vous, trop de gens et trop de sujets me passionnent et/ou m'interpellent.