jeudi 31 juillet 2008

Elle est ... partie

Ça va faire trente minutes environ. Hé oui ! La blonde-grise-rose est partie … pour un ailleurs meilleur, comme ils disent.

Si mes calculs sont bons, ç’est la sixième séparation avec Christiane. La plus longue avait duré trois années et la plus courte … 24 heures.

Pas de raisons précises. Un mélange d’ennui, de tolérance, d’objectifs non-atteints, de dépendances et autres tares contemporaines dans les couples.

Même s’il en a un peu acquis l’habitude, le blogueur ne sourit pas ni ne verse de larme. Il répète simplement cette lapalissade : « C’est la vie … ».

Direction Pointe-aux-Loups

Tout juste avant l'entrée en scène du soleil
Question d'éclairage ...
Clic !

vendredi 25 juillet 2008

jeudi 24 juillet 2008

Les à-plat-ventre


Le Néo-Cowboy libéral, Stéphane Dion pour ne pas le nommer, nous arrive avec une bien belle trouvaille. Saviez-vous ça, vous autres, que nous les canadiens de toutes les provinces de notre beau et grand pays, nous serons prêts – à l’automne – pour une bonne élection fédérale.

Pitché drette-là, comme ça, sans avertissement, ça fesse pas mal !

Faut dire que Stéphane est un grand expert de la volonté du peuple. Au printemps dernier et l’hiver passé, il a appuyé le gouvernement Harper dans des projets de Loi que lui-même, le libéral pur, honnissait et détestait de tout son être. Alors pourquoi appuyer le projet de Loi ? Parce que nous, le peuple, nous ne voulions pas d’élection. Stéphane est un expert vous disais-je …

Et nous, tristes conards, nous continuons à élire cette bande d’à-plat-ventre (de quelque parti qu’ils soient) qui ne songent qu’à leur réélection qui viendra bonifier la plantureuse pension qu’ils recevront le jour de leur retraite.

C’est quoi un à-plat-ventre ? Voir la définition de Jean Lapierre, pensionné fédéral libéral et bloquiste et libéral ...

mercredi 23 juillet 2008

Elsie Baby

C'est mon fond d'écran par les temps qui courent. What a pétard ! C'était il y a un an ou presque. Ce qu'on peut être nostalgique en fin de cuite ... Hey, chu pas un pro, mais c'est une fichue de belle image et j'en suis fier.

mardi 22 juillet 2008

I survived !

Hé oui, le blogueur a survécu à cette grande introspection cardiaque. Quand même bizarre de se sentir soudainement fatigué, comme ça, pour rien. Dans les jambes, la tête, le cou : épuisement. Sous la supervision d'un doc, c'est moins énervant mais quand même. Résultats acheminés à mon doc Phaneuf dans dix jours.
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Mais là, drette là, j'ai comme une envie irrépressible d'en virer une bonne avec mon chum de Mascouche ...

lundi 21 juillet 2008

Nucléaire !

Aujourd’hui, le blogueur doit s’interdire la caféine, le chocolat et tout autre substance excitante. Et ce soir, il devra amorcer un jeûne total jusqu’à son entrée à l’Hopital Jean-Talon demain matin.

C’est que, voyez-vous, j’entre au département de médecine nucléaire. Non, mais quel titre pour rassurer les patients ! Trouvez pas ?

Un test plus élaboré sur mon ti-cœur, question de prévenir. On va m’injecter des substances radioactives dans les veines puis on m’installera dans un long tuyau pour scanner le gros muscle sous tous ses angles. J’ai pas peur mais je trouve pas ça comique …

Pendant que la science m’auscultera jusque dans les moindres détails, je vous suggère de visionner (ou enregistrer pour plus tard) un film qui passe demain matin à 9 hrs sur les ondes de TVA. Il s’agit de Billy Elliot (Grande-Bretagne 2000). Je vous en ai déjà parlé ICI. Deux heures de pur plaisir !

dimanche 20 juillet 2008

Matinée toute européenne

En ce dimanche matin, en même temps, en direct, sur trois chaînes différentes :

