vendredi 30 novembre 2007
mercredi 28 novembre 2007
Le sermon de Monseigneur
Milieu des années 70. Dans ce quartier Villeray qui m’a accueilli (ou recueilli) dans la grande ville. Je trippe très fort sur la photographie avec mon pote Dag qui m’a initié à la chose jusque dans la chambre noire.
Une belle journée d’été avec cette envie qui nous prend d’aller tirer quelques images spéciales du quartier, tout en haut, dans le clocher de l’église Saint-Vincent-Ferrier. Bonne idée, géniale et excitante. Mais, comment s’y rendre ?
Allez ! On va oser … Toc Toc au presbytère et la dame nous introduit auprès de Monseigneur Louis Aucoin, un ami proche du cardinal Léger ! Impressionnés nous sommes, mais bon, faut y aller. Même brève, la rencontre est agréable et, à notre grande surprise, le saint homme décroche le combiné, rejoint le sacristin (qu’on appelait le bedau si la mémoire m’est fidèle) et lui demande de nous guider jusqu’en en haut.
Monter au jubé, ajouter quelques marches additionnelles et finir en grimpant une longue échelle fixe pour soulever la trappe et nous retrouver dans le fameux clocher. C’est franchement « haut » et la petite clôture qui ceinture la place nous arrive aux genoux. Le vent est plus fort dans ces hauteurs. Bravement, nous dégainons nos appareils et cliquons dans tous les sens « cardinaux » et … nous redescendons sur le plancher des vaches.
Plusieurs mois plus tard, début décembre, j’expédie cartes de souhaits des fêtes à mes proches. Des cartes personnelles, à savoir des images en noir et blanc que j’ai prises et « développées » moi-même, au verso desquelles j’écris les messages avec mes mots.
J’ai une belle photo du clocher de l’église prise en plongée avec un ciel contrastée au maximum résultant de l’utilisation d’un filtre rouge. L’idée me passe et je la poste au Monseigneur avec un texte approprié, genre : « En ces temps de consommation à outrance, puissions-nous prendre quelques instants pour retrouver nos valeurs plus humaines et bla-bla-bla ».
Le soir de la Noël, je me retrouve dans la famille de ma blonde, tout près de l’église. Quelques personnes désirent assister à cette fameuse Messe de Minuit, dont ma merveilleuse belle-mère. Ça me tente pas pantoute mais, le jeune « prétendant » que je suis, pour plaire à sa belle Denise, ira volontiers assister à la cérémonie avec belle-maman et quelques autres.
Bien entendu, c’est l’auguste Monseigneur qui officie. Nous sommes assis à l’arrière de la nef. Arrive le sermon dans la chaire. Et le représentant du Seigneur amorce son important discours à peu près dans ces mots : « J’ai reçu une carte de souhaits d’un paroissien comme vous tous et les mots qu’il m’a écrits résument parfaitement ce dont je voudrais vous parler en cette nuit … ».
Non ! Non ! Non ! C’est pas vrai ! Je rougis illico. La belle-mère m’observe et souris, pendant que Monseigneur amorce la citation. Merde ! C’est bel et bien mon texte. Je capote et je voudrais disparaître. Please, my Lord : faut pas qu’il me nomme …
Fiou ! Il ne m’a pas identifié. Mais de retour au domicile, pouvez-vous imaginer les sarcasmes innombrables que tout-un-chacun s’est fait un plaisir de me garrocher jusqu’aux petites heures de cette sainte nuit ? Rien d’enrageant, certes. Plutôt des souvenirs rimant avec sourires, une trentaine d’années plus tard.
Une belle journée d’été avec cette envie qui nous prend d’aller tirer quelques images spéciales du quartier, tout en haut, dans le clocher de l’église Saint-Vincent-Ferrier. Bonne idée, géniale et excitante. Mais, comment s’y rendre ?
Allez ! On va oser … Toc Toc au presbytère et la dame nous introduit auprès de Monseigneur Louis Aucoin, un ami proche du cardinal Léger ! Impressionnés nous sommes, mais bon, faut y aller. Même brève, la rencontre est agréable et, à notre grande surprise, le saint homme décroche le combiné, rejoint le sacristin (qu’on appelait le bedau si la mémoire m’est fidèle) et lui demande de nous guider jusqu’en en haut.
Monter au jubé, ajouter quelques marches additionnelles et finir en grimpant une longue échelle fixe pour soulever la trappe et nous retrouver dans le fameux clocher. C’est franchement « haut » et la petite clôture qui ceinture la place nous arrive aux genoux. Le vent est plus fort dans ces hauteurs. Bravement, nous dégainons nos appareils et cliquons dans tous les sens « cardinaux » et … nous redescendons sur le plancher des vaches.
Plusieurs mois plus tard, début décembre, j’expédie cartes de souhaits des fêtes à mes proches. Des cartes personnelles, à savoir des images en noir et blanc que j’ai prises et « développées » moi-même, au verso desquelles j’écris les messages avec mes mots.
J’ai une belle photo du clocher de l’église prise en plongée avec un ciel contrastée au maximum résultant de l’utilisation d’un filtre rouge. L’idée me passe et je la poste au Monseigneur avec un texte approprié, genre : « En ces temps de consommation à outrance, puissions-nous prendre quelques instants pour retrouver nos valeurs plus humaines et bla-bla-bla ».
Le soir de la Noël, je me retrouve dans la famille de ma blonde, tout près de l’église. Quelques personnes désirent assister à cette fameuse Messe de Minuit, dont ma merveilleuse belle-mère. Ça me tente pas pantoute mais, le jeune « prétendant » que je suis, pour plaire à sa belle Denise, ira volontiers assister à la cérémonie avec belle-maman et quelques autres.
Bien entendu, c’est l’auguste Monseigneur qui officie. Nous sommes assis à l’arrière de la nef. Arrive le sermon dans la chaire. Et le représentant du Seigneur amorce son important discours à peu près dans ces mots : « J’ai reçu une carte de souhaits d’un paroissien comme vous tous et les mots qu’il m’a écrits résument parfaitement ce dont je voudrais vous parler en cette nuit … ».
Non ! Non ! Non ! C’est pas vrai ! Je rougis illico. La belle-mère m’observe et souris, pendant que Monseigneur amorce la citation. Merde ! C’est bel et bien mon texte. Je capote et je voudrais disparaître. Please, my Lord : faut pas qu’il me nomme …
Fiou ! Il ne m’a pas identifié. Mais de retour au domicile, pouvez-vous imaginer les sarcasmes innombrables que tout-un-chacun s’est fait un plaisir de me garrocher jusqu’aux petites heures de cette sainte nuit ? Rien d’enrageant, certes. Plutôt des souvenirs rimant avec sourires, une trentaine d’années plus tard.
mardi 27 novembre 2007
Le mot qui rend fou
Quelques-uns (ou unes) parmi vous sont assurément cruciverbistes. Je sais, le scrabble est plus, comment dire, compétitif. Mais le petit côté solitaire des mots croisés n’est pas à dédaigner.
Je ne suis pas (et n’ai jamais été) un vrai maniaque de la grille. Les petites quotidiennes de La Presse ou du Journal de PKP m’ont déjà aidé à … passer le temps quand c’était nécessaire. Mais les grilles géantes mensuelles de La Presse, alimentées par la subtilité des définitions de Michel Hannequart, ont souvent fait mes délices du weekend. Sur l’étage supérieur de l’Express ou du Nouvel Observateur, j’étais carrément nul et je n’en étais point offusqué. Nul, vraiment nul. Question de … culture.
Tout ceci pour vous amener sur un mot bien précis de la langue française qui m’a rendu presque fou, à l’instar de Chantal et Jean-Louis, qui ont peiné avec moi pour compléter cette grille de La Presse il y a au moins une décade. Même avec le Petit Robert : blocus total en raison des cases noires stratégiquement déployées pour nous empêcher d’avoir les lettres-clés pour chercher, alphabétiquement, la solution dans le gros livre.
Voici la définition : morceau à la chair très fine de chaque côté de la carcasse de la volaille au-dessus du croupion.
