Le premier conte de la soirée (Body Bag par Dave Jenniss) nous a laissés un peu perplexe. Un autochtone qui, poétiquement, nous explique la rancune de son peuple pour le traitement reçu pour la grippe H1N1 avec ces body bags. Humm ! Ça commençait assez tièdement, pour être poli.
Est ensuite arrivée Caroline Tanguay pour nous raconter La Chienne (de Fabien Cloutier) où une mère capote un peu pour décider si elle se fera avorter, sachant que son ventre enveloppe un bébé trisomique. Ouf ! Décidément pas jojo la soirée. Mon ami Drew s’interroge …
Noël Bio par Francesco Barcenas se veut moins dramatique malgré le cannibalisme (si si !) qu’il contient. La fille est quand même drôle …
Puis arrive cette kriss de folle (Julie Carrier-Prévost) habillée en patineuse artistique « autodidacte » qui vient nous raconter Gloria, une histoire hallucinante de spectacle de Noël présenté sur la patinoire à Pointe-Saint-Charles. Elle est hyper-drôle dans son rôle de nounoune incarnant un des rois mages (celui de la myrrhe). Sans exagérer, elle récolte un éclat de rire aux dix secondes. Et sa ronde de patinage (faut le faire avec des patins dans les pieds sur le bois de la scène) lui attire une ovation spontanée de toute la salle. Et quand elle nous apprend que, suite à une pirouette ratée, elle est arrivée en trombe dans la crèche et accroché le petit Jésus qui en est mort d’un anévrisme … Y en aura pas de Noël cette année : Jésus est mort. Bravo et re-bravo à cette comédienne : elle a vraiment amorcé notrer soirée, juste avant … l’entracte.
Au retour de la pause-bière, JP Baril-Guérard nous raconte Coleman, l’histoire abracadabrante d’un livreur à vélo, en pleine tempête de décembre, avec un colis très payant contenant … deux couilles et un pénis. Je vous évite la conclusion, parce que je vous aime. Très drôle malgré tout puisque présenté comme une demande de pardon pour la race … des hommes.
Bébé Love nous est raconté par Paul-Patrick Charbonneau, un gay qui s’assume et qui, par dépit, ira garder le bébé d’une amie partie en party avec Jeffrey, son ex ... à lui. Quel comédien hilarant avec tous les tics et clichés qu’il aborde fièrement en se moquant des José et Josée de ce monde, un prénom qu’il exècre et dont il se servira pour haranguer une spectatrice affublée de ce maudit prénom. Frôler le malaise aussi quand il lave le petit bambin qui vient de déféquer. Applaudissements du tonnerre pour cette prestation résolument tordante.
Et la finale avec ce Guy Vaillancourt (superbe) qui vient nous réciter Madame Butterfly. Dans la soixantaine, le conteur nous parle de sa mère de 87 ans, toujours très autonome, qu’il retrouve étendue dans son logement après utilisation de Madame Butterfly, un espèce de stimulateur clitoridien et son démarreur à distance qui a interféré avec le pacemaker de maman. Pissant et la bouille de ce comédien valait le déplacement à elle seule. Tellement drôle et sympa le mec.
Tout ça pour une sortie où toute ma bande avait un franc sourire imprimé dans la face. Et la voiture de Drew stationnée à moins de 50 mètres de la sortie en cette soirée de déneigement compliquée … Que demander de mieux ?
Est ensuite arrivée Caroline Tanguay pour nous raconter La Chienne (de Fabien Cloutier) où une mère capote un peu pour décider si elle se fera avorter, sachant que son ventre enveloppe un bébé trisomique. Ouf ! Décidément pas jojo la soirée. Mon ami Drew s’interroge …
Noël Bio par Francesco Barcenas se veut moins dramatique malgré le cannibalisme (si si !) qu’il contient. La fille est quand même drôle …
Puis arrive cette kriss de folle (Julie Carrier-Prévost) habillée en patineuse artistique « autodidacte » qui vient nous raconter Gloria, une histoire hallucinante de spectacle de Noël présenté sur la patinoire à Pointe-Saint-Charles. Elle est hyper-drôle dans son rôle de nounoune incarnant un des rois mages (celui de la myrrhe). Sans exagérer, elle récolte un éclat de rire aux dix secondes. Et sa ronde de patinage (faut le faire avec des patins dans les pieds sur le bois de la scène) lui attire une ovation spontanée de toute la salle. Et quand elle nous apprend que, suite à une pirouette ratée, elle est arrivée en trombe dans la crèche et accroché le petit Jésus qui en est mort d’un anévrisme … Y en aura pas de Noël cette année : Jésus est mort. Bravo et re-bravo à cette comédienne : elle a vraiment amorcé notrer soirée, juste avant … l’entracte.
Au retour de la pause-bière, JP Baril-Guérard nous raconte Coleman, l’histoire abracadabrante d’un livreur à vélo, en pleine tempête de décembre, avec un colis très payant contenant … deux couilles et un pénis. Je vous évite la conclusion, parce que je vous aime. Très drôle malgré tout puisque présenté comme une demande de pardon pour la race … des hommes.
Bébé Love nous est raconté par Paul-Patrick Charbonneau, un gay qui s’assume et qui, par dépit, ira garder le bébé d’une amie partie en party avec Jeffrey, son ex ... à lui. Quel comédien hilarant avec tous les tics et clichés qu’il aborde fièrement en se moquant des José et Josée de ce monde, un prénom qu’il exècre et dont il se servira pour haranguer une spectatrice affublée de ce maudit prénom. Frôler le malaise aussi quand il lave le petit bambin qui vient de déféquer. Applaudissements du tonnerre pour cette prestation résolument tordante.
Et la finale avec ce Guy Vaillancourt (superbe) qui vient nous réciter Madame Butterfly. Dans la soixantaine, le conteur nous parle de sa mère de 87 ans, toujours très autonome, qu’il retrouve étendue dans son logement après utilisation de Madame Butterfly, un espèce de stimulateur clitoridien et son démarreur à distance qui a interféré avec le pacemaker de maman. Pissant et la bouille de ce comédien valait le déplacement à elle seule. Tellement drôle et sympa le mec.
Tout ça pour une sortie où toute ma bande avait un franc sourire imprimé dans la face. Et la voiture de Drew stationnée à moins de 50 mètres de la sortie en cette soirée de déneigement compliquée … Que demander de mieux ?
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En effet, quelle belle soirée, encore une fois. Vive les contes urbains!
RépondreSupprimerEt bravo à Pascal, gagner un championnat avec un seul bras, faut le faire..
Super, t'es gentil de partager TES Contes Zurbains avec nous, j'espérais que tu le fasses (un peu).
RépondreSupprimerSacrée belle veillée!
Hey oh! Je m'interrogeais pas là! Je baillais ;-P
RépondreSupprimerUne chance qu'il y a eu ces quatres derniers quand même!
@Drew Bien content de t'avoir rencontré m'sieu ;-) Faudrait remettre ça, question de jaser un peu plus.
RépondreSupprimerEn attendant, de très Joyeuses Fêtes, à toi et ta famille.
@Ricdam, toujours un plaisir réciproque pour moi mec. Hésites pas! Ça nous ferais plaisir :-)
RépondreSupprimerC'est le genre de sortie que j'aurais aimé faire avec vous ça!
RépondreSupprimerJ'te réserve un billet pour décembre 200 ?
RépondreSupprimer:-D
2010
RépondreSupprimerGrrrr !
On a le temps de voir venir comme on dit. Mais on sait jamais, reparles moi z'en à ce moment là!
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