mercredi 27 février 2008
mardi 26 février 2008
Hallucination sportive
Tout le monde (du merveilleux monde) du sport était sur le gros nerf depuis ce matin. Bob Gainey va-t-il réussir à engager Hossa pour finir la saison à Montréal et nous aider à marcher vers la Coupe ?
Débandade totale. Monsieur Bob n’a pas réussi et Hossa se retrouve à Pittsburgh qui (voilà ma prédiction) vont gagner la kliss de Coupe. Avec Sidney Crosby (blessé depuis deux mois) qui reprendra le collier juste avant les séries dans une forme exceptionnelle avec son pote Malkin et le bonhomme Hossa : c’est écrit dans le ciel.
Bon ! Mister Bob a raté sa mission. Ça arrive. Mais là où je ne le comprends plus, c’est d’avoir cédé son gardien numéro UN, Cristobal Huet, pour … un choix de deuxième ronde en 2009. Pour les non-initiés, ça veut dire que le Canadien aura droit de choisir le 50ième jeune espoir dans 16 mois, un jeune espoir qui jouera (peut-être) avec le grand club en 2011 ou 2012.
Je ne suis plus un freak de hockey depuis longtemps. Mais l’essor des Habs au cours des derniers mois a ravivé une petite flamme qui recommençait à me titiller le gros nerf du sportif de salon. Mister Bob vient de l’éteindre ben raide. Et si ce jeune gardien Carey Price (il a 23 matches d’expérience dans la LNH) réussit traîner les Canadiens jusqu’aux séries, je serai bouche bée certes, mais je persisterai à voir cet échange de Mister Bob comme une aberration.
Échanger ton gardien numéro UN contre un inconnu qui jouera PEUT-ËTRE dans ton club dans 4 ou 5 ans … La comprenez-vous ?
Débandade totale. Monsieur Bob n’a pas réussi et Hossa se retrouve à Pittsburgh qui (voilà ma prédiction) vont gagner la kliss de Coupe. Avec Sidney Crosby (blessé depuis deux mois) qui reprendra le collier juste avant les séries dans une forme exceptionnelle avec son pote Malkin et le bonhomme Hossa : c’est écrit dans le ciel.
Bon ! Mister Bob a raté sa mission. Ça arrive. Mais là où je ne le comprends plus, c’est d’avoir cédé son gardien numéro UN, Cristobal Huet, pour … un choix de deuxième ronde en 2009. Pour les non-initiés, ça veut dire que le Canadien aura droit de choisir le 50ième jeune espoir dans 16 mois, un jeune espoir qui jouera (peut-être) avec le grand club en 2011 ou 2012.
Je ne suis plus un freak de hockey depuis longtemps. Mais l’essor des Habs au cours des derniers mois a ravivé une petite flamme qui recommençait à me titiller le gros nerf du sportif de salon. Mister Bob vient de l’éteindre ben raide. Et si ce jeune gardien Carey Price (il a 23 matches d’expérience dans la LNH) réussit traîner les Canadiens jusqu’aux séries, je serai bouche bée certes, mais je persisterai à voir cet échange de Mister Bob comme une aberration.
Échanger ton gardien numéro UN contre un inconnu qui jouera PEUT-ËTRE dans ton club dans 4 ou 5 ans … La comprenez-vous ?
Les boys de Raoul et Fidel
Depuis la passation des pouvoirs entre les frères Castro, il est beaucoup question de Cuba dans les médias. Depuis le temps qu’il est en place, on a l’impression que Fidel Castro a toujours existé. Dans la réalité, j’avais huit ans quand il a renversé le dictateur Battista le 31 décembre 1960.
La nuit dernière, une courte insomnie m’a fait suivre un reportage sur les ondes de RDI et j’y ai appris certaines choses moins connues et impressionnantes sur les frères Castro. D’autant plus intéressant que ces faits datent d’avant la prise du pouvoir.
Réfugiés sur une ferme en banlieue de Mexico, les frères Castro y entraînaient les boys pour une éventuelle attaque sur Cuba et le système dictatorial de Battista, un pleutre appuyé par les USA. À cette époque, la Russie n’était pas dans le portrait et l’équipement de la gang des Castro n’était pas très impressionnant.
Peu importe ! Ils partent un matin de 1957. Quatre-vingt-cinq (85) gars dans un vieux bateau rafistolé. Ils vont débarquer sur la côte Est de Cuba et commencer leur Révolution. Hey ! 85 gars mal équipés pour affronter une armée ! En observateur de l’Histoire, bien à l’abri dans son salon, je dirais simplement que ces gars-là étaient un peu beaucoup fêlés du cerveau.
Mais ce n’est pas tout. Des stools américains avaient averti les autorités cubaines de cette pseudo-invasion ce qui a valu un beau Comité de Réception à la bande des frères Castro. Par miracle, douze d’entre eux ont réussi à se sauver dans les montagnes et y survivre, séparés en deux groupes de 5 et 7 soldats avec chacun un Castro pour les diriger. Raoul, blessé dans la fuite, fut soigné par un jeune médecin de sa petite unité, un dénommé Guevara …
En trois années, ces gars-là se sont organisés à partir de rien, ils se sont alliés les paysans des campagnes environnantes et ont finalement pris le pouvoir en entrant dans la capitale, alors que le brave Battista avait déjà sacré le camp pour trouver refuge dans un pays voisin (quel courage !).
À la première visite de Fidel aux USA à titre de « presidente », le président Eisenhower avait préféré aller jouer au golf plutôt qu’aller lui serrer la main. Fidel est revenu chez lui insulté, enragé et, via les contacts de son frère Raoul avec la Russie, il s’est monté une pas pire armée et … vous connaissez probablement le reste.
Voilà ! C’était le petit abrégé d’histoire du (nouveau) prof Croco ce matin. Bonne journée !
La nuit dernière, une courte insomnie m’a fait suivre un reportage sur les ondes de RDI et j’y ai appris certaines choses moins connues et impressionnantes sur les frères Castro. D’autant plus intéressant que ces faits datent d’avant la prise du pouvoir.
Réfugiés sur une ferme en banlieue de Mexico, les frères Castro y entraînaient les boys pour une éventuelle attaque sur Cuba et le système dictatorial de Battista, un pleutre appuyé par les USA. À cette époque, la Russie n’était pas dans le portrait et l’équipement de la gang des Castro n’était pas très impressionnant.
Peu importe ! Ils partent un matin de 1957. Quatre-vingt-cinq (85) gars dans un vieux bateau rafistolé. Ils vont débarquer sur la côte Est de Cuba et commencer leur Révolution. Hey ! 85 gars mal équipés pour affronter une armée ! En observateur de l’Histoire, bien à l’abri dans son salon, je dirais simplement que ces gars-là étaient un peu beaucoup fêlés du cerveau.
Mais ce n’est pas tout. Des stools américains avaient averti les autorités cubaines de cette pseudo-invasion ce qui a valu un beau Comité de Réception à la bande des frères Castro. Par miracle, douze d’entre eux ont réussi à se sauver dans les montagnes et y survivre, séparés en deux groupes de 5 et 7 soldats avec chacun un Castro pour les diriger. Raoul, blessé dans la fuite, fut soigné par un jeune médecin de sa petite unité, un dénommé Guevara …
En trois années, ces gars-là se sont organisés à partir de rien, ils se sont alliés les paysans des campagnes environnantes et ont finalement pris le pouvoir en entrant dans la capitale, alors que le brave Battista avait déjà sacré le camp pour trouver refuge dans un pays voisin (quel courage !).
