jeudi 29 avril 2010
mercredi 28 avril 2010
Méchante chaloupe
mardi 27 avril 2010
lundi 26 avril 2010
Le courage c'est ...
Mardi soir, dans le cadre de l’émission Tout le monde en parlait, l’équipe de la SRC revient sur l’épopée de la Loi 101 au Québec au milieu des années 70. Vous y verrez donc plusieurs assemblées populaires où le docteur Camille Laurin, ministre d'État au Développement Culturel, s’adressait aux québécois pour les convaincre du bien fondé de cette législation qui rendrait le français obligatoire dans les écoles de notre pays, forçant ainsi les immigrants à apprendre notre langue dès le primaire. Beaucoup d’émotions fortes à l’époque pour ceux et celles qui s’en souviennent.
Quand je pense au courage, je pense à ma sœur Line des îles qui, à cette époque, était l’attachée de presse du docteur Laurin, l’accompagnant et l’appuyant dans les soirées houleuses tenues dans l’ouest de Montréal avec des auditoires anglophones fortement hostiles et réfractaires à cette Loi 101 qu’ils percevaient menaçante.
Et je voulais, par ce simple billet, lui rendre hommage pour cette portion « combattante » de son existence et la réussite de cet important moment de notre histoire nationale.
Merci Line.
dimanche 25 avril 2010
Bouchées célestes
samedi 24 avril 2010
vendredi 23 avril 2010
L'enflure
mercredi 21 avril 2010
mardi 20 avril 2010
La patience
lundi 19 avril 2010
La censure
Made in Québec
dimanche 18 avril 2010
Fiou !
samedi 17 avril 2010
Go Lucian Go !
jeudi 15 avril 2010
Un bel imbécile
mercredi 14 avril 2010
Une première
mardi 13 avril 2010
Arrivé en 2010
Souvenir de Chartrand
Septembre 70, je suis au cegep Ahuntsic à Montréal, fraîchement arrivé de mon village des Laurentides pour compléter mes études. La session vient à peine de débuter que nous sommes convoqués à l’agora pour une conférence de … Michel Chartrand, le célèbre et coloré personnage qui personnifie alors ce qu’est « la contestation ». Et laissez-moi vous dire que ce thème attirait son étudiant à l’époque précédant immédiatement la fameuse crise d’octobre au Québec.
La salle est pleine. Nous sommes près de 1000 jeunots à boire littéralement ses paroles souvent empreintes d’humour car il savait faire rire le monsieur, tout en étant sérieux dans ses propos. Un géant qui nous parlait avec le bon langage, les bonnes formules et la conviction qu’il nous fallait, nous, les «rebâtisseurs du monde» à l’époque.
Ça fait une bonne heure qu’il nous parle non-stop. Il nous demande alors s’il y en a dans la salle qui ont des questions à poser. Pas une seule main ne se lève. Nous sommes tous trop impressionnés pour «oser» lui adresser la parole malgré le fait qu’il soit si «proche» de nous autres.
Devant l’absence de mains levées dans la salle, il regarde sa montre et nous dit : « Bon ! Vous êtes pas très très curieux. Moi, j’ai un rendez-vous avec un exécutif dans deux heures. Ça fa que j’vas continuer à vous jaser pendant une autre demi-heure … ». Et il a poursuivi son spectacle à l’improviste pendant quelques minutes, jusqu’à ce qu‘un étudiant plus hardi lève sa main et lui adresse la première question. Les autres ont suivi, n’ayez crainte.
Quel diable d’homme, pourrais-je dire.
La dernière fois que j’ai vu Michel Chartrand, c’était il y a une dizaine d’années. L’octogénaire qu’il était se trouvait au lancement d’un livre sur lui écrit par Fernand Foisy et il signait des autographes. J’y étais avec ma presque-soeur Chantal (c'est elle qui m'a réveillé il y a 30 minutes pour m'annoncer le décès).
Quand ce fut notre tour, tout ce qu’il a trouvé à faire en signant le bouquin, ce fut d’adresser quelques mots à Chantal pour … la cruiser.
Cré Michel va !
lundi 12 avril 2010
Contes de fée
Il était une fois un gars qui a demandé à une fille :
- Veux-tu m'épouser?
- Non.
Et le gars vécut heureux toute sa vie en allant à la pêche, à la chasse, jouant au golf tout l’été, buvant beaucoup de bière, et pétant où et quand ça lui tentait.
Avec un gros clin d'oeil aux féministes qui peuvent se rattraper en cliquant ICI
dimanche 11 avril 2010
T'es pas game
Ferme tes yeux et recule dans le temps ...
Avant Internet ou le Mac, avant les semi automatiques et le crack.