Ne me dites pas que vous connaissez !
Réponse : sot-l’y-laisse.
C’est une langue belle …
Je ne suis pas (et n’ai jamais été) un vrai maniaque de la grille. Les petites quotidiennes de La Presse ou du Journal de PKP m’ont déjà aidé à … passer le temps quand c’était nécessaire. Mais les grilles géantes mensuelles de La Presse, alimentées par la subtilité des définitions de Michel Hannequart, ont souvent fait mes délices du weekend. Sur l’étage supérieur de l’Express ou du Nouvel Observateur, j’étais carrément nul et je n’en étais point offusqué. Nul, vraiment nul. Question de … culture.
Tout ceci pour vous amener sur un mot bien précis de la langue française qui m’a rendu presque fou, à l’instar de Chantal et Jean-Louis, qui ont peiné avec moi pour compléter cette grille de La Presse il y a au moins une décade. Même avec le Petit Robert : blocus total en raison des cases noires stratégiquement déployées pour nous empêcher d’avoir les lettres-clés pour chercher, alphabétiquement, la solution dans le gros livre.
Voici la définition : morceau à la chair très fine de chaque côté de la carcasse de la volaille au-dessus du croupion.
Ne me dites pas que vous connaissez !
Réponse : sot-l’y-laisse.
C’est une langue belle …
Dictionnaire : la lettre B
Vous ai-je dit que j'ai donné ce dictionnaire à ma Cécile de mère ya deux ans ? Dans son CHSLD des Iles, elle le feuillette régulièrement, page après page, pour traverser son espace temporel quotidien et mettre un peu de lumière dans son alzheimer débilitant. Livre de chevet favori pour ma belle octogénaire avec, le saura-t-on jamais, des sourires intérieurs bienfaisants ...
et devant un bébé qui pleure,
il ne saurait certainement pas quoi faire.
le Père Noël le punit, ce qui n'arrange rien :
le lutin garde exactement le même air.
D'ailleurs il ne les utilise pas toutes.
brosser sa moustache et sa barbe ?
Personne ne le sait.
lundi 26 novembre 2007
Une poupoune prétentieuse
Hugo Chavez ci-devant président du Vénézuéla mais aussi grand ami de Fidel et de tous les pays affichant un anti-américanisme de bon aloi. Bien campé sur les immenses réserves pétrolières de son pays, el presidente joue la grande diva médiatique depuis quelques années et nous fait sourire en coin avec ses déclarations baveuses et olé-olé.
Il vient d’en commettre une de trop.
Frustré que le roi d’Espagne Juan Carlos lui ait demandé de la boucler lors d’un récent sommet des pays de langue espagnole, la poupoune de la gauche a décidé de geler les relations avec l’Espagne jusqu’à ce que le roi (toujours bien-aimé des espagnols) lui fasse des excuses.
Faut le faire ! On a beau applaudir quand un rocker politique casse du sucre sur le dos des amerloques et leur capitalisme pur et dur, c’est une autre chose quand le personnage devient plus grand que le pays qu’il représente. Et davantage quand on sait que son élection est entachée d’irrégularités.
Il vient d’en commettre une de trop.
Frustré que le roi d’Espagne Juan Carlos lui ait demandé de la boucler lors d’un récent sommet des pays de langue espagnole, la poupoune de la gauche a décidé de geler les relations avec l’Espagne jusqu’à ce que le roi (toujours bien-aimé des espagnols) lui fasse des excuses.
Faut le faire ! On a beau applaudir quand un rocker politique casse du sucre sur le dos des amerloques et leur capitalisme pur et dur, c’est une autre chose quand le personnage devient plus grand que le pays qu’il représente. Et davantage quand on sait que son élection est entachée d’irrégularités.
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Paraît-il qu'en Espagne, des sonneries de cellulaires répètent déjà la phrase du roi Carlos : "Pourquoi tu ne te tais pas ?".
C’était une des nombreuses manchettes qui passaient sur le fil de presse d’un lundi matin tristounet de novembre. Mais ça m’a fait du bien de … ne pas me la fermer.
C’était une des nombreuses manchettes qui passaient sur le fil de presse d’un lundi matin tristounet de novembre. Mais ça m’a fait du bien de … ne pas me la fermer.
dimanche 25 novembre 2007
Après le cochon, c'est quoi ?
Une devinette alimentaire. Ou une information pour le moins étonnante. Le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) dresse annuellement le portrait des EXPORTATIONS dans le domaine du bioalimentaire.
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Je ne vous surprendrai certes pas en vous dévoilant que parmi les produits qui se mangent, la viande de porc détient la première place. Avec nos méga-porcheries, nous sommes devenus les champions exportateurs de bacon, de chops et autres tendres parties de ces cochons si polluants.
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Sauriez-vous me dire quelle denrée détient la deuxième place dans le palmarès des exportations?
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Vous pensez aux produits laitiers ? Mais non. Le bœuf, peut-être ? Non plus. Ahhh ! Vous y êtes : les produits de l’érable ! Encore une fois, vous vous êtes trompés ! Trois prises, vous êtes retirés !
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À ma grande surprise (et à la vôtre probablement), j’ai appris que la deuxième position était occupée par . . . le chocolat. Étonnant, non ?
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Dans la ville de Saint-Hyacinthe, la multinationale suisse Barry-Callebaut et ses 600 employés produisent chaque année 400 millions de livres de chocolat, rien de moins. Simplement en important les fèves de cacao des pays producteurs, l’entreprise transforme le tout en chocolat de haute qualité (pour les restos et artisans) ou de moins bonne qualité (pour les gugusses de Noël, Pâques ou la Saint-Valentin). Alors que le porc représente 24,8% des exportations d’aliments, le choco et ses dérivés en accaparent 11,9%.
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On dit merci à tonton Croco ? Vous vous coucherez plus intelligents ce soir ...
samedi 24 novembre 2007
Dictionnaire Lettre A
mais des bonbons.
Cette année-là, aucun enfant n'a eu de cadeau
C'est pour cette raison qu'il marche si facilement sur les toits.
adulte : on peut dire que le Père Noël est un adulte,
c'est-à-dire que ce n'est plus un enfant.
adulte : on peut dire que le Père Noël est un adulte,
c'est-à-dire que ce n'est plus un enfant.
et peut-être ceux-ci encore plus que les autres.
en courant tout nu dans la neige.
Il était furieux.
Par contre, les lutins se sont beaucoup amusés.
comme celle du Père Noël. Les leurs sont beaucoup
plus petites; elle peuvent contenir beaucoup moins de nourriture.
vendredi 23 novembre 2007
Le dictionnaire du Père Noël
Aujourd’hui et dans les jours qui viennent, je vous parlerai (mais surtout montrerai) certaines pages de ce petit livre génial. Écrit et dessiné par le danois Grégoire Solotareff (des gênes d’Anderson ?) et publié aux Éditions Gallimard, il vous livre, pour chaque lettre de l’alphabet, un ou plusieurs mots comprenant sa définition (dans le monde du Père Noêl) avec un dessin à l’appui.
Depuis quelques années, j’ai donné ce cadeau à 5 reprises à des enfants de mon entourage âgés entre 6 et 10 ans. Succès sur toute la ligne. Rien de gnan-gnan dans ces pages. Une douce folie d’un illustrateur hors-pair. Qui plus est, si vous avez le talent d’improviser une histoire et d’entrer dans le monde enfantin et son langage, vous aurez des dizaines de folleries à conter aux marmots qu vous aimez ou avec qui vous avez des atomes crochus. J’avoue humblement que j’ai véritablement ce talent depuis des lustres.
Et j’ajoute immédiatement à ces messieurs de Gallimard que ces futures images entrées sur mon blogue n’ont rien de mercantiles et pourraient même être considérées comme des publicités. Voilà. Pour le reste, amusez-vous bien.
