mardi 29 septembre 2009

Lancement réussi

Il fallait s'y attendre. Michael Dozier a quelque chose comme trente années de métier. Hier soir, au Lion D'Or, devant une foule d'environ 150 personnes, il nous a livré une prestation (6 bonnes chansons tirées du nouvel album) faite d'un mélange de pop-rock-blues-jazz avec sa voix magnifique et la collaboration d'une belle bande de musiciens et choristes. Impeccable ! Avec son éternelle guitare ...
Tout de blanc vêtu ...

Accompagé de Jimmy Zellers
qui est peut-être mêlé entre les zoreilles
mais qui joue de la ruine-babines en tab ...
Et l'image totale pour la chanson finale ...


lundi 28 septembre 2009

Michael Dozier : Here I am

C'est ce soir au Lion D'Or que mon chum Michael Dozier lance son deuxième album Here I am.
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J'y serai donc à compter de 17 heures. Si vous êtes dans le coin, passez y faire un tour (1676 Ontario Est). Michael m'a affirmé que je pouvais amener autant d'amis que je voulais. Alors venez profiter du cocktail et des petits sandwichs gratuits. Et, pourquoi pas, me serrer la pince.
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Petit reportage et photos du lancement dans quelques jours.

samedi 26 septembre 2009

Salut Falardeau


Je vous le dis, j'ai vraiment une peine au coeur. Je viens tout juste d'apprendre le décès de Pierre Falardeau. Moi j'aimais beaucoup ce gars-là ... Je vous en avais parlé juste ICI et ICI
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Petite anecdote. Quand je l'ai rencontré au Mont-Royal Hot Dog pour l'entrevue, une seule fois il s'est emporté et m'a roulé des yeux mauvais : lorsque j'ai mentionné le nom de Françoise David. Il la détestait. "Pas une vraie indépendantiste, mais une gau-gauchiste" m'avait-t-il avoué.

Ce matin chez Ricdam

Avec un clic, tout simplement splendide

mercredi 23 septembre 2009

Ahhhh, l'Abitibi !

Faisait un temps de chien hier et pourtant … j’ai croisé un véritable rayon de soleil.

Renée Robitaille quittait l’Abitibi durant son adolescence, bien contente de quitter le royaume de l’épinette pour arriver en ville et se frotter à la civilisation …

Après une maîtrise en communication sur le conte oral, elle est devenue … conteuse. Et après avoir fait le tour du Québec et avoir trimbalé ses contes en Europe (France et Belgique), la belle Abitibienne s’est rendue à l’évidence : avec ses enfants et leur père, elle est retournée aux sources pour se réapproprier ses racines.

Et en rencontrant une flopée de mineurs, elle a immortalisé leurs histoires et leurs paroles pour en tirer Hommes de pioche, un livre-disque et un spectacle qu’elle promène depuis trois ans sur les multiples scènes du pays. Comme une façon d’enregistrer le réel d’aujourd’hui pour en faire le traditionnel de demain. Avec l'aide de Yvan Bienvenu (pour la mise en contes) et Louis Champagne (pour la mise en scène), on devine facilement que la chose n'est pas banale.

Une bien belle personne qui sera la Porteuse de Traditions du Joyeux Décembre de l’Avenue du Mont-Royal. Va me falloir écrire cette belle histoire pour mettre du beurre sur mon pain, comme elle le disait si bien. En attendant, il y a son site web ICI.

lundi 21 septembre 2009

Hommage au dernier des vrais

Hier, c'était l"anniversaire de Guy Lafleur. Ça lui fait 58 berges.

Certains d'entre vous connaisent ma "dévotion" pour Guy, étant natif de Thurso moi aussi et ayant même partagé avec lui la glace de l'aréna municipal au niveau bantam.

