mercredi 31 décembre 2008
Prise 2
Le conard récidive
Je vous rappelle - à titre d'info "éclairante" - que le même bonhomme a déclaré qu'il éliminerait la dette accumulée du Québec (quelques $140 milliards) en levant des impôts sur le travail au noir !
Bonne année quand même Françoise ...
lundi 29 décembre 2008
La guéguerre
Hallelujah
Des fois, on la chante facilement avec les mots du refrain. Facilement. Mais ce matin, je vous offre toute la chose, de A jusqu'à Z. Chantez-moi ces paroles ... Do ya !!!
Now I've heard there was a secret chord
That David played, and it pleased the Lord
But you don't really care for music, do you?
It goes like this The fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing
Hallelujah
Your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrew you
She tied you
To a kitchen chair
She broke your throne, and she cut your hair
And from your lips she drew the Hallelujah
Baby I have been here before
I know this room,
I've walked this floor
I used to live alone before I knew you.
I've seen your flag on the marble arch
Love is not a victory march
It's a cold and it's a broken
Hallelujah
There was a time you let me know
What's really going on below
But now you never show it to me, do you?
And remember when I moved in you
The holy dove was moving too
And every breath we drew was Hallelujah
You say I took the name in vain
I don't even know the name
But if I did, well really, what's it to you?
There's a blaze of light In every word
It doesn't matter which you heard
The holy or the broken Hallelujah
I did my best, it wasn't much
I couldn't feel, so I tried to touch
I've told the truth, I didn't come to fool you
And even though I
It all went wrong
I'll stand before the Lord of Song
With nothing on my tongue
but Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah Hallelujah, Hallelujah Hallelujah,
Ette chétéra ....
Des fois, c'est trop beau ... avec la traduction de Michel sur le premier commentaire.
Hallelujah !
samedi 27 décembre 2008
Pêcheurs d'étoiles ?
.
Sortir de la ville et fuir sa luminescence nocturne pour observer la voûte étoilée, vous vous rappelez? Une activité calmante et reposante que vous avez tous, au moins une fois, appréciée sur le bord d’un lac ou près d’un chalet quelque part dans la nuit de la campagne.
Vous vous rappelez ces innombrables points lumineux formant la Grande Ourse ou quelque autre constellation? Et les dessins imaginaires formés par les enfants en reliant les étoiles par une ligne invisible, vous vous rappelez? Oui, mais, combien y avait-il d’étoiles dans votre ciel ?
Sceptique, j’ai tenté à quelques reprises d’évaluer cette quantité (aux Iles-de-la-Madeleine et à Saint-Aimé-de-Massueville) et ça me semble désormais tout à fait exact : vous ne verrez jamais plus de 300 étoiles dans votre ciel.
Surpris d’un nombre aussi bas ? J’avais personnellement répondu 5000 à la question. Posez-la dans votre entourage : vous verrez ressortir le petit côté exagérateur du pêcheur qui sommeille en eux.
vendredi 26 décembre 2008
Bouchées chez Talou
Simplement un défilé de toutes ces gâteries déposées sur la table de ma sœur Lou hier soir et dans lesquelles ont pataugé la quinzaine de gloutons que nous étions. Pas besoin de me le dire en commentaire : JE SAIS que c’est pas très bon pour un gars qui pèse Zéro …
Salade épinards, canneberge, bacon, fète, mini-tomates, mini-concombres dans une vinaigrette miel et dijon
Bouchées roulées de saumon fumé, asperges marinées dans l’aneth et fromage en crème.
Feuilletés de chèvre et figues
Boulettes de poulet en sauce
Mini-tourtes épinard et fèta
Mini-quiches
Saumon Wellington en bouchées
Bouchées fèta-patate-poireau
Crudités diverses
Fromages : Pied-de-Vent, Douanier, Saint-André, Riopelle, Saint-Guillaume, Stilton au porto
Bouchées de desserts diverses glacées ou pas, je ne sais plus …
Ça fait différent de la dinde et ses associés traditionnels et … ça fait du bien !
jeudi 25 décembre 2008
Tab ... ! Je pèse Zéro !
mardi 23 décembre 2008
lundi 22 décembre 2008
Ma dernière Messe de Minuit
L’été 77 (ou 78 je crois), monseigneur Aucoin (si ! si !) nous avait même permis à Dag et moi de grimper dans l’un des deux clochers de l’église Saint-Vincent-Ferrier pour y prendre quelques clichés du quartier vu d’en haut. Revenu en bas, j’avais aussi pris une photo en contre-plongée des deux tours de clochers avec un filtre rouge, ce qui donnait, en arrière-plan, un ciel hyper-foncé contrastant avec les poffes de nuages totalement blanches. Une image superbe.
Pour la Noël, j’avais pris l’habitude de prendre quelques unes de MES photos, les reproduire en 5’’ X 7’’ et les envoyer comme carte de souhaits avec les mots de circonstances écrits à l’endos de l’image. Pour cette année-là, j’avais même envoyé à Monseigneur Aucoin ma belle photo des clochers avec approximativement ces mots : « Pendant cette période de consommation à outrance, puissions-nous prendre quelques instants pour repenser à nos qualités d’êtres humains … » ou quelque chose du genre. Ma façon de dire merci au curé-monseigneur pour l’escalade jusqu’aux cloches.
24 décembre. Nous sommes tous chez Adrien et Rita, dans l’attente de l’ouverture des cadeaux. Un peu avant minuit, Rita (c’est la belle-mère) décide qu’ELLE ira à la messe de minuit. Je décide de l’accompagner. Une fois installé sur le banc d’église, je constate que monseigneur Aucoin sera l’officiant, comme il le fut également pour le baptême de mon fils JF l’année précédente.
Arrive donc le sermon et le monseigneur qui grimpe dans sa petite tourelle pour venir nous parler. « J’ai reçu plusieurs cartes de souhaits provenant de vous mes chers paroissiens … Et il y en a une qui exprime vraiment ce que j’aimerais vous dire en cette nuit spéciale …» …
NON ! C’est pas vrai ! Il ne va pas lire MA carte ! Je capote ! La belle-mère (qui a vu cette carte avant l’envoi) amorce un sourire qu’elle voile de sa main.
Et le monseigneur de commencer sa lecture : « Pendant cette période de consommation … ».
Phoque ! C’est bien la mienne ! La belle-mère rit davantage. Je veux fondre.
J’y pense tout d’un coup ! Il va peut-être me nommer publiquement ce malade !
Tension extrême …
Soulagement final, il ne m’a pas identifié (ou encore pire montré du doigt !!!). Fiou !
Mais au retour à la maison, gracieuseté de cette chère Rita, je me suis fait ramasser pas à peu près.