Avant Sega ou Super Nintendo ...
Recule plus loin dans le temps ...
Je parle de jouer à la cachette au crépuscule.
Le bonhomme sept heures.
Le magasin du coin.
Le ballon chasseur.
Les cerceaux.
Courir à travers l'arrosoir.
L'odeur du soleil, lécher ses lèvres salées.
Les lèvres et les moustaches de cire.
Un cornet de crème glacée pendant une chaude soirée d'été.
Chocolat ou vanille ou fraise ou encore pacanes au beurre.
Attends ...
Regarder les dessins animés le samedi matin.
Quand le coin de la rue semblait si loin.
Et aller au centre ville était comme aller quelque part.
Un million de piqûres de moustiques.
Les doigts collants.
Grimper aux arbres.
Construire des iglous dans des bancs de neige.
Marcher à l'école, quelque soit la température.
Courir jusqu'à être à bout de souffle.
Rire si fort que ton estomac fait mal.
Sauter sur le lit. Les combats d'oreiller.
Tourner sur soi-même, devenir étourdie et tomber était une cause certaine de fou rires.
Être fatigué d'avoir trop jouer ... Te rappelles-tu de ça ?
La pire humiliation était d'être choisi le dernier dans une équipe.
Les ballons d'eau étaient armes ultimes.
Des cartes dans les rayons transformaient les vélos en motocyclettes.
Je n'ai pas fini encore ...
Manger de la poudre de Kool-aid.
Il n'était pas rare d'avoir deux ou trois meilleurs amis.
Quand personne n'avait un chien de race.
Quand vingt-cinq cents était une allocation raisonnable, et un autre un miracle.
Quand presque toutes les mères étaient à la maison lorsque les enfants arrivaient.
Quand les filles ne sortaient ou n'embrassaient pas avant la fin du secondaire, si encore.
Quand n'importe quel parent pouvait discipliner n'importe quel enfant, ou le nourrir ou l'utiliser pour porter des sac d'épicerie, et personne, pas même les enfants, ne trouvaient à redire contre ça.
Quand être envoyé au bureau du principal n'était rien comparé à ce qu'il allait arriver à l'étudiant turbulent de retour à la maison.
Pratiquement, nous avions peur pour nos vies mais pas à cause de fusillades, drogues, bandes, etc ...
Nos parents et grand-parents étaient une bien plus grande menace! Et quelque uns d'entre nous ont encore un peu peur d'eux!
N'était-ce pas bon ? ... retourne juste en arrière et dis-toi, "Ouais, je me rappelle de ça!"
Souviens-toi quand ...
Les décisions étaient prises en faisant "eeny-meeny-miney-mo."
Les erreurs étaient corrigées simplement en disant "recommence!"
Les problèmes financiers étaient réglés par celui qui était le banquier au Monopoly.
La chose la plus grave qu'on pouvait attraper du sexe opposé était un feu sauvage.
Il était incroyable que le ballon chasseur ne soit pas une discipline olympique.
Avoir une arme à l'école, voulait dire se faire attraper avec un tire-pois.
Personne n'était aussi belle que maman.
Les éraflures étaient guéries par un bisou.
Prendre de la drogue voulait dire une aspirine masticable à saveur d'orange.
La crème glacée était considérée comme nourriture de base.
Recevoir un pied de neige était un rêve réalisé.
Les talents étaient découverts à cause d'un "t'es pas game".
Les plus vieux de la famille étaient les pires tourmenteurs mais aussi les plus féroces défenseurs.
Si tu peux te rappeler tout ou presque tout ceci, alors tu as VÉCU !!!!
Échappe-toi un peu de ta vie d’adulte . . .
T'ES PAS GAME !!!
vendredi 9 avril 2010
Cheapo : Journal de Mourial
Au lieu d'expédier un photographe et une journaliste, on écoute la nouvelle à la radio, on pitonne l'adresse sur Google Map Street View et ... on publie l'image dans le journal pendant que les vrais journalistes sont en lock out.
Ça fait dur en ta ...
La valeur du temps
Elle poursuit malgré tout sa conversation téléphonique. Deux autres minutes s’écoulent et notre homme commence à pomper l’air en regardant sa montre avec insistance. Juste avant qu’il n’explose, la caissière raccroche le téléphone. Se contenant du mieux qu’il peut, le Québécois ne dit pas un mot, mais son regard exprime malgré tout son impatience.
La caissière le regarde alors directement dans les yeux et lui dit :
« Monsieur, vous avez une montre, mais moi, j’ai le temps ».
Et vlan dans les dents !
jeudi 8 avril 2010
Yéééééééééééééé !