Pour souligner cet anniversaire, je vous offre humblement ce court texte que La Presse me fit l'honneur de placer à la Une du cahier des sports au printemps 91, l'année de sa retraite définitive. Ça allait comme suit :


« Je me souviens avoir rédigé tes discours lors des élections à la mairie des "terrains de jeux" à Thurso en 1964. Quelle minable prose comparée aux poèmes sur patins qui nous font vibrer depuis plus de vingt ans. Je me souviens des milliers de prouesses, pirouettes et garnottes qui ont décoré ta carrière.
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Mais il y a plus. Il y a l'autre Guy !
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Je me souviens de ce premier avril 1982 à la sortie du vieux Garden de Boston où, malgré ton auréole de star et les 15 années écoulées, tu as su me reconnaître et m'appeler par mon nom, me gonflant d'honneur et d'orgueuil devant les dix chums qui m'accompagnaient lors de cette mémorable virée.
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Ti-Guy, tu es un vrai ! Ta timidité devant un micro, ton absolue franchise et ton refus d'utiliser l'éternel "cité hors contexte", ça nous a toujours fait tripper.
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Même tes faiblesses, tes colères et tes dérapages ont fait nos délices : un vrai, comme nous autres dans les estrades bleues.
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Ti-Guy, n'oublies jamais : Corey, Savard et Lemaire, ça va finir par passer. Toi, tu restes pour toujours, et dans nos têtes et dans nos coeurs. Salut ! »
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NDLR : Corey, Savard et Lemaire : effectivement ... OUT !

Question au fils de P ... ET

À Justin Trudeau qui vient d’être confirmé candidat libéral dans le comté Papineau :

Comment vous sentez-vous d’être un équipier de ce chef Ignatief qui, selon vos propres dires, manque d’intelligence pour diriger votre parti ?

dimanche 20 septembre 2009

Poésie Postale

Les couleurs n'ont pas vraiment commencé à tapisser la verdure des feuillus dans les Laurentides. Alors j'en ai profité pour capter cette grosse tache rouge de "boîte à malle" dans la cour de Ti-Tou ...

vendredi 18 septembre 2009

Yep !

Le soleil vient de percer les nuages et je pars pour Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson avec ma fiiiiiiiiiiilllllle ! Attention Ti-Tou et Nicole ... On arrrrrriiiivvvve !

mercredi 16 septembre 2009

Gentle Giant

Dans le théâtre Gesu : une assistance un peu spéciale. Une portion anormalement élevée de quinquagénaires, dont le blogueur et les quatre troubadours qui l’accompagnaient, tous experts en musique du Géant, même des spectacles rares et anthologies détectées sur le web. Comme le disait mon cousin Phil au resto avant le show : « J’me sens comme dans les heures précédant un septième match de la Coupe Stanley ».

Parce qu’il faut le dire, la musique de Gentle Giant ne ressemblait en rien à celle des autres icônes de l’époque, que ce soit Led Zeppelin, Pink Floyd ou Genesis. Dans notre tête de jeunes adultes connaissant absolument tout (!!!), en musique, il y avait deux choses : Gentle Giant et les autres.

La musique du Géant était complexe et ne comportait jamais de ces longs solos de lead-guitar semi improvisés et somme toute, plutôt facile à composer pour ces musiciens du rock quand même chevronnés. Non ! La musique de Gentle Giant comportait … comment dire … comme des partitions pour grands orchestres. Tiens, à preuve, Gilles qui était un fana-fini de musique classique, qui était un véritable connaisseur de Mahler et sa grande œuvre musicale, le Gilles en question ne voulait rien savoir du rock et de ses dérivées. Ça n’était pas de la vraie musique selon lui. Mais … vous me voyez venir … pour Gilles, il y avait une exception et c’était Gentle Giant. D’ailleurs. Il était là dimanche, aussi fébrile que nous tous.

Alors le show s’est déroulé sans aucune anicroche pendant 150 minutes ininterrompues. Tube après tube. Dès les premières notes de chaque toune, les applaudissements fusaient de toutes parts. Prologue Three Friends, Funny Ways, Why not ?, Wreck, Acquiring the taste, School Days, Peel the Paint, The Advent of Panurge, Think of me with kindness, In a Glass House, Just the same et combine d’autres. Un déluge de notes entremêlées, rythmées et contre-rythmées.
Progrès aidant. Il y a déjà deux extraits du show sur Youtube. D'après l'angle de la caméra, le gars devait être assis tout juste derrière moi. Voici les deux liens.
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http://www.youtube.com/watch?v=IwAFy3mbxt0

Gary Green (guitares) et Kerry Minnear (claviers) y étaient. Weathers (drums) Ray Shullman (violon, basse et sax) et Derek Shullman (voix) n’y étaient pas. Mais la magie était omniprésente elle. Les remplaçants étaient qualifiés pour interpréter cette musique étonnante, particulièrement le bassiste que j’ai observé davantage. Ce gars-là devait être mort de fatigue dans la loge après le show, totalement dépourvu de cette énergie qu’il avait entièrement dépensé sur scène pour suivre la trame musicale du Géant.

