vendredi 31 octobre 2008
jeudi 30 octobre 2008
Définition
Prénommée Varda, ce pétard haitien débordant de snobisme avec cette bouche immense qui pérore beaucoup plus qu'elle n'avale avec ces mamelles magnifiques pour flotter dans l'eau turquoise ...
Excusez-la.
Excusez-la.
mercredi 29 octobre 2008
Les voleurs du Temple
J'avais oublié de vous dire ...
Le prix de la bière au Centre Bell.
Au comptoir (Molson dans un verre de plastique)
comme dans les estrades (Coors en canette) ...
$9.75
Pas de joke !
Je me demande combien coûte la Molson au Festival du Cinéma de Rouyn-Noranda qui a lieu présentement à presque 500 kilomètres au nord du Centre Bell ... Je dirais, au pif comme ça, à peu près la moitié moins cher ...
Le prix de la bière au Centre Bell.
Au comptoir (Molson dans un verre de plastique)
comme dans les estrades (Coors en canette) ...
$9.75
Pas de joke !
Je me demande combien coûte la Molson au Festival du Cinéma de Rouyn-Noranda qui a lieu présentement à presque 500 kilomètres au nord du Centre Bell ... Je dirais, au pif comme ça, à peu près la moitié moins cher ...
mardi 28 octobre 2008
Expedia.ca = économique ?
J'ai fait un petit test.
Pour le même trajet aller-retour, les mêmes dates et les mêmes vols.
19 juin 2009 Montréal - Iles Madeleine Vol 8744 Air Canada
26 juin 2009 Iles Madeleine - Montréal Vol 8745 Air Canada
Avec les experts Expedia.ca $897
Moi-même sur internet $800
Tirez vos propres conclusions ...
Même trajet fin-mai : $570 ...
Pour le même trajet aller-retour, les mêmes dates et les mêmes vols.
19 juin 2009 Montréal - Iles Madeleine Vol 8744 Air Canada
26 juin 2009 Iles Madeleine - Montréal Vol 8745 Air Canada
Avec les experts Expedia.ca $897
Moi-même sur internet $800
Tirez vos propres conclusions ...
Même trajet fin-mai : $570 ...
lundi 27 octobre 2008
Go Simon Go
Voilà que mon neveu Simon vient d'amorcer sa quatrième et dernière saison avec les Black Bears de l'université du Maine. Oups ! Deux défaites collées ce weekend. Mais ils vont se reprendre.
Même que les boys l'ont élu capitaine pour cette dernière saison. Repêché par les Black Hawks de Chicago il y a deux ans, le jeune athlète de 6 pieds 7 pouces a préféré terminer ses études à Bangor plutôt qu'aller amorcer sa carrière de pro dans le club ferme des Hawks. Grand bien lui en fasse.
Un court article sur le numéro 79 dans le journal local. C'est ici.
Je profite de ce court post pour souhaiter un heureux anniversaire à sa maman Lou qui fête aujourd'hui son Xième anniversaire et qui lira ce message aux Bahamas vers lesquels elle s'envolait à 5 heures ce matin ...
Même que les boys l'ont élu capitaine pour cette dernière saison. Repêché par les Black Hawks de Chicago il y a deux ans, le jeune athlète de 6 pieds 7 pouces a préféré terminer ses études à Bangor plutôt qu'aller amorcer sa carrière de pro dans le club ferme des Hawks. Grand bien lui en fasse.
Un court article sur le numéro 79 dans le journal local. C'est ici.
Je profite de ce court post pour souhaiter un heureux anniversaire à sa maman Lou qui fête aujourd'hui son Xième anniversaire et qui lira ce message aux Bahamas vers lesquels elle s'envolait à 5 heures ce matin ...
dimanche 26 octobre 2008
La s'maine vaaaarte et les frosfros
Moi j’adore les fromages (d’ici et d’ailleurs) au lait cru comme au lait pasteurisé. J’aime les produits finaux de ces travailleurs de la terre.
J’aime aussi l’émission la Semaine Verte de Radio-Canada que j’adore prononcer avec l’accent amplifié « vaaaarte ». J’aime qu’on me parle de ces jeunes et vieux agriculteurs totalement passionnés par leur travail et la transmission de leurs connaissances à leur progéniture.
Or ce dimanche, la Semaine Vaaarte s’est entièrement consacré à la crise du fromage de l’été dernier principalement à cause de cette fameuse listéria. Et plusieurs de ces hommes et femmes, autant sur les fermes productrices que chez les revendeurs et leurs comptoirs accueillants, se sont fait assommer par le Ministère et ses sbires totalement intolérants.
Et pour montrer l’incompétence, voire la fourberie du ministre responsable Lucien Lessard, lisez-moi cette excuse pour expliquer le coup de massue : « J’étais pas pour mettre en danger le fœtus d’une femme enceinte pour 30 kilos de fromage ! ». 30 kilos Tab ! Ils ont vidé les comptoirs de la province ! Allô 30 kilos !
J’ai vu les employés de la fromagerie Médard à Saint-Gédéon, les yeux pleins d’eau, garrocher les centaines de grosses meules produites dans le gros container sous la surveillance des flics du MAPAQ. Et plus tard, le déchargement du stock à l’endroit prévu. Et quelques minutes plus tard, les centaines de mouettes qui se ruent sur le stock pour s’en gaver comme des folles …
Et le fromager de Sainte-Sophie qui jure avoir entendu l’inspecteur-chef du MAPAQ lui dire « Si on s’est trompé, c’est pas grave. On l’aura fait ».
Et voilà mesdames et messieurs par quels conards en complets d’habit nous sommes administrés.
Pour ma part, je ne saurais me priver de cet incroyable Riopelle qui, justement, était cité dans les premiers coupables. Et de nombeux autres petits chefs-d'oeuvre. Dans l’cul le MAPAQ.
J’aime aussi l’émission la Semaine Verte de Radio-Canada que j’adore prononcer avec l’accent amplifié « vaaaarte ». J’aime qu’on me parle de ces jeunes et vieux agriculteurs totalement passionnés par leur travail et la transmission de leurs connaissances à leur progéniture.
Or ce dimanche, la Semaine Vaaarte s’est entièrement consacré à la crise du fromage de l’été dernier principalement à cause de cette fameuse listéria. Et plusieurs de ces hommes et femmes, autant sur les fermes productrices que chez les revendeurs et leurs comptoirs accueillants, se sont fait assommer par le Ministère et ses sbires totalement intolérants.
Et pour montrer l’incompétence, voire la fourberie du ministre responsable Lucien Lessard, lisez-moi cette excuse pour expliquer le coup de massue : « J’étais pas pour mettre en danger le fœtus d’une femme enceinte pour 30 kilos de fromage ! ». 30 kilos Tab ! Ils ont vidé les comptoirs de la province ! Allô 30 kilos !
J’ai vu les employés de la fromagerie Médard à Saint-Gédéon, les yeux pleins d’eau, garrocher les centaines de grosses meules produites dans le gros container sous la surveillance des flics du MAPAQ. Et plus tard, le déchargement du stock à l’endroit prévu. Et quelques minutes plus tard, les centaines de mouettes qui se ruent sur le stock pour s’en gaver comme des folles …
Et le fromager de Sainte-Sophie qui jure avoir entendu l’inspecteur-chef du MAPAQ lui dire « Si on s’est trompé, c’est pas grave. On l’aura fait ».
Et voilà mesdames et messieurs par quels conards en complets d’habit nous sommes administrés.