Le Grand Prix Formule I d'Allemagne pour les chauffards

Le Tour de France pour les cyclistes

The Open, l'omnium brittanique pour les golfeurs

vendredi 18 juillet 2008

Sir Paul à Québec

Vous avez sûrement lu quelques papiers enflammés sur la pertinence de voir Sir Paul McArtney sur les Plaines d’Abraham dimanche soir. En particulier Stéphane Laporte qui ne se peut plus et veut fermer violemment (en mots bien sûr) la gueule de tous les nationalistes frustrés par la présence en terre française du cadet des Beatles.

Je suis très nationaliste ou plutôt indépendantiste (n’ayons pas peur des mots). Et je me contresaintciboirise totalement de l’origine de Sir Paul. Il vient fêter avec la gang du gros village et des environs. Bravo ! Ça n’est peut-être pas le choix le plus judicieux pour fêter l’arrivée du français en terre d’Amérique, mais bon, les gens de la vieille capitale n’en sont pas à leur première pelure de banane pour leur 400ième.

Pensons plutôt à ce grand artiste qui chatouillait les cordes de sa basse-guitare il y a 45 ans alors qu’il entamait à peine sa vingtaine. Et saluons aussi cette voix unique, l’une des plus belles et plus versatile de toute cette époque magique des années 60-70 : un registre incroyable (combien d’octaves ?) et cette particularité rare de chanter (plutôt que crier) dans les hautes. Réécoutez la superbe Maybe I‘m amazed (salut Denis !) pour vous en convaincre.

Come on Sir Paul ! Forget about the seals and then … rock on in the big village.

mercredi 16 juillet 2008

Il avait cinq ou six ans ...

... et il aimait beaucoup son tracteur.

mardi 15 juillet 2008

Ténébreux, le film

Malgré les critiques éreintantes lors du lancement en France et les critiques aussi féroces lors de sa sortie sur les écrans du Québec, j’étais absolument certain que j’allais aimer l’Age des Ténèbres de Denys Arcand.
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Complètement emballé par le Déclin de l’Empire Américain (1987) et les Invasions Barbares (2003), je me suis dit que les critiques, au fond, « ce sont des ratés sympathiques » et que le dernier volet de la trilogie d’Arcand allait m’embarquer comme les deux autres. Qui plus est, je suis bon public.
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Le film vient de sortir en vidéo et j’ai visionné la chose cet après-midi.
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Une platitude totale. Une suite de scènes longues, longues, mais longues. Presque impossible qu’un cinéaste ayant gagné un Oscar puisse atteindre ce creux abyssal. Bref, une surprise totale. Bouche bée j’étais, en attendant impatiemment le générique de la fin. Vous saurez me le dire …

lundi 14 juillet 2008

Fouineurs de poubelles

C’est plutôt rare que je dirige les lecteurs de ce blogue vers un article dans les médias. Vos propres furetages sur le web vous nourrissent et puis, bon, on reçoit tellement de ces liens dans nos courriels …

L’article vers lequel je vous dirige est passé sur Cyberpresse, comme des centaines d’autres. Mais il m’a abasourdi un peu su’é bord. C’est ici

On y parle de pillage de poubelles et de matières de recyclage aux Etats-Unis. Oubliez les canettes et bouteilles remboursées dans les grosses machines des centres d’achat. On voit ça ici régulièrement et on y associe les sans-abri et les pauvres etc. Qui n’a pas vu les « sélecteurs » extirper les contenants consignés de nos bacs verts.

Dans cet article, on parle d’autres choses. On parle d’équipes organisées pour soutirer, les soirs de collecte du bac vert ou des vidanges, le papier, le carton, les journaux, l’aluminium et autres matières rachetées « à la tonne » par les producteurs. Des groupes dérangeants pour les centres de récupération officiels qui perdent ainsi des revenus. On parle même de "traffic" ici ...