Chouchou du Curé ! Écrivain de sermons ! Secrétaire particulier de Monseigneur ! On m’a même demandé si je l’avais déjà vu sous sa soutane …
Quolibets et blagues ont ainsi parsemé ma nuit divine de la Nativité. Les Brisebois ne m’ont pas manqué et je vous l’assure, je n’ai plus jamais envoyé de carte au curé. Ni assisté à la sainte messe d’ailleurs.
Malgré tout, je vous souhaite à tous et à toutes, une belle période de réjouissances avec les gens que vous aimez vraiment et … très important … dites leur que vous les aimez. Dites leur ! Ça fait tellement de bien et ça coûte si peu …
samedi 20 décembre 2008
Falardeau : l'entrevue
Ahhh, ce Falardeau ! Ses sorties à l’emporte-pièce et ses expressions dépourvues de l’emballage de la rectitude politique scandalisent les uns et font sourire les autres. Le milieu qui se dit branché (on pense à Martineau et Lagacé) a commencé à prendre ses distances avec le récalcitrant Falardeau. Bien sûr, il m’a emballé quelques phrases de mobilier liturgique, mais nous avons aussi exploré une zone moins connue qui lui a imprimé au visage ce sourire teinté d’une grande fierté …
Les origines …
Pierre Falardeau est né tout juste au lendemain de la deuxième guerre mondiale. En 1946 pour être précis. Au coin d’Aylwin et de la Catherine pour être encore plus précis. Un gars de l’Est dans Hochelaga-Maisonneuve. « Mais je suis un bâtard » m’affirme-t-il d’entrée de jeu. « Je ne suis pas un PUR gars de l’Est puisqu’à l’âge de 4 ans, ma famille déménageait à Châteauguay … Mes plus vieilles images d’enfance sont des images de chats dans les ruelles mais aussi de sentiers dans la forêt. Aujourd’hui, j’ai toujours besoin des deux ».
Son paternel, vendeur dans une mercerie, avait également suivi des cours à l’école des HEC, ces connaissances lui permettant de combler un poste de caissier, puis de gérant dans une caisse du Mouvement Desjardins sur la Rive-Sud. Voilà bien le premier élément de fierté de Falardeau : ce père qui navigue avec des hommes énergiques et progressistes de la fin des années 50, mettant sur pieds des coopératives agricoles et autres éléments économiques… affranchisseurs.
Sa première assemblée politique ? Avec son père, à l’âge de 15 ans : les Amis du docteur Philippe Hamel, un visionnaire qui réclamait la nationalisation de l’électricité depuis les années 30. Une initiation à l’achat chez nous et aux débats nationalistes. Tout ça en 1962, juste avant l’entrée en scène de René Lévesque chez les libéraux.
Ces années 60 résonnent encore dans la tête de Falardeau. Vous vous souvenez de ce RIN entre 60 et 68 ? Presque avec dépit, il m’avoue avoir manqué la première manifestation : l’affaire Gordon où un haut gradé du CN avait traité les canadiens-français (ancêtres des québécois …) d’incompétents sauf pour les binnes et Lili St-Cyr. Il était fièrement de la suivante, l’affaire McGregor, où ce cadre d’Air Canada, avec des propos semblables, avait donné lieu à une sérieuse perturbation d’une inauguration au Reine Élizabeth. Il se rappelle aussi avoir reçu crachats et quolibets en vendant le journal du RIN sur les coins de rues …
Parallèlement, il suivra un cours classique au Collège de Montréal sur Sherbrooke ouest. Enlevant son « habit-cravate obligatoire » à la fin de ce cours, il dira « plus jamais » de costume pour gagner sa vie. Un bac en anthropologie suivra à l’Université de Montréal, puis une année d’enseignement et un retour en classe pour compléter une maîtrise, toujours en anthropo.
Autre époque bénie (!!!) : la première vague du FLQ avec les Schreiber et Giroux. Il assistait au premier procès quand Villeneuve a garroché par terre les pile de feuilles remises par le juge. Un Falardeau trrrrèèèès impressionné par ce tribunal des Anglais de la Conquête. Époque fantastique, conclue-t-il.
Après les années fertiles 67-68-69, il entrevoit clairement le lien entre l’anthropologie et la politique. Ses idoles (Perreault, Groulx, Gosselin et Lamothe) lui font comprendre qu’une caméra, ça n’est pas que pour les « vues » de guerre, de Tarzan ou d’Elvis. Il se souvient même de ses premières niaiseries avec la 16mm d’une «matante».
Il faut aussi mentionner le Vidéographe, cette boîte stimulante de l’époque coin St-Denis et Maisonneuve. On prêtait matériel et prodiguait conseils aux jeunes cinéastes en devenir. Quelques gars de l’ONF avaient remarqué Falardeau et lui ont facilité l’accès aux services.
Le vrai départ
On arrive à la première production ; un documentaire intitulé … Continuons le combat !!! Mais non, vous n’y êtes pas. Ça n’est absolument pas ce que vous pensez. On y parle de lutte (non, non, laissez moi finir …) mais bien de la vraie lutte, celle dans un vraie ring, celle que fréquentait Falardeau tous les lundis soirs au Forum avec le vrai monde. Allez, allez ! Admettez que je vous ai eus !
Son premier vrai film ? Un court métrage intitulé « Speak White ! », ramenant sur l’écran la superbe Michelle Lalonde que les baby boomers avaient sûrement remarqué dans La Nuit de la Poésie. À ma grande surprise, ces documentaires et ce film de Falardeau sont disponibles à la Boîte Noire.
La suite, vous la connaissez un peu. Trois courts métrages qui ont formé le presque mythique Elvis Gratton, le Party, l’underground Temps des Bouffons, Elvis Gratton 2 (avec un vrai contrat qui lui a permis d’acheter son bungalow rue Saint-André dans le Plateau en 2001) et le magnifique Chevalier de Lorimier avec Luc Picard et Sylvie Drapeau. Présentement, il planche lentement sur un projet de film inspiré par un travail de Francis Simard (les racines qui tiennent …) sur le Québec et la Première Guerre 14-18.
Les mots, les mots …
Me rappelle cette apparition à Télé-Québec. En réaction à un texte de Brecht que lui avait lu la sublime Françoise Faucher, il avait eu cette suave appréciation : « Ça c’est du théâtre ! C’est pas comme les jeunes flyés qui te récitent un texte en serbo-croate, pendus par les pieds avec une carotte dans le cul ! ». Ouf ! Mais c’est aussi le même bonhomme qui, en préambule à son film Le Party, nous lance cette brève et subtile réflexion : «La liberté n’est pas une marque de yogourt ».