Pour ma part, je ne saurais me priver de cet incroyable Riopelle qui, justement, était cité dans les premiers coupables. Et de nombeux autres petits chefs-d'oeuvre. Dans l’cul le MAPAQ.
samedi 25 octobre 2008
Fin folle
Il y avait onze rounds de boxe d’écoulées et les 16,000 spectateurs dans le Centre Bell étaient fort joyeux. NOTRE Lucian dominait le combat genre 6 rounds gagnés, deux de perdus et trois nulles. Fallait donc que le fier Librado Andrade le couche au tapis au douzième round pour espérer l’emporter. Et Lucian n’avait donc qu’à se méfier du coup meurtrier fatal.
Encouragé par les 32,000 poumons (des gauches et des droits), Lucian s’est soudainement dit qu’il nous ferait encore plus plaisir en « gelant » Andrade. Alors il s’est donc mis à échanger coup pour coup avec le mexicain en se foutant de sa propre défensive.
Environ une minute avant la fin, nous sommes tous debout à hurler notre plaisir, Lucian encaisse une taloche qui le fait VRAIMENT vaciller. OK ! Fini les folies : faut se protéger. Mais Andrade a vu la défaillance et a augmenté la pression.
De telle sorte que NOTRE Lucian se retrouve sur le cul en fin de round. Avant de commencer le compte, l’arbitre repousse Andrade dans son coin et Lucian, miraculeusement, réussi à se lever debout. Les dernières secondes s’écoulent : il est sauvé par cette cloche finale. Parce que, disons-le, trente secondes de plus et Andrade l’aurait massacré.
Yé ! On a gagné quand même.
En passant, vous ai-je dit que j’ai regardé l’essentiel du combat … à la télé ? J’étais au Centre Bell, oui. Au début de la section qu’on appelle Le Pit, dans les hauteurs. Mais juste au-dessus du ring (où on aperçoit les boxeurs petits, petits), au-dessus du ring dis-je, il y a désormais un écran carrément capoté d’environ 40 pieds de large par 30 pieds de haut, qui diffuse une image en haute dimension. Et nous étions 16,000 à regarder cette grosse TiVi ensemble avec les vrais acteurs juste en dessous. Carrément extraordinaire.
Indescriptible cette effervescence de la dernière minute. Comme ces autres minutes de l’entrée en scène de Lucian et sa longue marche vers le ring au son exponentiel de Where the streets have no name de U2. Capoté ! Je lévitais presque et mes chums aussi.
Bien belle soirée. Merci Lucian.
Encouragé par les 32,000 poumons (des gauches et des droits), Lucian s’est soudainement dit qu’il nous ferait encore plus plaisir en « gelant » Andrade. Alors il s’est donc mis à échanger coup pour coup avec le mexicain en se foutant de sa propre défensive.
Environ une minute avant la fin, nous sommes tous debout à hurler notre plaisir, Lucian encaisse une taloche qui le fait VRAIMENT vaciller. OK ! Fini les folies : faut se protéger. Mais Andrade a vu la défaillance et a augmenté la pression.
De telle sorte que NOTRE Lucian se retrouve sur le cul en fin de round. Avant de commencer le compte, l’arbitre repousse Andrade dans son coin et Lucian, miraculeusement, réussi à se lever debout. Les dernières secondes s’écoulent : il est sauvé par cette cloche finale. Parce que, disons-le, trente secondes de plus et Andrade l’aurait massacré.
Yé ! On a gagné quand même.
En passant, vous ai-je dit que j’ai regardé l’essentiel du combat … à la télé ? J’étais au Centre Bell, oui. Au début de la section qu’on appelle Le Pit, dans les hauteurs. Mais juste au-dessus du ring (où on aperçoit les boxeurs petits, petits), au-dessus du ring dis-je, il y a désormais un écran carrément capoté d’environ 40 pieds de large par 30 pieds de haut, qui diffuse une image en haute dimension. Et nous étions 16,000 à regarder cette grosse TiVi ensemble avec les vrais acteurs juste en dessous. Carrément extraordinaire.
Indescriptible cette effervescence de la dernière minute. Comme ces autres minutes de l’entrée en scène de Lucian et sa longue marche vers le ring au son exponentiel de Where the streets have no name de U2. Capoté ! Je lévitais presque et mes chums aussi.
Bien belle soirée. Merci Lucian.
vendredi 24 octobre 2008
LUCIAN
Dans ma liste des belles journées de l’an de grâce 2008, celle d’aujourd’hui figurera en très bonne position. Ce soir mes ami(e)s, le blogueur va aller s’époumoner au Centre Bell et crier comme un malade pour encourager Lucian Bute, NOTRE québécois champion du monde de boxe dans la catégorie des super mi-moyens. Et quand je dis crier, I mean it. J’ai une voix de stentor et je m’en sers !
L’an dernier (le 20 octobre 2007 pour être précis), je vous entretenais su ce nouveau champion qui venait de conquérir son titre et j’ajoutais :
« Avez-vous déjà transporté votre corps dans un gala de boxe ? Quasiment indescriptible. Même dans le pit, tout en haut dans les estrades, c’est totalement animal. L’arène en bas, les gladiateurs (de supers athlètes au summum de la forme physique), la soif de voir LE coup qui porte et fait vaciller l’autre, c’est pas mal plus excitant qu’un but de Kovalev en troisième période. Vibrer animal de temps en temps, comment dirais-je, ça fait du bien sans heurter personne. »
Ce soir, cet atmosphère reprendra place dans l’enceinte Bell. Des milliers de maniaques comme moi et mes chums Ric, Sly et Gros-Pierre, presque en transe pour aider NOTRE Lucian à coucher ce Librado Andrade qui n’est assurément pas un 2-de-pique ni un faire-valoir avec sa fiche de 27 victoires (dont 21 par KO) et une seule défaite (il en aura deux demain !).
Il est à peine 9 heures du matin et les fourmis me chatouillent déjà. Le combat débute à minuit pile, dans … 15 heures.
Esssti que j’ai hâte !
L’an dernier (le 20 octobre 2007 pour être précis), je vous entretenais su ce nouveau champion qui venait de conquérir son titre et j’ajoutais :
« Avez-vous déjà transporté votre corps dans un gala de boxe ? Quasiment indescriptible. Même dans le pit, tout en haut dans les estrades, c’est totalement animal. L’arène en bas, les gladiateurs (de supers athlètes au summum de la forme physique), la soif de voir LE coup qui porte et fait vaciller l’autre, c’est pas mal plus excitant qu’un but de Kovalev en troisième période. Vibrer animal de temps en temps, comment dirais-je, ça fait du bien sans heurter personne. »
Ce soir, cet atmosphère reprendra place dans l’enceinte Bell. Des milliers de maniaques comme moi et mes chums Ric, Sly et Gros-Pierre, presque en transe pour aider NOTRE Lucian à coucher ce Librado Andrade qui n’est assurément pas un 2-de-pique ni un faire-valoir avec sa fiche de 27 victoires (dont 21 par KO) et une seule défaite (il en aura deux demain !).
Il est à peine 9 heures du matin et les fourmis me chatouillent déjà. Le combat débute à minuit pile, dans … 15 heures.
Esssti que j’ai hâte !
jeudi 23 octobre 2008
Moi et les vedettes
Suivant ma niaiserie avec Guy A. et avec le rappel de mon pote Ricdam, je vous raconte cette autre intervention "intelligente" avec un personnage public.
Je suis dans un petit resto vietnamien du Plateau avec mon patron. J'aperçois au fond de la salle le journaliste et commentateur sportif Yvon Pednault assis avec deux dames.