La foule (500 vieillards dans le théâtre) était tellement enthousiaste après certaines chansons que j’ai remarqué l’air étrange dans la face de certains musiciens sur la scène. Avec ma lentille 300mm, je percevais cet étonnement dans leur visage, semblant se dire : « Mais qu’est-ce qui se passe dans cette salle ? Sont fous raides ! ».

Pour terminer ce billet nostalgique, j'ai fouillé dans ma boîte de vieilles photos en noir et blanc et j'en ai ressorti deux pour vous faire un comparé de mes deux héros.

Gary Green au Forum, milieu des années 70

Le même Gary au Gesu en 2009

Kerry Minnear, Forum mi-70

Toujours Kerry, au Gesu en 2009



Les faces ont changé mais pas la virtuosité musicale !

Votre date de naissance ...

... est-elle importante dans l'histoire ?

Vous trouverez ICI un tableau vous permettant de sélectionner cette date et vérifier à quels événements cette journée correspond.

Pour ma part, j'ai noté, avec un sourire, que ma date correspond :

1837 : Début de la Révolution des Patriotes au Québec

1867 : Première session du Parlement du Canada

C'est ben pour dire !!!

Merci Réal

lundi 14 septembre 2009

37 années plus tard

Hier soir, c'était tout simplement incroyable. J'étais au Théâtre Gesu avec 499 autres personnes et, devant nous, pendant deux heures et demi non-stop, c'était le spectacle de Gentle Giant, un groupe que j'ai adulé dans les années 70. Plus de 35 années plus tard, Gary Green et Kerry Minnear nous en ont mis plein les oreilles. Je vous reviens là-dessus. J'en suis encore abasourdi.

dimanche 13 septembre 2009

La prédiction

Le 25 août dernier, je recevais un courriel de ma soeur des Iles dans lequel elle m'annonçait du beau temps. Elle tenait l'information de monsieur Renaud, un octogénaire de Hâvre-aux-Maisons encore très vert qui travaille occasionnellement pour elle.
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"Monsieur Renaud m'a avisé qu'il ferait beau pour encore 18 jours" m'écrivait-elle.
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Aujourd'hui, il mouillasse aux Iles. Et c'est le ... 19ième jour !
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En 23 années aux Iles, ma soeur n'a jamais vu pareil climat de bonheur en août et septembre. Même le gazon est encore vert, me disait-elle il y a quelques minutes.
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Merci monsieur Renaud !

samedi 12 septembre 2009

Dame Yolande

Elle est décédée le 8 septembre dernier. Elle était âgée de 79 ans. Dame Yolande, c’est la mère de Sylvie Leblanc, une très bonne amie que j’aimais bien taquiner en l’appelant « Miss White », alors que nous bossions ensemble dans le Plateau.

Beaucoup de gens ont connu Dame Yolande dans le Plateau pour la simple et bonne raison qu’elle fut, pendant 18 années qu’elle a adorées, l’attachée politique, la secrétaire, la confidente et l’amie de Gérald Godin, notre député-poète national. Par la même occasion, dame Yolande avait également tissé des liens d’amitiés avec Pauline Julien, la chanteuse et compagne de vie du député de Mercier, ce fameux comté qu’il avait ravi au PM Bourassa le grand soir du 15 novembre 1976.

Mais revenons à Dame Yolande. Via ma chum Sylvie, j’avais obtenu un rendez-vous avec sa mère pour discuter ensemble et ainsi alimenter un article que je devais faire sur son ancien patron (l’article est ICI).

À la demande expresse de Dame Yolande, nous nous étions rencontrés dans un petit resto de frites et burgers de la rue Rachel dans le Plateau. Rien d’excessif, vous en conviendrez.

