C'est la colle que j'ai posée à ma soeur des Iles, pensant bien qu'elle en serait bouche bée. Mais non. Avec pleine assurance, elle m'a donné la réponse. Alors vous, vous savez qui était cette Madeleine ? Mais non, oubliez Madeleine de Verchères. Vous n'y êtes pas du tout. Pas plus que la Madeleine pécheresse et presque blonde de Jésus. La Madeleine, c'était tout simplement la femme de Jacques Cartier. Et voilà. Vous vous coucherez plus intelligent(e)s ce soir ...
lundi 30 juin 2008
dimanche 29 juin 2008
Capter le héron
Ajouter ici la chance du photographe d'avoir saisi la tête du volatile
Clic pour détails ...
Cheval du troisième type ?
samedi 28 juin 2008
Narquois le soleil
Comme pour nous narguer un peu, le sieur Galarneau se montre dans toute sa splendeur pour cette dernière journée ans les Iles. Dernière promenade devant les grottes de la Dune-du-Sud et hop dans l'avion.
jeudi 26 juin 2008
Singing in the rain
Aujourd'hui, première véritable journée humide dans les îles : mouille à boire debout. On reste dans le char et on observe les paysages sous un autre éclairage. J'ai capté de magnifiques hérons dans une petite baie isolée. Bien hâte de vous montrer tout ça. Retour en ville dans 48 heures :-(
mercredi 25 juin 2008
vendredi 20 juin 2008
Arrivée
Arrivée a Havre-aux-Maisons deux heures après le décollage.
On est dans les Iles et ma blonde capote !
Salut !
On est dans les Iles et ma blonde capote !
Salut !
Prière ...
... de ne pas déranger
je suis en vacaaaaaaaaannnces !
(air connu - Pierre Bertrand)
L'avion décolle dans trois heures ...
Beu - Bye !
je suis en vacaaaaaaaaannnces !
(air connu - Pierre Bertrand)
L'avion décolle dans trois heures ...
Beu - Bye !
mercredi 18 juin 2008
Chu pas fin, je l'sais
Bon ! Je m’éloigne de ma ville. Je vais dé-kon-presser même si je ne suis pas un stressé abonné aux crises de nerfs et montées de lait défoulantes et apaisantes.
Me suis quand même demandé quelle belle abstention, quel beau manque, quelle privation bénéfique, quel soulagement extrême mon cerveau de consommateur ordinaire appréciera-t-il le plus durant cette semaine un peu « déconnectée ».
J’ai pensé aux thèmes redondants de l’actualité genre miss Couillard, les explosions à Kandahar, le gaz qui grimpe, Stéphane Dion (ouf !), l’orgie de pub annonçant le jazz, les bobos du 400ième à Québec, alouette !
Allongez la liste de votre écoeurement personnel, ça pourrait être fort long, voire même fastidieux. Je me suis donc fait violence et, sans auto-torture, je me suis accu (mu) lé au pied du mur pour me forcer à me dévoiler à moi-même et admettre quel sera la vraie prime de cette belle parenthèse au milieu du Golfe Saint-Laurent.
Oublier totalement et n’avoir aucun contact visuel, écrit ou auditif avec Stéphane Laporte. Me semble même que je pourrais en … maigrir. Me rend fou, fru et désagréable ce communicateur intelligent mais tellement … prévisible et enligné sur nos belles valeurs majoritaires dans les sondages.
Bon OK ! Je suis dû pour des vacances … S’cusez-la !
Me suis quand même demandé quelle belle abstention, quel beau manque, quelle privation bénéfique, quel soulagement extrême mon cerveau de consommateur ordinaire appréciera-t-il le plus durant cette semaine un peu « déconnectée ».
J’ai pensé aux thèmes redondants de l’actualité genre miss Couillard, les explosions à Kandahar, le gaz qui grimpe, Stéphane Dion (ouf !), l’orgie de pub annonçant le jazz, les bobos du 400ième à Québec, alouette !