À la première visite de Fidel aux USA à titre de « presidente », le président Eisenhower avait préféré aller jouer au golf plutôt qu’aller lui serrer la main. Fidel est revenu chez lui insulté, enragé et, via les contacts de son frère Raoul avec la Russie, il s’est monté une pas pire armée et … vous connaissez probablement le reste.
Voilà ! C’était le petit abrégé d’histoire du (nouveau) prof Croco ce matin. Bonne journée !
dimanche 24 février 2008
La première aurore
Fin des années 70. Je m’en vais à la Baie James avec mon pote Jean. La Baie James encore mythique de cette époque où elle fut mise sur la mappe comme on dit.
Mais je n’y allais pas comme les dizaine de milliers de travailleurs de cette époque, style ruée vers l’or…blanc. Non. Nous allions à Fort-George, la vraie, l’insulaire, avant qu’elle ne soit abandonnée et rebâtie sur le continent pour devenir Chisassibi en raison de la hausse du niveau des eaux causée par les grands barrages.
Pierre, le frère de Jean, y vivait avec sa Janie, une superbe Crie.
Bon, je voulais vous parler de l’aurore, alors je ne m’attarderai pas à vous parler de ce feeling du blanc isolé sur le territoire des Peaux-Rouges. Je vous emmène tout de suite à la pêche. Petite envolée (mon baptême de l’air...qui en fut tout un !) en Cessna, assis tout croche derrière le pilote, au milieu des (pack)sacs de bagages et des lignes à pêche. Avec Pierre, Jean et … Arnie, notre guide indien.
Parce que, voyez-vous, à cette époque, trois blancs qui vont pêcher la truite de ruisseau sur le territoire Cri, c’était pas évident. Alors la présence d’un Cri (rémunéré) avec nous, bien que non-requise, se voulait fortement recommandée pour ne pas dire essentielle.
Bon, nous y sommes. L’hydravion reparti, une marche de deux kilomètres et nous arrivons au chalet, un espèce de shack tout décâlissé, la toiture défoncée de partout, sans aucun meuble. Pas grave ! On se sent authentiquement coureurs des bois.
Au premier souper, autour du feu, nous allons évidemment manger quelques prises de la journée, Coupage de tête, éviscérage et hop ! dans le poêlon. Me rappelle aussi de Arnie qui fait frire les viscères et qui va les manger. Ouache ! Il m’offre même une grappe d’œufs de truite frite. Ne voulant pas l’insulter, je vais essayer. Petite (minuscule) bouchée … mmmm ! c’est bon … mmm ! Encore, encore. Depuis ce jour, toutes les (trop) rares fois où j’en ai eu l’occasion, personne n’a le droit de toucher à mes œufs de truite. Caviar frais.
OK ! La première nuitée. On est à la mi-août. Un peu frisquet mais nous sommes bien enveloppés dans nos vrais bons sacs de couchage. Et puis la chose a commencé. Ciel parfaitement étoilé, sans la pollution luminaire humaine que nous connaissons plus au sud. C’est magnifique. Sauf … qu’il y arrive comme des flashes brefs qui disparaissent … et qui reviennent plus forts et … re-disparaissent. Je l’apprends de Pierre (un peu habitué quand même) : ça sera ma première aurore boréale.
Puisque j’étais justement dans la zone boréale, c’en fut toute une. Deux bonnes heures ininterrompues où ces mouvements lumineux gigantesques se voulaient tout simplement incroyables. Ça bougeait par en haut à un point tel qu’on pouvait facilement imaginer l’arrivée imminente d’ovnis. Comme une pseudo-crainte pour attiser et stimuler les frissons.
Petit, petit, petit que je me sentais. En pleine nuit, tout près (1000 km ?) de la calotte polaire d’où provenaient ces rebondissements de rayons solaires, avec l’impression que nous étions les seuls au monde à voir ce grandiose effet lumineux. Quand tu viens à peine de toucher le quart de siècle, ton enthousiasme naturel est toujours intact et, dans des moments pareils, tu souhaites ne jamais le perdre.
Bien sûr, j’ai revu des aurores boréales par la suite. Quatre ou cinq fois durant le dernier quart de siècle. Que voulez-vous ? Je suis un urbain … et le beau Réal ne vient pas souvent en ville. Dans les Hautes-Laurentides, sur les bords de la Yamaska, à St-Gédéon près du Lac St-Jean, j’ai revu, oui … mais jamais n’ai-je observé ce phénomène avec un tel éclat, une telle magnificence. Je vous la souhaite lors d’une de ces nuits … magiques.
Mais je n’y allais pas comme les dizaine de milliers de travailleurs de cette époque, style ruée vers l’or…blanc. Non. Nous allions à Fort-George, la vraie, l’insulaire, avant qu’elle ne soit abandonnée et rebâtie sur le continent pour devenir Chisassibi en raison de la hausse du niveau des eaux causée par les grands barrages.
Pierre, le frère de Jean, y vivait avec sa Janie, une superbe Crie.
Bon, je voulais vous parler de l’aurore, alors je ne m’attarderai pas à vous parler de ce feeling du blanc isolé sur le territoire des Peaux-Rouges. Je vous emmène tout de suite à la pêche. Petite envolée (mon baptême de l’air...qui en fut tout un !) en Cessna, assis tout croche derrière le pilote, au milieu des (pack)sacs de bagages et des lignes à pêche. Avec Pierre, Jean et … Arnie, notre guide indien.
Parce que, voyez-vous, à cette époque, trois blancs qui vont pêcher la truite de ruisseau sur le territoire Cri, c’était pas évident. Alors la présence d’un Cri (rémunéré) avec nous, bien que non-requise, se voulait fortement recommandée pour ne pas dire essentielle.
Bon, nous y sommes. L’hydravion reparti, une marche de deux kilomètres et nous arrivons au chalet, un espèce de shack tout décâlissé, la toiture défoncée de partout, sans aucun meuble. Pas grave ! On se sent authentiquement coureurs des bois.
Au premier souper, autour du feu, nous allons évidemment manger quelques prises de la journée, Coupage de tête, éviscérage et hop ! dans le poêlon. Me rappelle aussi de Arnie qui fait frire les viscères et qui va les manger. Ouache ! Il m’offre même une grappe d’œufs de truite frite. Ne voulant pas l’insulter, je vais essayer. Petite (minuscule) bouchée … mmmm ! c’est bon … mmm ! Encore, encore. Depuis ce jour, toutes les (trop) rares fois où j’en ai eu l’occasion, personne n’a le droit de toucher à mes œufs de truite. Caviar frais.
OK ! La première nuitée. On est à la mi-août. Un peu frisquet mais nous sommes bien enveloppés dans nos vrais bons sacs de couchage. Et puis la chose a commencé. Ciel parfaitement étoilé, sans la pollution luminaire humaine que nous connaissons plus au sud. C’est magnifique. Sauf … qu’il y arrive comme des flashes brefs qui disparaissent … et qui reviennent plus forts et … re-disparaissent. Je l’apprends de Pierre (un peu habitué quand même) : ça sera ma première aurore boréale.