Alors nous discutons et nous placotons de ces belles années avec Gérald Godin et elle me raconte, souvent avec émotions, l’atmosphère de l’époque et la personnalité attachante de son ami-patron.

Soudainement, c’en est trop. En ressassant ces souvenirs, Dame Yolande devient trop triste, le « motton » lui saisit la gorge et les larmes ne peuvent plus rester à l’intérieur.

Et le chroniqueur n’en mène pas trop large lui non plus en voyant cette belle dame pleurer devant lui. Tellement que j’ai éclaté un peu moi aussi et plutôt que la consoler, me suis mis à pleurer avec elle. En silence, bien sûr, mais, mettons que ça coulait …

Alors Dame Yolande, s’apercevant de la chose, s’est aussitôt ressaisie, m’a pris l’avant-bras et m’a dit :

« Heille ! On arrête de brailler ! On a l’air de deux vrais fous ! ».

Voilà mon chaleureux souvenir de Dame Yolande.

vendredi 11 septembre 2009

Dompierre : le texte

Vous trouverez ICI le texte que m'a inspiré
ma récente rencontre
avec l'écrivain Stéphane Dompierre.

jeudi 10 septembre 2009

Le Manifeste

Non, non ! Je ne viendrai pas vous gazer les neurones en vous exprimant si je suis pour ou contre la lecture de ce texte que lisait en 1970 Gaétan Montreuil, un lecteur de nouvelles de la SRC (et aussi drôlement figurant dans une annonce des montres Timex). Non ! D’ailleurs, voici le lien pour prendre connaissance de ce (long) texte dans son intégralité. Un exercice que j’ai fait hier.

Bien sûr que j’avais écouté Montreuil lire la chose en 1970 et que je l’avais lue le lendemain dans La Presse (dont l’éditorialiste actuel, Pratte la Patate, dénonce aujourd’hui la lecture publique…). Mais depuis, nenni. Je n’en ai pas fait ma lecture de chevet. Tout au plus, ma mémoire avait stocké trois expressions personnalisées : le chien à Molson, Bourassa le serin des Simard et, bien sûr, Trudeau la tapette. J’avais retenu parce que ces expressions étaient spectaculaires et sortaient davantage du long texte revendicateur des felquistes.

En relisant le Manifeste hier, j’ai bien ressenti la rage des auteurs et leurs dénonciations. Mais, vous le verrez, le texte demande davantage aux citoyens de se lever et se prendre en main que de les inciter à prendre les armes pour « descendre » les anglais.

Vers la fin, juste avant les slogans de la sortie, vous y lirez un paragraphe qui n’a pas fait les manchettes. Mais ce paragraphe, je pense que nous l’endossons tous, fédéralistes comme souverainistes. Son aspect futuriste, pour l’époque, décrit bien la vision de société plutôt réaliste des auteurs. Ça va comme suit :

« Faites vous-mêmes votre révolution dans vos quartiers, dans vos milieux de travail. Et si vous ne le faites pas vous-mêmes, d'autres usurpateurs technocrates ou autres remplaceront la poignée de fumeurs de cigares que nous connaissons maintenant et tout sera à refaire. Vous seuls êtes capables de bâtir une société libre. »

Alors pour ou contre la lecture publique ? Ça n’est pas important. Faut juste être éveillé et conscient.

mercredi 9 septembre 2009

C'est juste un clic ...

J'aime cette photo prise il y a, minimum, 3 ans. C'est Mangie, la mère de Ma belle Elsie. Le crochet des lignes du mur de briques avec la toiture de la remise, le proutt du nuage dans le coin supérieur droit et ... l'animal qui me toise du regard. J'aime.

Entrer dans l'arène

Ben oui ! Je m’en vais faire de la politique. De la municipale, dois-je ajouter. Un très bon chum, mon ancien patron dans le communautaire (Éco-quartier, Comité logement …) s’en va solliciter le poste de conseiller de ville (Mile-End) dans l’arrondissement Plateau Mont-Royal (surprise !). Si un homme peut revendiquer ce poste de représentant du peuple, c’est bien Pierre Marquis, un gars de Matane qui, une fois arrivé en ville il y a trente ans, n’a jamais cessé de militer pour les droits et l’implication des gens du Plateau. Il en a fait sa vie. Un vrai de vrai, je vous dis.

