vendredi 28 août 2009

Le blues du blogueur

Hé oui, ça arrive. Ça devait arriver. Quasiment mille interventions écrites ou imagées depuis une trentaine de mois. Quasiment quotidiennes ou presque. Et avec le temps, les interrogations et surtout l’impression grandissante de n’avoir plus … le beat. Je vous en ai raconté des anecdotes perso, drôles ou tristes, niaiseuses ou … songées. Mais, « un moment donné », un gars arrive à faire le tour de ses antécédents ou presque et, ne veut surtout pas devenir un commentateur de l’actualité et devenir, pour son maigre lectorat, un Jean-Luc Mongrain des pauvres.

Bien sûr qu’il m’est arrivé de mettre mon grain de sel sur un sujet encore chaud dans la tivi. J’essaie d’éviter la chose que tout le monde traite dans les médias et la section « Qu’en pensez-vous ? » de la blogosphère. Mais bon, quand je succombe … je veux le faire sous le signe de l’humour (en espérant être original) ou en apportant un angle qui me semble avoir été oublié ou négligé par les autres « commentateurs ». Mais, je le répète, pour moi, bloguer ça n’est pas livrer mes avis sur les sujets de l’heure. Je n’ai pas fait de relevés ou de statistiques pour appuyer mes dires, mais l’actualité médiatique, en autant que faire se peut, j’évite.

Alors quoi ? Est-ce une nécessité de mettre en ligne un texte, court ou plus élaboré, chaque jour, chaque deux jours ou whatever ? La réponse est évidente = non ! Mais, en corollaire, faudrait ajouter que … phoque ! j’aimerais tellement le faire, avoir du stock en réserve dans la cervelle, en gardant une certaine originalité, un certain style qui me satisfasse moi-même en premier … Et, vous le devinez sûrement, le journal intime : très peu pour moi.

Rencontré l’allumé Stéphane Dompierre, ya quelques jours. Il a tenu un blogue plusieurs saisons pour communiquer avec les lecteurs de ses romans. Puis il a déplogué. Il a tout flushé. Tout. Pas d’archives sur son disque dur. Beu Bye. Il me confiait que, sur la planète Blogue, il avait, dans sa tête, l’envie irrésistible de…déféquer sur l’actualité. Que son opinion sur ces multiples sujets était immensément inintéressante et indigne d’être communiquée. « Tout le monde le fait, fais le donc … ».

Réflexion du blogueur. Pas envie de … défroquer, si vous me permettez l’expression. Je vous aime trop (voici carrément un acte de … chantage). Mais je me (je vous) promets d’être juste le conard sympathique que j’ai toujours été, même si mes éructations sont moins fréquentes. Anyway, vous verrez bien … My brother almost killed me yesterday. Je me sentais comme une crotte de chien au milieu d’une pelouse …

S’cusez-la, comme disaient nos ancêtres …

18 commentaires:

  1. Pour ma part, je commence à te découvrir. J'aime, et j'espére pouvoir continuer à te lire encore.

    Au plaisir.

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  2. moi,je trouve que tu viens de te ( nous )donner une preuve que tu dois continuer.
    longue vie au blogueur !

    La vieille Foy

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  3. Je suis dans la même situation que toi, mais je ne veux pas tout arrêter.
    Je blogue maintenant beaucoup plus dans ma tête que sur l'écran. J'ai souvent l'idée d'un nouveau billet et je le jette au panier avant de vous le livrer. Je crois que ça arrive à tout bon blogueur.

    Ma vie-truelle prends une grande place dans mon existance et Je ne pourrais pas tout arrêter comme l'a fait Dompierre sans que ça laisse un énorme vide et que ça me donne l'impression qu'on m'a abandonnée.
    Pathétique je suis, je sais.

    Écris quand tu veux, de ce que tu veux et tu trouveras toujours lecteur à ton pied. (dans le sens de prose)

    ok, je me tais.

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  4. Passante invisible28 août 2009 à 07:12

    OUF!!! J'ai eu peur! J'ai crû que tu décrochais.

    Bonne journée CrocoMichel!