Depuis quelques années, j’ai donné ce cadeau à 5 reprises à des enfants de mon entourage âgés entre 6 et 10 ans. Succès sur toute la ligne. Rien de gnan-gnan dans ces pages. Une douce folie d’un illustrateur hors-pair. Qui plus est, si vous avez le talent d’improviser une histoire et d’entrer dans le monde enfantin et son langage, vous aurez des dizaines de folleries à conter aux marmots qu vous aimez ou avec qui vous avez des atomes crochus. J’avoue humblement que j’ai véritablement ce talent depuis des lustres.
Et j’ajoute immédiatement à ces messieurs de Gallimard que ces futures images entrées sur mon blogue n’ont rien de mercantiles et pourraient même être considérées comme des publicités. Voilà. Pour le reste, amusez-vous bien.
mardi 20 novembre 2007
Le système de Jean-Louis
C’est en lisant un post sur le blogue de Pierre Côté que cette anecdote m’est revenue. Côté nous questionne sur la nécessité pour un gars de justifier devant sa blonde ses envies de regarder une game de hockey. « Une affaire de gars » que ça s’intitule. Et le blogueur de nous entretenir sur cette incompréhension des femmes face à la passion des gars pour les soirées-télé-hockey avec les boys.
Ça m’a ramené à Kelowna (BC) sur le splendide lac Okanagan. Sur le voilier de son pote RG, mon grand chum Jean-Louis (déménagé depuis peu à Winnipeg) discutait avec sa bande de copains de sa facilité à les recevoir tous, chaque dimanche, pour écouter trois matches de football pendant 10 heures avec tout ce que ça comporte : beuverie, cris gutturaux, rigolades à forts décibels et tout ce que vous pouvez imaginer dans un environnement fortement éthylé.
Les gars ne comprenaient pas comment sa tendre moitié Marlene, qui ne veut rien savoir du football ou du hockey, pouvait endurer ces célébrations hebdomadaires bruyantes et dérangeantes à répétition. C’est précisément là que Jean-Louis leur a expliqué son système de POINTS.
En dehors de cette journée sacrée, je gagne des points tous les jours, nous a-t-il révélé. Et ces points, genre virtuels ou imaginaires, s’accumulent et dressent la table pour les dimanches sportifs éclatés dans son condo.
Des points qui se gagnent avec un extra dans le ménage ou le nettoyage, en allant faire la commande seul pour éviter cette tare à sa blonde, en consacrant le samedi à une ballade dans la forêt où elle exulte en ramenant plantes sauvages ou roches bizarres pour sa collection, en lui préparant un souper compliqué-quatre-services quand elle revient fourbue de sa journée de travail et … j’oublie les autres exemples.
Pas un homme rose mon pote Jean-Louis. Oh que non ! Mais un homme vraiment amoureux de sa belle Marlene. Et un homme assez futé pour « travailler » sa passion sportive dominicale qui bifurque vers le hockey une fois le SuperBowl complété.
Les boys sur le voilier en sont demeurés bouches bées. “ You gotta earn points my friends. If you love your woman, of course …”.
C’est quand même pas si mal comme philosophie, non ?
Ça m’a ramené à Kelowna (BC) sur le splendide lac Okanagan. Sur le voilier de son pote RG, mon grand chum Jean-Louis (déménagé depuis peu à Winnipeg) discutait avec sa bande de copains de sa facilité à les recevoir tous, chaque dimanche, pour écouter trois matches de football pendant 10 heures avec tout ce que ça comporte : beuverie, cris gutturaux, rigolades à forts décibels et tout ce que vous pouvez imaginer dans un environnement fortement éthylé.
Les gars ne comprenaient pas comment sa tendre moitié Marlene, qui ne veut rien savoir du football ou du hockey, pouvait endurer ces célébrations hebdomadaires bruyantes et dérangeantes à répétition. C’est précisément là que Jean-Louis leur a expliqué son système de POINTS.
En dehors de cette journée sacrée, je gagne des points tous les jours, nous a-t-il révélé. Et ces points, genre virtuels ou imaginaires, s’accumulent et dressent la table pour les dimanches sportifs éclatés dans son condo.
Des points qui se gagnent avec un extra dans le ménage ou le nettoyage, en allant faire la commande seul pour éviter cette tare à sa blonde, en consacrant le samedi à une ballade dans la forêt où elle exulte en ramenant plantes sauvages ou roches bizarres pour sa collection, en lui préparant un souper compliqué-quatre-services quand elle revient fourbue de sa journée de travail et … j’oublie les autres exemples.
Pas un homme rose mon pote Jean-Louis. Oh que non ! Mais un homme vraiment amoureux de sa belle Marlene. Et un homme assez futé pour « travailler » sa passion sportive dominicale qui bifurque vers le hockey une fois le SuperBowl complété.
Les boys sur le voilier en sont demeurés bouches bées. “ You gotta earn points my friends. If you love your woman, of course …”.
C’est quand même pas si mal comme philosophie, non ?
La maudite érosion
Image satellite des Iles
Ce matin, sur les Unes de La Presse, du Droit et du Soleil, il est question de l'érosion qui menace la plage de la Dune-du-Nord aux Iles-de-la-Madeleine, cette longue bande de 33 kilomètres qui permet de relier Cap-aux-Meules à la Grosse-Ile et Pointe-aux-Loups.
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J'ai donc fouillé dans mes archives pour sortir cette image qui montre l'extrémité ouest de cette bande et qui vous dévoile aussi (en cliquant) une trace de la route par le biais des poteaux électriques et téléphoniques qui la longent.
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Drame il y aurait si cette calamité se produisait (on parle de moins de dix ans !) puisque 1,200 des 15,000 madelinots se verraient isolés. Comme le serait aussi la plus belle plage du monde (dixit ma soeur Line) qui porte le joli nom de la Grande Échouerie.
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Avant que la nature fuckée ne fasse des siennes, allez donc y faire votre tour ...
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Note du blogueur : la photo utilisée dans la Presse n'a rien à voir avec la Dune-du-nord. Il s'agit plutot d'une vue de l'île de Cap-aux-Meules près de la section du Gros-Cap...
lundi 19 novembre 2007
Déconnecté vous dites ?
Lu cette citation de Gilles Proulx sur le blogue de l'humoriste Mike Ward :
" Les jeunes qui se plaignent de ne pouvoir payer leurs études s'achètent des paquets (sic !) de marijuana et boivent de la Brador (re-sic !) dans les roulathèques de Laval ".
" Les jeunes qui se plaignent de ne pouvoir payer leurs études s'achètent des paquets (sic !) de marijuana et boivent de la Brador (re-sic !) dans les roulathèques de Laval ".
vendredi 16 novembre 2007
Théâtre : de la rage au fou rire
Déjà en arrivant à la Maison de la Culture RDP, un bogue : mon chum Jean-Guy (c'est le Pitt de Laura Cadieux) ne joue plus dans la pièce. Shit ! Mais, bon, nous sommes rendus à l’extrémité de l’île, on a fait trente minutes en char, alors on va aller voir la pièce.
Durant le trente minutes du retour à la maison, je crois n’avoir jamais été aussi souriant, blagueur et de bonne humeur. Tous les quatre, nous hurlions presque à gorges déployées. À cause de la pièce, me demanderiez-vous ? Un gros OUI que je vous répondrais. Mais pas pour les raisons que vous pensez parce que cette pièce d’Agatha Christie, mise en scène par un certain Philippe Côté, c’était une merde totale !
Alors pourquoi cette joie et cette liesse ? Suivez-moi, vous allez comprendre…
Nous entrons dans la salle (superbe en passant) et nous prenons place. Petit quinze minutes d’attente à observer le décor d’un salon anglais des années 50. Toc Toc Toc ! C’est parti !
Après trente minutes, rien ne s’est encore passé. Pourtant, on sait qu’il y aura un meurtre à élucider dans cette pièce. Ils appellent ça la présentation des personnages. Et quels personnages ! Tous aussi insipides les unes que les autres, de l’hôtesse nunuche à cette vieille juge criarde et sèche, en passant par le jeune architecte extroverti et efféminé et la vamp avec ses seins énormes et son porte-cigarette. Personnages-clichés à l’os, maigrelets du cerveau ou faussement snobinards, avec des textes convenus et sans véritable intérêt.
