mercredi 30 avril 2008

La poffe d'Amsterdam

C’était en juin 1995. Après une semaine à Paris, un petit saut de deux jours à Amsterdam avant de revenir au Québec avec Denis et Jackie.

Belle ville. Assez dépaysante avec ses multiples canaux, les bateaux, les vélos en si grand nombre, etc, Et pour nos déplacements pédestres, JE suis le guide consultant fidèlement la carte de la ville avec, évidemment, des petites erreurs d’orientation et de noms dont celui de la rue principale qui se nomme Leidsepleinnstrauss.

Amsterdam est aussi connu pour ses cafés cools où le cannabis est en vente libre. Personnellement, j’avais remplacé le cannabis par d’autres substances moins cools depuis plusieurs années mais, le coup d’œil en valait la peine, non ?

Alors dans l’un de ces fameux cafés, je suis allé au petit comptoir pour examiner la marchandise. Impressionnant ! Sous la vitre du comptoir, des bites de haschich d’une quinzaine de pays différents avec les prix correspondants. Des petits sachets de marijuana (moins nombreux) et finalement, des joints déjà roulés. J'achète donc un joint dont je ne me souviens pas de l’origine et je retourne à la table pour le siphonner avec Denis et Jackie.

Même pas cinq minutes ! Gelés à ras les oreilles. Gros Gros Buzzz ! Et un buzz sur un autre continent, mettons que c'est encore plus ... buzzant !

Sortis de là en vitesse avec le fou rire étampé dans la face, on va essayer de retrouver notre chemin. LE guide que je suis sort la carte du pack-sack. Jackie me l’enlève aussitôt en déclarant : « T’es toutt mêlé avec ta carte. Suivez-moi, je vais vous ramener à l’hôtel … ».

Erreur !

Après plusieurs rues déambulées inutilement derrière « madame la nouvelle guide autonome », il nous faut bien réaliser qu’on est perdus ben raide. Et les trois larrons sont toujours crampés de rires. La belle Jacqueline va donc demander l’orientation à ce passant qui s’en vient. Sortant son anglais des beaux jours, elle lui demande :

« Pardon me sir. Could you tell me where is the Led Zeppelin Street … ».

Et le monsieur de lui répondre :

« The only Led Zeppelin I know is a rock band … ».

Perdus, vous dites ? Pas juste un peu …

mardi 29 avril 2008

Immensité

Dans une cinquantaine de jours, on y sera à Belle-Anse.
Petit clic pour voir la bande de cormorans ...
Maudite belle falaise !

dimanche 27 avril 2008

Logo érectile

Au cas où vous n'auriez pas lu cette courte nouvelle dans le Big Blog de Londres de Marie-Ilse Paquin, examinez ce nouveau logo de l'Office of Government Commerce et renversez-le à la verticale ...

Édifiant !

samedi 26 avril 2008

Rendez-vous ... raté

L’heure fixée : 16h 10. Une clinique où pratiquent deux docteurs vietnamiens : l’une est médecin et l’autre est dentiste. J’y suis arrivé 25 minutes plus tôt pour que le médecin me rassure sur cette enflure anormale de la main gauche (nenni : c’est pas les plaisirs solitaires, bande de vicieux).

Dans la salle d’attente, outre la secrétaire viet, ya deux madames viets et trois monsieurs dont le blogueur. Et le son de la conversation des madames viets : glig, gling, gling. Totalement insupportable !

Il est maintenant 16h 15. Une dame viet sort de la salle du doc, passe devant nous et sacre son camp. Une dame viet entre dans ladite salle et referme la porte.

Le blogueur demande à la secrétaire :

- J’avais rendez-vous 16h 10. C’est pas un petit 5 minutes de retard qui va m’énerver. Mais j’imagine que je suis le prochain …

- Non, monsieur. Il y en a deux autres avant vous…

Je me suis levé, j’ai demandé le feuillet cliqué avec ma carte, je l’ai déchiré en deux, remis les deux parties à la secrétaire et j’ai crissé mon camp.

Les p'tits crottés

C'est l'expression utilisé par l'incroyable Claude Poirier pour désigner les jeunes hommes ayant participé au grabuge et à l'émeute de lundi soir, suite à la victoire des Canadiens.

Hier, j'ai rencontré un de ces émeutiers et, surprise, il était d'accord avec Poirier. Je le cite :

" Le bonhomme Poirier connaît fort bien le domaine dont il parle quand il nous traite de jeunes crottés, étant lui-même un gros plein d'marde ".