Je me lève et me dirige vers sa table et je lui dis :
"Monsieur Pednault, j'ai une devinette pour vous, mais ya des bonnes chances que vous la connaissiez ... Pouvez-vous me faire une phrase avec ... Yvon Pednault ?".
Il semble intrigué et me dit que ... non, il ne la connaît pas. Alors je lui fait une face triste et je lui dis :
" Y vont pèd nos Canadiens à souaire "
Il l'a bien ri ...
Je suis dans un petit resto vietnamien du Plateau avec mon patron. J'aperçois au fond de la salle le journaliste et commentateur sportif Yvon Pednault assis avec deux dames.
Je me lève et me dirige vers sa table et je lui dis :
"Monsieur Pednault, j'ai une devinette pour vous, mais ya des bonnes chances que vous la connaissiez ... Pouvez-vous me faire une phrase avec ... Yvon Pednault ?".
Il semble intrigué et me dit que ... non, il ne la connaît pas. Alors je lui fait une face triste et je lui dis :
" Y vont pèd nos Canadiens à souaire "
Il l'a bien ri ...
.
Et mon patron m'a traité de malade mental ...
Dans la brume matinale ...
Je vous l'assure, parole de blogueur, la silhouette se plongeant dans l'infini de l'avenue du Mont-Royal, c'est ... Guy A. Ouiiiiiii ! C'était lui, je vous le dis !
Dix secondes plus tôt, fallait que je trouve kekchose à lui dire, vous vous en doutez ...
- Bonne semaiiiiine, que je lui ai lancé.
- Ah ben ... oui ... bonne semaiiiiine, qu'il m'a répondu.
Kriss que j'suis con ...
Dix secondes plus tôt, fallait que je trouve kekchose à lui dire, vous vous en doutez ...
- Bonne semaiiiiine, que je lui ai lancé.
- Ah ben ... oui ... bonne semaiiiiine, qu'il m'a répondu.
Kriss que j'suis con ...
mercredi 22 octobre 2008
mardi 21 octobre 2008
Le hasard ...
Ce matin, à la Une de La Presse, le journaliste Marc Cassivi tombe a bras raccourci sur Pierre Falardeau (qu'il rebaptise Elvis Falardeau) parce que ce dernier a traité l'environnementaliste David Suzuki de "petit japanouille à barbiche". La raison ? Suzuki s'est dit "déçu" par les québécois qui appuient le Parti Conservateur. Bon ...
.
Le hasard dans tout ça ? Hier le blogueur a reçu le mandat du groupe Odace Événement de contacter Pierre Falardeau pour réaliser une entrevue touchant le Plateau et destinée au site web du groupe.
.
Si vous avez des suggestions de questions, n'hésitez pas à me les transmettre. Je prévois rencontrer le personnage la semaine prochaine.
.
En attendant, je vous copie-colle ce texte que j'ai commis sur Pierre Falardeau en janvier 2001 pour le webzine Planète-Québec ...
.
Falardeau : un gueulard tendre ?
.
Vous le verrez beaucoup dans les médias au cours des prochaines semaines because la sortie de son nouveau film sur Chevalier de Lorimier et l’époque des Patriotes. La tournée promotionnelle débutait d’ailleurs chez la superbe Christiane Charrette mercredi dernier.
.
L’homme derrière Elvis Gratton, mais aussi et surtout derrière Octobre, le Party et l’underground Temps des Bouffons ne laisse personne indifférent. Ses sorties à l’emporte-pièce et ses expressions dépourvues de l’emballage de la rectitude politique scandalisent les uns et font sourire les autres.
.
En réaction à un texte de Brecht (je crois) que lui avait lu Françoise Faucher, il avait improvisé cette suave appréciation : " Ça c’est du théâtre ! C’est pas comme les jeunes flyés qui te récitent un texte en serbo-croate, pendus par les pieds avec une carotte dans l’cul ! ". Ouf ! Mais c’est aussi le même bonhomme qui, en préambule à son film Le Party, vous lance cette brève et subtile réflexion : " La liberté n’est pas une marque de yogourt ".
.
Le milieu qui se dit branché (parfaitement incarné par le pédantissime Martineau, directeur de l’hebdo Voir) a commencé à prendre ses distances avec le récalcitrant Falardeau et n’a pas manqué de lui taper dessus à la sortie du navrant Elvis Gratton 2, trouvant même redondantes et désormais "out " ses récriminations sur le financement esclavagiste des instances fédérales et bla-bla-bla.
.
En regardant Falardeau en entrevue, observez bien son sourire : comme une gêne et une pudeur qui s’installent dans sa figure débraillée. Le compliment le désarçonne et il s’empresse de le minimiser.
.
Mais où donc est passé le baveux quand la lentille focalise sur sa personne plutôt que sur le personnage ? Le tigre devient presque minet et l’encens dévie vers son entourage. Derrière le bouclier verbal et littéraire, je devine une poule couveuse choyant ses amitiés intimes.
.
Personnellement, je ne saurais me priver d’aller visionner la récente œuvre de ce grand artiste de la caméra et me délecter de la vision cinématographique de ce Québécois enragé, incapable d’oublier les blessures et les insultes subies par son peuple depuis 200 ans.
dimanche 19 octobre 2008
vendredi 17 octobre 2008
jeudi 16 octobre 2008
Les Démons du midi (revisited)
C’est le flash que j’ai eu en visionnant l’émission « Pour le Plaisir » que la société Radio-Canada présente tous les jours de la semaine sur l’heure du midi.
Il y a 20 ans, on y voyait Gilles Latulipe, un comédien recyclé en animateur, qui avait pour complice Suzanne Lapointe, une dame qui riait amplement (souvent pour rien) et qui avait le tic d’interrompre un fou rire total pour écouter sérieusement son interlocuteur en un claquement de doigt (démontrant ainsi le côté factice et « acté » de son fou rire).
Vingt ans plus tard, la ressemblance est frappante. Michel Barrette, l’ex-comédien-humoriste (Hi-Ha Tremblay) qui anime « Pour le Plaisir » avec de nombreuses tentatives de jokes qui font rire les matantes dans la salle et sa co-animatrice France Castel qui crampe de rire à chaque phrase et qui (la ressemblance est frappante) interrompt son fou-rire en un claquement de doigt.
Et finalement, poursuivant dans la comparaison, Suzanne Lapointe et France Castel ont toutes deux tenté sans succès une carrière de chanteuse. Et finalement, voilà le punch : elles ont toutes deux été hôtesses de l’émission Les Couche-Tard qu’animaient Jacques Normand et Roger Baulu il y a de ça plus de trente années.
Peut-on maintenant parler d’évolution de notre télé nationale ?
Il y a 20 ans, on y voyait Gilles Latulipe, un comédien recyclé en animateur, qui avait pour complice Suzanne Lapointe, une dame qui riait amplement (souvent pour rien) et qui avait le tic d’interrompre un fou rire total pour écouter sérieusement son interlocuteur en un claquement de doigt (démontrant ainsi le côté factice et « acté » de son fou rire).
Vingt ans plus tard, la ressemblance est frappante. Michel Barrette, l’ex-comédien-humoriste (Hi-Ha Tremblay) qui anime « Pour le Plaisir » avec de nombreuses tentatives de jokes qui font rire les matantes dans la salle et sa co-animatrice France Castel qui crampe de rire à chaque phrase et qui (la ressemblance est frappante) interrompt son fou-rire en un claquement de doigt.
