Theresa Spence, la Chef autochtone qui jeûne depuis un mois pour rencontrer misteur Harpeur en présence du gouverneur général (un personnage de musée ...) dirige une réserve de 1600 personnes.
La Chef dirige son village avec son mari et ils reçoivent en salaire $250,000 libres d'împôts (donc l'équivalent de $500,000). De plus, la dame encaisse $8,000 par mois pour gérer une garderie.
Ya choses que je n'arrive pas à comprendre dans ce dossier ...
Je peux comprendre l'attitude des autres Chefs qui désirent faire reconnaître leurs peuples pleinement et récolter des redevances pour les matières premières extraites sur leur territoire, etc.
Mais la madame Spence qui n'arrive pas à présenter de justificatifs pour appuyer quelque chose comme 80% des dépenses de sa tribu, qui encaisse un salaire supérieur à celui de tous les ministres du pays, poursuit son jeûne (à moins qu'elle mange en cachette ...) après avoir rencontré le représentant de la Reine hier soir.
Vous y comprenez quelque chose vous ?
Je ne sais à peu près rien de ce dossier mais je me méfie...
RépondreSupprimerDes larmes, des scènes pathétiques, des cris hurlés... je me méfie.
Le printemps dernier, j'en ai vu et entendu des choses n'ayant AUCUN rapport avec la réalité!
Je ne serais pas surpris de voir les carrés rouges se joindre à cette femme.
Grand-Langue
J'ai travaillé pendant vingt ans à côtoyer les autochtones dans les réserves du Nord. Certaines réserves sont très bien administrées et d'autres lamentables.
RépondreSupprimerJe crois que c'est le cas de madame Spence et de son mari ...
Ils sentaient venir la soupe chaude.
Cela n'empêche pas le bien fondé des revendications autochtones hors-réserves et la reconnaissance de leurs droits ancestraux, dûment signés par traités.
D'accord avec leurs revendications moi aussi. Ma la madame Spence ... euh ... Sais pas trop !
RépondreSupprimerJe suis parfaitement d'accord avec le factotum.Les autochtones ne sont pas différents de nous.Il y a des très bonnes gens et d'autres qui se graissent la patte avec l'argent des autres.J'ai demeuré avec mon ex très près d'une réserve pendant un temps.Et des "petits amis" préférés il y en avaient beaucoup.Mon ex a creusé des sous sols pour recevoir des maisons préfabriquées pour eux.Et les "hauts placés" se servaient et les restes allaient pour les autres.Il y avait parfois des petites révoltes intérieures mais ça n'allait jamais plus loin.Le silence était de rigueur. Comme nous avec ce qu'on entend à la télévision,combien savaient des choses sur certaines administrations douteuses et ont gardé le silence?Pas besoin de creuser très loin parfois pour découvrir de la magouille. Bon billet Croco et merci!
RépondreSupprimerBien malin serait celui qui pourrait comprendre la situation dans sa globalité et nous renseigner à ce sujet. C'est tellement complexe...
RépondreSupprimerEn partant, il y a 617 communautés autochtones au Canada et chacune a son histoire, sa culture, ses traditions, parfois un territoire, souvent pas, et pour leurs revendications, c'est encore plus difficile à suivre, parce qu'au sein d'une même communauté, il y a des différends à peu près irréconciliables.
Les autochtones ne sont pas une nation, on les appelle les Premières Nations, justement parce qu'elles sont multiples et si différentes les unes des autres...
Est-ce que Madame Spence avait l'appui nécessaire pour se faire la portre-parole des Premières Nations? On ne s'entend pas là-dessus dans les communautés.
J'ai des amis Algonquins que j'aime beaucoup. Ils m'apportent énormément. Certains d'entre eux vivent en réserve, d'autres hors réserve et encore d'autres en forêt, selon le mode ancestral. Ils sont si proches de la nature et du respect de la Vie. Ils sont très peu politisés, ils ne croient pas là-dedans. Pas plus à Madame Spence qu'à Stephen Harper.
Bien sûr qu'il y en a d'authentiques chez ce peuple. Et sans doute plusieurs, mais ils ne font pas parler d'eux.
RépondreSupprimerL'image d'un ''indien'' qui chasse le chevreuil en skidoo avec une AK-47, ça fait pas très sérieux. Ce sont les dirigeants des réserves qui, me semble-t-il, n'excellent pas dans l'art de la répartition de la richesse ...
Ils font face aux mêmes problèmes que nous. Ont-ils vraiment des leaders qui sont représentatifs de leur population?
