Fin des années 60. Moi, j’adore les Doors. ET leur dernier « long jeu » s’intitulait L.A. Woman. Et Jim Morisson, le chanteur et leader du band est … décédé. À peu près la même année que Janis Joplin et Jimi Hendrix.
Bon. J’adorais les Doors. Et chacune des tounes de leur dernier disque. Notamment Love Street, une rare ballade dans leur discographie. Mais la chanson L.A. Woman, c’était quelque chose … de plus. Ça parlait de la nuit, des folies et des écarts de conduite … City of lights … with a little girl in a Hollywood bungalow ...
Pour ceux et celles d’entre vous qui connaissent la toune (un classique), vous vous rappelez sûrement ce moment-clé dans la chanson où la musique arrête et que Jim Morisson commence lentement à chanter : Is the mojo rising ? Une phrase qu’il répète à plusieurs reprises en accélérant le rythme pour aboutir à un hurlement total : Is the mojo rising … etc. J’ai chanté cette toune des centaines de fois, seul dans mon salon, devant le miroir.
Plusieurs années plus tard (mettons quinze années), je suis dans un bar de la rue Crémazie. La toune L.A. Woman joue et ya plein de monde sur la piste de danse qui se déhanchent. Je suis avec mon pote Michael Dozier, qui gagne sa vie en chantant dans les bars. Arrive la section ou la phrase magique commence : Is the mojo rising
Bêtement comme ça, je demande à Mike : Cou donc, le mojo, c’est quoi ? De kessé qu’il parle ? What is a mojo ?
Mon chum me regarde … incrédule.
- Ben voyons ! Tu sais pas c’est quoi un mojo ?
- Ben … je m’excuse mais … non. Je sais pas.
- J’te crois pas, qu’il me dit.
- J’te l’jure. Je l’sais pas.
Et la mon pote m’apprend que le mojo, hé bien, c’est une … queue. Un pénis quoi !
Je capote ! Je connais cette toune depuis 15 ans. Je l’ai chantée à tue-tête des centaines de fois. Et cette phrase centrale voulait dire : Est-ce que ma queue lève ? Est-ce que ma queue lève ? Est-ce que ma queue lève ? Abasourdi j’étais.
Et là, j’ai regardé les boys sur la piste de danse qui se trémoussaient en hurlant : « Est-ce que ma queue lève ? ». Je suis absolument certain que 99.9% d’entre eux ne savaient pas ce qu’ils chantaient. Et les filles non plus !
Et je dirais même que ceux et celles d’entre vous qui reconnaissent cette chanson et surtout la section du « Is the mojo rising ? », vous venez d’apprendre la signification de ces mots …
Comme quoi, se prétendre bilingue, ça réserve parfois des surprises.
Ajout : Mon ami Marc me précise qu'en fait, Morrisson chante plutt : Mr Mojo risin' . Ce qui utilise exactement toutes les lettres de Jim Morrisson. Certes pas un hasard...
Pour moi, les mojos, c'était des bonbons.
RépondreSupprimerDans la chanson, il dit "Mr Mojo Risin'". Si on replace les lettres. on obtient "Jim Morrison". Je ne crois pas que ce soit une coïncidence...
RépondreSupprimerElle est bonne celle-là ! Quarante ans plus tard pour l'apprendre ...
RépondreSupprimerMerci du tuyau !
Bonsoir Crocomickey
RépondreSupprimerAyant été fan des Doors, votre commentaire m'a intriguée
Mes recherches sur le Net m'ont conduites effectivement avec l'anagramme de Jim Morrison, mais aussi d'un mot vaudoo, le mojo signifiant le sex appeal.
Mais j'imagine très bien tout un public de jeunes mâles scandant cette phrase.
je viens de voir le documentaire de Tom Dicillo
RépondreSupprimersur les doors "when you're strange",
il l'explique dit clairement.
Au passage, très bon doc avec plein d'images
inédites dedans...fabrice
Je l'avais subodoré... Mais je trouvais ça quand même un peu osé... Voire vulgaire, je suis donc venu chercher une explication sur Google et voilà mon hypothèse confirmée...
RépondreSupprimerbape
RépondreSupprimeroff white clothing
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