mercredi 31 décembre 2008

Prise 2

Je ne voulais pas terminer l'année sur une note aussi triste et plattte que Amir Khadir. Alors je vous emmène dans le Nord, un peu avant Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, dans la cour arrière d'un monsieur qui a bossé toute sa vie dans les courses de chevaux. Une vision plus reposante en attendant l'irrévérence de Louis et Véro pour le Bye Bye 2008. Alors ...
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RE-BONNE ANNÉE À TOUS ET TOUTES

Le conard récidive

Comme premier geste médiatique après son élection dans le comté Mercier, le très brillant Amir Khadir a garroché sa bottine sur une affiche de George W Bush ...

Je vous rappelle - à titre d'info "éclairante" - que le même bonhomme a déclaré qu'il éliminerait la dette accumulée du Québec (quelques $140 milliards) en levant des impôts sur le travail au noir !

Bonne année quand même Françoise ...



Et Bonne Année à vous tous et toutes
sauf Liza Frulla...
Une 2009 M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E !

lundi 29 décembre 2008

À votre service

Plus sécuritaire qu'un détecteur de fumée ...

La guéguerre

C'était à la Une de la Presse ce matin. Dans la bande de Gaza où les Israéliens viennent de faire plus de 200 morts et 600 blessés au cours des derniers jours, on parlait de la réaction du Hamas (une sorte de petit FLQ dans ce coin du monde). Le fameux Hamas a expédié pas moins de 20 roquettes sur le territoire israélien. Résultats ? Aucun blessé ! Faut le faire ! Les Zapartistes sont plus effrayants que le Hamas ...

Hallelujah

Vous connaissez Leonard Cohen ? Vous connaissez cette chanson totalement ... trop vraie ?

Des fois, on la chante facilement avec les mots du refrain. Facilement. Mais ce matin, je vous offre toute la chose, de A jusqu'à Z. Chantez-moi ces paroles ... Do ya !!!

Now I've heard there was a secret chord
That David played, and it pleased the Lord
But you don't really care for music, do you?

It goes like this The fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing
Hallelujah

Your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrew you
She tied you
To a kitchen chair
She broke your throne, and she cut your hair
And from your lips she drew the Hallelujah

Baby I have been here before
I know this room,
I've walked this floor
I used to live alone before I knew you.
I've seen your flag on the marble arch
Love is not a victory march
It's a cold and it's a broken
Hallelujah

There was a time you let me know
What's really going on below
But now you never show it to me, do you?
And remember when I moved in you
The holy dove was moving too
And every breath we drew was Hallelujah

You say I took the name in vain
I don't even know the name
But if I did, well really, what's it to you?
There's a blaze of light In every word
It doesn't matter which you heard
The holy or the broken Hallelujah

I did my best, it wasn't much
I couldn't feel, so I tried to touch
I've told the truth, I didn't come to fool you
And even though I
It all went wrong
I'll stand before the Lord of Song
With nothing on my tongue
but Hallelujah

Hallelujah, Hallelujah Hallelujah, Hallelujah Hallelujah,
Ette chétéra ....

Des fois, c'est trop beau ... avec la traduction de Michel sur le premier commentaire.
Hallelujah !

samedi 27 décembre 2008

Pêcheurs d'étoiles ?


Après cette nuit de la Nativité où les Mages ont suivi l’étoile de Bethléem m’est venue l’idée de vous parler … d’étoiles.
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Sortir de la ville et fuir sa luminescence nocturne pour observer la voûte étoilée, vous vous rappelez? Une activité calmante et reposante que vous avez tous, au moins une fois, appréciée sur le bord d’un lac ou près d’un chalet quelque part dans la nuit de la campagne.

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Vous vous rappelez ces innombrables points lumineux formant la Grande Ourse ou quelque autre constellation? Et les dessins imaginaires formés par les enfants en reliant les étoiles par une ligne invisible, vous vous rappelez? Oui, mais, combien y avait-il d’étoiles dans votre ciel ?

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Vous pouvez me donner une approximation ? Allez, un petit effort ! Combien d’étoiles avez-vous aperçues lors de votre dernier visionnement d’un ciel sans nuage ? 1000 ou 3000 ou 10 000 ou 100 000 ? Combien, approximativement bien sûr, votre œil pouvait-il en apercevoir ?

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Je sens ici une exagération certaine dans vos réponses. Un peu comme le pêcheur qui affirme avoir pris un poisson... ça de long. J’ai récemment appris que l’œil humain peut apercevoir au maximum... 300 étoiles dans le ciel. Même s’il en existe des milliards, peu importe l’heure et l’endroit sur terre, on ne peut en voir plus de 300 à la fois.


Sceptique, j’ai tenté à quelques reprises d’évaluer cette quantité (aux Iles-de-la-Madeleine et à Saint-Aimé-de-Massueville) et ça me semble désormais tout à fait exact : vous ne verrez jamais plus de 300 étoiles dans votre ciel.


Surpris d’un nombre aussi bas ? J’avais personnellement répondu 5000 à la question. Posez-la dans votre entourage : vous verrez ressortir le petit côté exagérateur du pêcheur qui sommeille en eux.

vendredi 26 décembre 2008

Lendemain de boustifailles


Rien de mieux que les restants de table !

Bouchées chez Talou

Au lendemain de cette bouffe de la Nativité, je vais donc faire une femme de moi. Wô les féministes enragées : c’t’une JOKE !