Et finalement, poursuivant dans la comparaison, Suzanne Lapointe et France Castel ont toutes deux tenté sans succès une carrière de chanteuse. Et finalement, voilà le punch : elles ont toutes deux été hôtesses de l’émission Les Couche-Tard qu’animaient Jacques Normand et Roger Baulu il y a de ça plus de trente années.
Peut-on maintenant parler d’évolution de notre télé nationale ?
mercredi 15 octobre 2008
After midnight ...
Il était environ une heure du matin. Bernard Derome s'entretient avec le suave Justin Trudeau et lui demande s'il est confortable avec le leadership de Stéphane Dion.
Le bel Apollon répond affirmativement, ajoutant même qu'il a beaucoup appris au contact de Stéphane.
Bernard reprend la parole et demande au bellâtre s'il appuiera mister Dion advenant une course à la chefferie.
Justin bredouille un peu, ne veut manifestement pas répondre et déclare qu'il est prématuré de discuter du sujet.
Bernard revient à l"attaque : " Vous sembliez appuyer monsieur Dion dans votre réponse précédente".
Le fils de PET, un peu décontenancé malgré sa victoire, rétorque à Bernard : " Avez-vous une vraie question à me poser ?
Bernard réplique : " Oh Oh ! Vous êtes comme votre père, vous répondez par une question ..."
Quelques longues secondes inconfortables et Bernard, beau joueur, demande finalement : " Pensez-vous que le Parti Libéral devra se questionner sur ... ".
Et la tête enflée a courtement répondu une lapalissade de circonstance.
Il a encore du chenapan Bernard...
Le bel Apollon répond affirmativement, ajoutant même qu'il a beaucoup appris au contact de Stéphane.
Bernard reprend la parole et demande au bellâtre s'il appuiera mister Dion advenant une course à la chefferie.
Justin bredouille un peu, ne veut manifestement pas répondre et déclare qu'il est prématuré de discuter du sujet.
Bernard revient à l"attaque : " Vous sembliez appuyer monsieur Dion dans votre réponse précédente".
Le fils de PET, un peu décontenancé malgré sa victoire, rétorque à Bernard : " Avez-vous une vraie question à me poser ?
Bernard réplique : " Oh Oh ! Vous êtes comme votre père, vous répondez par une question ..."
Quelques longues secondes inconfortables et Bernard, beau joueur, demande finalement : " Pensez-vous que le Parti Libéral devra se questionner sur ... ".
Et la tête enflée a courtement répondu une lapalissade de circonstance.
Il a encore du chenapan Bernard...
mardi 14 octobre 2008
FIOU !
Au moins ils ne seront pas majoritaires
Les québécois leur ont redonné leurs députés
Le bô Maxime, la volubile Josée
et le furoncle prénommé Jean-Pierre
Ça n'a aucun rapport
mais avant d'aller me coucher
je vous livre le petit vomi
qui va me soulager
Esssti que j'hais
Laurence Cannon
Bonne nuit à tous et toutes ...
Ma prédiction
Conservateurs 120 (baisse de 4)
Libéraux 97 (baisse de 6)
NPD 35 (hausse de 6)
Bloc Q 55 (hausse de 4)
Indépendant 1 (pareil - Arthur !!!)
Si c'est pile, je gagne une paire de billets pour les Canadiens !
Yé !
Et vous ? Prédictions avant 22h svp, sinon ça n'est plus une prédiction.
Si le ridicule vous effraie, l'option Anonyme est disponible...
:-)
Libéraux 97 (baisse de 6)
NPD 35 (hausse de 6)
Bloc Q 55 (hausse de 4)
Indépendant 1 (pareil - Arthur !!!)
Si c'est pile, je gagne une paire de billets pour les Canadiens !
Yé !
Et vous ? Prédictions avant 22h svp, sinon ça n'est plus une prédiction.
Si le ridicule vous effraie, l'option Anonyme est disponible...
:-)
Incongruité ...
Dans ce quartier à + de 90% francophone, mon bureau de votation (non, je n'irai pas voter une deuxième fois ...) est situé dans une école primaire qui porte le nom de :
École Pierre-Elliott-Trudeau School
.
C'eut été plus approprié dans Westmount, ne trouvez-vous pas ?
Autopsie d'un arbre
Il y a quelques semaines, je vous présentais mon arbre "gauchiste" dont la presque totalité du feuillage fuyait littéralement du même côté. Maintenant qu'il a atteint sa nudité totale, je vous présente son squelette, question d'essayer de comprendre son infirmité ...
Vous avez vu cette entourloupette et ce tordage de bras ?
se mettaient à pousser à la place de vos mains ...
.
.
Infirmité urbaine ?
.
.
T'en penses quoi Virge ?
lundi 13 octobre 2008
De la GROSSE nouvelle ...
Lundi matin, à la UNE de Cyberpresse, le journaliste Marc Croteau nous apprenait que l'avion devant transporter Gilles Duceppe de Québec au Lac-Saint-Jean avait décollé avec une heure de retard, en raison d'un épais brouillard.
.
Hey ! Ça c'est de la nouvelle mes amis ! Comment pourrions-nous vivre sans internet. UNE heure de retard, c'est capoté ben raide. Quel scoop ! Ça sent le prix Pullitzer !
Plus que 24 heures ...
... avant de retrouver le droit de commenter ici
la parade des ti-coqs qu'on va élire cette semaine.
.
Un promesse, c'est une promesse !
dimanche 12 octobre 2008
Le défricheur
C’est en 1981 que mon pote Hubert achetait ce lopin de terre dans la montagne bordant le lac Labelle, à 15 km de son village du même nom dans les Hautes Laurentides. Un morceau de forêt mesurant approximativement 1200 mètres par 300 mètres.
Tranquillement, pas vite, de weekend en weekend, il a commencé à défricher la place, enlevant quelques arbres encombrants ici, ouvrant un petit sentier par là. Mais pas trop ! Question de conserver la splendeur de l’ensemble. Me souviens avoir très modestement contribué il y a sept ou huit ans en charroyant une trentaine de grosses kriss de bûches du bois vers la benne pour le transport vers la fendeuse. Brûlé j’étais après ma journée de travail.
Puis, une idée géniale ! Hubert s’est procuré une rétrocaveuse de seconde main et a commencé a creuser SON propre lac, lequel s’est alimenté (et s’alimente toujours !) à partir de la demi-douzaine de sources présentes dans la montagne.
Il y a pas la suite installé une roulotte qui attend d’être remplacée par le chalet qu’il projette ériger au cours des prochaines années. Ya aussi un petit gazebo (clic !) sur l’autre côté de la rive pour les soupers à l’abri des mouches noires du printemps …
L’an dernier, des américains fortunés lui ont offert un montant équivalant à 10 fois le prix d’achat initial. Vous imaginez sa réponse ? Mais non, il ne les a pas envoyés chier. Il est poli mon pote Hubert. Il leur a dit … non, tout simplement.
Tranquillement, pas vite, de weekend en weekend, il a commencé à défricher la place, enlevant quelques arbres encombrants ici, ouvrant un petit sentier par là. Mais pas trop ! Question de conserver la splendeur de l’ensemble. Me souviens avoir très modestement contribué il y a sept ou huit ans en charroyant une trentaine de grosses kriss de bûches du bois vers la benne pour le transport vers la fendeuse. Brûlé j’étais après ma journée de travail.
Puis, une idée géniale ! Hubert s’est procuré une rétrocaveuse de seconde main et a commencé a creuser SON propre lac, lequel s’est alimenté (et s’alimente toujours !) à partir de la demi-douzaine de sources présentes dans la montagne.
