Plutôt que regarder « les meilleures » blagues de Tout le monde en parle dimanche au soir, j’ai pitonné sur le poste PBS-Plattsburgh où on présentait un spécial Ed Sullivan et le Rock and Roll.
Débordement de nostalgie avec ces premières incartades des groupes brittish en sol américain. Les Beatles et les Rolling Stones, bien sûr, mais aussi les Doors, Eric Burdon and the Animals, Gary and the Pacemakers, The Young Rascals. Janis Joplin et autres icônes de l’époque. Tous présentés par l’imperturbable Ed Sullivan qui aimait bien leur serrer la main après la prestation. Et d’observer les jeunes spectatrices dans la salle qui ne fredonnaient pas les paroles, non : elles criaient aux meurtre !
Puis j’ai vu cette pochette d’un disque vinyle, celle de mon premier « long-jeu » acheté quelque part dans les années 60 : Best Hits – High Tide and Green Grass – The Rolling Stones ! De voir cette pochette m’a ramené ces tounes en tête : Satisfaction, 19th Nervous Breakdown, Time is on my side, It’s all over now et ma préférée, Not fade away.
M’est aussi revenue une pensée pour mes parents Maurice et Cécile qui m’entendaient hurler ces tounes dans cette pièce si peu insonorisée et qui enduraient ces montées d’adrénaline. Comme celles de ma sœur Line qui s’époumonait en criant « Qui sont ces gens » de Christine Chartrand (allez Line … un sourire ici). Des parents en or pour cette époque … dorée. Vraiment !
Débordement de nostalgie avec ces premières incartades des groupes brittish en sol américain. Les Beatles et les Rolling Stones, bien sûr, mais aussi les Doors, Eric Burdon and the Animals, Gary and the Pacemakers, The Young Rascals. Janis Joplin et autres icônes de l’époque. Tous présentés par l’imperturbable Ed Sullivan qui aimait bien leur serrer la main après la prestation. Et d’observer les jeunes spectatrices dans la salle qui ne fredonnaient pas les paroles, non : elles criaient aux meurtre !
Puis j’ai vu cette pochette d’un disque vinyle, celle de mon premier « long-jeu » acheté quelque part dans les années 60 : Best Hits – High Tide and Green Grass – The Rolling Stones ! De voir cette pochette m’a ramené ces tounes en tête : Satisfaction, 19th Nervous Breakdown, Time is on my side, It’s all over now et ma préférée, Not fade away.
M’est aussi revenue une pensée pour mes parents Maurice et Cécile qui m’entendaient hurler ces tounes dans cette pièce si peu insonorisée et qui enduraient ces montées d’adrénaline. Comme celles de ma sœur Line qui s’époumonait en criant « Qui sont ces gens » de Christine Chartrand (allez Line … un sourire ici). Des parents en or pour cette époque … dorée. Vraiment !
Moi c'est l'album 12X5 que j'ai :-D
RépondreSupprimer"Time is on my side, Yes it is!"
Well love real not fade away !
RépondreSupprimerOuf!
RépondreSupprimerTu me rappelles tant de souvenirs : le Ed Sullivan des dimanches soirs: entre les Dean Martin, Carol Burnet et les magiciens, il y avait tous ces groupes qui ont construit notre culture musicale.
Et ce vinyle des Stones dont tu parles, je l'ai toujours.Et plein d'autres encore.
Ca fait drôle que tu parles de tes parents...C'était bien pareil dans toutes les familles, faut croire!
Je me rappelle avoir achalé ma mère avec les groupes que j'aimais. Je l'appellais dans ma chambre pour qu'elle écoute et découvre les Gentle Giant, Moody Blues, et autres Byrds...
Je sens que Barbe Blanche et Michel vont bientôt se manifester...
:o)
Merci...
P.S.: Christine Chartrand??? Pas grave, ma petite soeur adorait Donald Lautrec!
Tu parles de Thurso ou de Labelle pour la période où toi et Line chantiez à vous en arracher les poumons?
RépondreSupprimerMoi, bien sûr, j'étais un ange... et je trippais sur Jean-Pierre Ferland déjà! Ahhh! les premiers fantasmes!