Simplement un défilé de toutes ces gâteries déposées sur la table de ma sœur Lou hier soir et dans lesquelles ont pataugé la quinzaine de gloutons que nous étions. Pas besoin de me le dire en commentaire : JE SAIS que c’est pas très bon pour un gars qui pèse Zéro …

Salade épinards, canneberge, bacon, fète, mini-tomates, mini-concombres dans une vinaigrette miel et dijon

Bouchées roulées de saumon fumé, asperges marinées dans l’aneth et fromage en crème.

Feuilletés de chèvre et figues

Boulettes de poulet en sauce

Mini-tourtes épinard et fèta

Mini-quiches

Saumon Wellington en bouchées

Bouchées fèta-patate-poireau

Crudités diverses

Fromages : Pied-de-Vent, Douanier, Saint-André, Riopelle, Saint-Guillaume, Stilton au porto

Bouchées de desserts diverses glacées ou pas, je ne sais plus …

Ça fait différent de la dinde et ses associés traditionnels et … ça fait du bien !

jeudi 25 décembre 2008

Tab ... ! Je pèse Zéro !

Hé oui ! J'ai défoncé la limite de ma balance qui se situe à ... (information confidentielle) et je suis même revenu à Zéro. Pourtant, je ne me sens vraiment pas plus léger. Oh que non !

lundi 22 décembre 2008

Ma dernière Messe de Minuit

Dans les années 70, j’étais vraiment maniaque de photographie. Me rappelle l’agrandisseur au-dessus du bain dans les toilettes, avec le révélateur, le fixateur et autres liquides chimiques pour faire réagir les sels d’argent et faire apparaître l’image sur le papier blanc : quel beau miracle !

L’été 77 (ou 78 je crois), monseigneur Aucoin (si ! si !) nous avait même permis à Dag et moi de grimper dans l’un des deux clochers de l’église Saint-Vincent-Ferrier pour y prendre quelques clichés du quartier vu d’en haut. Revenu en bas, j’avais aussi pris une photo en contre-plongée des deux tours de clochers avec un filtre rouge, ce qui donnait, en arrière-plan, un ciel hyper-foncé contrastant avec les poffes de nuages totalement blanches. Une image superbe.

Pour la Noël, j’avais pris l’habitude de prendre quelques unes de MES photos, les reproduire en 5’’ X 7’’ et les envoyer comme carte de souhaits avec les mots de circonstances écrits à l’endos de l’image. Pour cette année-là, j’avais même envoyé à Monseigneur Aucoin ma belle photo des clochers avec approximativement ces mots : « Pendant cette période de consommation à outrance, puissions-nous prendre quelques instants pour repenser à nos qualités d’êtres humains … » ou quelque chose du genre. Ma façon de dire merci au curé-monseigneur pour l’escalade jusqu’aux cloches.

24 décembre. Nous sommes tous chez Adrien et Rita, dans l’attente de l’ouverture des cadeaux. Un peu avant minuit, Rita (c’est la belle-mère) décide qu’ELLE ira à la messe de minuit. Je décide de l’accompagner. Une fois installé sur le banc d’église, je constate que monseigneur Aucoin sera l’officiant, comme il le fut également pour le baptême de mon fils JF l’année précédente.

Arrive donc le sermon et le monseigneur qui grimpe dans sa petite tourelle pour venir nous parler. « J’ai reçu plusieurs cartes de souhaits provenant de vous mes chers paroissiens … Et il y en a une qui exprime vraiment ce que j’aimerais vous dire en cette nuit spéciale …» …

NON ! C’est pas vrai ! Il ne va pas lire MA carte ! Je capote ! La belle-mère (qui a vu cette carte avant l’envoi) amorce un sourire qu’elle voile de sa main.

Et le monseigneur de commencer sa lecture : « Pendant cette période de consommation … ».

Phoque ! C’est bien la mienne ! La belle-mère rit davantage. Je veux fondre.

J’y pense tout d’un coup ! Il va peut-être me nommer publiquement ce malade !

Tension extrême …

Soulagement final, il ne m’a pas identifié (ou encore pire montré du doigt !!!). Fiou !

Mais au retour à la maison, gracieuseté de cette chère Rita, je me suis fait ramasser pas à peu près.

Chouchou du Curé ! Écrivain de sermons ! Secrétaire particulier de Monseigneur ! On m’a même demandé si je l’avais déjà vu sous sa soutane …

Quolibets et blagues ont ainsi parsemé ma nuit divine de la Nativité. Les Brisebois ne m’ont pas manqué et je vous l’assure, je n’ai plus jamais envoyé de carte au curé. Ni assisté à la sainte messe d’ailleurs.

Malgré tout, je vous souhaite à tous et à toutes, une belle période de réjouissances avec les gens que vous aimez vraiment et … très important … dites leur que vous les aimez. Dites leur ! Ça fait tellement de bien et ça coûte si peu …

samedi 20 décembre 2008

Falardeau : l'entrevue


C’est au chic restaurant Mont-Royal Hot-Dog que j’ai rencontré Pierre Falardeau. qui avait lui-même été initié à ce temple de la gastronomie ordinaire par nul autre que Gaston Miron. Vous admettrez que ça fait une belle introduction à la conversation et que l’atmosphère « michel tremblay » du populaire resto convenait tout aussi bien à ce petit-déjeûner avec le cinéaste-patriote.