Il y a pas la suite installé une roulotte qui attend d’être remplacée par le chalet qu’il projette ériger au cours des prochaines années. Ya aussi un petit gazebo (clic !) sur l’autre côté de la rive pour les soupers à l’abri des mouches noires du printemps …
L’an dernier, des américains fortunés lui ont offert un montant équivalant à 10 fois le prix d’achat initial. Vous imaginez sa réponse ? Mais non, il ne les a pas envoyés chier. Il est poli mon pote Hubert. Il leur a dit … non, tout simplement.
.
P.S. Je n'ai pas le sens olfactif aussi développé mais je vous le dis comme ça en passant. Samedi midi, Ginette nous a fait remarquer que ça sentait ... la coccinelle (!!!) aux abords de la roulotte. Rien de moins ...
samedi 11 octobre 2008
vendredi 10 octobre 2008
ôôôôôô couleurs, j'arrive !
Le blogueur quitte son béton adoré pour vingt-quatre belles heures.
Quelques images à capter en pensant à vous autres ...
Quelques images à capter en pensant à vous autres ...
jeudi 9 octobre 2008
Petites Créances
Me revoilà en Cour. 1974 (à une année près). Mon premier char, une superbe Volvo 67 (la dernière année des modèles « ronds ») payée $700 et re-peinturée vert sapin, a de sérieux problèmes de freins. Laissé le char chez un concessionnaire Volvo pour estimation.
J’y retourne deux jours plus tard pour apprendre que ça coûterait presque $1000 pour la job et patati et patata. Je regimbe et refuse. On me présente une facture de $150 pour l’estimé. Je ne veux rien savoir mais on refuse de me remettre mes clés. Qu’à cela ne tienne, je suis un jeune kriss, je sors du garage en furie, je me dirige dans la cour, je repère ma Volvo, j’embarque et avec mon double de clé, je mets le contact et m’en retourne chez nous.
Quelques semaines plus tard, lettre officielle : on me poursuit officiellement et bla bla bla. Je me rends au Palais de Justice et fais transférer la cause aux Petites Créances qui en étaient à leurs premiers balbutiements.
Plusieurs mois plus tard, c’est LE jour du procès. Je passe le dernier en matinée : presque plus de monde dans la salle. Le gérant du concessionnaire est présent avec un mécanicien. Ils expliquent leur position mais le juge les interrompt en demandant : « Comment ça $150 ? Un estimé, c’est pas gratis ? ».
Doléances du gérant qui explique tout le travail du mécanicien, qu’il a fallu chauffer les pièces au gaz pour les démonter, etc, etc. Et que tout ça représente un coût qui ne m’aurait pas été facturé … si j’avais fait effectuer la réparation et patati et patata.
Je n’ai pas dit un seul mot en Cour ce matin-là. Je vous le jure (mes Honneurs…). Aussi vrai que je puisse vous l’affirmer, le juge a pris toute la paperasse que le gérant avait déposée sur son bureau, l’a garrochée par terre devant lui et s’est exclamé d’une voix rageuse : « Cause rejetée ! Les frais sont à votre charge ! ».
Sortir de l’enceinte le cœur joyeux. Me souviens qu’une fois dans le corridor, des étudiants en Droit m’ont fait passer un court questionnaire sur ma satisfaction ( !) du système Petites Créances. Quelques mètres plus loin, le gérant Volvo et son mécano devant les mêmes questions : réponses tonitruantes et, forcément, différentes.
Avec Jean, le pote qui m’accompagnait, nous sommes allés au Gobelet dans ma Volks Rabbit flambant neuve, pour célébrer cette belle victoire … sur le bras du concessionnaire Volvo.
J’y retourne deux jours plus tard pour apprendre que ça coûterait presque $1000 pour la job et patati et patata. Je regimbe et refuse. On me présente une facture de $150 pour l’estimé. Je ne veux rien savoir mais on refuse de me remettre mes clés. Qu’à cela ne tienne, je suis un jeune kriss, je sors du garage en furie, je me dirige dans la cour, je repère ma Volvo, j’embarque et avec mon double de clé, je mets le contact et m’en retourne chez nous.
Quelques semaines plus tard, lettre officielle : on me poursuit officiellement et bla bla bla. Je me rends au Palais de Justice et fais transférer la cause aux Petites Créances qui en étaient à leurs premiers balbutiements.
Plusieurs mois plus tard, c’est LE jour du procès. Je passe le dernier en matinée : presque plus de monde dans la salle. Le gérant du concessionnaire est présent avec un mécanicien. Ils expliquent leur position mais le juge les interrompt en demandant : « Comment ça $150 ? Un estimé, c’est pas gratis ? ».
Doléances du gérant qui explique tout le travail du mécanicien, qu’il a fallu chauffer les pièces au gaz pour les démonter, etc, etc. Et que tout ça représente un coût qui ne m’aurait pas été facturé … si j’avais fait effectuer la réparation et patati et patata.
Je n’ai pas dit un seul mot en Cour ce matin-là. Je vous le jure (mes Honneurs…). Aussi vrai que je puisse vous l’affirmer, le juge a pris toute la paperasse que le gérant avait déposée sur son bureau, l’a garrochée par terre devant lui et s’est exclamé d’une voix rageuse : « Cause rejetée ! Les frais sont à votre charge ! ».
Sortir de l’enceinte le cœur joyeux. Me souviens qu’une fois dans le corridor, des étudiants en Droit m’ont fait passer un court questionnaire sur ma satisfaction ( !) du système Petites Créances. Quelques mètres plus loin, le gérant Volvo et son mécano devant les mêmes questions : réponses tonitruantes et, forcément, différentes.
Avec Jean, le pote qui m’accompagnait, nous sommes allés au Gobelet dans ma Volks Rabbit flambant neuve, pour célébrer cette belle victoire … sur le bras du concessionnaire Volvo.
mercredi 8 octobre 2008
Une sentence effrayante !
Celle-là est absolument authentique, je vous l’assure. Bon, j’aurais pu vous la raconter en faisant jouer le rôle principal à une de mes connaissances. Mais, j’assume : c’était bel et bien moi …
Début des années 80. Je comparais à la Cour Municipale Montréal pour une accusation vraiment mineure mais néanmoins sérieuse : on m’a surpris dans un de ces petits cafés « after hours » qui vendait de l’alcool sans permis aux petites heures du matin. Descente de police, etc.
La Cour ! Ça m’énerve évidemment, c’est une première et je n’ai pas du tout envie de contester : j’étais là, ils m’ont « pogné » et je vais plaider coupable. Pas d’avocat à payer : je vais plaider coupable.
J’attends dans l’enceinte que mon nom soit appelé. On m’appelle et je m’approche du petit quadrilatère où on me fait jurer de dire « toute la vérité, rien que … etc » avec la main sur la bible.
Le juge me demande si je veux un avocat que la Cour me fournirait d’office. Je refuse et le procureur fait donc la lecture de l’acte d’accusation.
Le juge me demande alors : « Monsieur, que plaidez-vous ? ».
« Je plaide coupable, votre Honneur », que je réponds.
Ai-je vraiment besoin de vous dire que je suis sur le gros nerf et que je ressens vivement tout l’aspect solennel de cet instant ?
Après avoir conversé à voix basse avec le procureur, le juge me dit :
« Monsieur, pour votre sentence, je vous condamne à cent-cinquante dollars et un mois … ».
Je pense que je vais perdre connaissance : je suis sûr que j’ai pâli énormément. Hey, je vais aller passer un mois en prison, viaaarge !