Allongez la liste de votre écoeurement personnel, ça pourrait être fort long, voire même fastidieux. Je me suis donc fait violence et, sans auto-torture, je me suis accu (mu) lé au pied du mur pour me forcer à me dévoiler à moi-même et admettre quel sera la vraie prime de cette belle parenthèse au milieu du Golfe Saint-Laurent.
Oublier totalement et n’avoir aucun contact visuel, écrit ou auditif avec Stéphane Laporte. Me semble même que je pourrais en … maigrir. Me rend fou, fru et désagréable ce communicateur intelligent mais tellement … prévisible et enligné sur nos belles valeurs majoritaires dans les sondages.
Bon OK ! Je suis dû pour des vacances … S’cusez-la !
mardi 17 juin 2008
Quitter la ville ...
... pour aller voir les couchers de soleil à Belle-Anse et bien d'autres choses. Ça y est, le blogueur prend huit journées pour aller fouler les Iles-de-la-Madeleine avec la blonde-grise et l'amie Sylvie, pour y revoir sa mère et sa soeur chéries, pour y respirer l'air marin, pour y goûter les homards rougis, pour y entendre les mots maritimes des madelinots, y boire la bagosse et peut-être même y croiser une abitibienne ...
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Pas de promesse mais l'intention de vous expédier quelques mots et images de l'expédition.
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Et d'avance, mes souhaits pour une belle et bonne Saint-Jean enrobée d'un solstice incroyable et ce, où que vous soyez sur le territoire.
dimanche 15 juin 2008
Bonne Fête en Haut
C’est aujourd’hui la fête des Pères (merci pour vos souhaits en pensée) et forcément, j’ai pensé au mien, ce cher Maurice dont les poussières reposent dans l’urne sous terre dans le cimetière de Sainte-Thérèse, juste avant l’entrée dans les Laurentides qu’il avait bien aimées.
Mon père nous a quittés le 6 juin, en 1991 (je crois), des suites de cette salope qu’on appelle Alzheimer. Ayant atteint le dernier stade de la maladie (celui qu’on surnomme le végétatif), il n’arrivait que difficilement à assurer ses fonctions vitales de respiration, de déglutition et autres nécessités. Nous savions que c’était en train de finir.
Maman chez elle, attendant l’inévitable. Ma soeur Line qui part des Iles-de-la-Madeleine pour nous rejoindre. Et ma sœur Lou, avec moi dans le mouroir du centre hospitalier.
Mon père intubé qui laisse entendre ces longues respirations découlant de la pneumonie, je suis seul avec lui dans la chambre, pendant que Lou se change les idées dans la salle commune. Pour passer le temps, je lui fais la lecture de passages du Nouveau-Testament. M’entend-il, lui qui a toujours aimé et cru au Seigneur ? Je ne saurais dire.
Et soudain, ce silence. Cet énorme silence ! Je ne l’entends plus respirer. En panique, je sors de la chambre et crie à tout infirmier qui veut bien l’entendre que mon père ne respire plus …
Arrivent en trombe l’infirmier et ma sœur Lou qui m’a entendu elle aussi. L’homme en blanc se penche au-dessus de mon père et nous prévient qu’il va faire une dernière respiration.
Quel moment unique mes amis. Maurice a effectivement pris une très grande respiration qu’il a ensuite relâchée pour une dernière fois et … voilà c’était fini. J’avais les yeux pleins d’eau certes. Mais curieusement, un espèce de bien-être m’envahissait. J’étais bien et presque heureux. Heureux d’avoir été là pour cette dernière seconde, de l’avoir « vécue » avec lui et heureux de le savoir parti en paix sans trop de souffrance.
À la même minute, un avion arrivant des Iles survolait la ville. Une passagère aurait bien aimé être là, elle aussi. Aujourd’hui, elle veille sur maman dans ses Iles chéries …
Bonne Fête quand même Pa ! Et veille bien sur James en attendant Cécile...
Mon père nous a quittés le 6 juin, en 1991 (je crois), des suites de cette salope qu’on appelle Alzheimer. Ayant atteint le dernier stade de la maladie (celui qu’on surnomme le végétatif), il n’arrivait que difficilement à assurer ses fonctions vitales de respiration, de déglutition et autres nécessités. Nous savions que c’était en train de finir.