Ahhh, ce Falardeau ! Ses sorties à l’emporte-pièce et ses expressions dépourvues de l’emballage de la rectitude politique scandalisent les uns et font sourire les autres. Le milieu qui se dit branché (on pense à Martineau et Lagacé) a commencé à prendre ses distances avec le récalcitrant Falardeau. Bien sûr, il m’a emballé quelques phrases de mobilier liturgique, mais nous avons aussi exploré une zone moins connue qui lui a imprimé au visage ce sourire teinté d’une grande fierté …

Les origines …

Pierre Falardeau est né tout juste au lendemain de la deuxième guerre mondiale. En 1946 pour être précis. Au coin d’Aylwin et de la Catherine pour être encore plus précis. Un gars de l’Est dans Hochelaga-Maisonneuve. « Mais je suis un bâtard » m’affirme-t-il d’entrée de jeu. « Je ne suis pas un PUR gars de l’Est puisqu’à l’âge de 4 ans, ma famille déménageait à Châteauguay … Mes plus vieilles images d’enfance sont des images de chats dans les ruelles mais aussi de sentiers dans la forêt. Aujourd’hui, j’ai toujours besoin des deux ».

Son paternel, vendeur dans une mercerie, avait également suivi des cours à l’école des HEC, ces connaissances lui permettant de combler un poste de caissier, puis de gérant dans une caisse du Mouvement Desjardins sur la Rive-Sud. Voilà bien le premier élément de fierté de Falardeau : ce père qui navigue avec des hommes énergiques et progressistes de la fin des années 50, mettant sur pieds des coopératives agricoles et autres éléments économiques… affranchisseurs.

Sa première assemblée politique ? Avec son père, à l’âge de 15 ans : les Amis du docteur Philippe Hamel, un visionnaire qui réclamait la nationalisation de l’électricité depuis les années 30. Une initiation à l’achat chez nous et aux débats nationalistes. Tout ça en 1962, juste avant l’entrée en scène de René Lévesque chez les libéraux.

Ces années 60 résonnent encore dans la tête de Falardeau. Vous vous souvenez de ce RIN entre 60 et 68 ? Presque avec dépit, il m’avoue avoir manqué la première manifestation : l’affaire Gordon où un haut gradé du CN avait traité les canadiens-français (ancêtres des québécois …) d’incompétents sauf pour les binnes et Lili St-Cyr. Il était fièrement de la suivante, l’affaire McGregor, où ce cadre d’Air Canada, avec des propos semblables, avait donné lieu à une sérieuse perturbation d’une inauguration au Reine Élizabeth. Il se rappelle aussi avoir reçu crachats et quolibets en vendant le journal du RIN sur les coins de rues …

Parallèlement, il suivra un cours classique au Collège de Montréal sur Sherbrooke ouest. Enlevant son « habit-cravate obligatoire » à la fin de ce cours, il dira « plus jamais » de costume pour gagner sa vie. Un bac en anthropologie suivra à l’Université de Montréal, puis une année d’enseignement et un retour en classe pour compléter une maîtrise, toujours en anthropo.

Autre époque bénie (!!!) : la première vague du FLQ avec les Schreiber et Giroux. Il assistait au premier procès quand Villeneuve a garroché par terre les pile de feuilles remises par le juge. Un Falardeau trrrrèèèès impressionné par ce tribunal des Anglais de la Conquête. Époque fantastique, conclue-t-il.

Après les années fertiles 67-68-69, il entrevoit clairement le lien entre l’anthropologie et la politique. Ses idoles (Perreault, Groulx, Gosselin et Lamothe) lui font comprendre qu’une caméra, ça n’est pas que pour les « vues » de guerre, de Tarzan ou d’Elvis. Il se souvient même de ses premières niaiseries avec la 16mm d’une «matante».

Il faut aussi mentionner le Vidéographe, cette boîte stimulante de l’époque coin St-Denis et Maisonneuve. On prêtait matériel et prodiguait conseils aux jeunes cinéastes en devenir. Quelques gars de l’ONF avaient remarqué Falardeau et lui ont facilité l’accès aux services.

Le vrai départ

On arrive à la première production ; un documentaire intitulé … Continuons le combat !!! Mais non, vous n’y êtes pas. Ça n’est absolument pas ce que vous pensez. On y parle de lutte (non, non, laissez moi finir …) mais bien de la vraie lutte, celle dans un vraie ring, celle que fréquentait Falardeau tous les lundis soirs au Forum avec le vrai monde. Allez, allez ! Admettez que je vous ai eus !

Son premier vrai film ? Un court métrage intitulé « Speak White ! », ramenant sur l’écran la superbe Michelle Lalonde que les baby boomers avaient sûrement remarqué dans La Nuit de la Poésie. À ma grande surprise, ces documentaires et ce film de Falardeau sont disponibles à la Boîte Noire.

La suite, vous la connaissez un peu. Trois courts métrages qui ont formé le presque mythique Elvis Gratton, le Party, l’underground Temps des Bouffons, Elvis Gratton 2 (avec un vrai contrat qui lui a permis d’acheter son bungalow rue Saint-André dans le Plateau en 2001) et le magnifique Chevalier de Lorimier avec Luc Picard et Sylvie Drapeau. Présentement, il planche lentement sur un projet de film inspiré par un travail de Francis Simard (les racines qui tiennent …) sur le Québec et la Première Guerre 14-18.

Les mots, les mots …

Me rappelle cette apparition à Télé-Québec. En réaction à un texte de Brecht que lui avait lu la sublime Françoise Faucher, il avait eu cette suave appréciation : « Ça c’est du théâtre ! C’est pas comme les jeunes flyés qui te récitent un texte en serbo-croate, pendus par les pieds avec une carotte dans le cul ! ». Ouf ! Mais c’est aussi le même bonhomme qui, en préambule à son film Le Party, nous lance cette brève et subtile réflexion : «La liberté n’est pas une marque de yogourt ».