Je pompe sur mon siège. Quelques soupirs d’ennui pour que mes accompagnateurs s’en aperçoivent un peu. Ma grise-blonde qui bâille. Je n’ose en parler à Sly et Shirley qui nous ont si gentiment invités et transportés sur les lieux.
Merde ! Que font ces acteurs dans cette fichue galère ? Des acteurs peu connus qui ont joué des … sixièmes ou septièmes rôles dans des séries télévisées (notamment le propriétaire des Bougons). Et cette vieille madame (Lénie Scoffie) avec sa vois nasillarde, criarde et faussement bourgeoise …
Je sens que je vais péter une coche. Ou, à tout le moins, me lever pour aller fumer une clope. Soudainement, ma grise-blonde ose demander en catimini à Shirley si elle apprécie la pièce. Réponse claire : pu capable ! Et, ô miracle, au même moment, les lumières allument : c’est l’entracte !
Ça fait une grosse heure que ça dure. Et à voir l’air renfrogné de mon chum Sly, il n’a pas aimé lui non plus. Sans même se concerter, nous ramassons les manteaux et nous sortons prestement de la salle, direction la voiture.
Soulagés d’être tous sur la même longueur d’ondes, nous apprécions cette grande délivrance à sa juste valeur. Dans les yeux d’abord, et sur les lèvres par la suite : des sourires s’impriment et la rigolade s’amorce. Heureux et déstressés d’avoir évité la deuxième partie, le retour à la maison s’est donc effectué dans la bonne humeur avec moqueries et risées sur chacun de ces personnages-bidons et les blagues hilarantes (si,si, c’est moi le juge …) sur cette soirée ratée, certes, mais combien agréable dans le soulagement de sa conclusion.
Le livret nous disait : « …assassinat, enquête et haute tension sont au rendez-vous ; vous nerfs seront-ils assez solides ? ». Semble-t-il que mes nerfs n’étaient pas assez solides pour résister à cette insipidité.
Je sais bien que ces shows dans les Maisons de la Culture sont gratuits, subventionnés et qu’ils font travailler bien du monde (acteurs, décors, régie, etc). Mais bordel de merde (c’est moins vulgaire que tab…), n’y aurait-il pas moyen de sélectionner des pièces plus actuelles, moins ringardes, voire même … québécoises ?
Ya des coups de pied au cul qui se perdent en kèkpart.
Durant le trente minutes du retour à la maison, je crois n’avoir jamais été aussi souriant, blagueur et de bonne humeur. Tous les quatre, nous hurlions presque à gorges déployées. À cause de la pièce, me demanderiez-vous ? Un gros OUI que je vous répondrais. Mais pas pour les raisons que vous pensez parce que cette pièce d’Agatha Christie, mise en scène par un certain Philippe Côté, c’était une merde totale !
Alors pourquoi cette joie et cette liesse ? Suivez-moi, vous allez comprendre…
Nous entrons dans la salle (superbe en passant) et nous prenons place. Petit quinze minutes d’attente à observer le décor d’un salon anglais des années 50. Toc Toc Toc ! C’est parti !
Après trente minutes, rien ne s’est encore passé. Pourtant, on sait qu’il y aura un meurtre à élucider dans cette pièce. Ils appellent ça la présentation des personnages. Et quels personnages ! Tous aussi insipides les unes que les autres, de l’hôtesse nunuche à cette vieille juge criarde et sèche, en passant par le jeune architecte extroverti et efféminé et la vamp avec ses seins énormes et son porte-cigarette. Personnages-clichés à l’os, maigrelets du cerveau ou faussement snobinards, avec des textes convenus et sans véritable intérêt.
Je pompe sur mon siège. Quelques soupirs d’ennui pour que mes accompagnateurs s’en aperçoivent un peu. Ma grise-blonde qui bâille. Je n’ose en parler à Sly et Shirley qui nous ont si gentiment invités et transportés sur les lieux.
Merde ! Que font ces acteurs dans cette fichue galère ? Des acteurs peu connus qui ont joué des … sixièmes ou septièmes rôles dans des séries télévisées (notamment le propriétaire des Bougons). Et cette vieille madame (Lénie Scoffie) avec sa vois nasillarde, criarde et faussement bourgeoise …
Je sens que je vais péter une coche. Ou, à tout le moins, me lever pour aller fumer une clope. Soudainement, ma grise-blonde ose demander en catimini à Shirley si elle apprécie la pièce. Réponse claire : pu capable ! Et, ô miracle, au même moment, les lumières allument : c’est l’entracte !
Ça fait une grosse heure que ça dure. Et à voir l’air renfrogné de mon chum Sly, il n’a pas aimé lui non plus. Sans même se concerter, nous ramassons les manteaux et nous sortons prestement de la salle, direction la voiture.
Soulagés d’être tous sur la même longueur d’ondes, nous apprécions cette grande délivrance à sa juste valeur. Dans les yeux d’abord, et sur les lèvres par la suite : des sourires s’impriment et la rigolade s’amorce. Heureux et déstressés d’avoir évité la deuxième partie, le retour à la maison s’est donc effectué dans la bonne humeur avec moqueries et risées sur chacun de ces personnages-bidons et les blagues hilarantes (si,si, c’est moi le juge …) sur cette soirée ratée, certes, mais combien agréable dans le soulagement de sa conclusion.
Le livret nous disait : « …assassinat, enquête et haute tension sont au rendez-vous ; vous nerfs seront-ils assez solides ? ». Semble-t-il que mes nerfs n’étaient pas assez solides pour résister à cette insipidité.
Je sais bien que ces shows dans les Maisons de la Culture sont gratuits, subventionnés et qu’ils font travailler bien du monde (acteurs, décors, régie, etc). Mais bordel de merde (c’est moins vulgaire que tab…), n’y aurait-il pas moyen de sélectionner des pièces plus actuelles, moins ringardes, voire même … québécoises ?
Ya des coups de pied au cul qui se perdent en kèkpart.
jeudi 15 novembre 2007
Jésus le Freak à NY
Ça ne date pas d'hier, j'en conviens. Mais je la trouve fort drôle. Pour ceux et celles qui n'ont pas vu cette ballade du Christ dans New York sur un air disco, un clic et vous y êtes. Imaginez la crise dans le monde musulman si on parodiait Allah ou Mahomet de la sorte ...
mercredi 14 novembre 2007
Les Sept Corneilles
Seven-Crows ! C’est le nom que les anciens ont accordé à Robert Bourdon lorsque ce jeune métis MicMac est devenu un homme, quelque part en Gaspésie dans le petit bled d’Escuminac. Mais c’est tout près des Rapides de Lachine, si chers à notre histoire, que Seven-Crows est arrivé sur terre, le jour même où le Canada célébrait son 85ième anniversaire (je vous laisse calculer …).
Avec ce fils à peine âgé de trois ans, les parents déménagent en Gaspésie, comme un retour aux sources. L’école, le français, l’anglais, la trappe, la chasse et la musique familiale (souvent country comme l’aiment les gaspésiens) avec la guitare, les violons et les instruments de percussions des ancêtres.
À l’adolescence, Seven-Crows revient en ville pour les études qu’il complétera au collège Loyola. Le rythm & blues viendra aussi l’imprégner et l’intégrer dans un band de musiciens dont il sera le seul à n’avoir pas la peau noire … Plusieurs spectacles dont certains à l’illustre Esquire Show Bar sur Stanley près de la Catherine.
Après un bref séjour à Toronto la pure, Robert Seven-Crows revient au Québec au début de sa vingtaine et s’installe solidement au Mont-Tremblant où il résidera pour … les trente années qui suivent. Ses talents de menuisier lui permettront de gagner sa croûte en complément à ses revenus d’artiste insuffisants pour le développement de la famille avec sa conjointe Johanne. Il me parle fièrement de cette auberge qu’il a isolée avec des ballots de paille, une véritable première en Amérique !
Avec ce fils à peine âgé de trois ans, les parents déménagent en Gaspésie, comme un retour aux sources. L’école, le français, l’anglais, la trappe, la chasse et la musique familiale (souvent country comme l’aiment les gaspésiens) avec la guitare, les violons et les instruments de percussions des ancêtres.