Tout ça pour vous dire que cette nouvelle m’a donné une image futuriste de fin du monde. Des escouades qui bouffent du papier journal dans les bacs pour le revendre $650 la tonne. Apocalypse …

Papa-Pro-Golf

Rémi Bouchard est probablement (pour ne pas dire sûrement) le meilleur joueur de golf du Québec. Le professionnel du club Le Mirage (le club de René, Céline … et René-Charles) remportait, pour la première fois de sa carrière, le Tournoi des Maîtres de l’association des pros du Québec.

Pour ce tournoi local prestigieux, Rémi Bouchard a choisi son fils Mathieu comme cadet pour la dernière ronde. Le jeune homme de 14 ans va sûrement s’en rappeler longtemps. Bouchard a même pousser le trip jusqu’à camper sous la tente avec son fils lors de ce séjour dans la région de Hudson. Chapeau ! Quand on sait ce que ce sport demande comme concentration, faut vraiment triper famille pour prendre un tel risque.

D’ailleurs, isolé par la journaliste de la SRC et son caméraman, Rémi Bouchard a dû en forcer un bon coup pour ne pas laisser échapper le torrent de larmes de joie que cet exploit avait accumulé dans sa boule d’émotions. Un bien beau monsieur !

vendredi 11 juillet 2008

Quitter le meeting ...

Sur la droite, ya un cormoran qui s'apprête à quitter la réunion.
CLIC !

jeudi 10 juillet 2008

Lacroix : sentence ... intelligente ?

Le filou de Norbourg faisait encore la manchette hier. Sa peine de 12 ans moins un jour a été réduite à 8 ans et 6 mois. La plupart d’entre nous en ont été offusqués mais, dans le dédale des procès qui vont venir au criminel, on ne connaît pas le score final pour punir le fraudeur et ses acolytes.

Hier soir, j’ai eu un flash brillant, voire un excès d’intelligence (hé oui, c’est rare mais ça m’arrive). Voici donc la sentence que je suggère au juge qui entendra le procès au criminel du sieur Lacroix.

« Votre Honneur, ma proposition vous surprendra parce qu’elle innove un tantinet. Mais vous reconnaîtrez que la Justice n’en sera point bafouée et qu’elle s’en verra même admirée par sa justesse et sa pertinence. Je suggère simplement une sentence d’une journée de prison pour chacun des investisseurs que l’accusé a floué de plusieurs milliers de dollars. Vous avez bien entendu : une seule journée par victime. Consécutives, évidemment. De cette façon, chacune des victimes frustrées pourra célébrer sa journée de compensation. »

Et collectivement, ça sera la liesse parce que, voyez-vous, ces victimes totalisent 9,200 personnes. Ce qui donnerait une sentence globale de 25 années au bagne.

Pas fou le blogueur, hein ?

mercredi 9 juillet 2008

Le loup s'en vient ...

Excellente nouvelle ! Le magazine NightLive nous a sorti ce vidéo montrant Jean Leloup en studio en train de pratiquer une toune (assez heavy merci !) qui se titrera peut-être Lucie.

Moi j'adore Jean Leloup (ou Leclair ou The Wolf ou wathever). La vidéo dure 12 minutes et la caméra est presque constamment sur la figure du chanteur. L'air vieilli de quelques années, un peu calé, dans sa bulle. Gros jam tripant. Les amateurs vont adorer !

Bon visionnement.

C'est lui le responsable

En ces journées caniculaires, je vous ramène cette image prise
à l'aube sur une plage des Iles-de-la-Madeleine baptisée bizarrement
La Martinique

mardi 8 juillet 2008

C'est chaud, c'est chaud, c'est chaud ...

Vous en faites quoi de cette journée caniculaire ? Z’êtes du genre à faire la tranche de bacon et vous faire rôtir sur la plage ou sur une chaise longue ? Seriez-vous un(e) adepte de l’eau chlorée dans les piscines ou de l’algue bleu et des coliformes fécaux dans nos beaux lacs ?