Durant la discussion, une seule fois ai-je senti le regard se durcir et la voix s’emballer : quand nous avons discuté de la récente victoire d’Amir Khadir dans le Plateau. Falardeau n’a vraiment pas Amir, la belle Françoise et Québec Solidaire en admiration. Il considère comme une hypocrisie, voire une traîtrise, de reléguer l’indépendance et la libération d’une peuple au Xième rang d’un programme politique. Voilà !
La prochaine fois que vous verrez Falardeau dans une (vraie) entrevue, observez bien son sourire occasionnel : comme une gêne et une pudeur qui s’installent dans sa figure débraillée. Le compliment le désarçonne et il s’empresse de le minimiser.
Mais où donc est passé le baveux quand la lentille focalise sur sa personne plutôt que sur le personnage médiatique ? Le tigre devient presque minet et votre encens dévie vers son entourage et ses collaborateurs. Derrière le bouclier verbal et littéraire, je devine une poule couveuse choyant ses amitiés intimes.
À le voir aller avant, pendant et après notre rencontre, je sais que ce gars-là aime le monde. Si vous le croisez sur la rue, n’hésitez pas : son large et franc sourire vous prouvera que vous ne l’importunez pas !
mercredi 17 décembre 2008
Ma mère l'intrépide
.
Essti que j'étais fier de ma Cécile de mère ...
Oupelaye !
Oupelaye Pelaye Péladeau
Y vend des journaux
Pi yé même pas beau ...
Fallait avoir du guts pour braver le boss de Québécor ...
mardi 16 décembre 2008
Mommy ...
lundi 15 décembre 2008
Commentaire détaillé d'outre-mer
Cher Mr Crocomickey, la raison qui m'a incité à vous présenter cette requête est aussi la suivante : votre attachement à Neil Young...
En 1974, je me trouve dans un troquet (bar) où un pote (chum) de lycée déboule l'air ravi, un vinyle précieusement maintenu sous le bras, chose qu'il venait d'acquérir au prix de douloureuses et patientes économies, c'est à dire à un prix n'ayant aucune signification économique, aucun caractère de vénalité; le prix du coeur et de la passion.(je me souviens qu'un 33 tours coûtait alors 37,50 FF, ce qui représentait une somme importante quand on avait pas le sou !).
Le vinyle, la chose en question, était : "Harvest" de Neil Young…
Je me suis littéralement foutu de sa tronche, arguant de je ne sais plus quelle imbécillité mal à propos, déblatérant un artiste que je connaissais tellement peu et au sujet duquel mon avis gratuit était tout simplement obscène. J'écoutais alors beaucoup de rock and roll, doors, floyd, stones, musique classique, cohen, et autres gallagher, creedence… toutes sortes d'artistes et de styles que je continue à aimer.
Avec une énorme faiblesse pour Moustaki, mon préféré, mon Maître à penser à cause de ses idées et de sa philosophie sur la vie, l'amour, l'amitié, le partage, le bonheur, le refus de l'autorité et de l'oppression, sa façon de les exprimer simplement, au moyen d'une musique bien à lui, et de mots que ne savent agencer que les poètes. Je regrette beaucoup qu'en dehors de quelques chansons éternellement divulguées, d'autres de sa création (nombreuses et admirables) ne soient pas plus connues.
Par amitié pour mon pote, j'ai écouté "Harvest" qu'il m'a par la suite prêté.Et ce fut LA REVELATION, la beauté de l'âme à l'état pur, s'exprimant en voix et en musique ; la conversion de St Paul (sur le chemin de Damas... ?) c’est du pipi de chat en comparaison de ce que j'ai pu ressentir... mais St Paul n’a pas connu Neil Young. Voilà, c'est tout.
Je comprends très mal l'anglais quand il n'est pas prononcé « style » comme on apprend à l'école. Alors l'anglais chanté et comme c'est souvent le cas, trop rapidement et (ou) avec un quelconque accent spécifique à certains anglophones..., c'est pire.
Neil Young, ça va encore, mais étant à des lustres de tout comprendre, je me suis fondu, dissous, liquéfié dans ce que j'écoutais, traduisant quelques mots au gré des phrases chantées et les adaptant à mes émotions, à mon ressenti, à mon univers.Tout m'allait si bien ; je suis devenu un admirateur inconditionnel de ce mec là. J'ai par la suite, et toujours, adopté tous les albums parus et paraissant, et peut être autant que vous, Cher Mr Crocomikey !!!
A partir de ce moment, dans ma communication avec certains(es), j'ai souvent amené discrètement, sur la pointe des pieds, au moment qui me semblait opportun, le sujet de mon admiration pour Neil Young, sans partage en retour la plupart du temps, ce qui m'a souvent navré.
Par contre, la rencontre de fans me ravit toujours, et bizarrement me flatte énormément comme si Neil Young était une partie de mon être. Bien évidemment, il en est une, mais il ne s'agit là que d'un fantasme et du transfert qui s'est opéré au fil du temps entre moi même et ma perception de sa création. Combien de fois me suis-je pris à rêver de le rencontrer seulement quelques instants pour lesquels j’aurai fait ou donné n’importe quoi ? Mais n’est il pas mieux justement de demeurer en état de rêves, la réalité souvent désenchante.Dans un esprit de partage, j'ai beaucoup gonflé de gens en leur faisant écouter ce que je percevais comme quelque chose d’admirable. Pour me faire plaisir, on m’a dit quelques fois que ça l’était.
Claudine, l'amour de ma vie, connue en 1977, je l’ai abreuvée, saoulée plus que de raison de Neil Young; elle est devenue (et est toujours) mon épouse en février 1979, nous fêterons donc nos 30 ans de vie commune en février prochain !Saoulé également nos deux enfants, Marion (28 ans) et Simon (22 ans), qui ne m’en ont jamais voulu, ont apprécié, et sont des amateurs très éclairés de musique, très éclectiques en la matière.
Une de mes nièces, la petite trentaine, m’a confié tout récemment qu’elle venait de découvrir « Harvest » qu’elle se passe en boucle, complètement émerveillée de cette découverte.
Énormément de monde a déconseillé à Neil Young de chanter, et même un blaireau d’ingénieur du son lui prédisant, lors d’un enregistrement en studio, qu’il ne réussirait jamais en tant que chanteur. Moi j’adore la voix de cet artiste, sa couleur émouvante, touchante et rebelle aussi ; elle est son empreinte, sans parler de l’incroyable diversité de ses musiques, dont celles semblant les plus simples sont en réalité extrêmement pointues ; il suffit de s’y colleter…
J’ai eu le bonheur d’assister à un concert de Neil Young & Crazy Horse le jeudi 14 mai 1987 à LUXEMBOURG, dont j’ai gardé le ticket d’entrée qui porte le n° 0001 ! C’était fabuleux : concert intimiste comme je les aime, possibilité de se déplacer et de se trouver sans problème au pied de la scène avec Neil à moins d’un mètre… le rêve.