Par la suite, les Canadiens se sont sauvés avec la victoire.

mercredi 23 avril 2008

L'heure est grave !

Quand c'est rendu que même Marcel Béliveau parle de mon engraissement et de mon surplus de poids ... Ma balance aurait-elle été trafiquée pour une surprise sur prise ?

Souvenirs d'un bandit

Hier soir, la SRC présentait un documentaire sur Lucien Rivard, un bandit québécois notoire qui a fait sa marque un peu partout en Amérique du nord et en Europe. M’est alors revenu un souvenir très précis de mon adolescence : son évasion à la Une.

Le bonhomme s’était évadé de Bordeaux de façon spectaculaire en franchissant la muraille à l’aide d’un boyau d’arrosage … etc. Mon souvenir est davantage axé sur la raillerie politique qu’avait entraînée cette évasion.

Les libéraux de Jean Lesage étaient alors au pouvoir (après les trrrès longues années du règne Duplessis). L’Union Nationale, désormais dans l’opposition, conservait toujours son journal quotidien (ou son influence majeur sur …) qui était à l’époque le Montréal-Matin.

Pour narguer le ministre de la justice libéral (Claude Wagner), l’éditeur du Montréal-Matin plaçait CHAQUE JOUR sur la UNE et au-dessus du sigle Montréal-Matin, une photo de Lucien Rivard avec la phrase : « 42 (ou 72 ou 95) jours depuis l’évasion de Lucien Rivard ». Fallait le faire !

Étranges ces choses précises qui restent imprimées dans le ciboulot. Pour moi, Lucien Rivard c’était cette bande baveuse dans le haut de la Une d’un quotidien.

lundi 21 avril 2008

Symbolique ...

Tout près, à moins de 100 mètres de chez moi, sur la rue Bélanger entre Cartier et Chabot : une belle cour d’école ensoleillée avec des bouts-de-choux de maternelle qui s’amusent en récré.

Étrangement, dans ce quartier fortement franco qui vote PQ depuis 1970 (comté Gouin), TOUS les enfants parlent et piaillent en anglais. On relève la tête et on regarde le nom de l’institution :

École Pierre Elliot Trudeau School

dimanche 20 avril 2008

Le mauvais côté de la médaille

Ma balance, ou mon pèse-personne pour faire plus chic, se veut de la vieille école : derrière le petit carré de vitre, ya une roulette sur laquelle sont inscrits les chiffres par ordre croissant. C’est-à-dire de 0 à 249 puis, on a fait le tour.

Les habitués de cette page savent que j’ai cessé de fumer la cigarette il y a un peu plus de deux mois. Belle médaille ... Vous me voyez venir ?

Il y a deux jour : l’horreur ! Je suis embarqué sur la balance et j’ai RE-vu l’essti de chiffre zéro. J’en suis à 245 livres tabarnak ! Cinq autres et j’aurai fait le tour de la balance.

Ce qui, si ma calculette est exacte (elle !) signifie que cette interruption de la boucane m’a fait gagner 20 livres depuis le début de février. Que va-t-il m’arriver ? Vais-je exploser ?

Je sais ! Je sais ! Vous allez me parler de diète. Et vous n’êtes même pas drôles …

Go Fags Go !

Spécialement dédié à Kovalev ...

vendredi 18 avril 2008

Premier show des blogueurs

Il y a quelques semaines, j’ai contacté quelques blogueurs de ma liste de favoris pour leur demander de me dévoiler le premier vrai show de musique auquel ils avaient assisté. Voici ma collecte de réponses ….

À tout seigneur, tout honneur, je vais commencer par moi-même. Au printemos 71, la tellement belle Renée Claude était venue chanter à notre école de Mont-Rolland. Un mois plus tard, j’entrais au Forum pour voir Led Zeppelin. Vous ne me croyez pas ? Je vais bientôt vous montrer quelques photos prises avec un « Instamatic ». J’étais même monté sur scène pour prendre ma photo de Robert Plant.

Pour Doparano, ce premier souvenir était Jean-Marc Pisapia et son groupe The Box en 1986.

Pour celle qui blogue 1001 petites choses : Dépêche Mode en 2005 (pas rien avant cette date ?)