Maman chez elle, attendant l’inévitable. Ma soeur Line qui part des Iles-de-la-Madeleine pour nous rejoindre. Et ma sœur Lou, avec moi dans le mouroir du centre hospitalier.
Mon père intubé qui laisse entendre ces longues respirations découlant de la pneumonie, je suis seul avec lui dans la chambre, pendant que Lou se change les idées dans la salle commune. Pour passer le temps, je lui fais la lecture de passages du Nouveau-Testament. M’entend-il, lui qui a toujours aimé et cru au Seigneur ? Je ne saurais dire.
Et soudain, ce silence. Cet énorme silence ! Je ne l’entends plus respirer. En panique, je sors de la chambre et crie à tout infirmier qui veut bien l’entendre que mon père ne respire plus …
Arrivent en trombe l’infirmier et ma sœur Lou qui m’a entendu elle aussi. L’homme en blanc se penche au-dessus de mon père et nous prévient qu’il va faire une dernière respiration.
Quel moment unique mes amis. Maurice a effectivement pris une très grande respiration qu’il a ensuite relâchée pour une dernière fois et … voilà c’était fini. J’avais les yeux pleins d’eau certes. Mais curieusement, un espèce de bien-être m’envahissait. J’étais bien et presque heureux. Heureux d’avoir été là pour cette dernière seconde, de l’avoir « vécue » avec lui et heureux de le savoir parti en paix sans trop de souffrance.
À la même minute, un avion arrivant des Iles survolait la ville. Une passagère aurait bien aimé être là, elle aussi. Aujourd’hui, elle veille sur maman dans ses Iles chéries …
Bonne Fête quand même Pa ! Et veille bien sur James en attendant Cécile...
samedi 14 juin 2008
Le golf en question...
Parmi ceux et celles d’entre vous qui viennent lire mes élucubrations, mes anecdotes et mes balivernes (pas prétentieux le blogueur …), je me pose la question : combien (ou quel pourcentage pour être un peu scientifique) ont déjà joué au golf ? Combien apprécient ce sport ? Combien s’en moquent en le qualifiant de snobinard ? Combien s’en contresaintciboirisent ?
Le tournoi du bureau ou de la compagnie ? Drôle et sympa avec les occazes de fraterniser avec les collègues ailleurs qu’au party des Fêtes. Rien de sérieux, fous rires garantis sur les ratés, des histoires à raconter et patati et patata.
Une expression connue chez les habitués : la piqûre du golf. Jouer une première ronde, marcher les 18 trous et additionner le score catastrophique. En rire. Mais, retourner jouer une deuxième ronde quelques semaines ou mois plus tard et constater que … ça va mieux. Moins nono. Plus subtil. Avec une dizaine de coups en moins sur le total… Intriguant ! Avec en mémoire un ou deux élans franchement surprenants, voire impressionnants. Mais juste deux … sur les 125 du total.
La belle Denise, maman de nos deux enfants, n’avait rien à voir avec les sports. Même pas d’intérêt pour les Canadiens quadruple vainqueurs de la grande Coupe entre 76 et 79. Denise et les sports, fallait oublier ça.
Une dizaine d’années après qu’on se soit laissés, Denise a joué sa première partie de golf. Bing ! La piqûre, mais concentrée et intoxiquante. Une véritable passion qui lui a même donné l’élan pour mettre le X définitf sur la nicotine. « Je veux jouer jusqu’à 80 ans » m’a-t-elle expliqué. Il y a deux étés, j’ai inscrit un coup de plus qu’elle sur mon total de la journée. Notre fils se marrait …
Ne faut pas se moquer du golf quand on ne connaît pas. C’est un sport magnifique, un défi avec soi-même, un test permanent de self-control, un apprentissage sur beaucoup d’aspects pas nécessairement sportifs, une journée tellement tellement verte, les amis qui murmurent d’admiration ou qui retiennent leur fou-rire, la politesse et le respect essentiels et si faciles à observer et parfois, un renard qui traverse le green avec un siffleux dans la gueule…
Ce weekend, les fans de golf vont se délecter avec le US Open, un des quatre tournois majeurs de l’année qui se joue toujours sur un terrain très difficile. Le dieu Tiger Woods est de retour après quelques mois d’abstention suivant une opération au genou. Déjà, après deux rondes (sur quatre), il farfouille avec un seul coup de retard sur le meneur. Démentiel !