Voyant mon état, le juge renchérit : « Vous voulez deux mois, monsieur ? ».
Je capote.
Un avocat dans la salle s’est approché de moi pour me demander si ça allait. Je lui ai dit à voix basse que deux mois de prison, ça n’a pas d’allure …
Il me dit alors dans le creux de l’oreille : « Non, non ! Les deux mois, c’est le délai pour payer l’amende de $150 … ».
J’ai vivement remercié « Votre Honneur » et je suis sorti de la salle avec un grand soupir de soulagement, fort heureux dans les jours qui ont suivi, de raconter mon étourderie à qui voulait bien l’entendre.
Et je termine l’anecdote en vous le répétant : rigoureusement authentique !
Début des années 80. Je comparais à la Cour Municipale Montréal pour une accusation vraiment mineure mais néanmoins sérieuse : on m’a surpris dans un de ces petits cafés « after hours » qui vendait de l’alcool sans permis aux petites heures du matin. Descente de police, etc.
La Cour ! Ça m’énerve évidemment, c’est une première et je n’ai pas du tout envie de contester : j’étais là, ils m’ont « pogné » et je vais plaider coupable. Pas d’avocat à payer : je vais plaider coupable.
J’attends dans l’enceinte que mon nom soit appelé. On m’appelle et je m’approche du petit quadrilatère où on me fait jurer de dire « toute la vérité, rien que … etc » avec la main sur la bible.
Le juge me demande si je veux un avocat que la Cour me fournirait d’office. Je refuse et le procureur fait donc la lecture de l’acte d’accusation.
Le juge me demande alors : « Monsieur, que plaidez-vous ? ».
« Je plaide coupable, votre Honneur », que je réponds.
Ai-je vraiment besoin de vous dire que je suis sur le gros nerf et que je ressens vivement tout l’aspect solennel de cet instant ?
Après avoir conversé à voix basse avec le procureur, le juge me dit :
« Monsieur, pour votre sentence, je vous condamne à cent-cinquante dollars et un mois … ».
Je pense que je vais perdre connaissance : je suis sûr que j’ai pâli énormément. Hey, je vais aller passer un mois en prison, viaaarge !
Voyant mon état, le juge renchérit : « Vous voulez deux mois, monsieur ? ».
Je capote.
Un avocat dans la salle s’est approché de moi pour me demander si ça allait. Je lui ai dit à voix basse que deux mois de prison, ça n’a pas d’allure …
Il me dit alors dans le creux de l’oreille : « Non, non ! Les deux mois, c’est le délai pour payer l’amende de $150 … ».
J’ai vivement remercié « Votre Honneur » et je suis sorti de la salle avec un grand soupir de soulagement, fort heureux dans les jours qui ont suivi, de raconter mon étourderie à qui voulait bien l’entendre.
Et je termine l’anecdote en vous le répétant : rigoureusement authentique !
mardi 7 octobre 2008
Bye Bye Formula One
C’est la (mauvaise) nouvelle du jour : Montréal a perdu son Grand Prix de Formule 1 pour l’année 2009 et les suivantes. Des entrées de dollars « touristiques » de l’ordre de plus de $75 millions chaque année durant cette semaine folle en juin, etc.
Mais nos politiciens et commentateurs nous avisent que tout ça n’est pas définitif et qu’à dire vrai, les négociations commencent …
Désolé, mais cette fois-ci, c’est pour de bon. Quand on pense que le promoteur (ou proprio) du Grand Prix de Montréal, Normand Legault, a appris la nouvelle par les médias, ça démontre tout. Ce monsieur plein de classe qui se débat comme un malade depuis plus de 15 ans pour offrir cette manne économique à Montréal s’est tout simplement fait fourrer, malgré l’entente signée qu’il avait jusqu’en 2011.
Fourré par un trou-du-cul milliardaire qui a pour nom Bernie Ecclestone et qui vibre uniquement au son de la grosse piastre que lui assurent les nouvelles villes intéressées à son produit hyper-médiatisé.
La reconnaissance du passé, des services rendus et les amitiés, Bernie Ecclestone s’en contresaintciboirise et ne bande désormais que sur les dollars arabes et asiatiques.
Même si vous n’aimez pas la F1, l’apport économique était quand même fort intéressant. Alors commençons immédiatement le deuil de cet événement et envoyons paître l’infâme Ecclestone et ses yes-men sans parole !
Mais nos politiciens et commentateurs nous avisent que tout ça n’est pas définitif et qu’à dire vrai, les négociations commencent …
Désolé, mais cette fois-ci, c’est pour de bon. Quand on pense que le promoteur (ou proprio) du Grand Prix de Montréal, Normand Legault, a appris la nouvelle par les médias, ça démontre tout. Ce monsieur plein de classe qui se débat comme un malade depuis plus de 15 ans pour offrir cette manne économique à Montréal s’est tout simplement fait fourrer, malgré l’entente signée qu’il avait jusqu’en 2011.
Fourré par un trou-du-cul milliardaire qui a pour nom Bernie Ecclestone et qui vibre uniquement au son de la grosse piastre que lui assurent les nouvelles villes intéressées à son produit hyper-médiatisé.
La reconnaissance du passé, des services rendus et les amitiés, Bernie Ecclestone s’en contresaintciboirise et ne bande désormais que sur les dollars arabes et asiatiques.
Même si vous n’aimez pas la F1, l’apport économique était quand même fort intéressant. Alors commençons immédiatement le deuil de cet événement et envoyons paître l’infâme Ecclestone et ses yes-men sans parole !
lundi 6 octobre 2008
En reste-t-il ?
Pour vendredi prochain, je planifie une courte virée dans les Hautes-Laurentides (Labelle et Tremblant pour être précis) et je me demande s'il restera des couleurs dans les arbres. Si vous êtes de la région avoisinante, vous pourriez m'éclairer là-dessus ? Messi bokou ...
.
Ajouté à 10 hrs : Paraît-il qu'il en reste ... mais qu'il y en a beaucoup sur le sol ... selon Ginette...
vendredi 3 octobre 2008
Par anticipation, vous dites ?
Je viens tout juste d’aller voter par anticipation. Comté Rosemont-Petite-Patrie, bureau dans une école rue des Écores.
Infernal ! J’étais le septième dans la lignée quand je suis arrivé. Ça a pris un bon gros trente minutes pour que je puisse voter. Tab !
Le problème, c’est que ça prenait un gros 5 minutes aux trois filles du bureau de vote pour trouver le nom du voteur sur la liste. Sans blague = 5 minutes pour chaque voteur !
Je vous explique : pour le vote par anticipation, dans l’école, il n’y a que DEUX bureaux de votations regroupant chacun environ 15 poll. Le jour de la vrai élection, chaque poll aura son propre bureau dans l’école .
On revient à nos trois scrutatrices de la votation anticipée qui prennent un temps fou à trouver le nom de l’électeur parmi les 15 listes de polls.
Arrive mon tour. Je donne mon carton d’électeur plus ma carte ass-maladie pour identification. Et là, deux des filles se mettent à éplucher les listes électorales à la recherche de mon nom.
Là, je leur demande ce qu’elles font à fouiller TOUTES les listes.
« Z’avez juste à regarder sur la liste du poll 137 » que je leur dis.
« Comment ça ? » qu’elles me disent, l’air béat.
« Ben, c’est mon poll. C’est inscrit à côté de mon adresse sur le carton que je viens de vous remettre ! »
C’est à ce moment précis qu’elles ont réalisé leur étourderie, se sont confondues en excuses et m’ont vivement remercié pour le temps que j’allais leur sauver pour le reste de la journée.