On a eu droit à la totale avec :
- une partie acoustique, Neil seul au piano ou à la guitare, avec ou sans harmonica, interprétant tous les morceaux cultes, demandant au public ce qu’il voulait entendre ; je me demande encore aujourd’hui pourquoi je me suis trouvé incapable de prononcer un seul titre de chanson…
- une partie électrique délirante avec le Crazy en pleine forme et notamment une version époustouflante de « Like a Hurricane ».
Les gens flashaient de toute part, j’étais écoeuré de ne pas avoir pris mon appareil photo, normalement interdit…
Quelques années plus tard, un concert, dont j’avais déjà pris le billet, a été annulé à mon grand regret. La cause : Neil s’était méchamment coupé un doigt un découpant du saucisson !!!
Voilà en gros, Cher Mr Crocomickey ce que je voulais raconter, sans vouloir vous importuner.
En tout cas, vous l’aurez compris, Neil Young est également MON Neil Young à MOI, je vous accorde tout de même le partage !
dimanche 14 décembre 2008
Un Ti-Cul dans l'Est
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Un petit bonhomme en bedaine qui placote en bouffant du poulet Kentucky et des frites. J’ai le document sur mon disque dur depuis quelques années. Je n’en connais pas l’auteur ni celui ou celle qui me l’a expédié. Peut-être l’avez-vous déjà vu. Si c’est le cas, retournez-y ça vous re-décrochera un sourire.
samedi 13 décembre 2008
Contes Urbains : mes trois étoiles
Première étoile
LE CŒUR TORDU D’LA FILLE de Josée Bilodeau par David Boutin.
Deuxième étoile
QUEUE DE RACONTE-ART de Greg MacArthur par Emmanuel Schwartz
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Ce très grand et longiligne conteur, habillé très négligé est … un artiste voyez-vous. Il peint sur les murs de la ville, notamment ces énormes dinosaures, sa marque de commerce. Il aime bien travailler la nuit parce qu’il est seul dans la ville et voilà justement qu’une de ces nuits, il décide de graffiter la crèche extérieure de la ville. Un slogan qui dénonce une des très nombreuses causes qui trottent dans sa tête « artistique » ey que seuls les vrais humains peuvent comprendre. Les policiers le prennent sur le fait, l’asperge avec sa propre peinture (tiens l’jeune : en v’là de l’art !) et lui remette une contravention de … $2000. Il est en bô tabar … mais découvre, une fois revenu chez lui, une petite annonce dans le journal s’adressant spécialement aux artistes engagés qui offre d’être cobaye pour une seule journée (avec retour dé vérification une semaine plus tard) pour la somme de … Eh oui ! : $2000. Notre enragé ira, bien sûr, chez la Harper Pharmaco, dans un coin désaffecté de la ville, prendre son unique pilule qui lui causera bien des soucis quelques jours plus tard, notamment une espèce de queue qui lui est poussée dans le cul après moultes démangeaisons plus tordantes les unes que les autres. Un Emmanuel Schwartz très expressif, très drôle malgré sa déveine et finalement très heureux dans le nouveau quartier huppé Harper avec toutes les commodités fournies gratis …
Troisième étoile
MA SŒUR MANGE DES BOULES d’André Ducharme par Sébastien René
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Et pas n’importe quelle boules mes amis : des boules de Noël qui lui coupent l’intérieur de la bouche avec des coulées de sang etc etc. Et tout ça nous est raconté bien ordinairement par son petit frère qui trouve ça bien normal. Même le papa, mort et exposé sur la table de la cuisine, ne trouve rien à redire puisque les enfants lui ont donné un bô cadeau : un pigeon mort gonflé et gros comme une poule … Le comédien Sébastien René fait à peine 5 pieds avec une face de chérubin. Habillé propre comme un ti-cul à Noël. Et il nous débite toutes les horreurs que lui et sa sœur ont pu faire avec l’épluche-patate pour éviscérer la voisine et le couteau électrique à dinde pour calmer … l’homme de la maison. Tout ça dit avec un naturel désarmant. Le ti-cul trouve ça weird que les gens ne comprennent pas. Malgré toutes ces atrocités décrites en détail, la salle de la Licorne fait des grimaces, oui, mais avec des sourires accrochés dans la face. Le ti-cul est hallucinant et décroche les éclats de rires aux 15 secondes, même en n’utilisant qu’une mimique comme argument. Chapeau !
Voilà ! C’étaient mes coups de cœur pour le cru 2008 des Contes Urbains. Jusqu’au 20 décembre tous les soirs à la Licorne avec une supplémentaire le samedi 20 décembre en après-midi.
jeudi 11 décembre 2008
Quêteux huppé ...
Rendu presque à sa hauteur, je cesse de le regarder et juste au moment où je le croise, j’entends sa voix qui me dit :
- Un petit peu de change s'il-vous-plaît pour payer mon voyage dans le sud cet hiver …
Estomaqué, je ralentis le pas et me tourne la tête pour regarder l’énergumène. Il me fixe le regard (derrière ses lunettes noires) et me lance un très large sourire tout en brassant sa poêle. Abasourdi j’étais, mais aussi crampé de rire.
Sur le chemin du retour, je n’ai pu résister et j’ai fait tinter un $2 dans sa poêle en lui disant : « You make my day ».
mercredi 10 décembre 2008
En placotant avec Falardeau
Logique enfantine
- Non, les fantômes ça n'existe pas !
- Alors pourquoi le mot existe ?
Merci JC
mardi 9 décembre 2008
À s'en lécher la ...
Des décors anciens pétés, des effets spéciaux réussis (notamment les mouches à feu), des costumes remarquables (vous verrez) et des comédiens heureux de jouer dans cette aventure pour le moins rocambolesque.
Et les mots ! Les mots et expressions passés dans la moulinette de Fred Pellerin. Quelle musique à mes oreilles ! Vous savez comment se nomme l’amoureuse éternelle du village ? On l’appelle … Belle Lurette. Tout simplement magnifique !
C’était au cinéma Beaubien et la (nouvelle) salle était pleine. Plus une place disponible. Et personne n’a demandé de remboursement, je vous l’assure. Une bien belle sortie pour la période des Fêtes avec la famille (au moins 10 ans pour les flôs). Allez ! Les gens du cinéma d’ici ont bien besoin de votre clin d’œil pour digérer la mauvaise année qu’ils viennent de subir.
lundi 8 décembre 2008
-6 et + 6
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Prédictions
Ça sera Libéral 72 PQ 45 ADQ 8
Qelles sont VOS prédictions ?
Formulées avant 20 heures ce soir bien sûr !!!
samedi 6 décembre 2008
Martin et ... Serge !