Mais je me risque : dimanche, le vainqueur sera Luke Donald. Le jeune homme est dû, me semble-t-il.
Le tournoi du bureau ou de la compagnie ? Drôle et sympa avec les occazes de fraterniser avec les collègues ailleurs qu’au party des Fêtes. Rien de sérieux, fous rires garantis sur les ratés, des histoires à raconter et patati et patata.
Une expression connue chez les habitués : la piqûre du golf. Jouer une première ronde, marcher les 18 trous et additionner le score catastrophique. En rire. Mais, retourner jouer une deuxième ronde quelques semaines ou mois plus tard et constater que … ça va mieux. Moins nono. Plus subtil. Avec une dizaine de coups en moins sur le total… Intriguant ! Avec en mémoire un ou deux élans franchement surprenants, voire impressionnants. Mais juste deux … sur les 125 du total.
La belle Denise, maman de nos deux enfants, n’avait rien à voir avec les sports. Même pas d’intérêt pour les Canadiens quadruple vainqueurs de la grande Coupe entre 76 et 79. Denise et les sports, fallait oublier ça.
Une dizaine d’années après qu’on se soit laissés, Denise a joué sa première partie de golf. Bing ! La piqûre, mais concentrée et intoxiquante. Une véritable passion qui lui a même donné l’élan pour mettre le X définitf sur la nicotine. « Je veux jouer jusqu’à 80 ans » m’a-t-elle expliqué. Il y a deux étés, j’ai inscrit un coup de plus qu’elle sur mon total de la journée. Notre fils se marrait …
Ne faut pas se moquer du golf quand on ne connaît pas. C’est un sport magnifique, un défi avec soi-même, un test permanent de self-control, un apprentissage sur beaucoup d’aspects pas nécessairement sportifs, une journée tellement tellement verte, les amis qui murmurent d’admiration ou qui retiennent leur fou-rire, la politesse et le respect essentiels et si faciles à observer et parfois, un renard qui traverse le green avec un siffleux dans la gueule…
Ce weekend, les fans de golf vont se délecter avec le US Open, un des quatre tournois majeurs de l’année qui se joue toujours sur un terrain très difficile. Le dieu Tiger Woods est de retour après quelques mois d’abstention suivant une opération au genou. Déjà, après deux rondes (sur quatre), il farfouille avec un seul coup de retard sur le meneur. Démentiel !
Mais je me risque : dimanche, le vainqueur sera Luke Donald. Le jeune homme est dû, me semble-t-il.
mercredi 11 juin 2008
Internet Indiscret
Je peux bien vous la compter maintenant qu’il n’est plus là et que le resto est fermé.
C’est un chef français arrivé dans les Iles il y a une dizaine d’années pour mettre sur pied un resto de classe. S’est trouvé une copine dans la place qui est devenue son associée et qui s’occupait principalement de l’accueil des touristes et du service aux tables. Succès complet du resto en question.
Quelques années passent et l’union amoureuse tire de l’aile à un point où la demoiselle va quitter son prince et mettre un terme à la liaison amoureuse et l’association d’affaires. Le chef engage une nouvelle personne pour suppléer.
Le temps passe toujours et un soir de spleen et d’alcool bien calé, notre chef s’installe devant son ordinateur et pianote sur son clavier un courriel torride, voire cochon et un tantinet vulgaire pour le vocabulaire. Son ancienne lui manque terriblement …
Ya rien là, me direz-vous en bon québécois. Le punch arrive. Après le point final de la missive sirupeuse, l’amoureux ivre et triste a pesé sur … send all !