Pour la merveilleuse conteuse trash Da Bitch, ce fut (sans trop de surprise côté style...) Bad Religion en 1992.

Le Gros BS m’a avoué Van Halen en 1984

Chroniques Blondes (qui va bientôt mettre en ondes son projet télé-web Chez Jules) était dans le vieux Forum pour voir Emerson, Lake and Palmer en 1976. J’y étais aussi, première rangée avec Denise et Nicole, juste devant Emerson qui pitchait des poignards dans les boîtes de son …

Mon cérébral collègue Accent Grave s’était déplacé pour aller voir la pièce Le Bourgeois Gentilhomme en 1972.

Pierre-Léon avait-il pris son Taxi la Nuit pour aller voir les Beach Boys en 1979 ?

Accordons le droit d’aînesse (elle va vouloir me tuer …) à Rosie, la torontoise Dancing Lunatic qui a eu la chance de voir les Beatles au vieux Forum en 1964.

Et vous, chers lecteurs et commentatrices, quel était ce premier vrai show musical encore présent dans votre mémoire ?

mercredi 16 avril 2008

Efficaces ?

Ce matin, j’avais un rendez-vous à 8h30, Hôpital Jean-Talon, avec Lucie, la meilleure inhalo-thérapeute au monde. Mais je devais aussi prendre arrangements pour une prise de sang.

J’entre à l’Hôpital à 7h 40. Prends un numéro (le 18). À 7h 58, je sors de la salle numéro 8 avec une petite ouate sur le bras gauche : la prise de sang est finie.

En route vers le 5ième étage, je croise Lucie. « T’es de bonne heure, mais je vais te passer tout de suite … ». Je suis sorti de l’immeuble à 8h 32 en plein soleil, radieux …

mardi 15 avril 2008

Gros-Lard

La caricature est de Chapleau dans La Presse de ce matin. Puisque je ne pouvais pas la transférer simplement sur mon blogue, je vous l'ai photographiée, bande de veinards !

Il s'agit de l'animaliste Paul Watson, ce fort en gueule qui vit principalement des donations qu'il ramasse à gauche et à droite. Comme un itinérant-quêteux dans le gros luxe ...

lundi 14 avril 2008

Bon show pas cher !

Ça sera jeudi soir à la Maison de la Culture Frontenac, face à la station de métro du même nom. Dans le cadre de la semaine "Vue de la Relève", à 20 h, le spectacle de Fabien Cloutier intitulé Scottstown. Prix du billet : $7. (Rés : 514-278-3941). Vous en aurez pour votre argent et je vous garantis un méga-dilatage de rate. Ce gars-là est fou raide.

Je l'ai vu sur les planches de la Licorne en 2005 dans le cadre des Contes Urbains. Il avait littéralement volé le show avec son conte intitulé "Ousqu'yé Chabot". Un rire aux dix secondes pendant 15 minutes : faut le faire. Cette histoire d'un gars de Scottstown qui vient à Montréal avec son chum Chabot alors que les deux ne connaissent pas la ville et se dirigent vers le "Village" pensant y être plus confortable ... La blonde-grise avait littéralement braillé aux larmes en voyant ce comédien complètement déjanté nous conter ses mésaventures.

J'avais même rencontré Fabien Cloutier quelques jours plus tard pour une entrevue et j'avais été renversé de voir la différence entre le malade que j'avais vu sur scène et le gars très calme à qui je parlais dans un café du Plateau. Le texte de cette entrevue peut se lire ICI.

Pour le présent spectacle, Fabien Cloutier a repris son personnage du gars de région qui craint et déteste Montréal sans la connaître vraiment et y a ajouté trois autres (més)aventures qui, j'en suis assuré, me feront crouler de rire.

Allez ! Un petit $7 pour enjoliver votre semaine. Interdit aux moins de 13 ans. Langage cru.

dimanche 13 avril 2008

Information trompeuse

Une brève nouvelle nous informant que le gouvernement du Québec va s’attaquer à la vente illégale de cigarettes. Sur LCN, un bref reportage vidéo nous montrant un étalage de ces cigarettes « dans les sacs » avec le prix affiché : $25. De quoi faire rager ceux qui paient le prix normal d’un peu plus de $60 ?

Si vous avez un bon pusher de nicotine à Montréal, il viendra vous livrer à domicile le même sac de 200 cigarettes pour … $12. Et si vous allez acheter sur la réserve, vous paierez aussi peu que … $6 pour la même quantité. Vous imaginez les profits des chacals blancs qui achètent en gros chez les Mohawks ?
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Et c’est un ex-fumeur affranchi qui vous le dit !

