Un vendredi plaiiiisant comme ils disent au Lac St-Jean, avec Chantal que l’aĩeule Lorraine baptisait Malvina Laporte il y a une vingtaine d’années. Nous sommes d’abord entrés aux Trois Brasseurs (coin Sant-Denis / Emery) pour y clancher une pinte de bière de Mars ( !?!) quasi-imbuvable (plus d’amertume et plus de…sucré, nous avait dit la serveuse) et y déguster un succulent flam au saumon fumé.
Puis, n’écoutant que notre courage, nous sommes entrés au Cinéma du Quartier Latin et monté à la salle numéro cinq pour y visionner … le dernier film d'André Forcier, l’ours mal léché que vous avez vu à l’émission de Guy A. dimanche dernier. L’œuvre s’intitule Je me souviens.
Et nous nous en souviendrons parce que ces deux heures se sont avérées fort agréables. Une histoire simple (une rareté avec Forcier) où des mineurs d’or abitibiens tentent d’élire un syndicat communiste dans les années 1950.
Je ne suis pas critique de cinéma et ne vous entretiendrai donc pas sur une série de variables cinématographiques qui font qu’un film est génial ou pas. Simplement vous dire que le tout est efficacement ficelé pour vous faire voyager dans le temps.
Contrairement à plusieurs films précédents d’André Forcier, vous ne serez pas distraits par la poésie de personnages trop bizarres genre femme à barbe ou baronne suivie par sa cour ou un homme-sandwich tripant avec un albinos égaré dans un bowling. Non. L’histoire ici est plausible et on embarque dans la vie intime des habitants de ce petit village d’autrefois.
Avec des figures connues et sympathiques de NOTRE monde : Michel Barette en Duplessis, Rémy Girard en évêque abitibien, Céline Bonnier en poupoune frivole facile et alcoolique à l’os, David Boutin en workaholic, Hélène Bourgeois-Leclerc en belle amoureuse et téléphoniste-brancheuse attitrée, Pierre-Luc Brillant en travailleur communiste puis légionnaire involontaire, Michel Daigle (le Nounou de Lance et Compte) en ostie d'écoeurant, la muse France Castel en vieille bitch bloke aveugle, Roy Dupuis plus bavard que de coutume en loto-man irlandais et finalement Gaston Lepage en … Gaston Lepage devrais-je dire.
Le film est en noir et blanc, ce qui semble authentifier cette histoire d’autrefois totalement inventée. Mais le noir et blanc permet aussi des images superbes, pures, sans toutefois être trop léchées. Avec un soupçon d’humour et quelques poussières de fantastique pour permettre le rêve.
Vous saurez me le dire : deux belles heures qui passent rapidement.
Puis, n’écoutant que notre courage, nous sommes entrés au Cinéma du Quartier Latin et monté à la salle numéro cinq pour y visionner … le dernier film d'André Forcier, l’ours mal léché que vous avez vu à l’émission de Guy A. dimanche dernier. L’œuvre s’intitule Je me souviens.
Et nous nous en souviendrons parce que ces deux heures se sont avérées fort agréables. Une histoire simple (une rareté avec Forcier) où des mineurs d’or abitibiens tentent d’élire un syndicat communiste dans les années 1950.
Je ne suis pas critique de cinéma et ne vous entretiendrai donc pas sur une série de variables cinématographiques qui font qu’un film est génial ou pas. Simplement vous dire que le tout est efficacement ficelé pour vous faire voyager dans le temps.
Contrairement à plusieurs films précédents d’André Forcier, vous ne serez pas distraits par la poésie de personnages trop bizarres genre femme à barbe ou baronne suivie par sa cour ou un homme-sandwich tripant avec un albinos égaré dans un bowling. Non. L’histoire ici est plausible et on embarque dans la vie intime des habitants de ce petit village d’autrefois.