Et la semaine dernière, quand il m’a demandé d’aller lui donner un coup de pouce pour la campagne, je n’ai eu que quelques courtes secondes d’hésitation.

- Tu t’en vas pas pour Gérald, j’espère ?

- Es-tu malade ? C’est l’organisation de Louise Harel qui m’a approché.

- Fiou ! Ok ! J’embarque !

mardi 8 septembre 2009

Kliss de flash

Vous le savez, j’aime bien la photographie. Un amateur, un vrai, qui se passionne pour la création d’images.

Ya trois ou quatre ans, j’ai pété mon budget pour me procurer un appareil reflex Canon, modèle Rebel XT, question d’entrer dans le monde moderne de la photo numérique. Une bagatelle (!!!) de presque $1000.

Voilà que 15 mois plus tard, ou si vous préférez … 3 mois après l’expiration de la garantie de base, le flash me lâchait. Pour aucune raison précise, bing, il ne fonctionnait plus. La sympathique équipe de techniciens Lozeau avec leurs beaux sourires ...

Je suis donc allé chez mon vendeur, L.L. Lozeau (un gang de filous notoires) pour examiner la chose. Ça a pris une semaine puisqu’il fallait envoyer l’appareil à … Québec (pas de joke !) pour un estimé. Je suis retourné et le technicien (!!!) de Lozeau m’a alors appris que le circuit intérieur devait être réparé et que ça me coûterait … $270. Vous comprendrez qu’après avoir envoyé chier le gars, je suis reparti en lui ordonnant de faire revenir mon appareil de Québec au PC.

J’ai toujours mon Canon et le flash ne fonctionne toujours pas. Avec un tel appareil, on peut suppléer aux manques d’éclairage en jouant avec les paramètres (sensibilité ISO, vitesse, ouverture) et ça me convient. Mais, parfois, c’est quand même frustrant .

J’ai parlé de la chose à un commis dans un autre magasin et ce ne fut guère encourageant. Il m’a suggéré, pour approximativement le même prix, de m’acheter un flash professionnel qui, évidemment, s’avère beaucoup plus performant que le petit bidule défectueux intégré dans mon appareil.

Alors voilà. Si vous connaissez quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît la chose (ou le chum de votre chum qui travaille chez ...) et qui pourrait m’orienter pour effectuer (ou faire effectuer) la kliss de réparation pour des frais moindres (pas gratis mais sans m’égorger), je vous saurais gré de m’en informer. Et je vous en remercie à l’avance. Voilà !

lundi 7 septembre 2009

La parenté

Croco Mickey n'allait certes pas rater Croco Dile

dimanche 6 septembre 2009

Juste pour Drew

La ressemblance est frappante, non ?

Le Zoo

On part pour le Zoo de Granby.
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Vont-ils me garder ?

samedi 5 septembre 2009

L'tour d'la cour chez Ricdam

Mon séjour annuel dans la région de Mascouche fut des plus agréable.On voit bien qui est le plus à l"aise devant une lentille ...
Sachez-le Ricdam sait recevoir, même les non-fumeurs ...

J'ai été témoin d'un ballet incroyable de tourterelles tristes, de sitelles, de mésanges, de geais bleus, d'étourneaux (mais oui ...), de colibris (trois incroyables danseurs aériens), de chardonnerets et des magnifiques (et plus rares) cardinaux dans leur rouge écarlate.

Un petit clic et vous verrez la graine de tournesol

Contrastons les couleurs

Encore un clic pour le colibri en vol plané ...
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Merci Ric et Mimi. I love you.



jeudi 3 septembre 2009

Le bottin

Vous me permettrez de plonger dans mes souvenirs érotiques. Une fois n’est pas coutume et comme l’anecdote est exempte de vantardise, je vais … jubiler à la construire en mots et en phrases. N’ayez crainte, les détails intimes et croustillants, très peu pour moi (et tant pis pour les adeptes de voyeurisme littéraire).