Sous un ciel gris

La grise-blonde (quand elle était noire) un froid matin de septembre
dans la "banlieue" de Havre-aux Maisons.

samedi 12 avril 2008

Un grand moment de télé

Il y a 5 minutes, sur les ondes de Radio-Canada, devant une Marc Labrèche ahuri, j'ai vu Jean-Luc Mongrain faire le call de la batracienne (mieux connue sous le vocable de Yolande la grenouille) avec la totale grimace incluant les yeux croches, la face plissée et la langue qui frétille. Je n'en croyais tout simplement pas mes yeux.

Tripper à Boston chez les Bruins

Début avril 1982. Dans la saison de hockey de la LNH, il reste deux matches. Samedi soir au Forum : Canadiens-Bruins. Et le lendemain, dernier match de la saison : Canadiens à Boston.

Ça fait six mois que tout est organisé : en octobre 81, j’ai acheté 12 billets pour le dernier match au Gardens de Boston. J’ai donc six mois pour « collecter » $120 auprès de 11 chums. Le montant en question paiera le billet (deuxième rangée dans le coin), le transport (camionnette louée et essence) et la chambre d’hôtel (trois chambres, deux soirs dans un Holiday Inn centre-ville).

Nous étions 12 ce samedi matin à 6h, chez nous. Embarquement dans le véhicule. Arrivée « aux lignes » : ça passe comme du beurre dans la poêle. Fiou ! Mettons que la moitié des passagers avaient un antécédent en justice. La chance : aucune question, aucune vérification. Les douze comiques entrent aux USA.

Je pourrais vous raconter une douzaine d’anecdotes dramatiques ou farfelues (surtout farfelues ...) que j’ai vécues pendant ces 60 heures outre-frontière. Et en ajouter deux autres douzaines qui m’ont été rapportées parce que je n’étais pas … partout.

Une chose est sûre et certaine : cette expédition fut marquante pour la plupart des douze voyageurs. Un quart de siècle plus tard, chacun raconte et re-raconte ses folleries avec témoins à l’appui. La plupart racontables, mais en privé

12 montréalais, la plupart sans antécédents « voyageurs », lâchés lousses dans Boston : infernal ! Comme votre blogueur, 2 heures du mat’ , ultra-joyeux, qui paye le taxi en lui donnant des petites tapes sympathiques sur la gueule pour le remercier … cette anecdote étant la plus gentille d’entre toutes et, en même temps, celle où je l’ai échappé belle… « Essti que t’es conard Mickey » m’ont dit les deux boys (Denis et Jean) qui ont réussi à calmer le chauffeur ulcéré.

Les Bruins, qui viennent de perdre la première jeudi soir (4 à 1), me rappellent toujours cette follerie de 1982. Et les boys … Jean, Denis, Jean-Claude, Jean-Louis, Germain, Ti-Poil, Michel, Ti-Two, l’autre Denis et Yvan la jambe dans le plâtre …

Le score à Boston en avril 82 ? Match nul 3 à 3. Je n’ose pas vous raconter les instants, après le match, où nous étions douze conards éthylés et bien installés juste à côté de la porte d’entrée de l’autobus des Canadiens. Mario Tremblay vous jurera qu’il ne s’en rappelle pas, mais nous savons tous (les 12) que Jean-Claude lui a fait péter les plombs … Et Ti-Two qui déclarait son amour à Chris Nilan … Oooohhhh Môman ! Ton fils passait un … beau moment.

Et pour les onze (Jean-Claude est parti depuis dans l’au-delà), j’en suis sûr, les Bruins et le vieux Gardens, c’est du bonbon dans la mémoire.

vendredi 11 avril 2008

Les Mousquetaires

Vous vous rappelez ? Ils étaient quatre ! Et nous le sommes. Rick, Rodge, Denis et Mickey. Se rencontrer et absorber quelques litres de houblon à l’occasion. Genre une fois l’an. Sans obligation, juste comme ça.

La vie qui roule, la famille, la job et toute la patente qui l’entoure. Des liens qui datent … d’avant les enfants. Et qui persistent même si les occasions se raréfient. Mais à chaque fois, des sourires, des rigolades, des nouvelles plus fraîches et toujours le plaisir de se retrouver quelques heures, les quatre épéistes.

