dimanche 1 mars 2009

Pensée sombre

Réflexion ridicule alors que j'attendais mon lift à l'extérieur de la station de métro Montmorency à Laval, coin Lucien-Paiement et Jacques-Tétreault, entouré de grands champs enneigés voisinés par le cegep et au loin, des grands magasins tels Réno-Dépot et autres temples de la consommation :
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Et si soudain je mourais drette icitte d'un infarctus ?
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Mourir dans un champ à Laval ! Quelle triste fin pour un terrien !
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J'ai cru déceler une augmentation de mon rythme cardiaque et ... ma soeur Lou est arrivée. Fiou !

8 commentaires:

  1. Lorsque j'étais en voyage aux Iles de la Madeleine (voila 3 ans), plusieurs fois je me suis assis près des falaises en me disant que je pourrais mourir à cet endroit en toute sérénité.

    Dans un champs à Laval, tu dois mourir avec un goût de vomi dans la bouche. Un motton dans la gorges....

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  2. J'ai déjà eu cette pensée, c'étais sur le toit de la roulotte a la campagne en plein hiver seul dans le camping desert aucune âme a l'horizon en train de déneiger, puis mon coeur qui bas très fort suite a l'activité intense, ho la prend un break. Puis depuis ce temps j'y vais jamais seul au cas ou !

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  3. Moi aussi je ne serais pas trop déçu de finir mon parcours terrestre sur une falaise à Belle-Anse. J'y serai du 20 au 27 juin prochain, mais pas pour trépasser ....

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  4. tu parle d'une idée,s'éteindre dans un champs à Laval?
    C'est vrai,que ce genre d'idée, (mourir à un endroit plutôt qu'un autre,) nous arrivent de temps à autre,
    mais entre vous et moi, il y a des endroits plus sereins pour passer de vie à trépas.
    entre autre, (une falaise à Belle-Anse), le long d'une rivière en Gaspésie, le bord d'un lac en Abitibi...

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  5. J'crois que même la mort veut rien savoir de Laval...

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  6. Ah je voudrais jamais mourir en ville! Moi, ça m'arrive quand c'est trop magnifique, que le coeur me chavire, que je manque de mots, je pense tout le temps : « C'est ici que je voudrais mourir... un jour ».

    Ça m'est arrivé souvent aux Iles en juin dernier. Belle-Anse, oui, et Old Harry, la falaise du piailleur, où il y a une vieille barque abandonnée, ou devant l'immensité de la mer sur la plage de la Martinique, non, plutôt à la Dune-du-Sud où je me sens chez nous, ou toute seule en marchant le Sandy Hook, le regard tourné vers l'Île d'Entrée... Sur le bord d'un lac en Abitibi, j'ai plus de chance, mettons!

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  7. C'est terrible de flipper comme ça tout d'un coup... et de sentir son coeur s'affoler.
    C'est très égoïste, mais moi je voudrais mourir en dormant à côté de ma blonde ou foudroyé n'importe où. La vie apportant son lot bien suffisant de douleurs, je ne veux pas souffrir ni moralement ni physiquement. Je pense beaucoup aux miens, je voudrais pas qu'ils soient malheureux, je suis persuadé de les retrouver, je ne sais pas comment ni où, j'espère qu'il existe un monde de sénérité, un état de bonheur permanent, mais après tout quel intérêt, ne s'ennuirait on pas alors ?
    Je n'ai pas de réponse.
    Il faut y aller pour savoir.

    Michel

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  8. Ce serait malgré tout moins désolant et onéreux que de mourir dans une toilette de RyanAir !
    :-O (mon billet du 1er mars...)

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