Durant la discussion, une seule fois ai-je senti le regard se durcir et la voix s’emballer : quand nous avons discuté de la récente victoire d’Amir Khadir dans le Plateau. Falardeau n’a vraiment pas Amir, la belle Françoise et Québec Solidaire en admiration. Il considère comme une hypocrisie, voire une traîtrise, de reléguer l’indépendance et la libération d’une peuple au Xième rang d’un programme politique. Voilà !

La prochaine fois que vous verrez Falardeau dans une (vraie) entrevue, observez bien son sourire occasionnel : comme une gêne et une pudeur qui s’installent dans sa figure débraillée. Le compliment le désarçonne et il s’empresse de le minimiser.

Mais où donc est passé le baveux quand la lentille focalise sur sa personne plutôt que sur le personnage médiatique ? Le tigre devient presque minet et votre encens dévie vers son entourage et ses collaborateurs. Derrière le bouclier verbal et littéraire, je devine une poule couveuse choyant ses amitiés intimes.

À le voir aller avant, pendant et après notre rencontre, je sais que ce gars-là aime le monde. Si vous le croisez sur la rue, n’hésitez pas : son large et franc sourire vous prouvera que vous ne l’importunez pas !

mercredi 17 décembre 2008

Ma mère l'intrépide

Elle avait 72 ans ! Sur invitation de ma soeur Line, elle est embarquée dans l'hélicoptère de Greenpeace, elle est débarquée sur les banquises, dans le vent, au large des Iles-de-la-Madeleine, puis elle s'est approchée du bébé phoque pour le voir de plus près.
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Essti que j'étais fier de ma Cécile de mère ...

Oupelaye !

La petite interjection amorçant mon texte d'hier (Oupelaye !) m'a rappelé cette toune de feu-Tony Roman intitulée "La grosse Mado". Dans les années 70, ça commençait comme suit :

Oupelaye Pelaye Péladeau
Y vend des journaux
Pi yé même pas beau ...

Fallait avoir du guts pour braver le boss de Québécor ...

mardi 16 décembre 2008

Mommy ...

Oupelaye ! Maman Cécile ne va pas bien du tout (vraiment pas ... coma, etc) et ma soeur des Îles qui est en repos-soleil dans le sud des USA. Et aucune place disponible en avion pour Montréal-les Îles avant samedi. Rester à Montréal et ... prier ce quelqu'Un en haut que j'ignore depuis si longtemps...

lundi 15 décembre 2008

Commentaire détaillé d'outre-mer

Le 2 décembre dernier, je vous exposais ma vive déception de n’avoir pas assisté au spectacle que donnait Neil Young la veille au Centre Bell. Deux semaines plus tard, je lis un commentaire provenant de Cosnes et Romain en … France. C’est le plus long commentaire à ce jour sur mon blogue et il me prouve qu’il y a plus maniaque de Neil Young que moi. Et prouve aussi que la fameuse expression « l’univers » du blogue n’est pas si exagérée … Alors je vous reproduis les beaux coups de plume de Michel Antoine, notre cousin d’outre-mer à tous …