Puisque j’étais justement dans la zone boréale, c’en fut toute une. Deux bonnes heures ininterrompues où ces mouvements lumineux gigantesques se voulaient tout simplement incroyables. Ça bougeait par en haut à un point tel qu’on pouvait facilement imaginer l’arrivée imminente d’ovnis. Comme une pseudo-crainte pour attiser et stimuler les frissons.
Petit, petit, petit que je me sentais. En pleine nuit, tout près (1000 km ?) de la calotte polaire d’où provenaient ces rebondissements de rayons solaires, avec l’impression que nous étions les seuls au monde à voir ce grandiose effet lumineux. Quand tu viens à peine de toucher le quart de siècle, ton enthousiasme naturel est toujours intact et, dans des moments pareils, tu souhaites ne jamais le perdre.
Bien sûr, j’ai revu des aurores boréales par la suite. Quatre ou cinq fois durant le dernier quart de siècle. Que voulez-vous ? Je suis un urbain … et le beau Réal ne vient pas souvent en ville. Dans les Hautes-Laurentides, sur les bords de la Yamaska, à St-Gédéon près du Lac St-Jean, j’ai revu, oui … mais jamais n’ai-je observé ce phénomène avec un tel éclat, une telle magnificence. Je vous la souhaite lors d’une de ces nuits … magiques.
samedi 23 février 2008
vendredi 22 février 2008
Humour canadien anglais
Je suis allé une dzaine de fois à Vancouver au fil des années. Une ville tout simplement superbe où j'allais visiter Denys et Manon en plein été.
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Du balcon au quatrième étage, on pouvait voir English Bay et les paquebots à l'horizon. On y voyait aussi une long immeuble d'une vingtaine d'étages qui, paraît-il, est principalement habité par des gays. Vous savez quel est le surnom officiellement adopté pour cette tour d'habitation ?
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Vaseline Tower !
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mdr
Énergisant
J’adore cette publicité des comprimés Energex où on aperçoit un jeune père, début trentaine, bien sapé dans son costume d’homme d’affaires avec son attaché-case, qui vient rejoindre son fils (8 ou 9 ans) joueur de soccer dans le gym de l’école.
« On joue un peu ? » demande-t-il à son fils.
Le père se place devant les buts et le fils shoote le ballon une fois, deux fois, trois fois, quatre … sans succès. Le bonhomme arrête tous les tirs en se garrochant de tous les côtés avec une énergie bien sentie.
Ti-cul, qui n’a pas compté un seul but, décide d’arrêter et s’en va en disant à son paternel :
« M’a l’dire à maman ! ».
Et le père, tout excité, qui lève les bras en signe de victoire.
Excellente pub. Pas encore tanné après environ 15 visionnements
« On joue un peu ? » demande-t-il à son fils.
Le père se place devant les buts et le fils shoote le ballon une fois, deux fois, trois fois, quatre … sans succès. Le bonhomme arrête tous les tirs en se garrochant de tous les côtés avec une énergie bien sentie.
Ti-cul, qui n’a pas compté un seul but, décide d’arrêter et s’en va en disant à son paternel :
« M’a l’dire à maman ! ».
Et le père, tout excité, qui lève les bras en signe de victoire.
Excellente pub. Pas encore tanné après environ 15 visionnements
jeudi 21 février 2008
Quand le ciel se fait bizarre
Pour une fois que le ciel montréalais collaborait, on a pu zyeuter cette fameuse éclipse lunaire totale dans la nuitée de mercredi. N'y manquait qu'une aurore du beau Réal pour compléter l'éclairage. Vous avez déjà contemplé une aurore boréale ? Je veux dire une vraie de vraie ? Je vous reviens avec cette quasi-hallucination que j'ai vécue lors d'une escapade à la Baie James au début des années 80. J'en ai encore des frissons.
mardi 19 février 2008
Le summum de Foglia
On divulguait le weekend dernier le top 50 des albums québécois de tous les temps. Choisis par une vingtaine de connaisseurs de l'industrie de la musique et du disque, le numéro un fut le Jaune de Ferland, le deuxième l'album Lindbergh de Charlebois et le troisième Tu m'aimes-tu ? de Richard Desjardins.
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J'ai acheté et adoré ces trois albums au moment de leur sortie. Mais, encore une fois, ce diable de Foglia vient me voler les mots dans la bouche, dans la gorge et dans le coeur. Ça se lisait comme suit ce matin dans La Presse :
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" De la même façon. Dieu sait que j’ai écouté et réécouté Jaune, de Ferland, le disque qui arrive en tête de notre top 50. Dieu sait que j’ai aimé cette propre-rock planante que l’on faisait jouer tard la nuit quand on revenait accompagné du Prince-Arthur. Il est pourtant un fait patent et qui ne laisse pas le plus petit espace à la discussion : Jaune n’est pas du tout dans la même catégorie que Tu m’aimes-tu de Desjardins (et tant qu’à cela des Songs de Cohen, mais laissons Cohen).
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Par son inspiration, par ses trouvailles d’écriture, Tu m’aimes-tu de Richard Desjardins est de loin, très très loin, le meilleur disque québécois de l’histoire, et peut-être même le meilleur disque de chansons françaises à avoir jamais été écrit.
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Mais non ce n’est pas mon opinion. Je me tue à vous dire que c’est un fait. "
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Vous êtes d'accord ?
Souper raté
Grrrr ! Le temps de cul ! Pour une fois, j'en suis affecté ... indirectement.
C'est que, voyez-vous, j'avais un bô et agréable souper de planifié pour ce soir avec ma soeur des Iles-de-la-Madeleine qui nous fait le plaisir d'une de ses rares visites dans la métropole. Chez le grec Molivos par dessus le marché (re-grrr !).
Mais hier soir, l'avion qui devait arriver aux Iles pour repartir ce matin avec Line ... il est resté à Montréal en raison de l'esssti de brume sur le Golfe Saint-Laurent. Conclusion : pas de départ des Iles ce matin, pas de Line ni de Molivos ce soir.
Vais me contenter de cette visite au dentiste cet aprem (re-re-grrrr !).
C'est que, voyez-vous, j'avais un bô et agréable souper de planifié pour ce soir avec ma soeur des Iles-de-la-Madeleine qui nous fait le plaisir d'une de ses rares visites dans la métropole. Chez le grec Molivos par dessus le marché (re-grrr !).
Mais hier soir, l'avion qui devait arriver aux Iles pour repartir ce matin avec Line ... il est resté à Montréal en raison de l'esssti de brume sur le Golfe Saint-Laurent. Conclusion : pas de départ des Iles ce matin, pas de Line ni de Molivos ce soir.
Vais me contenter de cette visite au dentiste cet aprem (re-re-grrrr !).
dimanche 17 février 2008
La légende de Roger
Puisé dans la chronique dominicale de Michel Blanchard, une nouvelle tout simplement incroyable !
Tout dernièrement avait lieu à Rawdon un festival annuel de bûcherons. Au concours du lancer de la hache, auquel participaient pas moins de 48 concurrents, c’est Roger Beaudoin qui a gagné.