Le blogueur a sa propre technique. Primo, aucun soleil. On reste à l’intérieur et on fuit l’astre calorifique. Faire le ménage très tôt le matin, genre finir de laver le plancher de la cuisine à 6h20 aujourd’hui. Deuxio, déplacer le moins d’air possible, donc bouger le moins possible : journée télé, vidéo et/ou ordi avec les pales de la fan à trois pieds de la face. Tertio : avoir une bonne provision de popsicle.

Bonne canicule …

lundi 7 juillet 2008

Anthologie

Un match de tennis qui passera à l’histoire. Le suisse Roger Federer, probablement le meilleur de tous les temps, qui n’arrive pas à gagner son sixième titre consécutif à Wimbledon, LE tournoi par excellence. Et ce jeune espagnol, Rafael Nadal, qui gagne l’affrontement ultime à sa troisième tentative.

Bon, le match a commencé à 14hrs (heure de Londres) et s’est terminé presque dans la noirceur vers 21hrs 30. Pas moins de 4 heures 48 de jeu, entrecoupé par deux arrêts dûs à la pluie.

Tout ça pour vous parler de quelques secondes magiques de télé. Non, non, je n’ai pas écouté ça en français sur RDS avec les commentaires de Yvan Ponton. Quand même ! Je ne suis pas masochiste. Non, j’ai écouté les moments importants sur NBC avec John McEnroe comme analyste. Avouez que ça fait plus sérieux. Lui-même gagnant de ce tournoi à quelques reprises il y a une vingtaine d’années, notamment contre le suédois Bjorn Borg, ce grand énervé de McEnroe est agréable à écouter.

Ému par ce grand match qu’il venait de voir, McEnroe s’est glissé en catimini dans les locaux du All English Club pour placer son micro devant le grand Federer, tout juste après sa sortie de l’arène. Visiblement affecté par cette défaite, le suisse n’avait pas grand chose à dire. Alors, McEnroe le remercie d’avoir offert ce grand moment de sport et lui demande sans préavis :

- May I hug you ?

Et de prendre Federer par les épaules pour lui faire une brève caresse. Tout ça dans l’univers macho du tennis. Et Federer, la gorge serrée, qui quitte l’entrevue le cœur enflé. Je vous avoue qu’en direct à la télé, j’étais fichtrement ému moi aussi. De la très bonne télé. Même si c’était américain …

dimanche 6 juillet 2008

Dimanche montréalais

Ouais, un vrai. Un authentique. Me semble-t-il que je n’avais pas traversé ce genre de dimanche depuis l’été dernier.

Ça frôle le 30 degrés. Plein soleil. Et … rien d’autre. Le calme. La tranquillité. Du moins dans les petites rues non commerciales. Pas de circulation. Des marcheurs occasionnels. Des enfants dans la ruelle et des montréalais qui se font dorer la couenne dans leur cour arrière en lisant quelque chose. Aucun vent : les vêtements sont immobiles sur les cordes à linge.

Même les oiseaux sont invisibles ou, à tout le moins, muets. La chatte qui paresse à l’ombre sur la galerie d’en avant en observant ma BGR (blonde-grise-rose) qui s’affaire sur ses mots-croisés.

Rien.

Rien ne se passe. J’ai envie de regarder la ciboulette pousser.

Mais ça n’est pas ennuyant. Surtout pas. Comme un besoin à satisfaire. Comme un arrêt de la vidéo.

Tic … Tac

Tiens, une seconde vient de s’écouler …

samedi 5 juillet 2008

Elle n'a pas que les Zoreilles

Elle a aussi les yeux et les mots.
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Pour ceux et celles qui aiment l’air marin et les textes sur les Iles-de-la-Madeleine, je vous suggère fortement d’aller lire les derniers billets de Zoreilles, alias dame Turbide ou, plus précisément, la Francine à Léo à Avila à Julien à Jos à Dominique.

Elle était dans les Iles en même temps que nous. Nous avons même partagé des galettes de morue et cogné nos verres de vin lors d’un court dîner sympathique.

Aller lire ses mots, ses images, ses respirations ancrées dans sa famille. L’abitibienne qu’elle est désormais n’a rien oublié de ses racines madeliniennes et ça transpire fortement dans ses écrits. Un cœur et une âme qui s’expriment avec une poésie chantante dans les mots. De toute beauté. Vraiment.