Toutes les personnes de son carnet d’adresse ont reçu le courriel. Les amis, les connaissances, les voisins, les collègues, les pêcheurs, les relations d’affaires, alouette ! Bref tout le monde. Vous imaginez l’expéditeur qui réalise sa gaffe ? Vous imaginez le sourire en coin de certain(e)s de ses interlocuteur(trice)s dans les semaines suivantes ?
C’est une mésaventure que je ne vous souhaite point …
C’est un chef français arrivé dans les Iles il y a une dizaine d’années pour mettre sur pied un resto de classe. S’est trouvé une copine dans la place qui est devenue son associée et qui s’occupait principalement de l’accueil des touristes et du service aux tables. Succès complet du resto en question.
Quelques années passent et l’union amoureuse tire de l’aile à un point où la demoiselle va quitter son prince et mettre un terme à la liaison amoureuse et l’association d’affaires. Le chef engage une nouvelle personne pour suppléer.
Le temps passe toujours et un soir de spleen et d’alcool bien calé, notre chef s’installe devant son ordinateur et pianote sur son clavier un courriel torride, voire cochon et un tantinet vulgaire pour le vocabulaire. Son ancienne lui manque terriblement …
Ya rien là, me direz-vous en bon québécois. Le punch arrive. Après le point final de la missive sirupeuse, l’amoureux ivre et triste a pesé sur … send all !
Toutes les personnes de son carnet d’adresse ont reçu le courriel. Les amis, les connaissances, les voisins, les collègues, les pêcheurs, les relations d’affaires, alouette ! Bref tout le monde. Vous imaginez l’expéditeur qui réalise sa gaffe ? Vous imaginez le sourire en coin de certain(e)s de ses interlocuteur(trice)s dans les semaines suivantes ?
C’est une mésaventure que je ne vous souhaite point …
lundi 9 juin 2008
J'vous l'ai tu dis ?
Le blogueur va passer un test à l'effort demain matin, à l'hôpital, sous la supervision de son cardiologue, le Docteur Quan.
Le blogueur a la chienne et se demande comment de secondes il réussira à avancer sur le tapis roulant avant de hurler pour qu'on arrête la machine.
Coucher tôt ce soir et prières à l'horaire ...
Le blogueur a la chienne et se demande comment de secondes il réussira à avancer sur le tapis roulant avant de hurler pour qu'on arrête la machine.
Coucher tôt ce soir et prières à l'horaire ...
dimanche 8 juin 2008
La totale
On vous a déjà fait la totale ? Mais non, je ne parle pas de sexe, bande de pervers ... Je parle de la tonte de cheveux absolue, celle qui ne laisse plus un seul petit poil sur le coco, celle qui demande l'abnégation totale.
Comme ceux et celles qui font le geste suprême cette semaine en appui solidaire avec les enfants atteints du cancer. J’essaie d’imaginer le buzz de ceux et celles qui vont offrir leur scalp. J’imagine que ça doit être pire pour les filles.
Mais je suis un mauvais évaluateur de la chose, étant chauve depuis l’âge de 25 ans, donc il y a plus d’un quart de siècle. Quoique … je me souviens d’il y a quelques années où ma fille m’avait rasé le tour du crâne (m’en reste quand même quelques uns !). Cette fameuse «couronne» était disparue et j’en avais retiré un certain feeling. Mais c’était moins pire que la fois oũ j’étais arrivé chez des amis dans la région de Kelowna (Colombie-Britannique) avec la fameuse couronne et la barbichette teintes en bleu royal …
Tout ça pour vous parler du courage de ma blonde-grise l’été dernier. Joignant l’utile à l’agréable, elle a donc profité de la semaine LEUCAN pour faire disparaître sa crinière noire et permettre à sa tignasse grise « naturelle » de refaire surface … pour de bon.