Avec des figures connues et sympathiques de NOTRE monde : Michel Barette en Duplessis, Rémy Girard en évêque abitibien, Céline Bonnier en poupoune frivole facile et alcoolique à l’os, David Boutin en workaholic, Hélène Bourgeois-Leclerc en belle amoureuse et téléphoniste-brancheuse attitrée, Pierre-Luc Brillant en travailleur communiste puis légionnaire involontaire, Michel Daigle (le Nounou de Lance et Compte) en ostie d'écoeurant, la muse France Castel en vieille bitch bloke aveugle, Roy Dupuis plus bavard que de coutume en loto-man irlandais et finalement Gaston Lepage en … Gaston Lepage devrais-je dire.
Le film est en noir et blanc, ce qui semble authentifier cette histoire d’autrefois totalement inventée. Mais le noir et blanc permet aussi des images superbes, pures, sans toutefois être trop léchées. Avec un soupçon d’humour et quelques poussières de fantastique pour permettre le rêve.
Vous saurez me le dire : deux belles heures qui passent rapidement.
Disons que si Forcier avait vendu son film de la manière dont tu viens de le faire... Y'aurait eu salle comble au ciné tous les soirs ;-)
RépondreSupprimerMais un ours mal léché ... c'est un ours mal léché !
RépondreSupprimerIl aimerait te lire, Forcier. C'est vrai que tu sais bien vendre son dernier film. Lors de son passage à TLMEP, ça dépend peut-être du montage, mais je trouvais qu'il donnait son opinion d'ours mal léché sur tout (je ne détestais pas ça) mais qu'il vendait si peu son film...
RépondreSupprimer« Je me souviens » a été tourné à Val-d'Or, en Abitibi-Témiscamingue. Je connais des gens à la production, des acteurs locaux, des figurants et le propos m'intéresse. Son idée du noir et blanc, je trouve ça génial. J'irai voir le film, c'est sûr. Même si tu m'avais dit que c'était plate, je serais allée pareil! ;o)
Peux-tu croire que ce film sortait en salle partout au Québec vendredi soir dernier et que la seule copie disponible chez nous était à... Val-d'Or? S'il avait fallu...
Bon, enfin, un paquet de vedettes que je connais... Ouf...
RépondreSupprimer@ Zoreilles :
RépondreSupprimerCe qui veut dire que le film sera disponible d'ici un an ou deux dans mon coin... Hé misère... :-(
Pas sûre du tout que je pourrai le voir avant toi!
RépondreSupprimer;o)
À Rouyn, un centre majeur de cinéma au Québec, ils ont pas le film de Forcier ?
RépondreSupprimerLes organisateurs de votre Festival sont sûrement en train de faire une crise d'urticaire !!!
Ouais mais notre cinéma commercial (5 salles) est complètement à part du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.
RépondreSupprimerNotre cinéma commercial est tenu par un homme d'affaires. Point. Objectif visé : Profit. Point. Films projetés dans ce cinéma? Ceux qui ont un gros marketing, genre Blockbusters ou films québécois à succès.
C'est vrai qu'à Rouyn-Noranda, c'est un public de connaisseurs en cinéma mais ils fréquentent très peu le cinéma commercial de la ville.
Alors pars-en un cinéma de qualité !!!
RépondreSupprimerLes gars du Festival sont pas fous, ils ont mis sur pied le Ciné-Qualité depuis longtemps. Des projections au Théâtre du Cuivre (750 places) les lundis soirs. On peut y voir le genre de films qui sont présentés ailleurs que dans les salles commerciales justement, genre films primés, cinéma d'auteur, cinéma étranger ou Festival international de cinéma!
RépondreSupprimerMais c'est drôle que tu parles de ça, Croco, parce que dernièrement, je jasais tout bonnement avec mon super gendre (cinéaste, vidéaste, monteur, réalisateur) et je lui suggérais de partir une entreprise connexe à ses productions : genre La Boîte Noire à Montréal mais en plus petit. Avec d'autres films que ceux dont on inonde le marché dans tous les clubs vidéo.
Sais-tu ce qu'il m'a dit? Ouais, ouais, ouais... on va y repenser à ça... Qu'est-ce que tu fais l'année prochaine!
Ça serait bien. Si t'as besoin de contacter le gars de la Boîte Noire, fais-moi signe !
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