À l’adolescence, Seven-Crows revient en ville pour les études qu’il complétera au collège Loyola. Le rythm & blues viendra aussi l’imprégner et l’intégrer dans un band de musiciens dont il sera le seul à n’avoir pas la peau noire … Plusieurs spectacles dont certains à l’illustre Esquire Show Bar sur Stanley près de la Catherine.
Après un bref séjour à Toronto la pure, Robert Seven-Crows revient au Québec au début de sa vingtaine et s’installe solidement au Mont-Tremblant où il résidera pour … les trente années qui suivent. Ses talents de menuisier lui permettront de gagner sa croûte en complément à ses revenus d’artiste insuffisants pour le développement de la famille avec sa conjointe Johanne. Il me parle fièrement de cette auberge qu’il a isolée avec des ballots de paille, une véritable première en Amérique !
Les années s’écoulent et les gênes ancestraux reviennent à la surface. Les contes et les histoires prennent forme avec leurs parfums autochtones et les percussions de ses vieux instruments. Sa conjointe Johanne y contribue à titre d’auteure et deviendra même sa gérante.
L’univers des contes possède des racines un peu partout sur le globe et Seven-Crows amorce une série de voyages, invité par différents festivals éparpillés en Europe, en Afrique et dans les Amériques. Il se trouvera d’ailleurs en France pour les trois semaines précédant ses prestations au Joyeux Décembre de l’avenue du Mont-Royal.
Parallèlement à sa carrière de bluesman et de conteur, Seven-Crows intervient socialement et spirituellement auprès d’autochtones vivant l’incarcération. Des visites auprès de prisonniers dans plusieurs centres de détention pour rallumer leur flamme de citoyens et remettre une certaine harmonie dans leurs esprits. Se décrivant humblement comme un médecin spirituel pour les siens, au même titre qu’un prêtre pour les cathos ou un rabbin pour les juifs, Robert Seven-Crows sème la paix intérieure.
J’ai nettement ressenti sa grande émotion lorsqu’il m’a décrit sa visite dans une prison de l’Ïle de la Réunion au large de l’Afrique. Parallèlement à sa prestation pour le festival dans l’Ile française, on lui a permis d’entrer seul dans l’enceinte où il a pu discuter et surtout jammer percussions avec plusieurs détenus d’origines diverses. Les frissons des accolades d’adieu, les regards clairs …
Et cette autre prestation nocturne, sur la plage de mer, au pied des falaises de la Dune-du-Sud à Havre-aux-Maisons dans les Iles-de-la-Madeleine en juin 2005. Connaissant parfaitement l’endroit, je peux vraiment en saisir la magie et l’intensité qu’ont dû ressentir ces 300 spectateurs privilégiés.
Mais, bonne nouvelle : ce privilège VOUS sera accessible à deux reprises pendant le Joyeux Décembre d’Odace Événement : le 8 décembre à 19h 30 au Parc Lafontaine, en clôture à la Marche des Flambeaux et le 21 décembre à 20h 30 à la Taverne Normand. Les détails complets ici.
Robert Seven-Crows vous convie également à la fabrication d’un wigwam traditionnel le dimanche 9 décembre dans le parc des Compagnons entre 13h et 16h. Il m’a parlé de cette construction en forme de miche de pain, construite avec les matériaux de la nature qu’il a déjà sélectionnés et préparés tout près de cette maison dont il complète la construction à Des Ruisseaux, près de Mont-Laurier sur les bords de la rivière du Lièvre. Mais il n’a pas voulu m’expliquer pourquoi il faut mettre du tabac (???) dans les trous de fondation du wigwam. Me faudra lui reposer la question le 9 décembre.
« Je suis un gars vraiment privilégié qui gagne sa vie en faisant les choses qu’il aime. Que demander de plus ? ». C’est ainsi que Seven-Crows résume son existence actuelle. Pendant sa récente visite dans la métropole, il s’est promené quelques jours dans les rues du Plateau pour s’imprégner des lieux et il en a aimé les vibrations. Venez l’entendre vous parler de ces animaux étranges qui se transforment en parlant aux esprits des ancêtres dans cette nature pour, comme le dit si bien Seven-Crows … voyager dans TON pays.
En passant, le mot MicMac signifie ... les Alliés. Ça veut tout dire ...
lundi 12 novembre 2007
V'là l'gros !
Voilà le court vidéo que mon chum Réal "Spielberg" Allaire a "réalisé" dans cette petite rue industrielle bordant la piste d'atterrissage. Beaucoup de monde pour une belle grosse minute à regarder arriver le monstre qui est passé quelques 50 mètres au-dessus de nos têtes avec les applaudissementds (!?!) des badauds sur place. Hélas, le blogueur a complètement raté ses clichés.
Belle rencontre anticipée
Demain 10h, je rencontre Robert Seven-Crows dans un café du Plateau. D'origine MicMac et vivant un peu au nord de Mont-Laurier, c'est un conteur et un bluesman qui animera plusieurs événements du Joyeux Décembre de l'avenue du Mont-Royal. J'ai lu son dossier de presse, écouté quelques tounes et ça promet comme placotage. Je vous en reparle bientôt. En attendant, je m'en vais voir cet Airbus géant atterrir à Dorval dans deux heures. Tourlou !
dimanche 11 novembre 2007
No Heaven
C'est le titre de la chanson interprétée par DJ Champion au TLMP de Guy A. ce dimannche soir. C'était aussi mon premier contact avec cette grande vedette de la table tournante. Ça décolle pas à peu près ! Et ce band (les G-Strings !) et cette chanteuse avec sa voix si rauque. Tellement impressionné que je pense bien aller quérir leur nouveau CD qui sort cette semaine. Un plan pour que je me ramasse au prochain rave dans le bas de la ville...
Découragement
Je regarde le match éliminatoire des Alouettes contre les Bombers à Winnipeg. Début du deuxième quart. Les Alouettes, qui tirent de l'arrière 7 à 0, se trouvent à une verge des buts sur un troisième essai. On y va !
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Complètement raté ! Même pas passé proche, comme dirait l'autre. On va changer de poste et revenir dans deux heures ... juste pour voir.
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Deux heures plus tard = même kriss d'affaire. Troisième essai, deux pieds à franchir = raté. Les tatas sont en vacances ...
samedi 10 novembre 2007
Auto-Tague anglaise
Hé oui. C’est en plein ça. Je me suis donné la tague. Règlements courts : les chansons doivent être anglaises, seize chansons maximum (c’est un chiffre comme un autre !) et l’auteur ne peut être choisi qu’une seule fois. On peut facilement voir par ces choix que l’auditeur est un peu allergique aux vingt dernières années et qu’il nage à plein dans la nostalgie. Et vous autres ?
Out on the weekend (Neil Young)
Heartattack and vine (Tom Waits)
Walk on the wild side (Lou Reed)
Don’t think twice, it’s all right (Bob Dylan)
Spanish Town (Garland Jeffreys)
Aqualung (Jethro Tull)
In your eyes (Peter Gabriel)
Going to California (Led Zeppelin)
Behind blue eyes (The Who)
Three Friends (Gentle Giant)
Sympathy for the Devil (Rolling Stones)
Dead Flowers (Townes Van Zandt – paroles Jagger)
With or without you (U2)
Happiness is a warm gun (Beatles)
One of these days (Pink Floyd)
Hey Baby (Jimi Hendrix)
Out on the weekend (Neil Young)
Heartattack and vine (Tom Waits)
Walk on the wild side (Lou Reed)
Don’t think twice, it’s all right (Bob Dylan)
Spanish Town (Garland Jeffreys)
Aqualung (Jethro Tull)
In your eyes (Peter Gabriel)
Going to California (Led Zeppelin)
Behind blue eyes (The Who)
Three Friends (Gentle Giant)
Sympathy for the Devil (Rolling Stones)
Dead Flowers (Townes Van Zandt – paroles Jagger)
With or without you (U2)
Happiness is a warm gun (Beatles)
One of these days (Pink Floyd)
Hey Baby (Jimi Hendrix)
jeudi 8 novembre 2007
L'humour sur la lune
Cette anecdote est, paraît-il, tout ce qu'il y a de plus vraie. Je vous la rapporte, convaincu que vous la trouverez sympathique vous aussi.