Ya rien là d’exceptionnel, me direz-vous ? J’avais juste oublié de vous dire que ce monsieur Beaudoin est âgé de quatre-vingt-six ans. Oui, vous avez bien lu !
Dans le concours sciage à l’ancienne, catégorie mixte, Roger Beaudoin et sa fille Diane (55 ans) ont terminé … premiers.
J’aurais bien aimé voir de mes yeux les regards ébahis et les bouches bées des p’tits jeunes qui se sont faits clancher par l’octogénaire qui, vous le comprendrez aisément, s’avère une légende dans Lanaudière.
Tout dernièrement avait lieu à Rawdon un festival annuel de bûcherons. Au concours du lancer de la hache, auquel participaient pas moins de 48 concurrents, c’est Roger Beaudoin qui a gagné.
Ya rien là d’exceptionnel, me direz-vous ? J’avais juste oublié de vous dire que ce monsieur Beaudoin est âgé de quatre-vingt-six ans. Oui, vous avez bien lu !
Dans le concours sciage à l’ancienne, catégorie mixte, Roger Beaudoin et sa fille Diane (55 ans) ont terminé … premiers.
J’aurais bien aimé voir de mes yeux les regards ébahis et les bouches bées des p’tits jeunes qui se sont faits clancher par l’octogénaire qui, vous le comprendrez aisément, s’avère une légende dans Lanaudière.
Ça ne fait pas très Plateau Mont-Royal cette anecdote, hein ? Mais, en ce qui me concerne, ça fait du bien ...
vendredi 15 février 2008
Maxime Bernier : TAB !
C’est un Beauceron. Et moi j’ai un préjugé positif pour la Beauce. Sainte-Marie, Saint-Georges, Saint-Prosper et autres villes ou villages de cette région dynamique économiquement, indépendante politiquement et vertement belle quand on a l’occasion d’y faire une escapade.
Malgré son autonomie remarquable (taux de choming nettement en deça de la moyenne), la Beauce n’a jamais flirté fort avec la souveraineté (ou l’indépendance … ou la séparation … pour les plus peureux). Mais c’est comme ça et faut respecter cette vision collective de la région.
Le monsieur s’y est fait élire. Jeune star du Parti conservateur, Maxime Bernier en mène large à Ottawa. Propulsé ministre des Affaires Étrangères (c’est pas rien), il est allé distribuer des Joe Louis en Afghanistan. Franchement, c’était d’un ridicule incroyable. Pas sa faute, bien sûr. Son personnel politique l’a enfirouapé, comme dirait l’autre.
Mais le monsieur n’a jamais bronché, gardant sa superbe devant les caméras. Même chose récemment quand on lui a reproché de n’avoir pas prononcé un kliss de mot en français lors d’une conférence le 30 janvier dernier. Cet homme ne commet pas d’erreur. Malgré son anglais minimaliste et presque primal, il n’a pas cru bon relaxer en utilisant sa langue maternelle pour une partie de son discours.
Mais bon, qui suis-je (et qui êtes-vous) pour juger le parcours raboteux de cet homme politique ? Les idées politiques et les choix qu’ils engendrent vous conviennent ou pas. C’est comme ça.
Mais le comportement médiatique, la façon de dire les choses, la mesquinerie verbale, le déni absolu de toute contestation, l’enflure cérébrale que confère la certitude de la vérité, c’est le lot quotidien de Maxime Bernier. Les Beaucerons sont-ils toujours entichés de leur poulain ? Mmmm ! Pas sûr.
J’allais dire face à claques pour exprimer le fond de ma pensée. Ou encore frais chié. Mais je sens fort bien votre indifférence à ces insultes d’un frustré. Alors je vous redirige vers son collègue ministre Lawrence Cannon ou encore l’incroyable Jean-Pierre Blackburn. Trois ministres québécois. Comme les trois Stooges.
Eh misère ! Dé yousse qu’on s’en va ? Dire qu’on pensait être délivré du gang à Chrétien …
Malgré son autonomie remarquable (taux de choming nettement en deça de la moyenne), la Beauce n’a jamais flirté fort avec la souveraineté (ou l’indépendance … ou la séparation … pour les plus peureux). Mais c’est comme ça et faut respecter cette vision collective de la région.
Le monsieur s’y est fait élire. Jeune star du Parti conservateur, Maxime Bernier en mène large à Ottawa. Propulsé ministre des Affaires Étrangères (c’est pas rien), il est allé distribuer des Joe Louis en Afghanistan. Franchement, c’était d’un ridicule incroyable. Pas sa faute, bien sûr. Son personnel politique l’a enfirouapé, comme dirait l’autre.
Mais le monsieur n’a jamais bronché, gardant sa superbe devant les caméras. Même chose récemment quand on lui a reproché de n’avoir pas prononcé un kliss de mot en français lors d’une conférence le 30 janvier dernier. Cet homme ne commet pas d’erreur. Malgré son anglais minimaliste et presque primal, il n’a pas cru bon relaxer en utilisant sa langue maternelle pour une partie de son discours.
Mais bon, qui suis-je (et qui êtes-vous) pour juger le parcours raboteux de cet homme politique ? Les idées politiques et les choix qu’ils engendrent vous conviennent ou pas. C’est comme ça.
Mais le comportement médiatique, la façon de dire les choses, la mesquinerie verbale, le déni absolu de toute contestation, l’enflure cérébrale que confère la certitude de la vérité, c’est le lot quotidien de Maxime Bernier. Les Beaucerons sont-ils toujours entichés de leur poulain ? Mmmm ! Pas sûr.
J’allais dire face à claques pour exprimer le fond de ma pensée. Ou encore frais chié. Mais je sens fort bien votre indifférence à ces insultes d’un frustré. Alors je vous redirige vers son collègue ministre Lawrence Cannon ou encore l’incroyable Jean-Pierre Blackburn. Trois ministres québécois. Comme les trois Stooges.
Eh misère ! Dé yousse qu’on s’en va ? Dire qu’on pensait être délivré du gang à Chrétien …
mercredi 13 février 2008
Ce cher Maurice
Maurice, c’est mon père. Sa vie s’éteignait au début des années 90, victime de la maladie d’Alzheimer. Derniers quinze mois difficiles pour ses proches avec notre incompréhension de cette déchéance mentale d’un homme intelligent, voire même brillant et, avant toute chose, passionné par la famille. Celle dont il émergeait et celle qu’il a créée (wow, trois E en ligne …) avec Cécile.
Aujourd’hui, j’y vais dans la confidence. Rien de scandaleux, bien sûr, et rien de spectaculaire non plus. Mais un soupçon de mystère que je n’ai pas résolu et qui flottera longtemps dans l’éternité. Anecdotique certes, mais aussi énigmatique pour ne pas dire troublant.
Mon cher Maurice, retraité et septuagénaire, n’est pas très « bougeant » dans ce logement montréalais qu’il occupe avec Cécile depuis une dizaine d’années, la presque totalité de sa carrière de banquier s’étant déroulée en région (Gaspésie, Outaouais et Laurentides).
