On divulguait le weekend dernier le top 50 des albums québécois de tous les temps. Choisis par une vingtaine de connaisseurs de l'industrie de la musique et du disque, le numéro un fut le Jaune de Ferland, le deuxième l'album Lindbergh de Charlebois et le troisième Tu m'aimes-tu ? de Richard Desjardins.
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J'ai acheté et adoré ces trois albums au moment de leur sortie. Mais, encore une fois, ce diable de Foglia vient me voler les mots dans la bouche, dans la gorge et dans le coeur. Ça se lisait comme suit ce matin dans La Presse :
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" De la même façon. Dieu sait que j’ai écouté et réécouté Jaune, de Ferland, le disque qui arrive en tête de notre top 50. Dieu sait que j’ai aimé cette propre-rock planante que l’on faisait jouer tard la nuit quand on revenait accompagné du Prince-Arthur. Il est pourtant un fait patent et qui ne laisse pas le plus petit espace à la discussion : Jaune n’est pas du tout dans la même catégorie que Tu m’aimes-tu de Desjardins (et tant qu’à cela des Songs de Cohen, mais laissons Cohen).
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Par son inspiration, par ses trouvailles d’écriture, Tu m’aimes-tu de Richard Desjardins est de loin, très très loin, le meilleur disque québécois de l’histoire, et peut-être même le meilleur disque de chansons françaises à avoir jamais été écrit.
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Mais non ce n’est pas mon opinion. Je me tue à vous dire que c’est un fait. "
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Vous êtes d'accord ?
8 commentaires:
Jaune, c'est sur-évalué. L'icône d'une génération qui voulait se comparer à...
Attention, ce n'est pas mauvais. Ça a juste très mal vieilli. Je préfère ne pas comparer à d'autres albums québécois ou étrangés.
Jaune? Excellent choix, Desjardins aussi sauf qu'il y en a d'autres.
Je crois que le style de Ferland qui fut si proche de celui de Brel aura été un obstacle à une carrière mondiale.
Mais comment comparer une oeuvre avec une autre? J'en serais incapable.
Accent Grave
Je suis l'océan qui voudrait toucher ton pied ...
Ça fesse en tab ...
À mon avis, Richard Desjardins est dans une classe à part. Mais ça me touche de trop près, je suis biaisée en partant.
Nous allions, Crocodile Dundee et moi, écouter Desjardins et le groupe Abbittibbi quand nous étions adolescents. La famille Desjardins était voisine, Richard était plus vieux que nous mais il était sans âge. On sentait qu'il était déjà génial, dans ses premières chansons comme dans ses premiers films. Une sorte de don Quichotte...
L'album du groupe Abbittibbi, un microsillon 33 tours, on l'a usé à force de l'écouter. Une pièce de collection. Le premier album solo de Richard Desjardins, on a été les premiers à l'acheter à l'avance pour le financer, Les derniers humains. Il y a là de quoi être bouleversé de toute sa poésie. Ensuite, il y a eu Tu m'aimes-tu, Desjardins et Abbittibbi au Club Soda, Kanasuta, qui contient la chanson que je considère comme la plus belle chanson d'amour qui soit, Jenny. Celle-là, il l'a écrite pour nous... C'est sûr!
Desjardins, c'est vraiment une classe à part.
@ Zoreilles
Le long-jeu "Desjardins au Club Soda", le soir qu'il a été enregistré, j'étais là !
Gnan Gnan !
Pas vrai? C'est toi qu'on entend rire dans le monologue? Maintenant que tu le dis, je te reconnais. OK d'abord, t'as gagné pour cette fois.
1 à 0 pour Croco!
T'as déjà ton prix, tu verras son spectacle Kanasuta le mois prochain. (Que j'ai déjà vu, gnan gnan). T'écouteras bien quand il chantera Jenny, c'est MA CHANSON d'amour à moi, celle que Crocodile Dundee aurait voulu m'écrire... Ça commence par : « Tes p'tits mots doux au fond de ma boîte à lunch/ Pour me donner de l'espoir, c'est mieux que la bible... » et encore « Ton coeur est toujours là à m'attendre/ Indulgent comme une mère de tueur/ Oh Jenny, ma lueur », « Je te donnerais tout ce que j'ai/ Mais c'est pas sérieux parce qu'au fond/ Tout ce que j'ai, c'est toué »...
T'as gagné cette manche mais la partie est encore jeune!
Gnan gnan... and a half!
;o)
Richard Desjardins n'a pas le mérite qui lui revient. Moi aussi j'ai abittibi et kanasuta. S'il revient sur la C-N dans la tournée du roseq sûr que je retourne le voir.
@ Zoreilles
Je connais Jenny (latoune, pas la fille). Quels mots tuants. Comme dans Lucky Lucky :
Quand tu montes l'escalier
Mon coeur voudrait exploser
Imagine-toué
Quand tu montes su moué
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