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Tout le monde connaît la célèbre phrase prononcée par Neil Armstrong lorsqu'il mit le pied sur la Lune en juillet 69 : " C'est un petit pas pour l'Homme, mais un bond de géant pour l'Humanité ". Mais la communication entre l'astronaute et Houston ne s'est pas arrêtée là. On rapporte cette phrase, beaucoup moins connue, qu'Armstrong a prononcée en revenant dans le lemme : " Good luck mister Gorski ".
.
De retour sur terre, on lui demanda maintes fois le pourquoi de cette phrase, mais jamais Armstrong ne l'expliqua, se contentant simplement de sourire chaque fois qu'on le lui demandait.
.
Plusieurs fouineurs effectuèrent des recherches, pensant que le mystérieux Gorski était un rival astronaute russe. Mais ni le programme spatial soviétique, ni celui de la NASA n'avait un Gorski comme employé.
.
En 1995 à Tampa Bay (Floride), alors qu'Armstrong répondait aux questions suivant une de ses nombreuses conférences, un reporter ramena cette vieille question de 26 ans. Monsieur Gorski étant décédé la semaine précédente, Neil Armstrong sentit qu'il pouvait maintenant expliquer la phrase énigmatique.
.
A l'âge de douze ans, Armstrong jouait au baseball avec un copain derrière chez lui. Son ami a frappé une chandelle et la balle est allée se loger sous la fenêtre de chambre des voisins . . . les Gorskis.
.
Armstrong se précipita pour chercher la balle et il entendit alors mister Gorski dire à sa dame : " Oral sex ! You want oral sex ? You'll get oral sex when the kid next door walks on the moon ! ".
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Tout le monde connaît la célèbre phrase prononcée par Neil Armstrong lorsqu'il mit le pied sur la Lune en juillet 69 : " C'est un petit pas pour l'Homme, mais un bond de géant pour l'Humanité ". Mais la communication entre l'astronaute et Houston ne s'est pas arrêtée là. On rapporte cette phrase, beaucoup moins connue, qu'Armstrong a prononcée en revenant dans le lemme : " Good luck mister Gorski ".
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De retour sur terre, on lui demanda maintes fois le pourquoi de cette phrase, mais jamais Armstrong ne l'expliqua, se contentant simplement de sourire chaque fois qu'on le lui demandait.
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Plusieurs fouineurs effectuèrent des recherches, pensant que le mystérieux Gorski était un rival astronaute russe. Mais ni le programme spatial soviétique, ni celui de la NASA n'avait un Gorski comme employé.
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En 1995 à Tampa Bay (Floride), alors qu'Armstrong répondait aux questions suivant une de ses nombreuses conférences, un reporter ramena cette vieille question de 26 ans. Monsieur Gorski étant décédé la semaine précédente, Neil Armstrong sentit qu'il pouvait maintenant expliquer la phrase énigmatique.
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A l'âge de douze ans, Armstrong jouait au baseball avec un copain derrière chez lui. Son ami a frappé une chandelle et la balle est allée se loger sous la fenêtre de chambre des voisins . . . les Gorskis.
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Armstrong se précipita pour chercher la balle et il entendit alors mister Gorski dire à sa dame : " Oral sex ! You want oral sex ? You'll get oral sex when the kid next door walks on the moon ! ".
mercredi 7 novembre 2007
Le gars de Matagami
Cette anecdote est proprement hallucinante, vous en conviendrez. Mais elle est vraie, authentique et nullement exagérée. Quand je veux qu’on me croit, je lance : « Sur la tête de mes enfants … ». Alors je vous la pitche drette là : tout y est vrai.
En 1982, j’ai fait le tour de la province. Je suis allé presque partout pour « booker » un show d’hypnose dans les écoles secondaires. Le bonhomme affichait le nom de LUCIFER (ce qui m’agaçait un peu …) mais le spectacle était parfaitement adapté aux écoles. Ce vieux showman, parfaitement en maîtrise de sa technique acquise dans les bars, avait conçu une approche intelligente de l’hypnose adaptée pour le public scolaire. Humour évidemment, mais aussi explication de la chose et démystification des pouvoirs supranormaux.
Ayant assisté à quelques prestations, impressionné par le charisme de ce vieux bougre et par les salles pleines dans les écoles des régions, je me suis lancé dans cette gérance en association avec mon beau-frère. Dans cette année, j’ai vraiment bourlingué mon Québec et je suis allé partout pour convaincre les directeurs d’école d’accepter notre show. Succès fulgurant ! Et payant malgré le prix d’entrée fixé à $2.00.
Sceptiques vous êtes ? Exemple : à Saint-Georges de Beauce, mettons 500 entrées. Recette de $1,000 réparties comme suit : $200 pour l’école (20% des recettes garanties), $400 pour Lucifer, $200 pour mon beau-frère et $200 pour moi. Voilà le premier jour de la semaine. Et il y en avait quatre autres, parfois moindres, mais parfois meilleurs.
Mais je m’éloigne de mon sujet. Je suis sur la route pour le booking. Nous attaquons l’Abitibi-Témiscamingue. Fin d’aprem, nous avons réglé Lebel-sur-Quevillon. Direction Matagami. Très haut par en haut … On arrive vers les 19 heures. Un seul hotel-motel pour crécher. Après l’enregistrement de la chambre, nous entrons dans le bar.
Choc ! La musique joue mais il n’y a que deux personnes … qui jouent au billard. Un client (le seul), jeune vingtaine, et la serveuse. Mais la serveuse ! Elle est grande, belle, élancée et … complètement à poil. J’écris poil, mais je n’en vois aucun. Je dis bien : aucun. Le crâne, les aisselles et la vulve totalement rasées. Comme une martienne dans ce bled très isolé. Je (nous) sommes très impressionnés.
La demoiselle nous sert et retourne finir sa partie de billard. Puis, le match terminé, son adversaire vient s’asseoir à notre table. Bla bla bla, placotage apéritif. Apprenant que nous roulons un peu partout au Québec pour les spectacles, ce jeune homme avance qu’il connaît le Québec, qu’il est allé absolument partout et qu’il connaît absolument toutes les places dans toutes les régions.
Bof ! Une grande gueule, que j’me dis. On insiste un peu : quand même, il n’est pas allé partout. Le gars ne bronche pas : il est allé partout. Même qu’il insiste. « Nommez-moi n’importe quelle place, j’vais vous prouver que j’y suis allé … ».
Regard complice avec mon beauf … Je le laisse commencer.
Plessisville ?
Aucune hésitation. Le géographe nous situe la place, sur le bord de la 20.
C’est à mon tour. Je sais que je vais le fourrer. Plessisville, c’est quand même, genre, 15,000 habitants et c’est un peu connu. Alors je pense à Mayo (oui, oui, ça existe) un bled de (genre…) 175 habitants situé à une vingtaine de milles de mon village natal de Thurso dans l’Outaouais. C’est impossible que le gars connaisse la place …
Hallucination ! Le gars me dit à peu près : « Ouais ! Tu peux prendre la route à Buckingham oubedon à Thurso et, à la jonction des routes, ya une belle église protestante blanche … ». Right on the target !
Hey ! Là, je suis à presque 500 milles de chez nous et je n’en crois pas mes oreilles. C’est quoi son truc ? Le beau-frère relance avec une autre place : réponse impeccable. Je m’essaie avec Clerval, un bled minuscule plus bas en Abitibi, où des amis (Luc et Agathe) se sont réfugiés ya 10 ans avec des projets fermiers macrobiotiques.
Le martien me répond : « Ben là, tu me niaises … C’est pas loin d’icitte. J’ai même des amis dans le coin qui sont très zen et qui cultivent … ». Pouvez-vous imaginer ma face qui allonge ? Non, c’était pas MES chums dont il parlait mais, probablement des voisins.
