Mettons que vous êtes journaliste dans les arts, ou reporter ou chroniqueur dans le même domaine, que ce soit à la SRC, TVA, TQS, La Presse, Journal de Mourial ou de Québec et ainsi de suite et que l’assignateur vous apostrophe et vous lance : « Heille Chose, faudrait que tu me sortes kekchose sur Britney Spears (ou Paris Hilton, ya pas grand différence…) avant l’heure de tombée ». Vous ne la trouveriez pas drôle, hein ? Vous auriez l’impression qu’on vous prend pour le p’tit dernier, le sans-talent, le bouche-trou et j’en passe.
Ce matin, la star médiatique de … TVA-LCN-Canoe, se joint à la ronde sur son blogue et nous parle de la Britney et surfe sur le phénomène. Richard Martineau entre dans la vague pipole et s’interroge sur le pourquoi de l’acharnement des ténors et des scribes sur les malheurs de la starlette sans talent (mais oui, je sais, moi aussi …).
Comme l’impression toute simple que ça devient une vengeance perso pour plusieurs. Tellement « tannés » d’avoir été obligés de consacrer de leur précieux temps aux futiles facéties de la poupoune, les gars et filles des médias se payent la traite en lui rentrant dedans, tout en ayant l’impression de faire plaisir au grand public, lui aussi « tanné » de lire ou entendre les sornettes.
Mais oui, ça fait vendre (mais pas pour VOUS) me direz-vous et cette seule raison éclipse toutes les autres. Je pense qu’un éditorial avisant le public ciblé d’un média que - DÉSORMAIS – on ne parlera plus jamais de Britney, ça ferait un malheur et augmenterait même le tirage ou l’audimat au détriment de la concurrence. Pour ma part, même si c'est la première fois que je fais allusion à cette demoiselle, je vous fais le serment que c'est aussi la dernière ...
Ce matin, la star médiatique de … TVA-LCN-Canoe, se joint à la ronde sur son blogue et nous parle de la Britney et surfe sur le phénomène. Richard Martineau entre dans la vague pipole et s’interroge sur le pourquoi de l’acharnement des ténors et des scribes sur les malheurs de la starlette sans talent (mais oui, je sais, moi aussi …).
Comme l’impression toute simple que ça devient une vengeance perso pour plusieurs. Tellement « tannés » d’avoir été obligés de consacrer de leur précieux temps aux futiles facéties de la poupoune, les gars et filles des médias se payent la traite en lui rentrant dedans, tout en ayant l’impression de faire plaisir au grand public, lui aussi « tanné » de lire ou entendre les sornettes.
Mais oui, ça fait vendre (mais pas pour VOUS) me direz-vous et cette seule raison éclipse toutes les autres. Je pense qu’un éditorial avisant le public ciblé d’un média que - DÉSORMAIS – on ne parlera plus jamais de Britney, ça ferait un malheur et augmenterait même le tirage ou l’audimat au détriment de la concurrence. Pour ma part, même si c'est la première fois que je fais allusion à cette demoiselle, je vous fais le serment que c'est aussi la dernière ...
ouais lâchez la pis lachez nous avec elle... les deux parties s'en porterons beaucoup mieux!
RépondreSupprimerBonne journée
J'ai jamais compris pourquoi cette chanteuse méritait de voir son nom dans les nouvelles si souvent.
RépondreSupprimerVotre billet ne traite pas de la vedette mais de Martineau qui en parle.
RépondreSupprimerOn se demande si c'est le sujet qui intéresse les gens ou si on intéresse les gens à ce sujet.
Il pourrait s'agir de n'importe qui d'autre et à la longue, ce n'importe qui d'autre finirait par perdre la boule.
Un jeu de fou, quelque chose qui n'a aucun sens et qui ne fait grandir personne mais tout de même, ce billet soulève une question intéressante.
Accent Grave