Mais je suis un mauvais évaluateur de la chose, étant chauve depuis l’âge de 25 ans, donc il y a plus d’un quart de siècle. Quoique … je me souviens d’il y a quelques années où ma fille m’avait rasé le tour du crâne (m’en reste quand même quelques uns !). Cette fameuse «couronne» était disparue et j’en avais retiré un certain feeling. Mais c’était moins pire que la fois oũ j’étais arrivé chez des amis dans la région de Kelowna (Colombie-Britannique) avec la fameuse couronne et la barbichette teintes en bleu royal …
Tout ça pour vous parler du courage de ma blonde-grise l’été dernier. Joignant l’utile à l’agréable, elle a donc profité de la semaine LEUCAN pour faire disparaître sa crinière noire et permettre à sa tignasse grise « naturelle » de refaire surface … pour de bon.
jeudi 5 juin 2008
Nuit Blanche sur Tableau Noir
Ce sont des amis et collègues de travail qui ont mis sur pied cet happening annuel sur l’avenue du Mont-Royal il y a une dizaine d’années. L’avenue fermée et laissée au délire coloré d’une cinquantaine d’artistes-peintres de la relève qui vont penturlurer le bitume pour en faire ressortir une centaine de fresques d’environ 10 pieds par 10 pieds.
Ça commence à 22 heures ce soir (jeudi) pour se terminer aux petites heures, sur l’avenue entre les rues Saint-Hubert et de Lorimier. Une belle gang de malades, sympathiques dont certains pourraient même vous mettre à contribution pour compléter leur chef-d’œuvre.
Toutes ces fresques folles disparaîtront dans les prochaines semaines avec l’usure de la pluie, des roues de chars et autres empreintes du temps. Jumelé à une vente de trottoir (que personnellement je trouve ben ordinaire) et d’autres activités culturelles (musique, chansons, maquillage, sculpture, etc), cette édition présente également un espèce de tricothon-marathon où les participants (dont vous ?) tricoteront une maison de 15 pieds de hauteur…
Ça se passe du 5 (aujourd’hui) au 8 juin (dimanche). Les détails sur le site ICI. Pour ceux et celles que les libations de la Formule I indiffèrent, ça pourrait vous rafraîchir les neurones pour commencer le VRAI été ce weekend !
Ça commence à 22 heures ce soir (jeudi) pour se terminer aux petites heures, sur l’avenue entre les rues Saint-Hubert et de Lorimier. Une belle gang de malades, sympathiques dont certains pourraient même vous mettre à contribution pour compléter leur chef-d’œuvre.
Toutes ces fresques folles disparaîtront dans les prochaines semaines avec l’usure de la pluie, des roues de chars et autres empreintes du temps. Jumelé à une vente de trottoir (que personnellement je trouve ben ordinaire) et d’autres activités culturelles (musique, chansons, maquillage, sculpture, etc), cette édition présente également un espèce de tricothon-marathon où les participants (dont vous ?) tricoteront une maison de 15 pieds de hauteur…
Ça se passe du 5 (aujourd’hui) au 8 juin (dimanche). Les détails sur le site ICI. Pour ceux et celles que les libations de la Formule I indiffèrent, ça pourrait vous rafraîchir les neurones pour commencer le VRAI été ce weekend !
mardi 3 juin 2008
Les gros chars en ville
J’ai déjà été fervent amateur de Formule I. Dans une autre vie pourrais-je dire. Au siècle dernier, devrais-je ajouter. Je parle de la fin des années 70 et des premiers balbutiements de Gilles Villeneuve dans ce monde un peu irréel des automobiles à un million de dollars.
Me souviens de ces beaux samedis ou nous pouvions, moyennant un $40, arriver tôt et se faufiler pour installer nos chaises longues dans la pente de la pelouse verte de l’épingle à 20 mètres de la piste, juste DEVANT les estrades pour les billets réservés à $100 et + l’unité. Nous étions morts de rire avec notre glacière de métal contenant quelques bières, mais surtout quelques vins blancs ou rosés et des charcuteries cochonnes et des fromages tout aussi vicieux.