Cher Mr Crocomickey, la raison qui m'a incité à vous présenter cette requête est aussi la suivante : votre attachement à Neil Young...
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En 1974, je me trouve dans un troquet (bar) où un pote (chum) de lycée déboule l'air ravi, un vinyle précieusement maintenu sous le bras, chose qu'il venait d'acquérir au prix de douloureuses et patientes économies, c'est à dire à un prix n'ayant aucune signification économique, aucun caractère de vénalité; le prix du coeur et de la passion.(je me souviens qu'un 33 tours coûtait alors 37,50 FF, ce qui représentait une somme importante quand on avait pas le sou !).
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Le vinyle, la chose en question, était : "Harvest" de Neil Young…
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Je me suis littéralement foutu de sa tronche, arguant de je ne sais plus quelle imbécillité mal à propos, déblatérant un artiste que je connaissais tellement peu et au sujet duquel mon avis gratuit était tout simplement obscène. J'écoutais alors beaucoup de rock and roll, doors, floyd, stones, musique classique, cohen, et autres gallagher, creedence… toutes sortes d'artistes et de styles que je continue à aimer.
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Avec une énorme faiblesse pour Moustaki, mon préféré, mon Maître à penser à cause de ses idées et de sa philosophie sur la vie, l'amour, l'amitié, le partage, le bonheur, le refus de l'autorité et de l'oppression, sa façon de les exprimer simplement, au moyen d'une musique bien à lui, et de mots que ne savent agencer que les poètes. Je regrette beaucoup qu'en dehors de quelques chansons éternellement divulguées, d'autres de sa création (nombreuses et admirables) ne soient pas plus connues.
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Par amitié pour mon pote, j'ai écouté "Harvest" qu'il m'a par la suite prêté.Et ce fut LA REVELATION, la beauté de l'âme à l'état pur, s'exprimant en voix et en musique ; la conversion de St Paul (sur le chemin de Damas... ?) c’est du pipi de chat en comparaison de ce que j'ai pu ressentir... mais St Paul n’a pas connu Neil Young. Voilà, c'est tout.
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Je comprends très mal l'anglais quand il n'est pas prononcé « style » comme on apprend à l'école. Alors l'anglais chanté et comme c'est souvent le cas, trop rapidement et (ou) avec un quelconque accent spécifique à certains anglophones..., c'est pire.
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Neil Young, ça va encore, mais étant à des lustres de tout comprendre, je me suis fondu, dissous, liquéfié dans ce que j'écoutais, traduisant quelques mots au gré des phrases chantées et les adaptant à mes émotions, à mon ressenti, à mon univers.Tout m'allait si bien ; je suis devenu un admirateur inconditionnel de ce mec là. J'ai par la suite, et toujours, adopté tous les albums parus et paraissant, et peut être autant que vous, Cher Mr Crocomikey !!!
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A partir de ce moment, dans ma communication avec certains(es), j'ai souvent amené discrètement, sur la pointe des pieds, au moment qui me semblait opportun, le sujet de mon admiration pour Neil Young, sans partage en retour la plupart du temps, ce qui m'a souvent navré.
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Par contre, la rencontre de fans me ravit toujours, et bizarrement me flatte énormément comme si Neil Young était une partie de mon être. Bien évidemment, il en est une, mais il ne s'agit là que d'un fantasme et du transfert qui s'est opéré au fil du temps entre moi même et ma perception de sa création. Combien de fois me suis-je pris à rêver de le rencontrer seulement quelques instants pour lesquels j’aurai fait ou donné n’importe quoi ? Mais n’est il pas mieux justement de demeurer en état de rêves, la réalité souvent désenchante.Dans un esprit de partage, j'ai beaucoup gonflé de gens en leur faisant écouter ce que je percevais comme quelque chose d’admirable. Pour me faire plaisir, on m’a dit quelques fois que ça l’était.
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Claudine, l'amour de ma vie, connue en 1977, je l’ai abreuvée, saoulée plus que de raison de Neil Young; elle est devenue (et est toujours) mon épouse en février 1979, nous fêterons donc nos 30 ans de vie commune en février prochain !Saoulé également nos deux enfants, Marion (28 ans) et Simon (22 ans), qui ne m’en ont jamais voulu, ont apprécié, et sont des amateurs très éclairés de musique, très éclectiques en la matière.
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Une de mes nièces, la petite trentaine, m’a confié tout récemment qu’elle venait de découvrir « Harvest » qu’elle se passe en boucle, complètement émerveillée de cette découverte.
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Énormément de monde a déconseillé à Neil Young de chanter, et même un blaireau d’ingénieur du son lui prédisant, lors d’un enregistrement en studio, qu’il ne réussirait jamais en tant que chanteur. Moi j’adore la voix de cet artiste, sa couleur émouvante, touchante et rebelle aussi ; elle est son empreinte, sans parler de l’incroyable diversité de ses musiques, dont celles semblant les plus simples sont en réalité extrêmement pointues ; il suffit de s’y colleter…
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J’ai eu le bonheur d’assister à un concert de Neil Young & Crazy Horse le jeudi 14 mai 1987 à LUXEMBOURG, dont j’ai gardé le ticket d’entrée qui porte le n° 0001 ! C’était fabuleux : concert intimiste comme je les aime, possibilité de se déplacer et de se trouver sans problème au pied de la scène avec Neil à moins d’un mètre… le rêve.
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On a eu droit à la totale avec :
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- une partie acoustique, Neil seul au piano ou à la guitare, avec ou sans harmonica, interprétant tous les morceaux cultes, demandant au public ce qu’il voulait entendre ; je me demande encore aujourd’hui pourquoi je me suis trouvé incapable de prononcer un seul titre de chanson…
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- une partie électrique délirante avec le Crazy en pleine forme et notamment une version époustouflante de « Like a Hurricane ».
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Les gens flashaient de toute part, j’étais écoeuré de ne pas avoir pris mon appareil photo, normalement interdit…
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Quelques années plus tard, un concert, dont j’avais déjà pris le billet, a été annulé à mon grand regret. La cause : Neil s’était méchamment coupé un doigt un découpant du saucisson !!!
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Voilà en gros, Cher Mr Crocomickey ce que je voulais raconter, sans vouloir vous importuner.
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En tout cas, vous l’aurez compris, Neil Young est également MON Neil Young à MOI, je vous accorde tout de même le partage !

dimanche 14 décembre 2008

Un Ti-Cul dans l'Est

Un cadeau à vous offrir ce matin : un court vidéo d’environ quatre minutes. Typiquement québécois, voire full montréalais. Bien filmé aussi … on entrevoit même le micro au bout de la perche. En noir et blanc pour la nostalgie. D’après la teneur de certains propos, je situe la chose au début des années 80.
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Un petit bonhomme en bedaine qui placote en bouffant du poulet Kentucky et des frites. J’ai le document sur mon disque dur depuis quelques années. Je n’en connais pas l’auteur ni celui ou celle qui me l’a expédié. Peut-être l’avez-vous déjà vu. Si c’est le cas, retournez-y ça vous re-décrochera un sourire.
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Bon ! Mathieu (merci) vient de m'informer qu'il s'agit d'un extrait du long métrage Pea Soup réalisé par Pierre Falardeau (!!!) et Julien Poulin en 1978.


samedi 13 décembre 2008

Contes Urbains : mes trois étoiles

Cette 17ième version des Contes Urbains s’est avérée très satisfaisante pour le vieil habitué que je suis (j’ai quand même vu les 16 dernières …). Alors simplement, je vous parle de mes trois étoiles de la soirée.