Cécile étant partie une semaine chez ses sœurs à Lachute, je décide d’aller passer une soirée avec Maurice et même d’y dormir, quitte à expliquer un léger retard au boulot le lendemain matin.
Petite parenthèse pour vous confier que Maurice, depuis le début de sa retraite, était devenu un champion-expert de mots-mystères. Pas les mots croisés, les mots-mystères. Passe-temps tant que vous voudrez, il en était hallucinant. Détecter les mots à l’endroit, à l’envers, en diagonale, de haut en bas et de bas en haut : son cerveau captait tout. Moins intello que les mots croisés certes, mais la vitesse d’exécution de mon père était ahurissante. Vraiment !
Lors de cette soirée privée avec mon paternel, que j’aimais profondément, mais avec qui je n’avais jamais vraiment eu de conversation « homme à homme », ou intime en se disant les vraies choses, j’ai reçu une confidence qui m’a renversé.
Question d’époque, de génération ou qu’en sais-je, un papa et une maman straight dans les années 70, ça te poussait à cacher un paquet de choses, de secrets, de pensées et de gestes « illégaux ». La vie d’adulte arrivant, la communication demeure respectueuse, aimante mais toujours « distante » pour certains thèmes,
Bon, je suis avec Maurice après le souper. Télé, placotage de circonstance. Et, sans surprise, papa saisit son cahier de mots-mystères, trouve la première page vierge et amorce son crayonnage rapide pour trouver la solution. Quelques pages plus tard, il me demande :
« Michel, sais-tu ce qui me motive pour faire toutes ces grilles de mots-mystères soir après soir ? ».
La question me surprend et je réponds par la négative. C’est là que mon père me fait sa confidence, approximativement dans ces mots :
« À chaque fois que je commence une nouvelle grille, j’me dis que c’est une femme qui l’a faite et qui me met au défi. Ben là, j’te l’dis, à chaque maudite fois, c’est moi qui gagne.»
Bouche bée, sidéré, je n‘ai point poursuivi cette discussion. Mon paternel n’ayant jamais manifesté la moindre parcelle de misogynie dans toute son existence, toujours hyper fier du succès de mes deux sœurs, cette confidence somme toute anodine demeure mystérieuse et bizarre pour le fils que je serai toujours.
Aujourd’hui, j’y vais dans la confidence. Rien de scandaleux, bien sûr, et rien de spectaculaire non plus. Mais un soupçon de mystère que je n’ai pas résolu et qui flottera longtemps dans l’éternité. Anecdotique certes, mais aussi énigmatique pour ne pas dire troublant.
Mon cher Maurice, retraité et septuagénaire, n’est pas très « bougeant » dans ce logement montréalais qu’il occupe avec Cécile depuis une dizaine d’années, la presque totalité de sa carrière de banquier s’étant déroulée en région (Gaspésie, Outaouais et Laurentides).
Cécile étant partie une semaine chez ses sœurs à Lachute, je décide d’aller passer une soirée avec Maurice et même d’y dormir, quitte à expliquer un léger retard au boulot le lendemain matin.
Petite parenthèse pour vous confier que Maurice, depuis le début de sa retraite, était devenu un champion-expert de mots-mystères. Pas les mots croisés, les mots-mystères. Passe-temps tant que vous voudrez, il en était hallucinant. Détecter les mots à l’endroit, à l’envers, en diagonale, de haut en bas et de bas en haut : son cerveau captait tout. Moins intello que les mots croisés certes, mais la vitesse d’exécution de mon père était ahurissante. Vraiment !
Lors de cette soirée privée avec mon paternel, que j’aimais profondément, mais avec qui je n’avais jamais vraiment eu de conversation « homme à homme », ou intime en se disant les vraies choses, j’ai reçu une confidence qui m’a renversé.
Question d’époque, de génération ou qu’en sais-je, un papa et une maman straight dans les années 70, ça te poussait à cacher un paquet de choses, de secrets, de pensées et de gestes « illégaux ». La vie d’adulte arrivant, la communication demeure respectueuse, aimante mais toujours « distante » pour certains thèmes,
Bon, je suis avec Maurice après le souper. Télé, placotage de circonstance. Et, sans surprise, papa saisit son cahier de mots-mystères, trouve la première page vierge et amorce son crayonnage rapide pour trouver la solution. Quelques pages plus tard, il me demande :
« Michel, sais-tu ce qui me motive pour faire toutes ces grilles de mots-mystères soir après soir ? ».
La question me surprend et je réponds par la négative. C’est là que mon père me fait sa confidence, approximativement dans ces mots :
« À chaque fois que je commence une nouvelle grille, j’me dis que c’est une femme qui l’a faite et qui me met au défi. Ben là, j’te l’dis, à chaque maudite fois, c’est moi qui gagne.»
Bouche bée, sidéré, je n‘ai point poursuivi cette discussion. Mon paternel n’ayant jamais manifesté la moindre parcelle de misogynie dans toute son existence, toujours hyper fier du succès de mes deux sœurs, cette confidence somme toute anodine demeure mystérieuse et bizarre pour le fils que je serai toujours.
mardi 12 février 2008
L'émoi de Pierre Verville
Vous le verrez ce soir dans le dernier épisode de la série sur Les Lavigueur. Outre son talent d’acteur et son grand talent d’imitateur, Pierre Verville a deux autres passions connues : les oiseaux et la musique brésilienne.
Il y a une quinzaine d’années, il s’était même offert le luxe d’un band de musique brésilienne dans lequel il tenait le micro et chantait son amour du Brésil. Par un heureux hasard, je suis entré à l’Air du Temps, un bar du Vieux-Montréal où justement le band latinos se produisait.
Pas beaucoup de monde en début de soirée. Mais la musique est bonne et Verville nous communique son enthousiasme. Je remarque, accoudée au bar, une superbe femme latinos et sa longue crinière noire. De toute évidence, elle est dans son élément et son discret déhanchement se fond dans le rythme du band.
Juste avant de quitter la scène pour un premier entracte, Pierre Verville est retenu par ses musiciens. Ils ont une surprise pour lui. De toute évidence, le principal intéressé ne sait pas ce qui va se passer. On lui intime l’ordre d’aller se placer debout au bas de la scène et d’attendre, ce qu’il exécute sans broncher.
C’est alors que la belle brésilienne s’approche doucement, lui place une bise sur chaque joue puis saute sur la scène. Elle saisit le micro et, avec un accent latino évident, elle le remercie vivement pour le plaisir qu’elle retire à l’écouter lui rappeler son pays.
Puis elle lance son beat … un, deux trois … paf : la toune prend son envol. Et quelle toune ! Et quelle voix ! Et quelle souplesse ! Une samba endiablée.
Verville est assommé. Il est là, tout près de moi et il capote … de bonheur. Les yeux pleins d’eau, il regarde la belle, secoue la tête, observe ses ratoureux de musiciens et leurs sourires largement fendus. Le gars était vraiment soufflé.
Il y a une quinzaine d’années, il s’était même offert le luxe d’un band de musique brésilienne dans lequel il tenait le micro et chantait son amour du Brésil. Par un heureux hasard, je suis entré à l’Air du Temps, un bar du Vieux-Montréal où justement le band latinos se produisait.