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Il a joué toutes les chansons que j’espérais et avec cette nouvelle enveloppe sonore pour habiller ses textes, il nous a gardés bouches bées ou souriantes toute la soirée. Une mention spéciale pour cette KiKi Bar-B-Q qu’il a dédiée avec émotion à ceux et celles qui travaillent dur le jour et qui le soir, rêvent de s’en sortir pour faire des choses plus belles.
.
Dans ce bel environnement musical, une petite note discordante toutefois : Serge ! Oui mes amis, il y avait une Serge dans la salle. Un espèce de Ta-Ouin qui aime beaucoup – que dis-je, il adore ! – Martin. Mais il veut aussi que toute la salle sache bien qu’il adore Martin. Alors vous imaginez la fin d’une chanson smooth et cool au possible, la dernière note subtile qui s’évapore dans la salle et … bang ! Serge est debout en plein centre de la petite salle (il est le seul debout) et après un cri guttural, il applaudit à s’en rompre les bras. « Yes ! Yes ! » Et c’est comme ça à TOUTES le chansons. On croirait bien que c’est le cousin germain de Martin. Mais non. C’est un gros crétin qui enfile ses bières et qui confie à son voisin à chaque toune, que la prochaine … «c’est ma préférée ». Totalement déconnecté le Serge …
Désolé pour les photos promises. C'est la meilleure (!) que j'ai tirée.
Éclairage insuffisant et, assurément, incompétence du photographe, ne le cachons pas.
vendredi 5 décembre 2008
Martin Léon "live"
Martin Léon : probablement l’auteur-compositeur-intreprète le plus cool présentement au Québec. Son premier CD intitulé KiKi Bar-B-Q m’a fait flipper, notamment avec les chansons Tu comprends rien et C’est ça qui est ça. Bon rythme teinté de blues et de jazz, ton confidentiel et des textes un peu baveux sué bords. J’apprivoise présentement son deuxième CD, le Facteur Vent avec les tounes Jackie et Félicie qui ont ma préférence.
Un show prévu à 21 heures, précédé d’un gueuleton au Vieux-Duluth de Terrebonne avec Sly et Shirley, Ricdam et Mimi, Denis et la vieille Foy, Hubert et sa blonde, la belle Chantal et ma blonde-rousse.
Si je réussis à introduire mon appareil Canon, je vous ramène des images de Martin Léon en performance.
jeudi 4 décembre 2008
Le rire de Falardeau
mercredi 3 décembre 2008
Quelle merdouille !
mardi 2 décembre 2008
Grrrrr !
Je le savais depuis la mi-octobre et je n’ai pas acheté de billet, pensant que cette tournée ne visait qu’à promouvoir ses deux derniers CDs dont je ne suis pas particulièrement entiché (il en a fait plus de 40 dans sa carrière). Le vieux fan fini que je suis aime bien la nostalgie et ré-entendre les vieux succès de son époque cool. Les plus faciles folk (comme Heart of Gold) que je réussissais à grattouiller sur ma Norman B30 et les autres plus rock and roll, plus sauvage et forcément plus vibrante.
J’aurais dû, ben dû, donc dû … y aller.
« C’est ce même Neil Young, que nous n’avions pas vu à Montréal depuis le dernier millénaire, qui a mis le feu au Centre Bell hier soir », écrivait Alain de Repentigny dans la Presse.
« Fuck ! » a écrit Crocomickey sur son blogue.
« Le public, très conscient de sa chance, a accueilli Neil Young en héros. Et celui-ci lui a rendu la pareille en se donnant plus que d’ordinaire. Le guitariste et chanteur possédé jouait encore Rockin’ in the Free World après deux heures de musique intense. C’était avant le rappel, rien de moins que A Day in the Life des Beatles qui était é-coeu-ran-te », ajoute de Repentigny.
« Re-fuck ! » a blogué Crocomickey.
Que j’eusse aimé être de la partie et hurler Old Man avec la foule et Neil …
J’en pleure …
R-E-S-P-E-C-T
Une image belle, douce, intriguante et teintée de la poésie de son auteur.
Mais aussi et surtout, une image intacte dix années plus tard, sans aucune souillure des graffiteurs omniprésents dans le Plateau. Un exploit ...
Un petit clic qui vaut le détour.
lundi 1 décembre 2008
Dormir au gaz
"Vous le voyez ce que ça donne un gouvernement minoritaire : de l'instabilité. Alors élisez-moi majoritaire pour éviter ça au Québec".
Bizarrement, personne chez ses adversaires n'a pensé à lui répliquer :
" Ben justement. N'eut été de ce gouvernement minoritaire, Harper aurait pu passer ses saloperies, exactement comme vous pourriez le faire si on vous remet au pouvoir majoritaire".
Ya des conseillers politiques qui dorment ...
dimanche 30 novembre 2008
Une première
samedi 29 novembre 2008
vendredi 28 novembre 2008
L'équipe ?
jeudi 27 novembre 2008
Dixit Foglia ce matin
:-)
mercredi 26 novembre 2008
Cerveaux à vendre
« J’ai bien peur d’être porteur d’une mauvaise nouvelle », avoue-t-il en observant les visages inquiets.
« Désormais, le dernier espoir pour lui sauver la vie, c’est une transplantation cervicale. La méthode est expérimentale et donc, très risquée. Mais c’est sa dernière chance. L’assurance couvre tous les frais. Cependant, vous devrez payer pour le cerveau ».
Tout le monde se rasseoit pour absorber la nouvelle jusqu’à ce que l’un d’entre eux se décide à demander poliment combien coûte un cerveau. Et le docteur de lui répondre :
« C’est $5,000 pour un cerveau mâle et $200 pour celui d’une femme ».
Oups ! Léger malaise dans l’assistance. Certains hommes essaient de contenir leur sourire en évitant de croiser le regard des femmes présentes alors que d’autres feignent l’étonnement. Silence inconfortable, brisé par la question que tous se posent :
« Mais docteur, comment expliquer le prix tellement plus élevé du cerveau mâle ? ».
Souriant devant cette candeur enfantine, le médecin a répondu :
« C’est une tarification standard : plus la marchandise a servi, plus son prix baisse ».
(Traduit de l’anglais sophistiqué d’une exilée en Ontario. Merci Rosie)
mardi 25 novembre 2008
La bosse des maths
Alors voilà ! Je vous donne une suite de chiffres et vous me trouvez le suivant qui manque pour poursuivre LOGIQUEMENT la liste. Pour sauver votre honneur, je vous admets volontiers que je n’ai PAS trouvé la solution même si elle saute aux yeux quand on prend connaissance de la solution.
Voici la liste
2 10 12 17 18 19 ???
Allez faites un effort !