Première étoile

LE CŒUR TORDU D’LA FILLE de Josée Bilodeau par David Boutin.
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Le conteur était, nul doute là-dessus, le plus connu des sept conteurs de la soirée. On retiendra de cette performance que c’en est une d’acteur avant tout. Ouf ! Quel personnage rendu par David Boutin. Un espèce de névrosé quelque peu déficient qui fait tout ce qu’il peut pour contenir sa rage et sa violence. Et qui n’en revient pas de voir les gens sur la rue demeurer complètement indifférent à cette scène où un gars malmène sa blonde en public. Il ne se peut plus. Malgré tout, la salle est crampée de rire devant les tics nerveux et les gestes incontrôlés du conteur. Il DOIT aller défendre cette fille. Il le FAUT. Le salopard brasse et frappe sa blonde devant tous ces gens qui viennent de sortir de la messe de minuit et personne ne dit mot. Alors il y va et paf ! se met à fesser le gars dans la face. Une douzaine de coups de poing où Boutin mime la frappe en frappant dans sa main avec une rare violence. Il est pourpre avec tout ce sang accumulé dans le cerveau. Il arrête, la fille vient le supplier de ne pas recommencer et lui demande pourquoi il a fait ça ? La police arrive et notre grand défenseur est arrêté : c’était du théâtre public et les deux comédiens voulaient tester la réaction des gens face à la violence. Quand même, la comédienne est venue lui offrir des fleurs dans sa cellule …

Deuxième étoile

QUEUE DE RACONTE-ART de Greg MacArthur par Emmanuel Schwartz
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Ce très grand et longiligne conteur, habillé très négligé est … un artiste voyez-vous. Il peint sur les murs de la ville, notamment ces énormes dinosaures, sa marque de commerce. Il aime bien travailler la nuit parce qu’il est seul dans la ville et voilà justement qu’une de ces nuits, il décide de graffiter la crèche extérieure de la ville. Un slogan qui dénonce une des très nombreuses causes qui trottent dans sa tête « artistique » ey que seuls les vrais humains peuvent comprendre. Les policiers le prennent sur le fait, l’asperge avec sa propre peinture (tiens l’jeune : en v’là de l’art !) et lui remette une contravention de … $2000. Il est en bô tabar … mais découvre, une fois revenu chez lui, une petite annonce dans le journal s’adressant spécialement aux artistes engagés qui offre d’être cobaye pour une seule journée (avec retour dé vérification une semaine plus tard) pour la somme de … Eh oui ! : $2000. Notre enragé ira, bien sûr, chez la Harper Pharmaco, dans un coin désaffecté de la ville, prendre son unique pilule qui lui causera bien des soucis quelques jours plus tard, notamment une espèce de queue qui lui est poussée dans le cul après moultes démangeaisons plus tordantes les unes que les autres. Un Emmanuel Schwartz très expressif, très drôle malgré sa déveine et finalement très heureux dans le nouveau quartier huppé Harper avec toutes les commodités fournies gratis …

Troisième étoile

MA SŒUR MANGE DES BOULES d’André Ducharme par Sébastien René
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Et pas n’importe quelle boules mes amis : des boules de Noël qui lui coupent l’intérieur de la bouche avec des coulées de sang etc etc. Et tout ça nous est raconté bien ordinairement par son petit frère qui trouve ça bien normal. Même le papa, mort et exposé sur la table de la cuisine, ne trouve rien à redire puisque les enfants lui ont donné un bô cadeau : un pigeon mort gonflé et gros comme une poule … Le comédien Sébastien René fait à peine 5 pieds avec une face de chérubin. Habillé propre comme un ti-cul à Noël. Et il nous débite toutes les horreurs que lui et sa sœur ont pu faire avec l’épluche-patate pour éviscérer la voisine et le couteau électrique à dinde pour calmer … l’homme de la maison. Tout ça dit avec un naturel désarmant. Le ti-cul trouve ça weird que les gens ne comprennent pas. Malgré toutes ces atrocités décrites en détail, la salle de la Licorne fait des grimaces, oui, mais avec des sourires accrochés dans la face. Le ti-cul est hallucinant et décroche les éclats de rires aux 15 secondes, même en n’utilisant qu’une mimique comme argument. Chapeau !

Voilà ! C’étaient mes coups de cœur pour le cru 2008 des Contes Urbains. Jusqu’au 20 décembre tous les soirs à la Licorne avec une supplémentaire le samedi 20 décembre en après-midi.

jeudi 11 décembre 2008

Solidaire après la tempête

Sur la rue Saint-Hubert dans le Plateau
avec la tite-pancarte de Françoise et Amir

Quêteux huppé ...

Il y a deux ans je crois. Je déambule sur l’Avenue du Mont-Royal dans le Plateau, direction la SAQ-Express. Petite neige douce qui tombe. J’aperçois sur mon chemin un gars qui quête. Je n’ai pas envie de lui donner quoi que ce soit mais … son accoutrement m’intrigue. En m’approchant, je constate son chapeau style cowboy un peu, son collier de barbe courte bien rasée, ses lunettes de soleil et son contenant pour collecter : une poêle à frire qu’il présente aux passants.

Rendu presque à sa hauteur, je cesse de le regarder et juste au moment où je le croise, j’entends sa voix qui me dit :

- Un petit peu de change s'il-vous-plaît pour payer mon voyage dans le sud cet hiver …

Estomaqué, je ralentis le pas et me tourne la tête pour regarder l’énergumène. Il me fixe le regard (derrière ses lunettes noires) et me lance un très large sourire tout en brassant sa poêle. Abasourdi j’étais, mais aussi crampé de rire.

Sur le chemin du retour, je n’ai pu résister et j’ai fait tinter un $2 dans sa poêle en lui disant : « You make my day ».

mercredi 10 décembre 2008

En placotant avec Falardeau

Petit déjeûner agréable ce matin avec Pierre Falardeau
au très chic Mont-Royal Hot Dog.
Je vous offre la primeur de ces deux photos
en attendant le texte que je produirai d'ici quelques jours

Logique enfantine

- Maman, est-ce que les fantômes ça existe ?
- Non, les fantômes ça n'existe pas !
- Alors pourquoi le mot existe ?

