mardi 4 août 2009

Stéphane Laporte = pu kapab !

Le très songé philosophe de La Presse pète une crise sur Cyberpresse. Le savant Juge de la Star Académie est scandalisé par la mort de nos soldats en Afghanistan.

Et pour exprimer son désarroi, le candidat au Prix Nobel du journalisme (!) vient nous paraphraser la célèbre phrase de Claude Péloquin et nous crie, avec tout son cœur, et en lettres majuscules :

VOUS ÊTES PAS ÉCOEURÉS DE LES LAISSER MOURIR, BANDE DE CAVES ?

Mais ce type est génial, vous ne trouvez pas ? Il a le sens de la formule, non ? Tout est ICI.

J’ai écrit un court commentaire sur ce billet dans son blogue. Un mot qui allait à peu près comme ceci : « Facile de crier son désarroi sur Cyberpresse. Mais c’est plus difficile d’appuyer la cause en faisant du temps supplémentaire, du bénévolat ou en s’impliquant vraiment dans les organismes combatifs. Hein mon Stéphane ? ».

Évidemment, ça n’a pas été publié (ou mis en ligne), comme toutes les autres phrases contestant ce blogueur/journaliste à la profondeur abyssale …

Je m’étonne que La Presse poursuive sa collaboration avec ce pitre piteux.

Vous l’aimez peut-être le bô Stéphane ? Bien vous en fasse. Moi, je l’exècre.

7 commentaires:

  1. Je le déteste pas, moi, Stéphane mais je le lis pas souvent. Aujourd'hui, grâce à toi, (!) je l'ai lu. C'est pas son style habituel, je le reconnais pas. Il était émotif, outré, il voulait faire réagir, ça paraît.

    Hier, on a annoncé encore 2 pertes de vie de nos soldats en Afghanistan, dont un p'tit gars de 20 ans de Val-d'Or. Je me suis posé la même maudite question que Stéphane : « Mais pourquoi on les laisse partir si loin pour aller mourir bêtement à 20 ans, 22, 23... »

    On a beau m'expliquer pourquoi, ça me rentre dans le crâne mais pas dans le coeur. À chaque fois, je remets tout en question, ça me fait mal pour chaque soldat qu'on perd, pour sa blonde, ses enfants, sa famille qui pleure mais qui comprend, qui disent qu'il est mort en héros, pour défendre ce en quoi il croyait, etc.

    J'ai lu quelques commentaires aussi, ils ne vont pas nécessairement dans le même sens que le billet...

    Mais écoute, Croco, t'as le droit d'être pu kapab! Et de l'exprimer haut et fort!

    Comment il va, ton bedon?

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  2. Tellement facile de faire des ti-jeux de mots pour protester... Des opinions toujours dans le sens des sondages = écrire ce que le monde aime ... comme chez Star Acsdémie. Pas de couille !

    Il va bien mon bedon.

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  3. Croco,

    se pourrait-il que tu sois allergique au prénom Stéphane? Car tu as la même antipathie pour Stéphane Dion.

    N'ayant rien contre l'inoffensif Stéphane Laporte, je dirai que c'est plutôt son collègue Patrick Lagacé que j'aime moins. Et je serais incapable d'expliquer exactement pourquoi. Il faut croire que je n'ai pas de chance avec les Patrick; quand j'étais enfant (huit ans environ), un garçon de ma classe prénommé Patrick me détestait sans raisons, me tirant les cheveux, me traitant de noms, et il a même essayé de me crever un oeil un jour, au retour de l'école, enfonçant son doigt dans l'orbite. J'ai dû mon salut à un garçon plus grand, à qui je dois d'avoir mes deux yeux aujourd'hui...

    L'anecdote est vraie, mais je voulais aussi te faire sourire Croco.

    :)

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  4. @ Lise

    T'as dû te sentir coupable pas à peu près quand il t'a rentré le doigt dans l'oeil !!!

    :-)

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  5. Bien contente de t'avoir fait rire.

    Mais un doigt dans l'oeil, au sens littéral, ça fait mal en maudit!

    Tu te moques de moi, ce qui n'empêche pas que je t'aime bien pareil!!!

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  6. Et croco, mon sentiment de culpabilité, à propos de tout et rien, je ne le fais pas exprès. Et je serais la première à être ravie d'en être débarrassée. Tu n'as pas idée à quel point!

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  7. Croco,

    et comme tu as dit ce que tu pensais à propos de Stéphane Laporte, je vais avoir le courage de mon opinion concernant Patrick Lagacé. J'aimais bien le lire à un moment, mais son style est devenu plus incisif, plus mordant (ça doit te plaire à toi) avec le temps, et j'ai graduellement cessé d'aller voir ce qu'il écrivait.

    Mais ses récents textes à propos des régions, je les ai lus. Pour y trouver parfois un mépris flagrant, de petites phrases assassines à propos des gens ou de l'endroit visité, et moi l'ironie, le mépris , je suis pas capable, pour utiliser ton expression. C'est trop facile d'humilier, que ce soit voulu ou non, surtout lorsque les gens n'ont pas la tribune pour se défendre.

    Bon, c'est mon opinion, même si le monsieur n'a fait que sont travail de journaliste, pour lequel il est payé.

    Moi aussi je pète une coche!!! Et ça fait du bien.

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