Si vous n’avez pas trouvé, il vous faudra lire le premier commentaire de ce billet !
dimanche 23 novembre 2008
Quelle démonstration ...
Je vous avais parlé d'un latinos choker ...
Calvillo, nommé le meilleur joueur offensif de la ligue ...
Un seul petit point dans toute la deuxième demie !
Avec deux interceptions directes dans les mains des Stampeders.
Anthony Calvillo, le deux de pique du Mexique (ça rime en crime !)
Ça lui fait une victoire et cinq défaites en finale de Coupe Grey.
Choker je disais ...
Allez, bonne nuit !
Mario Mario Mario
TVA ne l'a pas trouvé drôle. Quelqu'un dans la boîte a vendu la mèche.
Pourquoi attendre à ce soir ? C'est en ondes web ICI
vendredi 21 novembre 2008
Mon souffre-douleur favori
Le gars s’appelle Anthony Calvillo. C’est le quart-arrière du club, le général de l’offensive. Ce cher latinos dirige l’attaque des Alouettes depuis l’an 2000. OUI, il a gagné la fameuse Coupe en 2002. Yééééééééééé ! Mais depuis, c’est le néant. Avec une kliss de bonne équipe devant lui, le monsieur a pris la très mauvaise habitude de choker dans les grands matchs.
Tiré du dictionnaire Petit Crocomickey :
Choker : de l’anglais to choke, verbe francisé qui signifie échouer lamentablement quand l’enjeu est important.
C’est la neuvième année de Calvillo à Montréal. Oui, oui, il en a gagné une et on ne peut pas toutes les gagner. Mais une en 9 ans, alors que le club aurait dû en gagner au moins quatre, on appelle ça s’effouairer ou, en langage sportif : choker !
Ce cher Calvillo vient tout juste d’être élu Joueur Offensif de l’année dans la LCF pour la saison 2008. Il a accepté son bô trophée. Mais il ne touchera pas à l’autre trophée, le plus important, qui a pour nom la Coupe Grey. Parce que monsieur est un choker.
Ce sont les Stampeders de Calgary qui s’en retourneront chez eux après leur victoire dimanche soir. Et le bel Anthony annoncera sa retraite pour le plus grand bien des Alouettes.
Si vous regardez le match dimanche soir, écoutez bien l’analyste Pierre Vercheval (qui a déjà été coéquipier de Calvillo). Après plusieurs années d’expérience derrière le micro, il est toujours incapable de prononcer correctement le nom de Calvillo. Il omet constamment le premier L et ça donne CAVILLO. Personne à RDS ne lui a encore fait la remarque ?
Bon match … malgré le choker !
jeudi 20 novembre 2008
Le Point G = mmmmmm !
mercredi 19 novembre 2008
Voir le temps passer
Elle poursuit malgré tout sa conversation téléphonique. Deux autres minutes s’écoulent et notre québécois commence à pomper l’air. Il regarde sa montre plusieurs fois avec insistance. Juste avant qu’il n’explose, la caissière raccroche le téléphone. Se contenant du mieux qu’il peut, le québécois ne dit pas un mot, mais son regard exprime malgré tout son impatience.
La caissière le regarde alors directement dans les yeux et lui dit :
« Monsieur, vous avez une belle montre mais moi . . . j’ai le temps ».
Et vlan dans les dents !
mardi 18 novembre 2008
L'insulte
lundi 17 novembre 2008
Mon cousin Phil
La grande qualité de mon cousin Phil à la télé, c’est de vulgariser correctement et clairement les choses complexes de l’économie. Pourquoi les métropoles européennes bénéficient d’un gros appui financier de leurs gouvernements pour la présentation de leurs Grand Prix ? a demandé le suave Simon. Et Phil de nous expliquer que ces pays ont des infrastructures industrielles intimement liées à l’automobile (Ferrari, Mercedenz, Renault et autres Porsche) alors qu’ici, seul le tourisme relié à l’évènement peut justifier une telle dépense. Un aspect qui m’avait échappé …
Docteur en Économie et responsable de la Faculté à l’UQAM, mon cousin Phil revient d’un séjour d’une année avec sa famille dans la ville de Boston pour faire un peu de recherche avec des collègues de la prestigieuse université de Harvard. Je pense qu’il sait un peu de quoi il parle, d’autant plus qu’il a fait de l’économie reliée directement au sport, son dada.
Ainsi, encore devant un Durivage éberlué, Phil a fait le lien entre Ecclestone et son grand partenaire financier, la banque américaine récemment mise en faillite : la Lehmann Brothers ! Bizarre qu’aucun scribe attitré (à la Réjean Tremblay, mettons) n’ait fait mention de cette énormité.
Je suis bien fier de mon cousin Phil avec qui j’ai partagé la chambre à coucher lors de ma première année d’études en ville. Et vous savez, ces amitiés et complicités de fin d’adolescence, elles se veulent tout simplement inoubliables.
dimanche 16 novembre 2008
Flotter devant la Tour Eiffel
Je vous teste
samedi 15 novembre 2008
La preuve
C'est pour vérifier si on est sincère ...
Une p'tite vite qui m'est arrivée d'Ontario. Merci Rosie.
vendredi 14 novembre 2008
jeudi 13 novembre 2008
Premières minutes d'un premier job
Nous avions certes reçu une courte formation d’environ une heure sur ce qu’est la maladie mentale et les types de patients soignés par l’Hôpital. Pour le reste, c’était l’abstraction totale et j’appréhendais, comme tous mes collègues étudiants, la rencontre avec mon premier fou.
Première journée ! Je suis assigné au Troisième-Sud, l’étage des oligophrènes (des adultes avec 7 ans maximum d’âge mental). J’enfile mon sarrau blanc de préposé et me dirige vers LA porte qui me mènera au monde de la folie. Avant d’ouvrir, je jette un coup d’œil par le judas pour observer la salle. Tout est calme. Une trentaine de monsieurs sagement assis sur leur chaise autour de la salle. Allez Michel, ça ne sera pas si pire !
J’ouvre donc cette porte et la referme illico derrière moi (c’est la consigne en psychiatrie). Ce fut leur signal. Ils se sont tous immédiatement rués sur moi ! Ils arrivaient des quatre coins de la pièce et m’ont isolé devant cette porte. Leurs visages interrogatifs, curieux, inquiets ou souriants, et leurs mains ! Leurs mains me palpant les bras, les cheveux, le sarrau, alouette !
J’étais sidéré. Entouré de cette gang de « vrais » malades qui me posaient moultes questions (As-tu un bicycle ? Yé où ton char ? As-tu une soeur ? Restes-tu icitte longtemps ?), je n’en menais pas large. Et le plus grand d’entre eux (un longiline six pieds six pouces) qui sautillait sur place en mordant dans ses mitaines de contention tout en poussant des hurlements jouissifs ! Je vous le répète, j’étais terrifié en essayant de me dégager de cet essaim d'adultes exubérants du mieux que je pouvais, lorsque j’ai enfin compris . . .