Rendu à la maison, j’ai appelé au secrétariat du Bloc Québécois pour leur suggérer de donner un petit complément de formation à leurs scrutateurs et scrutatrices.
Hé que chui un bon citoyen !!!
Non mais quand même. Faut le faire …
Infernal ! J’étais le septième dans la lignée quand je suis arrivé. Ça a pris un bon gros trente minutes pour que je puisse voter. Tab !
Le problème, c’est que ça prenait un gros 5 minutes aux trois filles du bureau de vote pour trouver le nom du voteur sur la liste. Sans blague = 5 minutes pour chaque voteur !
Je vous explique : pour le vote par anticipation, dans l’école, il n’y a que DEUX bureaux de votations regroupant chacun environ 15 poll. Le jour de la vrai élection, chaque poll aura son propre bureau dans l’école .
On revient à nos trois scrutatrices de la votation anticipée qui prennent un temps fou à trouver le nom de l’électeur parmi les 15 listes de polls.
Arrive mon tour. Je donne mon carton d’électeur plus ma carte ass-maladie pour identification. Et là, deux des filles se mettent à éplucher les listes électorales à la recherche de mon nom.
Là, je leur demande ce qu’elles font à fouiller TOUTES les listes.
« Z’avez juste à regarder sur la liste du poll 137 » que je leur dis.
« Comment ça ? » qu’elles me disent, l’air béat.
« Ben, c’est mon poll. C’est inscrit à côté de mon adresse sur le carton que je viens de vous remettre ! »
C’est à ce moment précis qu’elles ont réalisé leur étourderie, se sont confondues en excuses et m’ont vivement remercié pour le temps que j’allais leur sauver pour le reste de la journée.
Rendu à la maison, j’ai appelé au secrétariat du Bloc Québécois pour leur suggérer de donner un petit complément de formation à leurs scrutateurs et scrutatrices.
Hé que chui un bon citoyen !!!
Non mais quand même. Faut le faire …
jeudi 2 octobre 2008
Économie !
Mine de rien, juste comme ça, ya quelqu'un
qui a gagné $ 35, 363, 719 hier à la 6/49.
.
C'est presque autant que les coupures
de Harper dans la culture !!!
.
Pour ma part, j'ai sauvé ... $2 en n'achetant pas de billet ...
Pour ma part, j'ai sauvé ... $2 en n'achetant pas de billet ...
Le déclin de ...
Pas le droit de vous parler élections ... OK ! Je me défoule ailleurs.
Denys Arcand en avait même fait le titre de son film-culte il y a une bonne vingtaine d’années. Les intellectuels personnifiés dans le film péroraient sur cette thématique sans vraiment nous effrayer, tellement cette éventualité nous semblait relever de la science-fiction.
Fiction ? Bon, le rappel s’avère facile avec les récents déboires financiers de ces voisins d’en bas qui nous font … suer depuis tellement longtemps avec leur superbe et leur certitude. Et un empire, dans l’Histoire de l’humanité, ça ne se décompose pas comme ça, durant un mauvais weekend à la Bourse.
Et je ne suis surtout pas équipé intellectuellement pour vous entretenir de façon détaillée sur le sujet, avec un argumentaire solide et difficilement contestable. Autrement dit, mon propos ressemblera à … une prédiction sur le prochain gagnant de la coupe Stanley.
Ça sera une question de consommation mes amis. De consommation. Population des USA = un peu moins de 300 millions. Population de la Chine, du Pakistan et des Indes : presque 3 milliards (quasiment 10 fois plus). Et dans ce coin du monde qui commence à peine à sortir de sa torpeur, ya bokou de chars, de frigidaires, de poêles, de meubles et de tout le reste à vendre (donc à fournir…). Tellement de gens qui vont arriver prochainement à pouvoir se payer (à des prix tellement plus bas qu’ici) ces choses que nous trouvons indispensables.
Mais toutes ces belles choses à vendre ne seront pas « made in USA ». Même dans les domaines si modernes du genre informatique … Ils sont devenus compétitifs pas à peu près en créant des millions d’emplois qui génèrent autant de nouveaux consommateurs désormais solvables et friands de ces objets qu’ils imaginaient à peine il y a 30 ans
Ne voyons pas si noirs. Ne nous imaginons pas faisant la queue pour entrer au marché Métro et acheter les rares victuailles disponibles comme c’était le cas à Moscou il n’y a pas si longtemps.
Juste espérer que les dirigeants chinois et leurs voisins si populeux, dans deux décades, ne seront pas aussi salauds et sauvages économiquement et surtout « militairement » parlant, que l’ont été (et le sont toujours) les cowboys capitalistes qui nous voisinent et qui se contresaintciboirisent de nous autres, les colonisés qui vivent juste un peu au nord de leur paradis terrestre.
Le déclin de l’empire américain, c’est pas pour demain. Il est déjà bien amorcé. Faut juste se demander dans combien d’années le successeur commencera vraiment à dicter et imposer ses priorités à l’ensemble de la planète.
Les amerloques sont tellement ancrés collectivement dans leurs dettes, dans leurs « assurances » (à quand les faillites collectives) pour la santé (réservées aux salariés confortables) et dans leurs dépenses militaires pour protéger le kliss de pétrole.
Le système craque. On éternue partout sur la planète. Mais les gros débiteurs, ceux qui doivent du gros fric, ils vont élire un Obama cool dans un mois. Ce jeune chanteur va faire de belles vocalises dans les années qui viennent, mais le cancer est incurable. Les patrons de l’argent vont finir par se désister et voguer sur leurs parachutes dorés, bien à l’abri des intempéries.
Je pense à la pub de Loto-Québec : faut toujours être gentil avec un joueur de 6/49. À la blague, je vous dirais : soyez toujours gentil avec votre dépanneur chinois …
Denys Arcand en avait même fait le titre de son film-culte il y a une bonne vingtaine d’années. Les intellectuels personnifiés dans le film péroraient sur cette thématique sans vraiment nous effrayer, tellement cette éventualité nous semblait relever de la science-fiction.
Fiction ? Bon, le rappel s’avère facile avec les récents déboires financiers de ces voisins d’en bas qui nous font … suer depuis tellement longtemps avec leur superbe et leur certitude. Et un empire, dans l’Histoire de l’humanité, ça ne se décompose pas comme ça, durant un mauvais weekend à la Bourse.
Et je ne suis surtout pas équipé intellectuellement pour vous entretenir de façon détaillée sur le sujet, avec un argumentaire solide et difficilement contestable. Autrement dit, mon propos ressemblera à … une prédiction sur le prochain gagnant de la coupe Stanley.
Ça sera une question de consommation mes amis. De consommation. Population des USA = un peu moins de 300 millions. Population de la Chine, du Pakistan et des Indes : presque 3 milliards (quasiment 10 fois plus). Et dans ce coin du monde qui commence à peine à sortir de sa torpeur, ya bokou de chars, de frigidaires, de poêles, de meubles et de tout le reste à vendre (donc à fournir…). Tellement de gens qui vont arriver prochainement à pouvoir se payer (à des prix tellement plus bas qu’ici) ces choses que nous trouvons indispensables.