On a bien essayé de le fourvoyer avec quelques autres villages (pas trop quand même) et l’étrange personnage savait tout. Vraiment. Mais comment expliquer ce phénomène ? Toujours un mystère, 25 ans plus tard. Me souviens aussi que, plus tard dans la soirée, les gens arrivant dans la place, le jeune martien avait sorti de son pack-sac une flûte traversière et s’était mis à jammer avec l’entourage et la musique ambiante.
Une rencontre mémorable.
Et je termine ce post en le dédiant à Zoreilles, la merveilleuse abitibienne à qui j’avais promis de raconter cette étrange soirée de ma vie.
En 1982, j’ai fait le tour de la province. Je suis allé presque partout pour « booker » un show d’hypnose dans les écoles secondaires. Le bonhomme affichait le nom de LUCIFER (ce qui m’agaçait un peu …) mais le spectacle était parfaitement adapté aux écoles. Ce vieux showman, parfaitement en maîtrise de sa technique acquise dans les bars, avait conçu une approche intelligente de l’hypnose adaptée pour le public scolaire. Humour évidemment, mais aussi explication de la chose et démystification des pouvoirs supranormaux.
Ayant assisté à quelques prestations, impressionné par le charisme de ce vieux bougre et par les salles pleines dans les écoles des régions, je me suis lancé dans cette gérance en association avec mon beau-frère. Dans cette année, j’ai vraiment bourlingué mon Québec et je suis allé partout pour convaincre les directeurs d’école d’accepter notre show. Succès fulgurant ! Et payant malgré le prix d’entrée fixé à $2.00.
Sceptiques vous êtes ? Exemple : à Saint-Georges de Beauce, mettons 500 entrées. Recette de $1,000 réparties comme suit : $200 pour l’école (20% des recettes garanties), $400 pour Lucifer, $200 pour mon beau-frère et $200 pour moi. Voilà le premier jour de la semaine. Et il y en avait quatre autres, parfois moindres, mais parfois meilleurs.
Mais je m’éloigne de mon sujet. Je suis sur la route pour le booking. Nous attaquons l’Abitibi-Témiscamingue. Fin d’aprem, nous avons réglé Lebel-sur-Quevillon. Direction Matagami. Très haut par en haut … On arrive vers les 19 heures. Un seul hotel-motel pour crécher. Après l’enregistrement de la chambre, nous entrons dans le bar.
Choc ! La musique joue mais il n’y a que deux personnes … qui jouent au billard. Un client (le seul), jeune vingtaine, et la serveuse. Mais la serveuse ! Elle est grande, belle, élancée et … complètement à poil. J’écris poil, mais je n’en vois aucun. Je dis bien : aucun. Le crâne, les aisselles et la vulve totalement rasées. Comme une martienne dans ce bled très isolé. Je (nous) sommes très impressionnés.
La demoiselle nous sert et retourne finir sa partie de billard. Puis, le match terminé, son adversaire vient s’asseoir à notre table. Bla bla bla, placotage apéritif. Apprenant que nous roulons un peu partout au Québec pour les spectacles, ce jeune homme avance qu’il connaît le Québec, qu’il est allé absolument partout et qu’il connaît absolument toutes les places dans toutes les régions.
Bof ! Une grande gueule, que j’me dis. On insiste un peu : quand même, il n’est pas allé partout. Le gars ne bronche pas : il est allé partout. Même qu’il insiste. « Nommez-moi n’importe quelle place, j’vais vous prouver que j’y suis allé … ».
Regard complice avec mon beauf … Je le laisse commencer.
Plessisville ?
Aucune hésitation. Le géographe nous situe la place, sur le bord de la 20.
C’est à mon tour. Je sais que je vais le fourrer. Plessisville, c’est quand même, genre, 15,000 habitants et c’est un peu connu. Alors je pense à Mayo (oui, oui, ça existe) un bled de (genre…) 175 habitants situé à une vingtaine de milles de mon village natal de Thurso dans l’Outaouais. C’est impossible que le gars connaisse la place …
Hallucination ! Le gars me dit à peu près : « Ouais ! Tu peux prendre la route à Buckingham oubedon à Thurso et, à la jonction des routes, ya une belle église protestante blanche … ». Right on the target !
Hey ! Là, je suis à presque 500 milles de chez nous et je n’en crois pas mes oreilles. C’est quoi son truc ? Le beau-frère relance avec une autre place : réponse impeccable. Je m’essaie avec Clerval, un bled minuscule plus bas en Abitibi, où des amis (Luc et Agathe) se sont réfugiés ya 10 ans avec des projets fermiers macrobiotiques.
Le martien me répond : « Ben là, tu me niaises … C’est pas loin d’icitte. J’ai même des amis dans le coin qui sont très zen et qui cultivent … ». Pouvez-vous imaginer ma face qui allonge ? Non, c’était pas MES chums dont il parlait mais, probablement des voisins.
On a bien essayé de le fourvoyer avec quelques autres villages (pas trop quand même) et l’étrange personnage savait tout. Vraiment. Mais comment expliquer ce phénomène ? Toujours un mystère, 25 ans plus tard. Me souviens aussi que, plus tard dans la soirée, les gens arrivant dans la place, le jeune martien avait sorti de son pack-sac une flûte traversière et s’était mis à jammer avec l’entourage et la musique ambiante.
Une rencontre mémorable.
Et je termine ce post en le dédiant à Zoreilles, la merveilleuse abitibienne à qui j’avais promis de raconter cette étrange soirée de ma vie.
mardi 6 novembre 2007
Happy birthday Pépé
Pour vos VRAIS amis
Un petit vidéo (17 secondes !) de Bonne Fête que je vous invite à conserver pour l'acheminer à vos proches le jour de leur anniversaire. Efficace, direct et ... fort drôle !!! En passant, l'ordinosaure que je suis vient tout juste de découvrir comment placer un vidéo sur son blogue ...
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Merci Lou ...
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Merci Lou ...
Cinquante-cinq berges ...
Eh oui ! En ce 6 novembre, le blogueur doit afficher le chiffre 55 dans la case de l’âge. Liberté 55 ? Oubliez ça ! Définitivement pas assez vaillant au cours des … trente dernières années pour me permettre la grande farniente aussi tôt. Pas de véritable regret, mais simplement l’espoir de conserver une santé suffisante pour voguer jusqu’à la prochaine étape sans trop en souffrir. Allez hop là !!!
dimanche 4 novembre 2007
Nouvelle familiale...
Vous savez à quel point je suis fana des Iles-de-la-Madeleine. Alors ce matin, j'étais inquiet : depuis 24 heures, on annonce que l'ouragan Noel arrive dans les Maritimes avec des vents superlatifs au-dessus du 100 Km/h. Et des vagues monstrueuses qui pourraient même abimer le littoral et gruger certaines plages ...
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Pour avoir l'heure juste, je vais donc appeler ma soeur Line qui y réside depuis une vingtaine d'années. Comme j'allais décrocher le combiné ... j'entends la lectrice de Radio-Canada (RDI) qui complète sa phrase : "... alors je m'entretiens donc avec notre correspondante aux Iles, Line Danis. Beaucoup de vents Line ?".
.
Et la Line en question de nous rassurer, que le pire est passé, sans panne de courant importante, etc. "Vous savez, ajoute-t-elle, des rafales de 100 Km/h, on y est habitués dans les Iles. Ça n'a rien d'exceptionnel".
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C'était mon petit buzz agréable de ce dimanche matin, après avoir reculé l'heure, bien sûr.
vendredi 2 novembre 2007
Le service 4-1-1 gratuit
Une petite trouvaille du web qui m’est arrivée par courriel hier. Quand besoin s’en fait sentir, il faut appeler le fameux et achalant numéro 4-1-1 pour obtenir le numéro de téléphone qu’on a cherché en vain. En recevant la facture du fournisseur de service, c’est toujours moins drôle de constater l’addition de ces petits montants de $0.75 ou $1.00 , n’est-ce pas ?
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Voici un truc pour éviter ces frais agaçants. Bell Canada (ou les autres) ne s’en vante pas, mais il existe un numéro 1-800 pour utiliser le kliss de service 4-1-1 de l’assistance-annuaire GRATUITEMENT.
