J’ai vraiment accroché au
football américain en 1982. Je connaissais avant mais, bon, mon attention se
portait plutôt sur le football canadien avec les Alouettes qui, en ces années,
ne volaient pas très haut dans le firmament.
Ce qui m’a accroché à la NFL en
1982, c’est une équipe, genre Cendrillon. Le club de San Francisco, après une
année 1981 misérable (genre 5 victoires et 11 défaites) voguait vers une saison
plus admirable. Les médias rapportaient que la plupart de leurs victoires en
1982 s’étaient produites avec des remontées de dernières minutes. Je lisais ça
dans les journaux et ça m’intriguait. Et unanimement, les commentateurs et analystes
mentionnaient ce nouveau quart-arrière portant le nom de Joe Montana.
J’ai donc commencé à regarder les
matchs du dimanche des Forty-Niners. Et encore une fois, ça se terminait avec
une remontée de fin de match pour une victoire. Après quelques semaines, je
connaissais davantage la gang de joueurs de Frisco et, le néophyte que j’étais
avait désormais SON club et mon intérêt pour le foot américain progressait
rapidement. Mes chums plus branchés et
leur expérience, je les ai nargués vivement avec cette première victoire des
Niners dans un SuperBowl. Je suis devenu accro.
Et ce deuxième gain au SuperBowl
de 1985 m’a rendu débile. Et en 1989 et en 1990 ! Monsieur Montana était mon
vrai Dieu. Puis, en 1995, son successeur Steve Young dirige la cinquième victoire
du match ultime.
Dimanche soir, les 49ers se
présenteront pour la sixième fois au SuperBowl qu’ils n’ont JAMAIS perdu.
Pauvres Ravens de Baltimore. Saviez-vous qu’en cinq présences au SuperBowl, les
Forty-Niners ont marqué 17 touchés et subi … AUCUNE interception ? 20 quarts
sans interception !!!
Je vais tellement jouir dimanche
que soir … que ça ne se décrit même pas !