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  5. Celle au-dessus28 août 2009 à 07:25

    Et c'est quoi cette phrase "maigre lectorat"? Le problème c'est le compteur; il faudrait enlever cette chose qui pollue ton cerveau avec les nombres...

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  6. Arreter ?
    de fumer : oui
    de bloguer en fulminant : que nenni !
    Viens faire un tour par chez nous pour le ressourçage, mette d'l'essence dans l'moteur...
    Pov pelouse...

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  7. Ne t'en fais pas. Ce questionnement revient périodiquement, crois-en un blogueur qui a plusieurs années d'expérience derrière la cravate. Un moment donné, on retrouve la passion, un filon, et on se remet à publier comme un fou :-)

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  8. Ouin! Pis moi je sais où tu restes... si c'est d'un bon coup de pied au derrière dont tu as de besoin, me porte volontaire...

    T'as le droit d'avoir des moments comme ça. Et si je ne m'abuse, ce n'est pas le premier... me semble que tu as déjà fait mention d'un mini-passage à vide...

    T'as surtout le droit de le partager... Mais dis-toi bien une chose, les attentes, il y a juste toi qui les as... Nous, on est juste contents quand on revient sur le blogue et qu'on voit un nouveau titre...

    T'as le droit d'arrêter aussi, si c'est vraiment ça que tu veux... Mais moi, je te connais... T'aime ben trop ça jaser avec le monde... :)

    Allez, va te reposer quelques jours s'il le faut... pis tu reviendras quand les doigts te démangeront... L'obligation, ça n'existe pas dans ton cas... c'est juste le plaisir qui compte...

    TaLou
    XXO

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  9. Spa moi qui pourrais te conseiller vis à vis l'inspiration... Après tout, facile de trouver des niaiseries. Saches parzemple mon chum que peu importe la fréquence j'vais toujours être là pour lire tes texte que toi seul a ce don d'écrire :-)

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  10. Dans notre manière de bloguer, j'ai trouvé beaucoup de points communs entre toi, Doparano et moi.

    L'actualité, je la fuis autant que possible, déjà que dans mon travail, je peux juste pas... Le journal intime, c'est pas trop ma tasse de thé, contrairement à ce qu'on pourrait croire, je ne me livre pas tant que ça et ma marque de commerce, c'est mon parti pris extrêmement avoué pour ma région, comme pour toutes les régions du Québec. J'ai gardé de mes années d'animation chez Sympatico, le style forum de discussion, parce que ce que j'aime, c'est bien plus la communication avec les autres que d'exprimer une opinion. C'est sûr que ça me limite mais en même temps, ça me donne une grande liberté. Donc, un peu comme toi, je me sens libre d'agir selon ce qui me passe par la tête, sans prétention aucune, au moment où ça me convient. Et les gens me prennent comme je suis.

    Je ne connais pas encore depuis janvier 2007 de passage à vide. Probablement parce que je publie pas souvent. Je manque de temps. Cruellement. Personne ne s'inquiète ou ne s'offusque si je reste deux semaines sans écrire quoi que ce soit chez moi. D'ailleurs, les autres m'inspirent incroyablement et j'écris bien plus chez mes amis(es) que chez moi!

    Il ne faudrait jamais que tu t'arrêtes, sinon, je vais donner une mission à Talou : faire ce qu'elle a dit qu'elle ferait! Parce que pour moi, venir faire mon tour chez Croco, c'est le bonheur à chaque fois. Pour rire un bon coup, pour être touchée, charmée, pour apprendre, pour voir de belles choses, connaître du beau monde, me faire raconter des histoires, des anecdotes, lire des chroniques culturelles du monde ordinaire.

    Bref, c'est comme de prendre un verre de drigne (!) avec un vieux chum!

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  11. Lise, passante invisible28 août 2009 à 18:49

    Croco,

    étant mal plaçée pour parler, étant donné que je n'ai toujours pas de blogue, je dirai que te lire est un bonheur pour moi, depuis des années, alors que tu écrivais sur Planète Québec et pas encore sur ton blogue.

    Tu fais du bien, par tes mots et la personne que tu es, sensible, un brin délinquant (mais un connard, le vilain mot que tu as utilisé, non!!!), attachant et sympathique.

