Comment expliquer la popularité et l’engouement du
commentateur Don Cherry auprès de nos voisins canadians ? Sa dernière esclandre
(les femmes ne devraient pas avoir accès aux vestiaires des équipes de hockey) a
soulevé la bisbille dans les médias. Le macho man dans toute sa splendeur. Même
le co-animateur de service à la CBC radio-canadienne n’a pu retenir son
désaccord et patati et patata.
Bon ! Une autre connerie dans la carrière de l’ancien coach
des Bruins. J’ajouterais que ce n’est pas la pire des imbécilités dans le lot
impressionnant qu’il a commises dans sa
carrière. Mais je ne pourrais pas vous rappeler ses chefs-d’œuvre parce que je
les ai éliminés de ma mémoire tellement c’était insipide. Et je n’insiste même
pas sur son enveloppe vestimentaire ridicule que je devine savamment calculée
pour attirer l’attention de son auditoire.
Ce qui me renverse et m’assomme dans tout ça, c’est la
popularité indéniable du personnage dans la population canadienne (anglaise
évidemment). Même la direction de la télé nationale radio-canadienne s’est
limitée à déclarer officiellement que les propos du commentateur ne reflétaient
que SA pensée à lui. Freedom for Don !
Juste imaginer qu’une vedette québécoise du micro sportif
échapperait une connerie équivalente, vous le savez autant que moi, elle
disparaîtrait des ondes dans le temps de le dire.
Si mister Cherry garde son micro, ça repose sur une vérité
très simple : l’auditoire l’adore et cette cote d’amour menotte ses
patrons. De là à conclure que nos voisins canadiens sont machos, rétrogrades et
tout le reste, non ! N’exagérons rien. Mais, simonac, que la majorité accepte
ces dérapages avec un petit sourire en coin en concluant que … well you know,
Don is Don … moi, ça me désole.
Hé oui, ici on a Richard Martineau et Éric Duhaime, mais c’est
pas pareil … Ils ne sont pas … sportifs …