Hiver 90. Je suis séparé et toujours célibataire. Mais j’ai une copine pour la baise occasionnelle. Je vis dans cette piaule sur la rue Port-Royal. Un appart 1 pièce et ½ dans un bloc qui en contient une quarantaine. Loyer payable à la semaine. Bref, rien de bourgeois ou encore … rien pour écrire à sa mère.

Milieu de soirée, j’y passe en coup de vent avec ma chère copine pour y chercher des munitions. Quelques minutes et on repart en coup de vent. J’éteins les lumières et on arrive à la porte pour la sortie. Crampe érotique au cerveau : je la plaque sur la porte, lui enlève son manteau, soulève sa jupette et abaisse ses collants de laine jusqu’aux chevilles. Aucune résistance, elle veut bien que je la prenne à la sauvette et m’encourage même, en me taxant de cochon et de pervers.

Non ! Non ! Je n’ai pas oublié de baisser MON jean et MA bobette . . .

La prendre debout comme ça, par l’arrière, dans la noirceur : un pur délice.

Mais un problème se présente. Je fais presque six pieds et elle est dépasse à peine cinq pieds malgré ses bottes. Pas évident de s’enligner correctement. J’ai beau plier les genoux, ça manque carrément de confort.

Impromptu et instantané comme ça s’est amorcé, ça casserait la magie d’aller s’étendre sur le divan ou le lit. D’autant plus que se déplacer avec nos chevilles presque attachées par nos vêtements, ça fait pas très romantique, mettons ! Et puis, moi, je veux la prendre debout et par l’arrière, bon !

Le hasard. Toujours le hasard. La porte du garde-robe était ouverte juste à côté. Malgré la presque noirceur, elle y aperçoit, par terre, le bottin téléphonique (pages jaunes ou pages blanches, who cares ?) et m’en informe.

Je me penche pour saisir le bottin et je le place sous ses pieds. Elle me traite de malade et je rigole. Mais l’astuce est parfaite et rehausse parfaitement son popotin pour que je puisse l’enfourcher, ce dont je ne me suis pas privé.

Chevauchée énergique mais vous n’en saurez point les détails, bande de pervers. La vulgarité allume parfois des petites chandelles qui éclairent des zones intimes qu’on connaît moins dans notre âme et qui, ma foi, n’ont absolument rien de honteuses, à la condition qu’on les garde pour soi, ce que je ferai volontiers. Et puis ça fait quand même une vingtaine d’années.

Dans les jours, les semaines, les mois et même les années qui ont suivi, je me souviens avoir occasionnellement fait allusion, devant les autres, à ce fameux bottin téléphonique dans un langage que personne d’autre ne pouvait comprendre. Et, à chaque fois, la demoiselle m’a lancé ce regard de feu pour le faire suivre immédiatement par un sourire complice plein de chaleur.

mercredi 2 septembre 2009

Péloquin flushé !

Claude Péloquin avait été pressenti pour écrire le poème qui serait lu par Guy Laliberté dans l'espace le 9 octobre. Je l'avais vu en discuter nonchalamment avec Pierre Lebeau que j'ai rencontré le mois dernier. Le boss du Cirque du Soleil, présentement en conférence de presse, nous avise que le texte qu'il lira en orbite sera écrit par Yann Martel, un écrivain canadien fort coté.
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Semblerait que le Pélo gossait avec les droits futurs de son poème. Quand il a changé d'idée et constaté que ça serait cool d'écrire bénévolement pour une mission qui passera à l'histoire, Laliberté était déjà passé à autre chose. Le poète débande et sa tête, habituellement si enflée, se dessouffle lentement et atteindra peut-être une proportion normale. Ainsi va la vie.

mardi 1 septembre 2009

Voilà l'été que j'aime

Êtes-vous déjà allé en Californie ? Moi jamais. J'ai toutefois toujours eu l'impression que l'hiver qui y sévit ressemble à ce que nous ressentons cette semaine au Québec. Cool le jour (entre 20 et 25 degrés) et frisquet la nuit (entre 5 et 10 degrés). Je n'envie nullement leur été que je devine caniculaire, pour ne pas dire enflammé comme présentement à Los Angeles. Mais cette fin d'été montréalaise est sublime. Z'êtes déjà allé à Frisco ou L.A. en janvier ou février ? De quoi ça a l'air ?