Mousquetaires mais aussi baby boomers, la nostalgie est absente de nos échanges. Les rappels de nos bourdes, conneries, folies, balivernes et autres niaiseries vont meubler les trois ou quatre heures que nous allons passer aujourd’hui dans cette brasserie de l’ouest de l’île. Et j’en reviendrai repu, souriant et prêt pour la prochaine game des Canadiens.

Grosse vie platttte ….

jeudi 10 avril 2008

Les Maîtres du Printemps

Depuis plusieurs années, mon VRAI signal du printemps, c’est la présentation du tournoi des Maîtres à Augusta en Georgie. Ces quatre journées où les meilleurs golfeurs de la planète se mesurent sur le terrain divin, c’est le vrai signal et ce, pour deux raisons.

La première, ce sont les images présentées à la télé. Dans ce coin d’Amérique, le printemps est arrivé depuis quelques semaines et les preuves nous sautent au visage : le terrain est en parfait état et manucuré à la perfection, toutes fleurs en floraison et arbres magnifiques en feuillaison.

La deuxième raison c’est qu’habituellement, au lendemain de ce tournoi, les premiers clubs de golf québécois ouvrent leurs portes. Qui dit golf dit printemps. CQFD. Quoique cette année, les centimètres de neige en surplus pourraient reporter ces ouvertures.

Je ne joue plus très souvent au golf. Demie-douzaine de fois par année. Le score s’en ressent (entre 95 et 105 dépendant du terrain). Mais j’ai toujours le désir de jouer la ronde de ma vie (à ce jour un 79 sur un terrain facile).

Quiconque a « pogné » la piqûre du golf sait ce dont je parle. Bien loin du sport élitiste que plusieurs ont toujours en tête, le golf se veut une manière de vivre quand on sait l’aborder. L’éthique, la politesse, le fair-play, le défi personnel, le calme de la verdure, les amis si proches dans cette intimité, le silence avant le coup, le tee introuvable, les conseils, FORE, les coups mémorables, les pépiements en chorale, les blagues et coups pendables, le choix du bâton approprié, le soleil qui se glisse entre les nuages, le sable qui explose en projetant la balle, la motte de verdure à replacer, la rage furtive d’avoir raté un coup cent fois réussi, la courte averse à l’abri dans les sous-bois, la balle retrouvée, la marmotte furtive, la bière du 19ième trou, le fanion qui bouge légèrement ou le poteau qui plie, les vantardises, les règlements contournés légèrement ou observés rigidement, les jambes bronzées dépassant la jupette rose, marcher dans l’allée du 18ième trou avec le soleil orangé tout au fond, le bruit saccadé des arrosoirs et le son de la balle qui tombe dans la coupe.

Pour ceux et celles qui connaissent, bonne saison ! Pour les autres, je vous souhaite l’initiation à ce sport magique et tellement reposant pour l’âme…
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En attendant, les Maîtres vous éblouiront à la télé jusqu'à dimanche.

mercredi 9 avril 2008

Rat de Ville

Capté en octobre dernier, j'ai revu la bête ce matin dans le même arbre. Je vous le refixe bientôt. Un clic sur l'image pour les détails ...

Blogueur-non-fumeur en danger !

En page A13 de La Presse de ce matin, la manchette saute à mes yeux :

Mise en garde contre le CHAMPIX
Troquer la cigarette contre une dépression

Textuellement, le premier paragraphe :

« Santé Canada a publié hier une mise en garde contre les effets secondaires du Champix. Ce médicament prescrit aux fumeurs qui souhaitent écraser, peut provoquer des comportements agressifs, la dépression, même des pensées suicidaires chez ses utilisateurs ».

Le blogueur absorbant quotidiennement matin et soir le kliss de comprimé de Champix depuis exactement 70 jours, vous comprendrez que l’article en question a produit le début du soulèvement du coin droit de son sourcil gauche …

Ainsi donc, ça n’était pas le prolongement de l’hiver et la sur-accumulation des bancs de neige qui me rendaient maussade ! Ce n’étaient pas les accommodements raisonnables et l’ADQ qui me rendaient agressif ! Et ce ne sera pas la prochaine élimination du Canadien qui me donnera des pensées suicidaires ! Ah bon … Merci de me prévenir messieurs dames de Santé Canada …

Voilà une année que le fameux Champix est autorisé au Canada. Une drogue nommée varénicline amène le cerveau à sécréter la dopamine (comme le fait la nicotine) mais agit également sur les récepteurs de nicotine. Comprenne qui pourra …

Le blogueur a repris quelque peu ses sens en poursuivant la lecture de l’article : les effets nocifs mentionnés plus tôt ont été perçus principalement chez des consommateurs souffrant de troubles psychiatriques.