.
Que ce soit à la maison ou sur votre cellulaire, vous signalez :
1-800-FREE-411
ou
1-800-373-3411
Et ça fonctionne ! Le seul inconvénient, c’est que vous devrez subir une courte pub vocale de dix secondes (MacDo ou autres) et le service est en anglais. Quand on s’adresse à une voix robotisée pour les renseignements, ces dix secondes se veulent dérisoires, non ? Et ces petites économies mensuelles vous permettront de vous payer une bière ou deux sur le bras de votre fournisseur de service téléphonique qui, admettons-le, ne se prive pas dans le service de base …
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Voici un truc pour éviter ces frais agaçants. Bell Canada (ou les autres) ne s’en vante pas, mais il existe un numéro 1-800 pour utiliser le kliss de service 4-1-1 de l’assistance-annuaire GRATUITEMENT.
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Que ce soit à la maison ou sur votre cellulaire, vous signalez :
1-800-FREE-411
ou
1-800-373-3411
Et ça fonctionne ! Le seul inconvénient, c’est que vous devrez subir une courte pub vocale de dix secondes (MacDo ou autres) et le service est en anglais. Quand on s’adresse à une voix robotisée pour les renseignements, ces dix secondes se veulent dérisoires, non ? Et ces petites économies mensuelles vous permettront de vous payer une bière ou deux sur le bras de votre fournisseur de service téléphonique qui, admettons-le, ne se prive pas dans le service de base …
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Et pourquoi ne pas en informer vos proches ?
Et pourquoi ne pas en informer vos proches ?
jeudi 1 novembre 2007
Un salut trop bref
Ça s’est passé en 1989. Guy Lafleur était revenu au jeu avec les Rangers de New-York après quatre années de retraite. Ce fut LA grande nouvelle de cette année sportive, à une époque où les sports se voulaient une partie importante de mon existence.
Première visite de l’idole au Forum (le vieux, l’ancien sur la Catherine) dans son nouveau chandail. Tous les médias sont sur le gros nerf depuis plusieurs jours. Malheureusement, quelques jours plus tôt, Guy Lafleur s’est blessé et ne jouera donc pas la partie. Mais, on va quand même lui rendre hommage par une cérémonie avant le match.
Comble de bonheur, un vieux fan maniaque du Canadien (Johnny Sofio), sachant ma relation d’enfance avec Guy, me propose ses deux billets de saison « dans les rouges » pour aller applaudir MON Guy. J’ai donc invité mon pote Jean-Louis (oui, oui, celui qui est en ville depuis trois jours) pour m’accompagner à cette soirée mémorable.
Effervescence dans l’édifice avant le match. Je suis près de la patinoire, à hauteur de la ligne bleue. Le tapis rouge est déroulé. Les deux équipes sont alignées sur la glace et … finalement, l’annonceur lâche les deux mots : GUY LAFLEUR.
Explosion. Une clameur que je vous laisse imaginer. Quand on est sur place, ça saisit pas mal plus qu’à la télé. Et ça ne cesse pas. Près de deux minutes …
L’annonceur essaie de calmer la foule en reprenant la parole. La direction du Canadien n’a pas beau jeu dans cette soirée mais elle DOIT rendre cet hommage. Plus l’annonceur insiste, plus la foule crie fort, comme pour l’enterrer. Ça trépigne dans les estrades.
N’en pouvant plus, l’annonceur poursuit son texte, se foutant du bonheur de la foule et du malaise (agréable) de Ti-Guy qui ne peut faire autre chose que des bye bye avec un large sourire.
La cérémonie s’est poursuivie quelques minutes avec les traditionnels kédos (peinture ou plaque) puis, oups, c’est fini, on va jouer au hockey. Pendant tout ce temps, la foule n’a pas cessé de crier.
Mise au jeu et le match commence. Jean-Louis et moi, en bô tabarnak, on se lève et on quitte l’enceinte. Rendu aux tourniquets de l’entrée, la place est évidemment vide. Seuls les portiers y sont pour accueillir et vérifier les retardataires. Mais nous on sort !
Le placier nous arrête et nous propose une étampe sur la main qui nous permettra de revenir plus tard.
- Pas besoin ! On a vu ce qu’on voulait voir !
Le portier (assez âgé) nous a alors indiqué que durant toute sa carrière, il n’avait jamais vu un départ aussi rapide du Forum.
- Vous direz salut à Ti-Guy !
Première visite de l’idole au Forum (le vieux, l’ancien sur la Catherine) dans son nouveau chandail. Tous les médias sont sur le gros nerf depuis plusieurs jours. Malheureusement, quelques jours plus tôt, Guy Lafleur s’est blessé et ne jouera donc pas la partie. Mais, on va quand même lui rendre hommage par une cérémonie avant le match.
Comble de bonheur, un vieux fan maniaque du Canadien (Johnny Sofio), sachant ma relation d’enfance avec Guy, me propose ses deux billets de saison « dans les rouges » pour aller applaudir MON Guy. J’ai donc invité mon pote Jean-Louis (oui, oui, celui qui est en ville depuis trois jours) pour m’accompagner à cette soirée mémorable.
Effervescence dans l’édifice avant le match. Je suis près de la patinoire, à hauteur de la ligne bleue. Le tapis rouge est déroulé. Les deux équipes sont alignées sur la glace et … finalement, l’annonceur lâche les deux mots : GUY LAFLEUR.
Explosion. Une clameur que je vous laisse imaginer. Quand on est sur place, ça saisit pas mal plus qu’à la télé. Et ça ne cesse pas. Près de deux minutes …
L’annonceur essaie de calmer la foule en reprenant la parole. La direction du Canadien n’a pas beau jeu dans cette soirée mais elle DOIT rendre cet hommage. Plus l’annonceur insiste, plus la foule crie fort, comme pour l’enterrer. Ça trépigne dans les estrades.
N’en pouvant plus, l’annonceur poursuit son texte, se foutant du bonheur de la foule et du malaise (agréable) de Ti-Guy qui ne peut faire autre chose que des bye bye avec un large sourire.
La cérémonie s’est poursuivie quelques minutes avec les traditionnels kédos (peinture ou plaque) puis, oups, c’est fini, on va jouer au hockey. Pendant tout ce temps, la foule n’a pas cessé de crier.
Mise au jeu et le match commence. Jean-Louis et moi, en bô tabarnak, on se lève et on quitte l’enceinte. Rendu aux tourniquets de l’entrée, la place est évidemment vide. Seuls les portiers y sont pour accueillir et vérifier les retardataires. Mais nous on sort !
Le placier nous arrête et nous propose une étampe sur la main qui nous permettra de revenir plus tard.
- Pas besoin ! On a vu ce qu’on voulait voir !
Le portier (assez âgé) nous a alors indiqué que durant toute sa carrière, il n’avait jamais vu un départ aussi rapide du Forum.
- Vous direz salut à Ti-Guy !
Va donc ...
Aujourd'hui, je vais entrer dans un poste de police sans menottes aux poignets. Rencontrer une constable pour connaître le point de vue du corps policier sur les méthodes à utiliser pour diminuer la violence dans un centre communautaire avec, comme objectif premier, de ne pas judiciariser les personnes interpellées. Pas évident, non ?
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Le conard ou l'halluciné qui envoie chier tout le monde dans le resto populaire, vous faites quoi avec ? Et l'autre qui, après avoir essuyé un refus de la personne âgée qui ne veut pas lui donner trente sous parce qu'elle n'en a pas, lui sacre une poussée en la traitant de vieille kriss, vous faites quoi ?
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Ça n'est pas monnaie courante au Centre du Monastère, convenons-en. Mais ça arrive quand même et puisqu'on y préconise la tolérance Zéro face à la violence, on y cherche aussi comment gérer les impulsions d'une certaine clientèle.
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Alors je glane à gauche et à droite les idées et les flashes qui pourraient améliorer la vie quotidienne dans cet édifice qui reçoit plus de 500 personnes quotidiennement. Vous avez des idées ou des expériences vécues ?