    Pour le coup de pied tu sais où, je ne suis pas d'accord. La vie quotidienne le fait déjà très bien, qui inflige mille et une frustrations; ce que j'appelle le sadisme à la petite semsine, auquel personne n'échappe. Mais une poussée amicale dans le dos, oui, ça fait du bien et ça aide à avancer.

    Tu écriras au rythme qui te convient Croco, mais nous serons toujours là! Et je comprends que tu ne veuilles pas tomber dans le "journal intime"; parfois il y a des choses que l'on est incapable de s'avouer à soi-même, alors les écrire sur un blogue...

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  12. OUF, tout un examen de concience,
    une vraie confession,un test pour mesurer ton effet?
    Sache que t'ayant rencontré la première fois sur Planète Québec, j'ai été accroché à la première lecture,je t'ai même envoyé un ou deux courriels ensuite je suis venu te lire sur ton blogue sans y laisser de commentaire je ne savais pas comment faire mais depuis pour ton malheur, j'ai appris comment et comme tes autres lecteurs, j'ai le gout de venir encore très longtemps, au rythme que tu choisiras.
    C'est ton blogue,tu l'alimentes à ton rythme au fil te ton inspiration.
    Longue vie à CROCOMICKEY
    À tres bientôt.
    Yvon

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  13. je sais pas si t'as compris... mais en court ça dit... fais nous pas le coup mon vieux...

    Je t'aime

    TaLou
    XXP

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  14. Ne vous préoccupez pas trop du lectorat, je parle du nombre de lecteurs. Chaque lecteur (vous êtes du nombre), est important. Dix lecteurs, c'est pas dix fois plus important. Le succès n'a rien à voir avec la popularité.

    Facile d'avoir un large lectorat, suffit d'afficher des photos de culs, d'écrire des textes émoustillants.

    N'écrivez que lorsque vous en avez le goût, se sera authentique et il y aura toujours au moins un lecteur, vous-même. Faut vivre autre chose sans le faire en fonction de ce qu'on en écrira. Même chose pour la réflexion. Cependant, écrire peut aider à la synthèse de nos idées et les commentaires, s'ils ne sont pas léchés, s'intègrent au texte.

    On s'en fout qu'un autre blogueur, écrivain ou pas, ait cessé, continué d'écrire ou effacé son disque dur, ça le regarde. Je connais assez d'écrivains pour savoir que si j'étais des leurs, je ne lirais aucune critique, je ne communiquerais avec aucun lecteurs.

    Je préfère vous savoir libre, cela rend la lecture de vos mots plus intéressante.

    Accent Grave

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  15. @ Accent

    Quand je dis maigre lectorat, je ne m'en plains pas. Et en avoir le triple ne me ferait pas plus écrire. C'était simplement un constat. Mon blues a plus à vois avec un certain vide cérébral par les temps qui courent. Sur ce, m'en vais voir une exposition de photos d'animaux au centre-ville. Peut-être de quoi m'inspirer ...

    :-)

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  16. N'arrête JAMAIS ton blogue, m'entends-tu bien, vieille branche, mon darling québécois ? Va falloir que j'aille réellement te secouer les oreilles et sortir ma petite voix douce quand je repasserai à Montréal ! Et je te jure que ma petite voix douce a réussi à percer plus d'un tympan, je t'en passe un papier !

    Blague à part, que deviendrions-nous tous et toutes, tes avides lecteurs et lectrices, sans tes merveilleux écrits ? Hein ? Sans tes blagues, tes propos judicieux et tes superbes photos ? Hein ?

    Tu ne peux pas lâcher, vieille branche... Absolument pas, voilà tout.

    Longue vie à notre Mickey national ! :-)

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  17. he mikeje te lis depuis le debut jai eu assez de miserea te metre sur mais favorie fait moi pas ca tu sait que je suis bon avec un ordi ti tous

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  18. Je comprends ce que vous vouliez dire par maigre lectorat, mais quand même...

    Le lectorat du lecteur sera toujours maigre, c'est un fait.
    Quant à votre blues, c'est un terreau des plus propice à la création.

    Accent Grave

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