Merci JC

mardi 9 décembre 2008

À s'en lécher la ...

… Babine … bien sûr. Je suis allé voir le film fantastique de Luc Picard basé sur un conte fantastique du non moins fantastique Fred Pellerin. Un bijou. Même que j’ai entendu Myriam (11 ans) rire aux éclats une quinzaine de fois.

Des décors anciens pétés, des effets spéciaux réussis (notamment les mouches à feu), des costumes remarquables (vous verrez) et des comédiens heureux de jouer dans cette aventure pour le moins rocambolesque.

Et les mots ! Les mots et expressions passés dans la moulinette de Fred Pellerin. Quelle musique à mes oreilles ! Vous savez comment se nomme l’amoureuse éternelle du village ? On l’appelle … Belle Lurette. Tout simplement magnifique !

C’était au cinéma Beaubien et la (nouvelle) salle était pleine. Plus une place disponible. Et personne n’a demandé de remboursement, je vous l’assure. Une bien belle sortie pour la période des Fêtes avec la famille (au moins 10 ans pour les flôs). Allez ! Les gens du cinéma d’ici ont bien besoin de votre clin d’œil pour digérer la mauvaise année qu’ils viennent de subir.

lundi 8 décembre 2008

-6 et + 6

C'est mon écart. Six députés de trop pour Charest et six de moins pour Pauline. Maudite grosse différence dans la perception finale. Avez-vous remarqué l'écart de liesse dans les foules qui ont écouté le PM et la nouvelle cheffe de l'opposition ? Incroyable !!!
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Je suis très heureux de ce résultat et surtout éberlué par les gens qui demeurent dans le Plateau Mont-Royal, ceux-là qui ont élu Amir Khadir de Québec Solidaire. Sont fous et fins et imprévisibles les gens du Plateau. Ils ont déjà élu Gérald Godin au lieu du Premier Ministre Bourassa, Nathalie Rochefort, une (vraie) flyée rousse du Parti Libéral et maintenant Amir. J'ai des réserves sur ce type mais bon, il va entrer à l'Assemblée Nationale pour un salaire annuel de $150,000, plutôt que les $250,000 (approximatifs) que lui permettrait son statut de médecin spécialiste.
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Bon, je suis ivre (un peu) et je vous souhaite de beaux rêves érotico-politiques ...
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Oups ! Hic ! J'oubliais. Trrrrès heureux de la fin et du départ de Mario ...

Prédictions

C'était Libéral 50 PQ 36 ADQ 39


Ça sera Libéral 72 PQ 45 ADQ 8


Qelles sont VOS prédictions ?

Formulées avant 20 heures ce soir bien sûr !!!

samedi 6 décembre 2008

Martin et ... Serge !

On a frôlé la perfection hier soir à Terrebonne. Franchement. Une excellente performance de Martin Léon et ses comparses. Dans cette petite salle d’un bâtiment patrimonial sur l’Ile des Moulins, nous avons tous flotté dans l’univers sonore et poétique de Martin Léon. Lui-même à la guitare, accompagné d’un contrebassiste, d’une fort jolie violoncelliste et d’un percussionniste discret (c’est rare !), Martin Léon nous a … enchantés tous autant que nous étions.
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Il a joué toutes les chansons que j’espérais et avec cette nouvelle enveloppe sonore pour habiller ses textes, il nous a gardés bouches bées ou souriantes toute la soirée. Une mention spéciale pour cette KiKi Bar-B-Q qu’il a dédiée avec émotion à ceux et celles qui travaillent dur le jour et qui le soir, rêvent de s’en sortir pour faire des choses plus belles.
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Dans ce bel environnement musical, une petite note discordante toutefois : Serge ! Oui mes amis, il y avait une Serge dans la salle. Un espèce de Ta-Ouin qui aime beaucoup – que dis-je, il adore ! – Martin. Mais il veut aussi que toute la salle sache bien qu’il adore Martin. Alors vous imaginez la fin d’une chanson smooth et cool au possible, la dernière note subtile qui s’évapore dans la salle et … bang ! Serge est debout en plein centre de la petite salle (il est le seul debout) et après un cri guttural, il applaudit à s’en rompre les bras. « Yes ! Yes ! » Et c’est comme ça à TOUTES le chansons. On croirait bien que c’est le cousin germain de Martin. Mais non. C’est un gros crétin qui enfile ses bières et qui confie à son voisin à chaque toune, que la prochaine … «c’est ma préférée ». Totalement déconnecté le Serge …

Désolé pour les photos promises. C'est la meilleure (!) que j'ai tirée.

Éclairage insuffisant et, assurément, incompétence du photographe, ne le cachons pas.


vendredi 5 décembre 2008

Martin Léon "live"

Un beau vendredi soir dans le 450. À Terrebonne pour être précis. Dans un petit bar-spectacle nommé Le Moulinet qui peut accueillir 110 personnes. Et vous savez quoi ? Moi et ma gang, nous serons 11. Pas pire hein ? J’ai même écrit un courriel à Martin Léon l’informant de la chose et lui demandant … de ne pas me faire honte. Il ne m’a pas encore répondu.

Martin Léon : probablement l’auteur-compositeur-intreprète le plus cool présentement au Québec. Son premier CD intitulé KiKi Bar-B-Q m’a fait flipper, notamment avec les chansons Tu comprends rien et C’est ça qui est ça. Bon rythme teinté de blues et de jazz, ton confidentiel et des textes un peu baveux sué bords. J’apprivoise présentement son deuxième CD, le Facteur Vent avec les tounes Jackie et Félicie qui ont ma préférence.