Pas beaucoup de monde en début de soirée. Mais la musique est bonne et Verville nous communique son enthousiasme. Je remarque, accoudée au bar, une superbe femme latinos et sa longue crinière noire. De toute évidence, elle est dans son élément et son discret déhanchement se fond dans le rythme du band.
Juste avant de quitter la scène pour un premier entracte, Pierre Verville est retenu par ses musiciens. Ils ont une surprise pour lui. De toute évidence, le principal intéressé ne sait pas ce qui va se passer. On lui intime l’ordre d’aller se placer debout au bas de la scène et d’attendre, ce qu’il exécute sans broncher.
C’est alors que la belle brésilienne s’approche doucement, lui place une bise sur chaque joue puis saute sur la scène. Elle saisit le micro et, avec un accent latino évident, elle le remercie vivement pour le plaisir qu’elle retire à l’écouter lui rappeler son pays.
Puis elle lance son beat … un, deux trois … paf : la toune prend son envol. Et quelle toune ! Et quelle voix ! Et quelle souplesse ! Une samba endiablée.
Verville est assommé. Il est là, tout près de moi et il capote … de bonheur. Les yeux pleins d’eau, il regarde la belle, secoue la tête, observe ses ratoureux de musiciens et leurs sourires largement fendus. Le gars était vraiment soufflé.
Un très beau moment.
lundi 11 février 2008
Joyeux Anniversaire Croco !
Hé oui ! Aujourd'hui ça fait une semaine que j'ai cessé de fumer... ayant même traversé avec succès la terrible épreuve d'un abus d'alcool !
Laissez-moi m'encenser !
Laissez-moi m'encenser !
jeudi 7 février 2008
Un taxi et les mots
En ayant traité maintes fois sur ce blogue, j’imagine que plusieurs d’entre vous connaissent le blogue Un Taxi la Nuit qu’alimente le chauffeur Pierre-Léon. Un pur ravissement, non seulement par les histoires étalées, par les photos nocturnes étonnantes et superbes, mais aussi et surtout par ces mots choisis, par ces expressions insérées au scalpel dans le texte, par cette vision bien personnelle et respectueuse de sa clientèle pas toujours facile.
Talent débordant, une maison d’édition n’a pu qu’approcher le taximan-blogueur pour lui offrir d’éditer une centaine de textes sélectionnés au fil de son blogue. Lancement tripant au printemps dernier, entouré de blogueurs et blogueuses tous et toutes ravi(e)s de ce tremplin offert aux meilleur(e)s du blogue d’ici (Mère Indigne et Lucie-le-Chien également éditées).
Et tout récemment, ce fameux livre de Pierre-Léon retenu parmi les cinq finalistes du Prix des Libraires du Québec qui sera sélectionné à la fin du mois. Encore une belle liesse sincère dans l’univers du blogue d’ici.
Tout ceci pour vous dire qu’encore une fois, aujourd’hui, le cerveau de Pierre-Léon a trouvé les mots exquis pour me chavirer. Décrivant un passager triste qui soliloquait sur la peine lourde de la disparition de son père, ces deux très courtes phrases immenses pour nous faire comprendre :
Il a perdu son père. Cherche ses repères.
Vous saisissez ?
Talent débordant, une maison d’édition n’a pu qu’approcher le taximan-blogueur pour lui offrir d’éditer une centaine de textes sélectionnés au fil de son blogue. Lancement tripant au printemps dernier, entouré de blogueurs et blogueuses tous et toutes ravi(e)s de ce tremplin offert aux meilleur(e)s du blogue d’ici (Mère Indigne et Lucie-le-Chien également éditées).
Et tout récemment, ce fameux livre de Pierre-Léon retenu parmi les cinq finalistes du Prix des Libraires du Québec qui sera sélectionné à la fin du mois. Encore une belle liesse sincère dans l’univers du blogue d’ici.
Tout ceci pour vous dire qu’encore une fois, aujourd’hui, le cerveau de Pierre-Léon a trouvé les mots exquis pour me chavirer. Décrivant un passager triste qui soliloquait sur la peine lourde de la disparition de son père, ces deux très courtes phrases immenses pour nous faire comprendre :
Il a perdu son père. Cherche ses repères.
Vous saisissez ?
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Allez donc fureter dans ses archives. Toujours une belle escapade …
Dehors Nicot !
C’est ma troisième véritable tentative depuis dix ans. La première fois, c’était avec l’aide des comprimés Ziban : succès pendant trois mois consécutifs (!) et rechute au terme d’une soirée de brosse. La deuxième fois, j’ai utilisé les fameuses patches Nicoderm : quatre mois sans fumer et rechute, encore une fois, au terme d’une cuite.
Cette fois-ci sera-t-elle la bonne. J’utilise un nouveau comprimé nommé Champix qui, paraît-il, présente un taux de succès supérieur aux deux autres méthodes pré-mentionnées.
J’en suis à ma troisième journée sans tirer ma poffe et je ne suis pas trop stressé ni désagréable avec mon entourage immédiat, une grande fumeuse en l’occurrence …
On s’en reparle …
Cette fois-ci sera-t-elle la bonne. J’utilise un nouveau comprimé nommé Champix qui, paraît-il, présente un taux de succès supérieur aux deux autres méthodes pré-mentionnées.
J’en suis à ma troisième journée sans tirer ma poffe et je ne suis pas trop stressé ni désagréable avec mon entourage immédiat, une grande fumeuse en l’occurrence …
On s’en reparle …
Incompétence
Je relisais ce billet de Patrick Lagacé où il se dit tanné des déneigeurs de la ville qui ne déneigent pas après l'avoir promis avec des pancartes qui ont fait déplacer inutilement tout le monde sur sa rue une nuit du début de la semaine.
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Sur la rue de Bordeaux, entre St-Zotique et Bélanger, nous sommes jeudi matin et les bancs de neige trônent toujours sur les deux côtés de la rue. Viaaaarge ! La tempête a cessé vendredi dernier. Ça fait SIX JOURS que la neige a neigé (merci Émile...) et les tites pancartes ne sont toujours pas visibles.
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M'en contresaintciboirise parce que je n'ai pas de char mais l'incompétence crasse doit être dénoncée, non ?
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Tiens ! Il est 8h 03 et je viens d'entendre les premiers "pin-pon" des vautours du remorquage ...
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Il est 13h 30, soit plus de 5 heures après les "pin-pon", et les charrues viennent de ... commencer à tasser la neige pour la grosse gobeuse. Je pense à du caca mou ...
mercredi 6 février 2008
En finale : l'Album blanc
Pour terminer cette série sur les chansons des Beatles, on y va avec l’Album Blanc (véritablement intitulé sobrement The Beatles) qui se veut une collection d’une trentaine de tounes imaginées et écrites durant une période assez folle merci où la dope et les enseignements vaporeux du maharishi Mahesh Yogi (décédé hier !) meublaient leurs journées. Un contraste évident avec les albums précédents pleins de couleurs et de sonorités nouvelles. Simplicité blanche, instruments plus sobres (beaucoup de guitare acoustique) et des thèmes moins "songés".