Oiseau de fer

Tout juste à côté de la microbrasserie locale, À l'Abri de la Tempête, cette sculpture offerte gracieusement par un artiste américain tombé en amour avec les Iles. Réalisé à partir d'objets métalliques recyclés (détails avec le clic), le volatile géant m'a impressionné.

Mer et Désert

L'extrémité nord des Iles, sur la plage de la Grande Échouerie. C'est comme ça sur plus de 20 kilomètres. Le nom provient des milliers de morses que les chasseurs de l'époque faisaient "échouer" sur cette plage avant de les mettre à mort. Pas de roche, pas de coquillage, pas d'algue : que du sable fin lavé éternellement par les vagues. Peu de touristes se donnent la peine de faire les 40 kilomètres de route pour s'y retrouver, seuls et isolés de la planète. Tant mieux !

jeudi 3 juillet 2008

Rumeur ...

Paraîtrait que pour compenser le spectacle de l'anglais McArtney à Québec, les autorités songent à faire venir son équivalent français : Dick Rivers !

Mouhahahahahahahahahahahahahaha !

Pissant !

C'est le cas pour le dire. La GROSSE inauguration officielle des GROSSES célébrations du 400ième dans le GROS village se déroule présentement avec une GROSSE averse et les dignitaires comme les gens bien ordinaires font une GROSSE exposition de parapluies.
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Patapouf, Michou, la poupoune-gouverneure et son pichou, le clown Labeaume, la châtelaine blonde, Mario le mariolle, le straight d'Ottawa : ils sont tous là pour se faire arroser royalement. Vraiment drôle ...
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Ne manque que Trenet dansant sur l'estrade d'honneur en chantant Ya d'la joie !!!

mercredi 2 juillet 2008

Hurlements

Ça s’est passé vendredi dernier, la veille de mon départ des Iles-de-la-Madeleine. Au « centre-ville » de Cap-aux-Meules. Et pour être plus précis, c’était le bar Débaris, dont la terrasse se situe à environ 10 mètres de la mer, tout en haut de la falaise.

Je ne suis pas très sorteux dans les bars quand je vais aux Iles. Le soir venu, après un souper bien arrosé, le corps demande un certain repos, fatigué spécialement par le vent et son bruissement dans les oreilles toute la journée. Je ne connais donc que très peu les bars où ça déménage, où ça vibre, où ça grouille.

M’en vais donc avec l’ami Octave (mon aubergiste) et Sylvie pour un 5 à 7 au Débaris. Arrivés un peu avant 18 hrs, ya une vingtaine de personnes dans la place. Je remarque l’installation pour accueillir le chansonnier annoncé. Octave me dit que ça va se remplir.

45 minutes plus tard, ya 175 personnes dans le bar, un verre à la main. Ça n’a pas arrêté de rentrer, à coups de 2, 4 ou 6 personnes à la fois. Finies les places assises. Plein de monde debout. Et un détail m’intrigue : personne dans cette foule n’a moins de quarante ans. Peu de touristes (tout les gens semblent se connaître) et pas de jeunes hommes ou femmes dans la vingtaine ou la trentaine, y compris parmi le staff.

Le chansonnier arrive. Applaudissements. Il amorce les tounes populaires connues de Charlebois, Ferland. Dubois, sans oublier le héros local Georges Langford. Et ça chante mes amis. Oh ! Que ça chante dans le bar ! Que dis-je … ça hurle littéralement. J’ai chanté-hurlé à tue-tête les tounes dont je connaissais les paroles et personne ne m’entendait parce que tout le monde beuglait à l’unisson. Me suis grafigné les cordes vocales. Hurler à l’unisson « Si Dieu existe … », je vous l’assure, ça fait un bien intérieur … inexplicable. Comme un nirvana pour le blogueur. Au beau milieu du golfe Saint-Laurent, la veille de mon retour, esssti que j’étais high …