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Brièvement, j‘ai aperçu deux préposés RÉGULIERS au fond de la salle et ces deux salopards étaient pliés en deux, morts de rire devant ma frayeur. Je n’ai jamais su quelle facétie ils avaient pu compter à ces cinglés pour les inciter à accueillir le NOUVEAU de la sorte, mais je vous jure qu’ils n‘ont pas raté mon initiation. Les semaines qui ont suivi m'ont permis d'apprécier l'expérience de cotoyer ces adultes-enfants et même de m'y attacher sérieusement. Mais ce premier contact, ouf !
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Comme entrée sur le marché du travail, vous admettrez qu’on ne m’a pas épargné. Malgré tout, ce souvenir vaut son pesant d’or et mes palpitations d’alors valaient bien cette brève confidence .
mercredi 12 novembre 2008
Publi-Sacs à l'infini ...
Blague à part, ces petits auto-collants distribués par la ville de Montréal et qu'on applique sur la boîte aux lettres, eh bien ils sont diablement efficaces. Ça fait dix ans que la mienne est bien placée et ... fini les cochonneries, les dépliants de la pizzeria, les annonces de vente de garage, les propositions de nettoyage de tapis et autres pubs inutiles qui assassinent les arbres avec leur totale inutilité pour des informations qu'on peut trouver ailleurs de toute façon !
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À part ça, chez vous sont bien ?
mardi 11 novembre 2008
Ahhh l'instruction !
Réalisant que ce n'était pas très "palpitant" comme sujet, il décide d'alléger l'atmosphère un peu.
S'adressant à une jeune femme de la première rangée, il lui demande :
"Savez-vous ce que votre trou de cul fait pendant que vous avez un orgasme?"
Elle répondit: "Probablement en train de chasser l'orignal avec ses amis".
Ça a pris un bon 45 minutes pour rétablir l'ordre dans la classe ...
Merci Gilles !
lundi 10 novembre 2008
Pédant Bégin = Génial Labrèche
Christian Bégin c’est ce gars de Québec qui piquait une grosse crise l’an dernier (ou ya deux ans) à propos de l’omniprésence des humoristes dans les films, les téléromans et autres émissions télé. Il était même passé chez Guy A. pour défendre les VRAIS comédiens et acteurs qui ont étudié et bla bla bla.
Aujourd’hui, ne voilà-t’y pas le comédien qui vient prendre le rôle d’un animateur d’émission de télévision. Honnnn ! En fait de compétence et de connaissances pour parler bouffe et culture maraîchère aux quatre coins du Québec, je pense que je serais aussi bon que Christian Bégin. Autrement dit, il n’a pas d’affaire là.
Mais pour faire passer la pilule, le Bégin en question prend son air relax et cool, répète littéralement en ondes ce que ses invités nous apprennent et aime bien mettre sa petite touche perso dans l’émission. Ce qui veut dire recevoir un appel téléphonique de sa blonde ou sa mère pendant le tournage (et ne pas le couper au montage), se mettre à chanter la toune qui lui passe par la tête pour faire plus cool, se promener en scooter pour faire hip, se trouver con et le dire haut et fort pour paraître sympa, et patati et patata. Vous avez compris que je ne blaire guère le personnage.
Mais ce weekend, à son émission 3600 secondes d’extase, Marc Labrèche et son équipe ont fait une parodie absolument tordante du personnage que je viens de vous décrire. Faut voir la bête clancher quatre ballons de vin rouge à la queue-leu-leu. Et la chose est visible ICI sur Youtube. Moi j'aime ces tapes sur la gueule quand elles sont méritées. Allez vous régaler.
dimanche 9 novembre 2008
D'une icône à l'autre ...
Ce pauvre type qui, un jour, battra tous les records mondiaux de longévité sur les banquettes de l’opposition, a recommencé sa tournée des régions en traînant avec lui quelques spécialistes qui jouent les béni-oui-oui pour chacune des promesses qu’il nous lance au gré de son imagination du jour.
La dernière promesse : des milliards de coupures dont quelques ministères au complet. Questionné sur l’identité des ministères en question, le suave Mario, affichant son poker face, a réussi à répondre aux journalistes (sans pouffer de rire) que son parti allait étudier sérieusement pour déterminer lesquels couper …
samedi 8 novembre 2008
Amulette
Question de vocabulaire
vendredi 7 novembre 2008
Sergio 1953-2008
Il est parti le 24 octobre des suites d’une longue lutte contre le cancer qu’il m’avait caché, même si je ne le croisais que très occasionnellement.
Nous avons été colocs, ou plutôt j’ai été chambreur chez lui à une époque où j’en avais vraiment besoin au siècle dernier. Il m’avait accueilli sans discussion et m’avait enduré quelques mois, le temps que je me ressaisisse. Période de haute toxicité pour lui et moi. Me souviens aussi de l’épicurien côté bouffe et les festins qu’il aimait bien diriger.
Je pense aussi à son fils Karl que je conduisais à l’école primaire les matins où le papa n’était pas en état pour le faire.
Il s’en était sorti lui aussi et vivait paisiblement avec sa belle Guadalupe (c’est son prénom). Bizarrement, j’avais pensé à lui le 2 novembre dernier (le jour des Morts) parce que … c’était le jour de son anniversaire de naissance. Il était déjà parti …
jeudi 6 novembre 2008
Cinquante-six berges ...
mardi 4 novembre 2008
Scottstown : un extrait
dimanche 2 novembre 2008
Nostalgie ...
Journalisme de boulechite
Dans les faits, le salaire des enquêteurs compte pour $240,989, dont $300 piastres (vous avez bien lu !) seulement en heures supp.
Bon ! C’est quoi l’histoire ? Ces enquêteurs-là auraient travaillé de toute façon sur un autre cas quelconque. Et la scribe qui vient nous dire que nous contribuables canadiens devrons payer ces frais. Viaaaaarge ! On les paieraient de toute façon ces enquêteurs. C’est quoi la joke ici ?
Loin de moi l’idée de défendre la « pôvre » représentante de la Reine mais plutôt de dénoncer cette manie qu’ont souvent les journalistes de jouer avec les mots pour que leur manchette fasse la UNE du quotidien qui les embauche. Combien a été payée Violaine Ballivy pour nous écrire cette banalité ? Ça c’est du gaspillage !
Elsie laisse tomber ...
vendredi 31 octobre 2008
jeudi 30 octobre 2008
Définition
Excusez-la.
mercredi 29 octobre 2008
Les voleurs du Temple
Le prix de la bière au Centre Bell.