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BACK IN THE USSR. Une chanson pastiche de Paul qui inversait les valeurs transmises par Chuck Berry dans son tube Back in the USA : heureux d’être de retour dans son Amérique civilisée avec ses cafés, ses drive-in, ses gratte-ciels, ses juke-boxes et ses... hamburgers. Lors d’une rencontre musicale avec les Beach Boys, Paul décida de rendre hommage aux femmes... soviétiques, un peu comme les Beach boys le faisaient avec les Californiennes dans Surfin’ USA. J’ajoute que de sombres conservateurs américains y virent un hommage au système soviétique, en pleine guerre froide. Comme quoi les Bush de ce monde ont de qui tenir.
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DEAR PRUDENCE. Il s’agit de Prudence Farrow, la sœur cadette de l’actrice américaine Mia Farrow (ex-blonde de Frank Sinatra et Woody Allen) qui était en stage de méditation aux Indes. Prudence, une fille très très sensible, prenait la méditation au sérieux et ne sortait presque jamais de sa chambre pour rencontrer Dieu plus vite que les autres. Les gens croyaient qu’elle allait devenir dingue, alors les Beatles ont chanté : Dear Prudence, won’t you come out to play. Prudence n’est pas devenue folle et enseigne aujourd’hui la méditation quelque part en Floride.
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GLASS ONION. L’oignon de verre ! John s’est tout simplement payé la tête de l’armée de capotés qui tentaient de donner des significations farfelues aux paroles étranges des chansons des Beatles : qui était l’Eggman de I am the Walrus, le thé dans Lovely Rita signifiait la marijuana, Henry the Horse était un code pour l’héroïne, etc. John a donc pris des éléments-clés de plusieurs chansons et les a regroupées pour méduser les "chercheurs". Vous y entendez donc des mots extraits de Strawberry Fields, Fixing a Hole, The Fool on the Hill, I am the Walrus et Lady Madona. Et quand John pousse : the Walrus was Paul (signe de mortalité), il lance à tous les chercheurs un immense pied-de-nez ! Tiens-toué !
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OB-LA-DI OB-LA-DA. C’est une expression de Jimmy Anonmuogharan Scott Emuakpor, un joueur de congas nigérian (si, si !) et personnage flamboyant des bars de Liverpool. Dans sa tribu des Yorumba, l’expression signifie : Life goes on et Jimmy l’utilisait à outrance dans ses conversations. Quand il apprit que les Beatles en avait fait une chanson, il intenta une poursuite même s’il a joué des congas lors de l’enregistrement de la toune en 1968.
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WHILE MY GUITAR GENTLY WEEPS. Simple comme bonjour ! Dans sa période Yi –King, George prend un roman au hasard sur une étagère, ouvre une page et retient les deux premiers mots : gently weeps (pleure doucement). Il commence sa chanson en juillet 68 et, devant l’indifférence des autres Beatles, la complète en septembre avec son ami Eric Clapton.
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HAPPINESS IS A WARM GUN. Ma préférée. John fut inspiré par une phrase découverte dans un magazine dédié aux armes : le bonheur est une arme chaude dans vos mains. La chanson fut complétée en jam session plus tard avec des copains et prit une tournure plus obscène. She’s not a girl who misses much (elle n’en rate pas beaucoup). When I feel my finger on your trigger (quand je sens mon doigt sur ta gachette…). Les autres phrases touchent également des particularités érotiques comme celle d'un copain de bar qui aimait baiser sa blonde avec des gants de velours (shes’s well acquainted with the touch of a velvet hand). Bon, j’arrête ici, bande de pervers !
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SEXIE SADIE. Vous voulez savoir qui était le sadique, hein ? Je vous le donne en mille : c’était le maharishi Mahesh Yogi ! Les Beatles commençaient à trouver que le grand maître s’intéressait davantage à leur portefeuille qu’à leur bien-être spirituel. Et lorsqu’ils apprirent que le gourou s’était "essayé" auprès de quelques disciples féminines en les manipulant, ils quittèrent Rishikesh et John composa Sexy Sadie pour calmer sa fureur.
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Et voilà ! Pour compléter la visite, je vous suggère de cliquer sur Dancing Lunatic qui vient tout juste d'insérer trois vidéos extraits du récent film Accross the Universe où quelques chansons du Fab Four sont mises en évidence. Assez pété merci !
mardi 5 février 2008
Miroir, dis-moi ...
En plein Superbowl. Nous en sommes au deuxième quart et je suis dans un cabinet des toilettes de la brasserie du coin. La porte s’ouvre et, par la fente de la portière, j’entrevois un type entrer. Il se dirige vers les urinoirs et y soulage ses besoins.
Une fois la chose compétée, il se dirige vers le lavabo, s’y lave les mains et les assèche avec le linge approprié. Et puis …
Il retourne se placer devant le lavabo et se regarde dans le miroir. Dans la vingtaine, les cheveux qui tombent sur les épaules, il s’enligne, replace ses cheveux avec ses mains, se déhanche un peu et se lance :
« Ouain…, t’es pas mal cute ! »
Immédiatement, comme venant du fond d’une caverne, ma grosse voix de baryton lui répond :
« Mets-en ! »
Dans la seconde qui a suivi, le jeune homme n’était plus dans les toilettes. De retour dans la place principale, j’en ai fait le tour pour repérer l’adonis, question de le railler un peu. Peine perdue, il n’y était plus !
Une fois la chose compétée, il se dirige vers le lavabo, s’y lave les mains et les assèche avec le linge approprié. Et puis …
Il retourne se placer devant le lavabo et se regarde dans le miroir. Dans la vingtaine, les cheveux qui tombent sur les épaules, il s’enligne, replace ses cheveux avec ses mains, se déhanche un peu et se lance :
« Ouain…, t’es pas mal cute ! »
Immédiatement, comme venant du fond d’une caverne, ma grosse voix de baryton lui répond :
« Mets-en ! »
Dans la seconde qui a suivi, le jeune homme n’était plus dans les toilettes. De retour dans la place principale, j’en ai fait le tour pour repérer l’adonis, question de le railler un peu. Peine perdue, il n’y était plus !
samedi 2 février 2008
SuperBowl 101 pour les nuls
Pour ceux et celles qui ne comprennent strictement rien à ce superbe sport et qui se demandent qu’est-ce que les gars ont à commérer en secret avant chaque jeu, voici quelques mots pour vous faire comprendre (un ti peu) la folie qui s’empare du cerveau de millions de personnes en ce dimanche du début février.
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C’est évidemment LE spectacle du weekend sur la planète Terre. Tous les superlatifs y sont associés because la présence des Américains, ces terriens si chiants que certains d’entre nous se réveillent parfois la nuit pour mieux les détester.
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Mais rendons à César... le football, c’est vraiment LE show sportif par excellence. Question stratégie, calcul, intelligence et finesse d’esprit, le tout associé à des exigences physiques particulières pour chaque position sur le terrain, aucun sport n’est comparable au football.
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Autant pour les mastodontes de 325 livres réparties sur 6 pieds et 6 pouces qui ont pour rôle de protéger leur général (le quart-arrière) que pour les gazelles qui vont cueillir un ballon suspendu à plus de 12 pieds dans les airs, vous aurez devant vous des équipes guerrières parfaitement rodées.
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Les secondeurs (genre 6 pieds 4 pouces et 260 livres) vifs comme des panthères pour se faufiler dans le tas et écrabouiller le porteur du ballon en espérant qu’il ne se relève pas pour le prochain jeu.