Un show prévu à 21 heures, précédé d’un gueuleton au Vieux-Duluth de Terrebonne avec Sly et Shirley, Ricdam et Mimi, Denis et la vieille Foy, Hubert et sa blonde, la belle Chantal et ma blonde-rousse.

Si je réussis à introduire mon appareil Canon, je vous ramène des images de Martin Léon en performance.

jeudi 4 décembre 2008

Le rire de Falardeau

Il y a 45 jours, je vous mentionnais la possibilité que je puisse avoir une entrevue avec Pierre Falardeau. Je viens de raccrocher la ligne suite à une brève conversation avec le personnage. Je suis maintenant assuré que notre rencontre de mercredi prochain sera productive et trrèèès intéressante (en ce qui me concerne). Et je suis plutôt fier que ce soit ma fille Claude qui ait réussi à nous mettre en contact.
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Vous me connaissez un peu ... Fallait que j'en place une avant de raccrocher. Alors je lui ai dit à peu près avec ces mots-là :
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"J'espère que ça ne créera pas de problème quand on va se rencontrer mais j'ai une barbichette encore plus longue que David Suzuki. Mais moi, j'ai fait une tresse avec ... ".
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Je l'ai entendu rire ...

mercredi 3 décembre 2008

Quelle merdouille !

Ils viennent de nous parler à la télé en mode déclaratoire, avec le trémolo dramatique dans la voix. Ce Harper (issu du Reform Party, ne l'oublions pas) est prêt à déchirer sa chemise pour sauver le pays de la menace séparatiste. Fou raide. Avec ses 143 députés (contre 163 pour l'opposition regroupée), il peut revendiquer 36% du vote des canadiens d'un océan à l'autre (contre 54% pour l'opposition regroupée). Et il crie au meurtre...
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Moi ma jouissance dans tout ça, c'est de voir la face de Laurence Cannon qui est passée de baveuse et frappée à enragée et paniquée. Je déteste tellement cet homme, vous n'avez pas idée. Pourquoi ? Je ne saurais trop le dire mais ça doit venir de "mon profond intérieur". Et je vais me retenir drette là pour ne pas verser dans le gros caca mou.
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Et Pichou Charest qui déclare : "Voilà une rhétorique qui divise les gens." Et vive la rhétorique ! Euh ! C'est quoi une rhétorique ? Un langage choisi pour que tous les québécois comprennent parfaitement sa pensée ...
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Michaelle ! Michaelle ! Que feras-tu ?

mardi 2 décembre 2008

Grrrrr !

Je l’ai vu et entendu dans le vieux Forum à la fin des années 70 et une deuxième fois à la fin des années 80. MON Neil Young dont j’ai acheté une quinzaine de vinyles 33 tours et cinq de ceux-ci repris en CD, MON Neil Young vous dis-je, était au Centre Bell lundi soir.

Je le savais depuis la mi-octobre et je n’ai pas acheté de billet, pensant que cette tournée ne visait qu’à promouvoir ses deux derniers CDs dont je ne suis pas particulièrement entiché (il en a fait plus de 40 dans sa carrière). Le vieux fan fini que je suis aime bien la nostalgie et ré-entendre les vieux succès de son époque cool. Les plus faciles folk (comme Heart of Gold) que je réussissais à grattouiller sur ma Norman B30 et les autres plus rock and roll, plus sauvage et forcément plus vibrante.

J’aurais dû, ben dû, donc dû … y aller.

« C’est ce même Neil Young, que nous n’avions pas vu à Montréal depuis le dernier millénaire, qui a mis le feu au Centre Bell hier soir », écrivait Alain de Repentigny dans la Presse.

« Fuck ! » a écrit Crocomickey sur son blogue.

« Le public, très conscient de sa chance, a accueilli Neil Young en héros. Et celui-ci lui a rendu la pareille en se donnant plus que d’ordinaire. Le guitariste et chanteur possédé jouait encore Rockin’ in the Free World après deux heures de musique intense. C’était avant le rappel, rien de moins que A Day in the Life des Beatles qui était é-coeu-ran-te », ajoute de Repentigny.

« Re-fuck ! » a blogué Crocomickey.

Que j’eusse aimé être de la partie et hurler Old Man avec la foule et Neil …

J’en pleure …

R-E-S-P-E-C-T

Au hasard d'une courte ballade dans le Plateau hier matin sur la rue Gilford : revoir cette magnifique fresque murale réalisée en 1998 par un ami d'alors, Denis Cardinal. Je pense que je l'ai reconnu, dormant sur un banc de métro la semaine dernière...

Une image belle, douce, intriguante et teintée de la poésie de son auteur.

Mais aussi et surtout, une image intacte dix années plus tard, sans aucune souillure des graffiteurs omniprésents dans le Plateau. Un exploit ...


Un petit clic qui vaut le détour.

lundi 1 décembre 2008

Dormir au gaz

Jean Charest jubile et profite de cette pseudo-crise politique à Ottawa pour nous dire :

"Vous le voyez ce que ça donne un gouvernement minoritaire : de l'instabilité. Alors élisez-moi majoritaire pour éviter ça au Québec".

Bizarrement, personne chez ses adversaires n'a pensé à lui répliquer :

" Ben justement. N'eut été de ce gouvernement minoritaire, Harper aurait pu passer ses saloperies, exactement comme vous pourriez le faire si on vous remet au pouvoir majoritaire".

Ya des conseillers politiques qui dorment ...