L'humour chez Air Canada
Elle était fort jolie dans son uniforme d’hôtesse de l’air et sa queue de cheval blonde sautillait à chacun de ses pas. Un sourire radieux et des yeux bleus à s’y noyer.
Quand elle a atteint la rangée 34, elle m’a regardé droit dans les yeux et m’a demandé :
- What do you want for drink ?
- Une grosse Dow tablette dans un verre sale, que je lui ai répondu.
- Pardon me sir, I do not understand.
J’ai pris mon sourire le plus charmeur pour lui rajouter en syllabes détachées :
- C’est pourtant pas compliqué mam’zelle. Une-grosse-bière-Dow-tablette-dans-un-verre-sale.
- Could you say that in English sir?
- Malheureusement, je ne parle pas anglais mam’zelle.
La belle blonde s’en est allé chercher une collègue qui m’a demandé à son tour :
- Qu’est-ce qu’on peut vous offrir à boire monsieur ?
- Coca-Cola, ai-je répondu suavement.
Bizarrement, je n’ai plus revu le sourire éclairant sur le doux visage de la blonde hôtesse unilingue. Un air de beu pour le reste du trajet. Décidément, chez Air Canada, ils n’ont plus le sens de l’humour...
mercredi 7 avril 2010
Pipes à l'érable
Une randonnée dominicale et familiale avec de nombreux enfants qui couraillent entre les tables. Pas de presse chez ce traiteur. Tu amènes ta boisson et, pour $18, on va te bourrer la face à volonté et ce, sans jamais te pousser vers la sortie pour accueillir la prochaine brochette de clients. Une seule tablée par jour. Sympathique !
Tout ça pour vous raconter comment mon pote (appelons-le Yussef) s’est fait piéger à double tour par sa femme (appelons-la Aisha). Cette dernière mourait d’envie pour aller faire cette petite virée en charrette tirée par la grosse jument et ses clochettes. Mais pas Yussef qui se faisait prier. Et qui se faisait prier encore.
Aisha insiste et Yussef résiste. Vous allez voir ici comment l’islam n’a jamais eu d’emprise sur cette femme. D’un ton sec, Aisha lance à son Yussef : «Si tu m’accompagnes pour la randonnée, en retour, je te ferai deux pipes!».
Changement total d’attitude chez Yussef. Le sourire devient radieux, et il s’empresse d’enfiler son Kanuk pour ne pas manquer le départ de la carriole. Et les tourtereaux quittent la cabane.
Pendant la randonnée, nous informons tous les autres du tour pendable que Aisha s’apprête à exécuter à son Yussef. Une vingtaine de minutes et nous entendons le tintement des clochettes: ils arrivent.
Une fois revenus à l’intérieur, Yussef se défait de son manteau et, juste au moment où il va s’asseoir, Aisha lui lance : «Mon chéri, je vais régler ma dette tout de suite ».
Elle s’approche alors de Yussef et, avec tous les regards convergeants, lui touche deux fois le bout du nez avec l’index en lui disant : «Pip! Pip!»
Histoire authentique. Seuls les prénoms ont été arabisés.
lundi 5 avril 2010
Simplement
Ici on est dans les environs de Trois-Rivières, Shawinigan et autres municipalités plus petites abritant les personnages de Gaétan Bouchard. Parce que voyez-vous, Gaétan Bouchard est un conteur, ou plutôt un raconteur, avec une plume très performante et fort divertissante. Le gars lui-même a un look de motard (vous verrez bien sur sa photo), mais se signale dans la vie avec ses tableaux et peintures et, bien sûr, ces portraits écrits des personnages de son coin de pays.
Une écriture impeccable pour décrire ces humains bizarres et attachants. Une écriture joualisante mais fort bien écrite, avec ses expressions truculentes, ses blasphèmes de circonstances et surtout ses histoires ordinaires qui ne le sont plus quand Gaétan Bouchard y place son œil scrutateur.
Vous y verrez donc le grand Jeff, le Flavien à Marjo (laid comme un vieux salami tout sec), Germaine Flagosse (l’unijambiste souriante), Étienne qui pue des pieds, Roland St-Laurent (un hostie d’cave, rien de moins), le docteur Ouimette (qui n’a jamais terminé son secondaire 1 …), le roi Lézard, Féfesse Desjardins et Ti-Caille le miraculé que j’ai rencontré hier à sa sortie du coma.
Allez y faire votre tour et vous le ramènerez dans vos favoris, j’en suis persuadé.
vendredi 2 avril 2010
Pour ma soeur des Iles
jeudi 1 avril 2010
Ça c'est de la pêche !
C'est C-A-P-O-T-A-N-T !
C'est ICI