:)
Pour le disque des Stones = définitivement Thurso ...
RépondreSupprimerPour Line, c'est plus Labelle.
Il y avait de belles pochettes de disque à l'époque. Les nouveaux formats laissent trop peu de place...
RépondreSupprimerEn plus de la musique, je trouve que ces pochettes donnaient de "la personnalité" aux oeuvres. À part les titres "de l'heure", les pochettes de Deutch Grammophone (entre autres) respiraient l'austérité, le classicisme et le sérieux, tout comme les jaquettes (crispées, mais belles)des bouquins de La Pléïade...
Que dire de "Court of the Crimson King" de King Crimson ou de "Nursery crime" de Genesis?
Ouais! La jaquette est aussi importante que ce qui se cache dessous!
Beaucoup de rouge dans la face du monstre Crimson ...
RépondreSupprimerEt la voix de Greg Lake qui entre en scène : "In the court of the Crimson King ..."
Magnifique. J'en ai la gorge nouée ...
Z’étaient en platine tes parents pour le bruit des vinyles.
RépondreSupprimerOn a différemment vécu les mêmes émotions de ces années adorées de la musique et on les vit toujours c’est sûr.
Mon long-jeu préféré des Stones : «Afther-Math», avec «I’m Goin’Home» (Brian à l’harmonica), d’une durée de 11m35, phénoménale pour l’époque, certainement la première jam-session enregistrée sur un disque de rock’n’roll, pour un morceau qui devait durer trois ou quatre minutes.
Rien à jeter dans cet album avec «Mother’s Little Helper» plutôt blues (c’étaient des puriste du blues au départ les Stones, ils aimaient les choses commerciales mais ne les jouaient jamais sur scène), « Lady Jane » (Brian au dulcimer) et pis « Stupid Girl », « Out of Time », « Take it ou Leave it »,…
De toute façon, comme dans le cochon, tout était bon dans l’âge d’or des Rolling Stones, avec ce génial dément parano de Brian abruti et détruit par l’alcool et les drogues, pourtant tellement doué pour jouer nombre d’instruments. Dommage qu’il n’ait pas supporté le duo Mick-Keith, lui qui avait fondé le groupe.
Merci cher historien d'outre-mer !
RépondreSupprimer:-)
On s'ennuie de notre jeunesse?
RépondreSupprimerJe me voie encore sur la piste, dançant comme un malade au rythme de Half Moon de Janis,occupant toute la piste avec ma partenaire du moment, pour enchainer avec Orchid de Black Sabbat et s'achever sur I can get no (Satisfaction)des R.S.
bon y é rendu à bout,
garçon une petite frette...
Comme il est beau, ce billet, mon Croco! Tant de souvenirs que tu nous rappelles à travers tes écrits toujours si magnifiques!
RépondreSupprimerOui, c'était VRAIMENT la belle époque et j'ai conservé TOUTES mes pochettes, ainsi que tous mes "long-jeux" (ben, forcément...). En fait, on m'a offert une table tournante signée Crosley et quand je me sens nostalgique (et ça m'arrive souvent, crois-moi!), je peux les écouter pendant des heures!
Si le coeur t'en dit, clique sur : http://www.crosleyradio.com/Product.aspx?pid=1819
et tu y verras la petite merveille dont je parle plus haut.
J'ai aussi la pochette dont tu parles, et celle de King Crimson que mentionne Gérard. Et les nombreuses des Moody Blues, de Pink Floyd, de Led Zeppelin, de Johnny Winter, du Alan Parsons Project, de Deep Purple, de Vanilla Fudge, des Supremes, d'Aretha Franklin et des incontournables Beatles, Doors, Stones et j'en passe, mais j'en passe!
Mes parents ont eux aussi enduré mes hurlements, alors que je chantais en prenant ma brosse à cheveux pour un micro!...
Merci, Darling, pour cette douce nostalie pleine de tendresse, chez toi...
@ Rosie
RépondreSupprimerEn liant ta liste, j'ai eu l'impression que t'avais fait une razzia dans MA vieille collection...
Great minds think alike, Darling! :D
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