D’autant plus qu’il ne reste que 5 jours de comprimés dans la petite boîte du blogueur-non-fumeur et qu’il devra voler de ses propres ailes à compter de la semaine prochaine.
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Quand j’y pense ! J’ai vraiment frôlé la folie …

mardi 8 avril 2008

?????

Je ne sais pas quel hôpital mais j’y suis. En attente, seul, dans une salle quelconque. Arrivent un lignée de madames qui se suivent, toutes avec un bébé naissant dans les bras. J’apprends alors qu’ils vont faire une photo spéciale avec 100 bébés collés les uns aux autres. Ces femmes sont les 50 premières et 50 autres arriveront tantôt.

JE veux absolument saisir cette image des 100 bébés. Vite je sors de la salle, cherche frénétiquement l’ascenseur. Me faut aller au 17ième étage d’Hydro-Québec (où j’ai déjà travaillé). On se trompe d’étage. On recommence. J’arrive à mon bureau, saisit l’appareil-photo en vitesse et re-pitonne pour faire revenir l’ascenseur.

J’arrive essoufflé dans la salle des bébés mais - HORREUR ! – j’ai le zoom-téléobjectif sur l’appareil. Je ne pourrai pas prendre cette photo. Panique ! Je me réveille en sueurs !

C'était la nuit dernière. Devrais-je aller payer une interprétation de rêve oubedon aller consulter une psy ?

lundi 7 avril 2008

Rêve de fou

Ce court rêve (cauchemar ???) m'est arrivé à quelques reprises depuis une semaine. Je me retrouve quelque part (peu importe où) et me rends compte que je suis en train de fumer. Ouaxhh ! Je jette ma cigarette et ... je me réveille avec la culpabilité du tricheur. Pour un paisoble dormeur qui a cessé de fumer il y a maintenant deux mois, mettons que ça n'est guère agréable comme interruption de sommeil ...

TVA : el Cheapo

L’équipe-télévision de monsieur PKP vient de se surpasser dans l’art ( ???) de vous présenter du bon gros réchauffé servi avec une sauce dynamique pour mieux passer dans votre gorge de téléphage.

Pour meubler les soirées de ce qui vous reste de printemps et celles plus chaudes de l’été qui vient, la chaîne la plus écoutée et la plus rentable du Québec plonge allègrement dans la mélasse américaine sauce HP (heavy populaire). Pour le contenu canadien, on repassera.

T’es drôle Jerry ! Sous ce titre accrocheur, cette série hebdomadaire vous défilera tous les films comiques et tellement pissants interprétés par … Jerry Lewis. Amateurs de grimaces hilarantes, vous serez comblés.

Elvis n’est pas mort ! Sans blague, cette « nouvelle » série vous offrira en rafales hebdomadaires les films archi-usés du King. Mélomanes avisés, vous pouvez pleurer de joie, TVA fournit les kleenex (usagés, cela va de soi …).
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Il faut saluer cette contribution phénoménale de PKP à la mise en forme physique des québécois car tous auront compris que le message subliminal derrière cette offensive télévisuelle se résume à cette courte phrase : " Va jouer dehors ! ".

dimanche 6 avril 2008

Requiescant in pace

(Extrait de la chronique de Jean Lemire dans La Presse du 6 avril)
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" Il faut avoir vécu le printemps aux Iles-de-la-Madeleine pour comprendre leur attachement à la mer. En mars, on prépare enfin les bateaux, on sort d'une dormance hivernale imposée pour reprendre goût à la vie. L'iode de la mert embaume les villages, et ça sent le bonheur sur les quais. Le printemps, aux Îles, marque le retour du sourire des marins ".
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Pas cette année.

vendredi 4 avril 2008

Câlin ou câlion

Après avoir fait soigner ce lion qu'elle avait trouvé blessé et mourant, cette dame fit toutes les démarches et les arrangements pour qu'il soit placé dans un zoo. Quelques mois plus tard, elle est allé voir comment il allait.