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Placez-vous un instant dans la tête de ces athlètes. Une carrière s’étire sur environ dix années et VOUS avez la chance de participer à ce match ultime, opportunité que plusieurs grandes stars légendaires n’ont jamais pu s'offrir.
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C’est VOTRE match et vous devez mémoriser une centaine de jeux spécifiques pour cette partie (votre calepin en contient plus de 600), des jeux qui peuvent être changés à la dernière seconde si l’adversaire semble avoir deviné vos intentions. Vous aimez votre gang et ne voulez surtout pas être celui qui commettra LA gaffe.
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En 1992, Ronnie Lott, un dur de dur des Forty-Niners de San Francisco, avait une très sévère infection au petit doigt gauche. Sévère au point où la médication prescrite ne lui permettrait pas de jouer le Superbowl. Eh bien ce bonhomme-là s’est fait amputer le petit doigt pour être certain de participer au match du Superbowl.
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Petite prédiction personnelle : les Giants de New-york vont en manger toute une. Les Patriotes de la Nouvelle-angleterre (Boston) vont les planter par une vingtaine de points et conserver cette fiche parfaite inégalée de 19 victoires et aucune défaite.
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C’est évidemment LE spectacle du weekend sur la planète Terre. Tous les superlatifs y sont associés because la présence des Américains, ces terriens si chiants que certains d’entre nous se réveillent parfois la nuit pour mieux les détester.
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Mais rendons à César... le football, c’est vraiment LE show sportif par excellence. Question stratégie, calcul, intelligence et finesse d’esprit, le tout associé à des exigences physiques particulières pour chaque position sur le terrain, aucun sport n’est comparable au football.
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Autant pour les mastodontes de 325 livres réparties sur 6 pieds et 6 pouces qui ont pour rôle de protéger leur général (le quart-arrière) que pour les gazelles qui vont cueillir un ballon suspendu à plus de 12 pieds dans les airs, vous aurez devant vous des équipes guerrières parfaitement rodées.
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Les secondeurs (genre 6 pieds 4 pouces et 260 livres) vifs comme des panthères pour se faufiler dans le tas et écrabouiller le porteur du ballon en espérant qu’il ne se relève pas pour le prochain jeu.
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Placez-vous un instant dans la tête de ces athlètes. Une carrière s’étire sur environ dix années et VOUS avez la chance de participer à ce match ultime, opportunité que plusieurs grandes stars légendaires n’ont jamais pu s'offrir.
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C’est VOTRE match et vous devez mémoriser une centaine de jeux spécifiques pour cette partie (votre calepin en contient plus de 600), des jeux qui peuvent être changés à la dernière seconde si l’adversaire semble avoir deviné vos intentions. Vous aimez votre gang et ne voulez surtout pas être celui qui commettra LA gaffe.
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En 1992, Ronnie Lott, un dur de dur des Forty-Niners de San Francisco, avait une très sévère infection au petit doigt gauche. Sévère au point où la médication prescrite ne lui permettrait pas de jouer le Superbowl. Eh bien ce bonhomme-là s’est fait amputer le petit doigt pour être certain de participer au match du Superbowl.
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Petite prédiction personnelle : les Giants de New-york vont en manger toute une. Les Patriotes de la Nouvelle-angleterre (Boston) vont les planter par une vingtaine de points et conserver cette fiche parfaite inégalée de 19 victoires et aucune défaite.
vendredi 1 février 2008
Le Sergent Poivre
En soixante-sept, toutt’ était beau
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C’était l’année d’l’amour
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C’était l’année d’l’Expo !
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Non, ça c’était Beau Dommage ! N’empêche que la même année, les Beatles présentaient leur album Sargeant Pepper’s Lonely Heart Club Band, une collection de chansons qui a littéralement assommé leur public par une approche nouvelle et audacieuse faisant notamment appel à des sonorités étranges pour le rock-and-roll !
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On a longtemps prétendu que ce disque-phare était le premier album "concept" du rock. Il n’en est rien, assure George Martin le producteur. Que des chansons disparates (vous le verrez bien) dont on a soigné les transitions.
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SARGEANT PEPPER. Certains prétendent que le nom vient de la boisson gazeuse américaine Dr Pepper. Le band du Sergent Pepper a été imaginé par Paul qui voulait ainsi déployer sur ce groupe fictif la pression qui s’exerçait sur les Beatles. Mais là s’arrête le concept, au moment même ou Ringo est introduit comme "the one and only Billy Shears".
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WITH A LITTLE HELP FROM MY FRIENDS. Voilà le parfait exemple d’une chanson issue de nulle part, au beau milieu d’un "jam session". Un journaliste présent rapporte que John et Paul s’amusaient à laisser leurs doigts courir sur les manches de guitare. Puis, John suggéra de commencer chaque phrase par une question. "Do you believe in love at first sight ?" avait besoin d’une syllabe de plus et devint donc "Do you believe in A love at first sight ?".
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What do you see when you turn out de lights ? Cynthia (la blonde de Lennon) répondit "I’m just fine". John essaya "I know it’s mine" et compléta finalement par "I can’t tell you but I know it’s mine". Ils appelèrent finalement Ringo à qui ils avaient promis une chanson et celui-ci vint enregistrer le tube qui, au départ, avait reçu le titre de Badfinger Boogie.
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LUCY IN THE SKY WITH DIAMONDS. Plusieurs d’entre vous ont juré que cette chanson était une allusion directe à la drogue. Tout d’abord par les initiales contenues dans le titre : LSD. Ensuite par les paroles «colorées» de la chanson. Des arbres tangerines sous un ciel marmelade pour accueillir la fille avec des yeux kaléidoscope. En cette année 1967, ne fallait pas être devin ou trop allumé pour y croire !
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Eh bien non ! John a toujours insisté pour expliquer l’origine de cette chanson par un dessin de son fils Julian (alors à la maternelle) qui représentait sa petite copine de classe Lucy dansant dans le ciel avec des diamants. Lucy, aujourd’hui dans la quarantaine, se rappelle de la présence de Julian à la petite école. Mais les images hallucinées qui suivent furent inspirées à John par Alice au pays des Merveilles et De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll. Là, ma foi, on se rapproche un peu de la drogue, non ?
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FIXING A HOLE. On a aussi reproché à Paul de faire l’apologie de la drogue avec cette chanson. "I’m fixing a hole where the rain gets in, and stop my mind from wondering", comme un shoot d'héroïne fixé pour ne plus se casser la tête. En réalité, il n’en est rien. À cette époque, Paul avait acheté une ferme délabrée en Écosse et s’était mis en tête de la retaper section par section. Cette chanson ne faisait que refléter son nouveau passe-temps.
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BEING FOR THE BENEFIT OF MISTER KITE. Tous les personnages de cette chanson ont été puisés sur une vieille annonce de Cirque, datant de 1863, que John avait achetée. Mister Kite et les Hendersons étaient inscrits sur cette affiche antique. Seul le cheval n’a pas son vrai nom. Henry the Horse se nommait effectivement Zanthus..
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L’Album Blanc (le meilleur !) arrive bientôt pour fermer le chapitre Beatles..