Me souviens de ces beaux samedis ou nous pouvions, moyennant un $40, arriver tôt et se faufiler pour installer nos chaises longues dans la pente de la pelouse verte de l’épingle à 20 mètres de la piste, juste DEVANT les estrades pour les billets réservés à $100 et + l’unité. Nous étions morts de rire avec notre glacière de métal contenant quelques bières, mais surtout quelques vins blancs ou rosés et des charcuteries cochonnes et des fromages tout aussi vicieux.
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Me souviens de ces belles journées passées sur l'île Notre-Dame avec des chums maniaques (salut Denis et Denys) où je surveillais mon fils ramasser ses "colonnes" de verres de bière vides dans les alentours pour venir candidement me les offrir en cadeau.
Those were the days my friends, diraient nos amis anglos. Plus rien de tout ça n’est possible aujourd’hui. La place est rigidement régentée et les ploucs qui paient l’admission générale (au moins le double du prix) ne peuvent que s’agglutiner debouts, le nez dans les clôtures avec une piètre vue de la piste dans les lignes droites pour n'y voir les bolides qu’une fraction de seconde, le temps d'un vroum.
Voilà donc les écuries qui arrivent pour le long weekend de la FI à Montréal. Devenu événement pour les gens fortunés, on a centré les activités hors piste sur la rue Peel avec débordements sur Crescent, dans l’ouest de la ville. Les organisateurs ont même pensé à offrir le stationnement gratuit pour les propriétaires de Porsche…
Mais je vais quand même regarder (à la télé) le départ de la course dimanche vers 13 heures. Parce que, riche ou pas, ces premières trente secondes suivant les lumières vertes, c’est vraiment capoté. Ces gars-là sont malades, presque autant que mes héros d’il y a un quart de siècle …
Those were the days my friends, diraient nos amis anglos. Plus rien de tout ça n’est possible aujourd’hui. La place est rigidement régentée et les ploucs qui paient l’admission générale (au moins le double du prix) ne peuvent que s’agglutiner debouts, le nez dans les clôtures avec une piètre vue de la piste dans les lignes droites pour n'y voir les bolides qu’une fraction de seconde, le temps d'un vroum.
Voilà donc les écuries qui arrivent pour le long weekend de la FI à Montréal. Devenu événement pour les gens fortunés, on a centré les activités hors piste sur la rue Peel avec débordements sur Crescent, dans l’ouest de la ville. Les organisateurs ont même pensé à offrir le stationnement gratuit pour les propriétaires de Porsche…
Mais je vais quand même regarder (à la télé) le départ de la course dimanche vers 13 heures. Parce que, riche ou pas, ces premières trente secondes suivant les lumières vertes, c’est vraiment capoté. Ces gars-là sont malades, presque autant que mes héros d’il y a un quart de siècle …
lundi 2 juin 2008
And the winner is ...
Le blogueur vient tout juste de gagner un gros $50 avec les trois derniers numéros (5-7-0) de l'extra du Super 7 de samedi dernier.
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Je ne suis pas très joueur avec Loto-Québec. Un petit 5 dollars hebdomadairement. Et je ne mets jamais un rond dans ces foutues machines qui pullulent dans les bars et brasseries.
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J'y vais de cette petite contribution hebdomadaire en pensant comme les initiateurs de ce jeu de masse : une taxe volontaire. C'est ma maigre contribution au trésor provincial étant donné que j'y contribue faiblement avec mes menus revenus de travail et que, d'autre part, j'en retire passablement, ne serait-ce qu'avec les soins médicaux et les médicaments dispendieux qui me sont fournis depuis quelques années. Alors je paie taxe volontairement avec mon petit $5/hebdo, ce qui donne droit à une petite ristourne occasionnelle.
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Et puis, comme le dit la pub, sait-on jamais ... Je connais des proches qui se feraient gâter pas juste un peu. Mais avec ce beau $50, mettons qu'ils vont continuer à attendre ...
dimanche 1 juin 2008
Une envie majuscule
Un souvenir impérissable, vous en conviendrez après l’avoir lu.
Je venais de compléter une entrevue avec un guitariste de la relève au Verre Bouteille, un bistro cool du Plateau Mont-Royal. En plein hiver frette et blanc, je marchais sur la rue de Lorimier vers le Nord quand elle est arrivée.