Ahurissant, comme le dit mon ami Denys.

jeudi 3 avril 2008

Les circulaires

Vous aimez les circulaires ? Moi … pantoutte !

Cette avalanche de publicité inutile sur papier, grande coupeuse d’arbres et remplisseuse de bacs verts, c’est le plus grand gaspillage inventé par l’Homme.

Non mais … Vous vous farcissez ces pubs chaque semaine ? Vous scrutez les spéciaux des grands épiciers et ceux des vendeurs d’électro-ménagers, d’ordinateurs, de caméras et autres gadgets TELLEMENT importants ? Avec votre ordi, vous pouvez trouver toute cette info …

Depuis un séjour de travail dans un Éco-quartier au tournant du millénaire, j’ai mis la main sur l’auto-collant officiel de la ville de Montréal et ce petit bout de papier m’a complètement délivré de cette tare.

Et ça marche ! À peine deux ou trois dépliants de pizzerias locales … par année et le bulletin bi-annuel du député fédéral que je m’empresse d’appeler au bureau du comté pour lui en faire le reproche.

Totale allergie aux circulaires. Même que la blonde-grise doit piquer le publi-sac chez un voisin quand elle veut feuilleter les spéciaux à l’occasion.

mercredi 2 avril 2008

Sensiblerie ?

Bon ! Je vous suggère d'aller visionner ce Youtube.

ICI

Avez-vous affiché un sourire joyeux ?

Moi, rien à faire. J'ai braillé ...

L'enfer

Pas d’allure ! Ce matin, 5h 44, j’ouvre les yeux. Zapette pour ouvrir la télé et me placer en mode nouvelles. L’image arrive sur RDI (le 19) : une pub. Zap vers LCN (le 29) : encore une pub. Zap vers TVA (le 7) : toujours une pub. Zap vers TQS (le 5) : encore et toujours la cliss de pub. ZAP FINAL : la télé est fermée !

mardi 1 avril 2008

SOS Psycho Féline

Elsie ma chatte à longs poils de 14 mois, stérilisée mais toujours griffée, fout le bordel dans la maison avec sa kliss de manie de renverser les paniers-poubelles dans la maison. Celui sous la table du salon, l’autre à côté du bureau et le dernier dans la cusine … Et pas qu’une fois par jour. Et le blogueur n’arrive pas à lui faire comprendre que c’est MAL de faire ça.

Mais oui j’ai levé le ton. Même que plus ça va, je vais bientôt hurler. Elle ne comprend absolument rien à mes signes d’interdiction. Même qu’elle me regarde ahurie, semblant se dire : « Mais qu’est-ce qu’il a le bonhomme ? Faudrait peut-être qu’il consulte. C’est quoi ces simagrées à la con ? ».

Ne me parlez pas de contacts physiques ou de tapes sur les fesses : il n’en est pas question. D’autant plus qu’il me faudrait courir après pour les lui administrer… Pas de séjour dans le micro-ondes non plus (bande de malades !). Couper les friandises occasionnelles ? Elle n’y comprendrait strictement rien : elle se prénomme Elsie et non Einstein …

Alors ami(e)s lecteurs ou lectrices, si vous avez LE truc qui me délivrera de cette angoisse, n’hésitez pas à me le transmettre.

Messi bokou.

Les ruisseaux d'avril

À chaque année, quand arrive le premier avril, ce ne sont pas les poissons qui me reviennent en tête. Plutôt le refrain d’une chanson très peu connue avec ses paroles qui n’ont pas réussi à quitter ma mémoire, plus de quarante années après s’y être logées.

C’était une chanson du Père Bernard, un Oblat de Marie-Immaculée, qui se promenait d’école en école avec sa guitare et sa soutane brune de missionnaire pour fredonner ses chansons à saveurs religieuses et quelques autres touchant la nature et ses beautés. Me souviens aussi du côté libertaire de cet homme.

J’ai toujours aimé ce refrain pour sa simplicité, son air jazzy, son petit jeu de mots et le pied-de-nez envoyé aux urbains. Je ne manquais jamais l’occasion de le fredonner pour la parenté quand nous venions les visiter dans la grande Montréal. Ça va comme suit :

Tous les ruisseaux d’avril
Font des rigoles dans mon cœur
Et quand je pense aux gens des villes
Moi je rigole dans mon cœur


Excusez-la !