vendredi 15 février 2008

Maxime Bernier : TAB !

C’est un Beauceron. Et moi j’ai un préjugé positif pour la Beauce. Sainte-Marie, Saint-Georges, Saint-Prosper et autres villes ou villages de cette région dynamique économiquement, indépendante politiquement et vertement belle quand on a l’occasion d’y faire une escapade.

Malgré son autonomie remarquable (taux de choming nettement en deça de la moyenne), la Beauce n’a jamais flirté fort avec la souveraineté (ou l’indépendance … ou la séparation … pour les plus peureux). Mais c’est comme ça et faut respecter cette vision collective de la région.

Le monsieur s’y est fait élire. Jeune star du Parti conservateur, Maxime Bernier en mène large à Ottawa. Propulsé ministre des Affaires Étrangères (c’est pas rien), il est allé distribuer des Joe Louis en Afghanistan. Franchement, c’était d’un ridicule incroyable. Pas sa faute, bien sûr. Son personnel politique l’a enfirouapé, comme dirait l’autre.

Mais le monsieur n’a jamais bronché, gardant sa superbe devant les caméras. Même chose récemment quand on lui a reproché de n’avoir pas prononcé un kliss de mot en français lors d’une conférence le 30 janvier dernier. Cet homme ne commet pas d’erreur. Malgré son anglais minimaliste et presque primal, il n’a pas cru bon relaxer en utilisant sa langue maternelle pour une partie de son discours.

Mais bon, qui suis-je (et qui êtes-vous) pour juger le parcours raboteux de cet homme politique ? Les idées politiques et les choix qu’ils engendrent vous conviennent ou pas. C’est comme ça.

Mais le comportement médiatique, la façon de dire les choses, la mesquinerie verbale, le déni absolu de toute contestation, l’enflure cérébrale que confère la certitude de la vérité, c’est le lot quotidien de Maxime Bernier. Les Beaucerons sont-ils toujours entichés de leur poulain ? Mmmm ! Pas sûr.

J’allais dire face à claques pour exprimer le fond de ma pensée. Ou encore frais chié. Mais je sens fort bien votre indifférence à ces insultes d’un frustré. Alors je vous redirige vers son collègue ministre Lawrence Cannon ou encore l’incroyable Jean-Pierre Blackburn. Trois ministres québécois. Comme les trois Stooges.

Eh misère ! Dé yousse qu’on s’en va ? Dire qu’on pensait être délivré du gang à Chrétien …

3 commentaires:

  1. on ne sera jamais délivré... la roue tourne encore avec les mêmes pourritures qui tirent les ficelles la seule différences ...ils utilisent d'autres visages à chaque nouveau partis.

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  2. Quand ministres et premiers ministres se permettent de faire les clowns aux émissions de tévé avouez que le fait de distribuer des jos louis va avec le reste. Tant qu'à moi Bernier à réussi à banaliser ce qui se passe la-bas avec ses gâteaux beaucerons (au fait sont-ils encore fait en beauce?)

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  3. J'étais sous l'impression que le gars n'avait comme talent que la façade, qu'il y avait vraiment peu de contenu.

    C'est peut-être un préjugé, je ne le connais pas assez sauf que lorsqu'il agit en fonction de ce que son entourage lui dit de faire, c'est de SA SEULE faute et cela n'indique-t-il pas un manque de substance?

    Accent Grave

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