Au comptoir (Molson dans un verre de plastique)
comme dans les estrades (Coors en canette) ...
$9.75
Pas de joke !
Je me demande combien coûte la Molson au Festival du Cinéma de Rouyn-Noranda qui a lieu présentement à presque 500 kilomètres au nord du Centre Bell ... Je dirais, au pif comme ça, à peu près la moitié moins cher ...
mardi 28 octobre 2008
Expedia.ca = économique ?
Pour le même trajet aller-retour, les mêmes dates et les mêmes vols.
19 juin 2009 Montréal - Iles Madeleine Vol 8744 Air Canada
26 juin 2009 Iles Madeleine - Montréal Vol 8745 Air Canada
Avec les experts Expedia.ca $897
Moi-même sur internet $800
Tirez vos propres conclusions ...
Même trajet fin-mai : $570 ...
lundi 27 octobre 2008
Go Simon Go
Même que les boys l'ont élu capitaine pour cette dernière saison. Repêché par les Black Hawks de Chicago il y a deux ans, le jeune athlète de 6 pieds 7 pouces a préféré terminer ses études à Bangor plutôt qu'aller amorcer sa carrière de pro dans le club ferme des Hawks. Grand bien lui en fasse.
Un court article sur le numéro 79 dans le journal local. C'est ici.
Je profite de ce court post pour souhaiter un heureux anniversaire à sa maman Lou qui fête aujourd'hui son Xième anniversaire et qui lira ce message aux Bahamas vers lesquels elle s'envolait à 5 heures ce matin ...
dimanche 26 octobre 2008
La s'maine vaaaarte et les frosfros
J’aime aussi l’émission la Semaine Verte de Radio-Canada que j’adore prononcer avec l’accent amplifié « vaaaarte ». J’aime qu’on me parle de ces jeunes et vieux agriculteurs totalement passionnés par leur travail et la transmission de leurs connaissances à leur progéniture.
Or ce dimanche, la Semaine Vaaarte s’est entièrement consacré à la crise du fromage de l’été dernier principalement à cause de cette fameuse listéria. Et plusieurs de ces hommes et femmes, autant sur les fermes productrices que chez les revendeurs et leurs comptoirs accueillants, se sont fait assommer par le Ministère et ses sbires totalement intolérants.
Et pour montrer l’incompétence, voire la fourberie du ministre responsable Lucien Lessard, lisez-moi cette excuse pour expliquer le coup de massue : « J’étais pas pour mettre en danger le fœtus d’une femme enceinte pour 30 kilos de fromage ! ». 30 kilos Tab ! Ils ont vidé les comptoirs de la province ! Allô 30 kilos !
J’ai vu les employés de la fromagerie Médard à Saint-Gédéon, les yeux pleins d’eau, garrocher les centaines de grosses meules produites dans le gros container sous la surveillance des flics du MAPAQ. Et plus tard, le déchargement du stock à l’endroit prévu. Et quelques minutes plus tard, les centaines de mouettes qui se ruent sur le stock pour s’en gaver comme des folles …
Et le fromager de Sainte-Sophie qui jure avoir entendu l’inspecteur-chef du MAPAQ lui dire « Si on s’est trompé, c’est pas grave. On l’aura fait ».
Et voilà mesdames et messieurs par quels conards en complets d’habit nous sommes administrés.
Pour ma part, je ne saurais me priver de cet incroyable Riopelle qui, justement, était cité dans les premiers coupables. Et de nombeux autres petits chefs-d'oeuvre. Dans l’cul le MAPAQ.
samedi 25 octobre 2008
Fin folle
Encouragé par les 32,000 poumons (des gauches et des droits), Lucian s’est soudainement dit qu’il nous ferait encore plus plaisir en « gelant » Andrade. Alors il s’est donc mis à échanger coup pour coup avec le mexicain en se foutant de sa propre défensive.
Environ une minute avant la fin, nous sommes tous debout à hurler notre plaisir, Lucian encaisse une taloche qui le fait VRAIMENT vaciller. OK ! Fini les folies : faut se protéger. Mais Andrade a vu la défaillance et a augmenté la pression.
De telle sorte que NOTRE Lucian se retrouve sur le cul en fin de round. Avant de commencer le compte, l’arbitre repousse Andrade dans son coin et Lucian, miraculeusement, réussi à se lever debout. Les dernières secondes s’écoulent : il est sauvé par cette cloche finale. Parce que, disons-le, trente secondes de plus et Andrade l’aurait massacré.
Yé ! On a gagné quand même.
En passant, vous ai-je dit que j’ai regardé l’essentiel du combat … à la télé ? J’étais au Centre Bell, oui. Au début de la section qu’on appelle Le Pit, dans les hauteurs. Mais juste au-dessus du ring (où on aperçoit les boxeurs petits, petits), au-dessus du ring dis-je, il y a désormais un écran carrément capoté d’environ 40 pieds de large par 30 pieds de haut, qui diffuse une image en haute dimension. Et nous étions 16,000 à regarder cette grosse TiVi ensemble avec les vrais acteurs juste en dessous. Carrément extraordinaire.
Indescriptible cette effervescence de la dernière minute. Comme ces autres minutes de l’entrée en scène de Lucian et sa longue marche vers le ring au son exponentiel de Where the streets have no name de U2. Capoté ! Je lévitais presque et mes chums aussi.
Bien belle soirée. Merci Lucian.
vendredi 24 octobre 2008
LUCIAN
L’an dernier (le 20 octobre 2007 pour être précis), je vous entretenais su ce nouveau champion qui venait de conquérir son titre et j’ajoutais :
« Avez-vous déjà transporté votre corps dans un gala de boxe ? Quasiment indescriptible. Même dans le pit, tout en haut dans les estrades, c’est totalement animal. L’arène en bas, les gladiateurs (de supers athlètes au summum de la forme physique), la soif de voir LE coup qui porte et fait vaciller l’autre, c’est pas mal plus excitant qu’un but de Kovalev en troisième période. Vibrer animal de temps en temps, comment dirais-je, ça fait du bien sans heurter personne. »
Ce soir, cet atmosphère reprendra place dans l’enceinte Bell. Des milliers de maniaques comme moi et mes chums Ric, Sly et Gros-Pierre, presque en transe pour aider NOTRE Lucian à coucher ce Librado Andrade qui n’est assurément pas un 2-de-pique ni un faire-valoir avec sa fiche de 27 victoires (dont 21 par KO) et une seule défaite (il en aura deux demain !).
Il est à peine 9 heures du matin et les fourmis me chatouillent déjà. Le combat débute à minuit pile, dans … 15 heures.
Esssti que j’ai hâte !