Vous la connaissez cette envie de … incontrôlable, celle qui menace de souiller votre califourchon et votre honneur. Celle qui va si vite …
Premiers instants de panique. Réflexions requises. On fait quoi là, drette là ! On continue à marcher vers le Nord mais encore …
Pas de restos ou autres commerces en vue sur de Lorimier. Que des logements. Je ne suis quand même pas pour sonner et demander les toilettes. Marche, marche et panique, panique.
Soudain, j’entrevois le paradis (!) : au coin de la rue, l’église Saint-Pierre-Claver et le presbytère attenant. J’accélère le rythme et je sonne frénétiquement à la porte, espérant une réponse rapide.
Il ouvre. Un jeune prêtre ou curé (dans la quarantaine) à qui je lance presque un ultimatum qu’heureusement il comprend sur-le-champ.
« Les toilettes sont au deuxième » m’annonce-t-il pour me délivrer.
Je monte au deuxième ( que dis-je, j’y vole ! ), saisi la poignée … merde (oups !), il y a déjà quelqu’un. Je redescends et demande au prêtre s’il y a une autre « bolle » disponible. Fiou ! Il y en a une autre derrière l’autel dans l’église.
Description d’une scène surréaliste : l’église est vide (bien sûr) alors qu’un prêtre traverse la nef au pas de course, suivi d’un paroissien qui semble vouloir le dépasser.
Derrière l’autel, la porte du cabinet des toilettes était ouverte et je l’ai refermée juste avant de retirer mes pantalons et le reste dans un temps record. Juste à temps pour la grande délivrance. Vous savez comment on se sent dans ces grands moments intimes, alors je n’élaborerai pas davantage.
Mais j’y pense en terminant. J’étais dans une église. L’envie n’est-elle pas l’un des sept péchés capitaux ?
Je venais de compléter une entrevue avec un guitariste de la relève au Verre Bouteille, un bistro cool du Plateau Mont-Royal. En plein hiver frette et blanc, je marchais sur la rue de Lorimier vers le Nord quand elle est arrivée.
Vous la connaissez cette envie de … incontrôlable, celle qui menace de souiller votre califourchon et votre honneur. Celle qui va si vite …
Premiers instants de panique. Réflexions requises. On fait quoi là, drette là ! On continue à marcher vers le Nord mais encore …
Pas de restos ou autres commerces en vue sur de Lorimier. Que des logements. Je ne suis quand même pas pour sonner et demander les toilettes. Marche, marche et panique, panique.
Soudain, j’entrevois le paradis (!) : au coin de la rue, l’église Saint-Pierre-Claver et le presbytère attenant. J’accélère le rythme et je sonne frénétiquement à la porte, espérant une réponse rapide.
Il ouvre. Un jeune prêtre ou curé (dans la quarantaine) à qui je lance presque un ultimatum qu’heureusement il comprend sur-le-champ.
« Les toilettes sont au deuxième » m’annonce-t-il pour me délivrer.
Je monte au deuxième ( que dis-je, j’y vole ! ), saisi la poignée … merde (oups !), il y a déjà quelqu’un. Je redescends et demande au prêtre s’il y a une autre « bolle » disponible. Fiou ! Il y en a une autre derrière l’autel dans l’église.
Description d’une scène surréaliste : l’église est vide (bien sûr) alors qu’un prêtre traverse la nef au pas de course, suivi d’un paroissien qui semble vouloir le dépasser.
Derrière l’autel, la porte du cabinet des toilettes était ouverte et je l’ai refermée juste avant de retirer mes pantalons et le reste dans un temps record. Juste à temps pour la grande délivrance. Vous savez comment on se sent dans ces grands moments intimes, alors je n’élaborerai pas davantage.
Mais j’y pense en terminant. J’étais dans une église. L’envie n’est-elle pas l’un des sept péchés capitaux ?
Le raffinement
Quenelles de porc en porte-feuille, sauce de Meaux
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Une façon distinguée de nommer le hot dog moutarde de votre prochaine picnic