Dans une article de La Presse sur les compatriotes exilés, une québécoise installée à Mexico nous apprend que dans cette ville de 30 millions d'habitants (autant que le Canada tout entier), il n'y a AUCUNE récupération ni recyclage ni collecte sélective.
Imaginez ! Pas un seul bac vert dans la ville. La québécoise a tenté de trouver un centre quelconque pour aller porter ses bouteilles vides : peine perdue. Tout va aux vidanges !
Mais quel genre d'individus gouvernent ce pays et cette cité ? Des incompétents certes, mais aussi des ignares qui sont capables de bizouner sur le web sans pouvoir recycler une canette de coca.
Sur la planète, c'est la ville la plus populeuse. La plus salope aussi ...
Croco,
RépondreSupprimerje suis une maniaque du recyclage, et pourtant je me sens tellement insignifiante quand je vais porter mes boîtes vertes sur le trottoir.
Quand on lit ce qui se passe à propos de la marée noire, qui n'a pas fini de déverser son poison, tout le reste (c'est à dire nos misérables efforts) semble tellement insignifiant en comparaison. On le fait, par acquit de conscience, et c'est tout.
Une chose est certaine, notre planète ne disparaîtra pas, c'est certain, aucun doute là-dessus. Mais pour ce qui est des espèces qui y vivent, les humains et les animaux supposément inférieurs, c'est moins sûr.
Il y a longtemps que je pense ça. Mais je continue à aller porter mes boîtes vertes, même si c'est dérisoire.
Je ne crois pas que ce soit dérisoire. Bien au contraire. Mais l'effort collectif est amoindri quand des pays s'en contresaintciboirisent comme le fait le Mexique. Si on laissait tout aller comme eux, la terre en serait de beaucoup amoindrie ... Mais ya encore des récalcitrants.
RépondreSupprimerJ'aimerais avoir ton optimisme Croco, et je vais continuer avec mes boîtes vertes c'est sûr...
RépondreSupprimerPas facile la vie, et tellement difficle d'essayer de profiter des petits bonheurs quand tout va tellement mal partout.
Là je suis loin du sujet de ton billet, mais je crois que l'une des nombreuses raisons pourquoi j'aime tant les livres est qu'ils nous amènent ailleurs, dans un univers loin d'ici.
À chacun sa manière de rêver:c'est la mienne!
:)
Idéalement, la pression devrait être tellement forte sur Mexico qu'ils n'auront pas le choix de se mettre aux 3 R : réutilisation, recyclage, récupération.
RépondreSupprimerJe ne crois pas que ce genre de changement de mentalité viendra des dirigeants, ce serait utopique de croire ça, elle originera du peuple, de la base, de Monsieur-et-Madame-Tout-le-monde qui finiront pas être sensibilisés.
La peur est aussi un moteur du changement social. Ces mégapoles comme Mexico m'inspirent les pires craintes sur l'avenir de l'humanité.