Mais toutes ces belles choses à vendre ne seront pas « made in USA ». Même dans les domaines si modernes du genre informatique … Ils sont devenus compétitifs pas à peu près en créant des millions d’emplois qui génèrent autant de nouveaux consommateurs désormais solvables et friands de ces objets qu’ils imaginaient à peine il y a 30 ans
Ne voyons pas si noirs. Ne nous imaginons pas faisant la queue pour entrer au marché Métro et acheter les rares victuailles disponibles comme c’était le cas à Moscou il n’y a pas si longtemps.
Juste espérer que les dirigeants chinois et leurs voisins si populeux, dans deux décades, ne seront pas aussi salauds et sauvages économiquement et surtout « militairement » parlant, que l’ont été (et le sont toujours) les cowboys capitalistes qui nous voisinent et qui se contresaintciboirisent de nous autres, les colonisés qui vivent juste un peu au nord de leur paradis terrestre.
Le déclin de l’empire américain, c’est pas pour demain. Il est déjà bien amorcé. Faut juste se demander dans combien d’années le successeur commencera vraiment à dicter et imposer ses priorités à l’ensemble de la planète.
Les amerloques sont tellement ancrés collectivement dans leurs dettes, dans leurs « assurances » (à quand les faillites collectives) pour la santé (réservées aux salariés confortables) et dans leurs dépenses militaires pour protéger le kliss de pétrole.
Le système craque. On éternue partout sur la planète. Mais les gros débiteurs, ceux qui doivent du gros fric, ils vont élire un Obama cool dans un mois. Ce jeune chanteur va faire de belles vocalises dans les années qui viennent, mais le cancer est incurable. Les patrons de l’argent vont finir par se désister et voguer sur leurs parachutes dorés, bien à l’abri des intempéries.
Je pense à la pub de Loto-Québec : faut toujours être gentil avec un joueur de 6/49. À la blague, je vous dirais : soyez toujours gentil avec votre dépanneur chinois …
mercredi 1 octobre 2008
La pression ...
Comme vous tous (ou presque), je n'ai pas été serveur (waiter) dans une brasserie. Probablement pas dans une vie antérieure non plus. Alors servir une bière pression qui a un peu d'allure, j'y arriverais peut-être mais après en avoir scrappé plusieurs verres avec des surplus de broue.
Gilles a passé une grande partie de sa vie sur le plancher d'une brasserie. Il m'expédiait récemment un courriel avec un lien pour exercer mes capacités à remplir correctement un verre de bière-pression. Avec, en prime, un jugement sur la qualité de ma prestation.
Je l'avoue = je suis un waiter RATÉ. J'ai eu beau essayer une dizaine de fois, les cyber-juges m'ont renvoyé à mes devoirs : trop de broue, pas assez, manque de bière, etc. Je fais pic-pic !
Question de me remonter le moral un peu, j'ai mis la BGR désormais rousse au défi. D'autant plus que, dans la vraie vie, Christiane a servi des milliers de vrais verres de bière. Mais je n'étais pas inquiet parce que, côté manipulation de "souris", elle est encore à l'âge de pierre.
Premier essai : débordement total. Les cyber-juges sont impitoyables : trop de bière. Faut arrêter l'écoulement un moment donné ! Le blogueur rit dans sa barbe ...
Deuxième essai : la perfection et les félicitations des cyber-juges. Le large sourire et le triomphe de Christiane avec la mine déconfite du blogueur comme cerise sur son gâteau.
Allez y tester vos talents. C'est ICI
Gilles a passé une grande partie de sa vie sur le plancher d'une brasserie. Il m'expédiait récemment un courriel avec un lien pour exercer mes capacités à remplir correctement un verre de bière-pression. Avec, en prime, un jugement sur la qualité de ma prestation.
Je l'avoue = je suis un waiter RATÉ. J'ai eu beau essayer une dizaine de fois, les cyber-juges m'ont renvoyé à mes devoirs : trop de broue, pas assez, manque de bière, etc. Je fais pic-pic !
Question de me remonter le moral un peu, j'ai mis la BGR désormais rousse au défi. D'autant plus que, dans la vraie vie, Christiane a servi des milliers de vrais verres de bière. Mais je n'étais pas inquiet parce que, côté manipulation de "souris", elle est encore à l'âge de pierre.
Premier essai : débordement total. Les cyber-juges sont impitoyables : trop de bière. Faut arrêter l'écoulement un moment donné ! Le blogueur rit dans sa barbe ...
Deuxième essai : la perfection et les félicitations des cyber-juges. Le large sourire et le triomphe de Christiane avec la mine déconfite du blogueur comme cerise sur son gâteau.
Allez y tester vos talents. C'est ICI
Consolation ...
Après le démarrage de la journée sur les ondes de TQS (ouf !)
et la bruine de la matinée,
une belle visite sur la fin de l'avant-midi ...
avec les vieilles lunettes de pépé ...
2 laits + 1 sucre = 3 tatas
Je suis matinal. Très. On dirait qu’à compter de 5h le matin, mes yeux décollent et s’ouvrent automatiquement. Bien sûr, il n’y a aucune sonnerie de réveil dans la maison, même pour les sacro-saintes journées de golf aux aurores. Mon système-réveil naturel fonctionne très bien.
Tout ça pour vous parler de cette nouvelle émission « matinale » que la très sélective station TQS vient de mettre en ondes pour accompagner les débuts de journée des matinaux du Québec francophone. Un désastre !
Tout d’abord le titre : 2 laits 1 sucre, pour refléter les 2 gars et la fille qui animent. On est brillant dans le clan Rémillard !
Dans un décor cheapo de sous-sol de banlieue avec son petit bar et ses banquettes de restaurant, les trois ploucs nous livrent leur performance.
Deux humoristes peu connus et une poupoune (blonde bien sûr) venue d’on ne sait où, se parlent et nous parlent en improvisant sur les thèmes donnés. Et tout est prétexte à la joke. Faut rire en se réveillant, semblent-ils nous dire. Un peu comme c’était la mode à la radio : des tandems d’animateurs qui blaguent à tour de rôle et qui, bien sûr, se marrent de leurs jokes les uns les autres.
Potins et extraits sur Loft Story pour stimuler notre intérêt ( !), blagues sur les nouvelles sportives (Price yé square, tsé veut dire = Carré Price). Je vous le dis, je croulais ce matin sous cette avalanche d’humour.
Faites-en l’essai et essayer de « toffer » un petit quart d’heure. M’en donnerez des nouvelles. Quel départ pour une journée !
Tout ça pour vous parler de cette nouvelle émission « matinale » que la très sélective station TQS vient de mettre en ondes pour accompagner les débuts de journée des matinaux du Québec francophone. Un désastre !
Tout d’abord le titre : 2 laits 1 sucre, pour refléter les 2 gars et la fille qui animent. On est brillant dans le clan Rémillard !
Dans un décor cheapo de sous-sol de banlieue avec son petit bar et ses banquettes de restaurant, les trois ploucs nous livrent leur performance.
Deux humoristes peu connus et une poupoune (blonde bien sûr) venue d’on ne sait où, se parlent et nous parlent en improvisant sur les thèmes donnés. Et tout est prétexte à la joke. Faut rire en se réveillant, semblent-ils nous dire. Un peu comme c’était la mode à la radio : des tandems d’animateurs qui blaguent à tour de rôle et qui, bien sûr, se marrent de leurs jokes les uns les autres.
Potins et extraits sur Loft Story pour stimuler notre intérêt ( !), blagues sur les nouvelles sportives (Price yé square, tsé veut dire = Carré Price). Je vous le dis, je croulais ce matin sous cette avalanche d’humour.
Faites-en l’essai et essayer de « toffer » un petit quart d’heure. M’en donnerez des nouvelles. Quel départ pour une journée !