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vu un autochtone chasser le chevreuil, l'orignal ou le caribou en ski-doo avec une AK-47 mais j'ai vu pire que ça et en beaucoup plus insidieux.
Ils ont de graves problèmes sociaux. Ils ne s'adaptent pas très bien à la vie urbaine. Ils ont perdu des repères précieux (famille, traditions, connaissances transmises, langue et culture, esprit de solidarité) sans les remplacer par d'autres.
Personnellement, je connais mieux les Cris et les Algonquins que tous les autres. Ces deux Premières Nations ont des réalités tout à fait opposées, avec des moyens et des ressources qui n'ont rien à voir. Comment arriveront-ils un jour à se comprendre et à s'entendre, même entre eux?
Celui qui les connaît et les respecte mieux que personne, c'est l'anthropologue Serge Bouchard. S'il y avait une réelle volonté politique de régler quelques dossiers autochtones, je le nommerais à la tête de cette « commission ».
Absolument vrai qu'il ne faut pas généraliser à partir d'images ou de faits racollés à droite et à gauche. Je ne connais pas beaucoup d'autochtones. Quelques-uns croisés dans les années 70, des Cris. J'étais même allé passer une semaine à Fort-George chez Jenny Pachano, la blonde d'un pote proche de moi. J'avais adoré mon séjour même si je ne m'étais pas trop mèlé à la gang du village. Aujourd'hui, plutôt que s'éteindre avec les années, ils sont quand même 1 million au Canada. Faut les aider à intégrer notre grosse gang mais c'est pas évident de confier des gros sous à leurs associations dont les dirigeants (je n'accuse pas ici) ont peut-être trop les mains libres pour distribuer la richesse. L'exemple des réserves avec ... casinos ... est révélateur : ça n'est pas la communauté qui en bénéficie, mais les ''bien placés'' dans la richesse et leurs proches qui travaillent dans les alentours comme croupiers, préposés à l'acceuil ou à la sécurité. Les profits engendrés ne retournent que très tièdement dans la communauté. Et le fait est bien connu ...
RépondreSupprimerMais non, Croco, je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas généraliser, et je ne te fais aucun reproche, j'ai seulement dit que la problématique est fort complexe et impossible à démêler, surtout qu'ils ne s'entendent pas entre eux, même sur le choix de leurs porte-parole, et que leur réalité est si différente, même au sein de la même communauté. On dit la même chose!
RépondreSupprimerTheresa Spence ne fait pas l'unanimité. C'est ce que tu soulèves dans ton billet et c'est aussi ce qu'a écrit Guillaume Picard, « Indien inscrit, enseignant à Montréal », dans un article qu'il signe hier, le 15 janvier, sur LaPresse.ca.
J'ai eu connaissance ce matin d'une discussion vive (à laquelle je n'ai pas participé) qui se déroulait sur FB, au sujet de cet article intitulé « Theresa Spence nous fait honte », et des revendications du mouvement Idle No More. Si ça t'intéresse, c'est ici :
http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201301/14/01-4611182-theresa-spence-nous-fait-honte.php?fb_action_ids=321837981260034&fb_action_types=og.recommends&fb_source=other_multiline&action_object_map=%7B%22321837981260034%22%3A138971592928511%7D&action_type_map=%7B%22321837981260034%22%3A%22og.recommends%22%7D&action_ref_map=[]
Merci. Bon texte d'un insider !
RépondreSupprimerCroco,
RépondreSupprimeravec ta permission: ceci s'adresse à Zoreilles.
@Zoreilles,
ceci est un retour dans le temps.
Je ne connais pas Serge Bouchard, mais j'ai trouvé un livre abandonné dans le métro (j'en avais parlé chez-toi), intitulé "Uashat" par Gérard Bouchard. Ce livre m'a bouleversée, et c'est le moins que je puisse dire.
Les Innus de la Côte-Nord (Montagnais) vivaient dans la réserve de Malioténam, et ceux que je voyais à l'époque à mon école (au secondaire) étaient toujours collés ensemble, comme des petits pois dans leur cosse.
L'un deux a été mon rêve d'adolescence, mes premiers émois (ça aussi j'en ai parlé chez-toi), mais j'étais invisible à ses yeux.
Aujourd'hui, avec le recul je comprends la détresse qu'ils devaient ressentir...et j'en souffre à retardement.
Croco et Zoreilles,
RépondreSupprimermon commentaire n'a rien à voir avec l'actualité je sais; mais avec moi tout se résume ou presque aux livres. Et mes souvenirs d'adolescence qui n'intéressent personne (sauf moi) on fait le reste: désolée...